L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Le gaucho-journalisme en folie … info, désinfo et propagande, le « service public » déraille ! (15 Octobre 2015)

Déliquescence …........    faiseurs d’opinion et « Commissaires politiques » de la bien-pensance » !

Le « Service public de l’information » s’affirme dans ses objectifs de dé-construction de nos valeurs et de politisation de l’information pour saper la conscience française ! Delphine Ernotte, à peine nommée par ce Gouvernement de rencontre, déclare que l’institution dont elle vient de prendre la direction, France Télévisions, est « « une « Télé de blancs de 50 ans » et ajoute : « Il va falloir changer ça ! ». On reprochait déjà au « Service public » de faillir à son devoir de neutralité et d’objectivité dans sa mission d’information en pratiquant de façon récurrente une grossière manipulation des faits et des commentaires pour faire prévaloir la « morale de troupeau » devenue la référence intellectuelle et morale de ses journalistes formatés gauche bobo pour les plus jeunes ou gauche ringarde pour les anciens.

Ils répandent sur les ondes, leurs interprétations personnelles des faits et leurs biais idéologiques préférés par une sorte de maladie-réflexe contractée dans leurs écoles de journalisme où on leur serine qu’ils auraient un devoir d’irrévérence voire d’investigation quasi-policière face à leurs interlocuteurs parce qu’ils seraient les porte-parole du public (et pourquoi pas du peuple lui-même ?) et par conséquent les garants de la démocratie, de la pureté et de la vérité. Ils deviennent alors des « faiseurs d’opinion » et en viennent à se prendre pour une sorte de « Quatrième pouvoir » chargé de contrôler et redresser les torts des trois autres !!!! Hélas, ils ne peuvent prétendre à rien de tel faute d’approfondissement dans la réflexion et de recul par rapport à l’évènement.

S’agissant des journalistes du « Service public », ils manquent à leur déontologie et à leur devoir d’information qui se limite à faire connaître en toute objectivité et neutralité à leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs les faits qu’ils rapportent ou l’opinion de leurs invités et ne les autorise pas à diffuser l’interprétation personnelle qu’ils se croient indûment autorisés à en faire. Ce faisant, leur comportement  trahit l’information et dérive vers la désinformation voire la simple propagande, en particulier lorsque pour mieux discréditer toute opinion non conforme ou diminuer l’impact de faits allant à l’encontre de leur pensée formatée ou de leur idéologie, ils font appel à l’humoriste de service qui, voulant absolument pratiquer l’irrévérence à tout prix, s’essaie avec plus ou moins de drôlerie mais beaucoup d’hypocrisie, à mettre par la dérision et la moquerie, la touche finale à leur œuvre de démolition. Le journaliste alors devient un « journaleux » !

Le service public de l’information depuis des années, nage ainsi en pleine forfaiture. Ce n’est pas son rôle en effet mais celui de la presse d’opinion que d’interpréter les choses à sa guise et éventuellement de prendre parti pour ou contre telle personne publique, telle idée voire telle idéologie.

Mieux encore, au-delà de l’information biaisée ou très « correctement » réorientée à quoi se livre le gros de nos bataillons de journaleux, certains « modernes » s’adonnent à la drogue apparemment très addictive de ce qu’on pourrait appeler le « journalisme-justicier » ou « l’investigation militante » qui procure la jouissance de la destruction de choses ou de gens pour lesquels ils éprouvent une détestation si forte qu’ils en viennent à se prendre pour l’ange exterminateur au nom de leur morale, de leurs bons sentiments ou de leur idéologie !

A ce jeu de dé-construction intellectuelle, de négativisme systématique et de liquéfaction de la pensée, se laissent aller la plupart des medias privés et le gros des journalistes du fameux « service public ». Une mention particulière pour Mediapart dans le journalisme-justicier militant que cherche à imiter maintenant l’émission Cash investigation de France 3. Un prix également pour Le Monde qui cumule le militantisme-justicier avec certains de ses journaleux politiques et la simple bien-pensance politiquement et socialement correcte tout au long de ses colonnes politiques, économiques, sociales et bien entendu sociétales. France Inter mérite une mention spéciale dans le politiquement correct avec ses journalistes qui passent allègrement du service public à Libération puis de Libération au service public comme si ce dernier devait rester leur abri par gros temps. N’oublions pas non plus le fameux « esprit Canal » parfois drôle et donc un peu léger sur le fond mais qui devient un peu forcé et souvent pesant avec le « petit journal » à force de se vouloir jeune, moderne et rigolard !

France Inter, l’ancienne Radio Jospin, est sans conteste le plus constant de ces media dans la bien-pensance gauchisante et la dérision de tout ce qui n’en est pas. Le boboïsme y règne et cette radio est un peu centrale dans le panorama des media qui s’y adonnent sans retenue. Il est vrai que les cultureux de France Inter n’ont rien à envier à ceux de Libé et que ses humoristes sont très « esprit Canal » ! C’est ainsi que le très consciencieux Patrick Cohen, chef de meute, veut aller à la curée le 1er Octobre sur la « race blanche » de Nadine Morano pour essayer de mettre en difficulté son invitée Valérie Pécresse. Quelle affaire ! Nadine parle peuple et le peuple comprend mais pas la gauche bobo !

Et il fallait écouter le 13 Octobre au matin, les gloussements de contentement du même Patrick Cohen et de son commentateur géo-politique, Bernard Guetta, s’excitant comme des jeunes communiants et se pâmant à l’idée que la droite portugaise qui a redressé le pays après la crise de 2010, n’aurait peut être pas une majorité suffisante pour constituer le gouvernement et qu’une coalition de gauche pourrait former le nouveau gouvernement ! Enfin un gouvernement de gauche dans cette Europe dominée par des gouvernements de droite, s’exclament-ils  !!! Voilà la radio de « service public » dans sa cautèle et son militantisme politique !

Les journalistes-justiciers et les moralisateurs se lâchent sur Public Sénat du 27 et BFMTV du 28 Septembre à propos de l’arbitrage Tapie, émissions hautement anti-Sarkozy par le biais de Christine Lagarde et Claude Guéant qui se termine par les condamnations sans appel des trois commentateurs-justiciers dont le premier est le journaliste accusateur de Mediapart, le second un Vice-Président de l’association activiste Anti-Cor et le troisième un universitaire à la rigidité très gauche morale mais à l’esprit très bisounours. On aurait pu imaginer un tribunal (même arbitral !) plus équilibré, à charge et à décharge !

Les procès à charge de ce genre sont aussi très fréquents ailleurs, par exemple sur Arte dont l’élégance de style plus élevée qu’ailleurs, ne parvient pas à masquer le jésuitisme très gauche bien-pensante et sa préférence anti-droite et plus particulièrement anti-Sarkozy ! Plusieurs émissions parfaitement partiales et donc foncièrement malhonnêtes dans les dernières années et en particulier au moment des élections de 2012 !!!

Sur la deuxième chaîne, succession d’émissions de Ruquier avec son petit tribunal d’inquisition (un Yann Moix aussi torturé penseur que Caron était idéologiquement aboyeur et une Léa Salameh toujours aussi indéfinissable !) qui ont permis à Nadine Morano de faire son petit scandale, à Michel Onfray de préciser à Yann Moix ce qu’il entendait par « penser » et à Finkielkraut de rappeler que les intellectuels gaucho-bien-pensants étaient infiniment plus nombreux que les mal-pensants de droite et que si on montre souvent ces derniers comme des animaux de cirque, c’est bien parce que les media gauchisants se plaisent à les recevoir pour les accuser de racisme, xénophobie ou islamophobie dès qu’ils prononcent les mots tabous d’immigrés ou de musulmans qui seraient injustement opposés aux notions d’identité française ou de racines chrétiennes de la France et de l’Europe !!!

Sur Nadine Morano et sa « race blanche », un niveau de bêtise incommensurable dans les critiques ! Eh quoi, elle reprenait simplement ce que De Gaulle avait dit avant elle (en bien pire !) et elle « parlait peuple » au peuple ce que les bobos de gauche ne savent pas faire et malheureusement non plus les bien-pensants (les crétins) de droite qui n’ont toujours pas compris le problème et se laissent embobiner par la gauche ! Se sont-ils demandés à gauche comme à droite,  pourquoi précisément le peuple les quittait pour aller au Front National ?

Michel Onfray quant à lui, a raison évidemment de reprocher à Yann Moix d’être aussi hurluberluesquement logorrhéique et non-penseur que son prédécesseur Aymeric Caron était agressivement faux-penseur. Il a raison mais c’est le spectacle et non la pensée qui fait de tels individus …. Pour la défense de Michel Onfray, rassurons ses censeurs qui l’accusent bien légèrement de virer à droite. Onfray reste tout à fait ancré à gauche et continue donc de penser faux même s’il pense collectif, démocratique (ou participatif !). Il dit simplement que c’est très bien qu’il y ait des noirs, des blancs, des jaunes et des bruns mais que l’immigration et l’islam créent des problèmes qu’il faut traiter si on veut préserver la paix sociale et la cohésion nationale. La différence est que ses petits camarades de gauche le nient bêtement parce que sclérosés par leur idéologie, ils persistent à penser faux !

Alain Finkielkraut ne dit pas autre chose et que ce n’est pas faire du racisme, de la xénophobie ou de l’islamophobie que de constater que l’immigration non contrôlée crée des problèmes. Qu’il faut donc maîtriser cette immigration et cadrer le processus d’intégration en faisant respecter strictement les lois de la République et en particulier les pratiques de la religion islamique dans ce cadre afin précisément de ne pas susciter de réaction de rejet de la part de la « population indigène française » et préserver la cohésion nationale dans l’intérêt supérieur du pays.

Passons maintenant au Monde qui se déchaîne les 27 et 28 Septembre sur le thème « la bien-pensance est passée à droite », « au secours, la droite monopolise les media », avec ces titres d’articles aussi faux que ridiculement creux. Un vrai feu d’artifice !

« Quand les polémistes supplantent les politiques » en parlant de Zemmour, Onfray et Finkielkraut. « Les anti-modernes (un moderne qu’est-ce que c’est ?) ont cannibalisé l’espace public ». « A droite et à gauche, la bien-pensance n’est plus le discours dominant et l’hégémonie culturelle est passée du côté de la restauration ». Diable ! « L’anti-politiquement correct est devenu la norme ». Si cela était vrai, il n’y aurait plus de problème ! Et enfin le plus comique écrit par deux cultureux socio-philosophes gauchisants se prenant pour Engels ou Lénine ou plus bêtement pour deux militants « frondeurs » : « Intellectuels de gauche, réengagez-vous ! Face à l’hégémonie culturelle des réactionnaires et l’abandon par le gouvernement de l’idéal socialiste, les intellectuels progressistes doivent s’impliquer davantage et occuper l’espace public » !!! Ouais ! Ouais ! Tous ensemble ! Ouais !

Un autre se lance dans une dithyrambique défense de la veuve et de l’orphelin à propos du drame des « migrants » en sous-titrant « De diatribes contre la bien-pensance en suspicion à l’égard des migrants, les idéologues du repli étouffent notre pays … » et il insiste plus loin un peu lourdement sur « l’idéologie rance, moisie, référence à une France du repli… » et Le Monde termine sa campagne avec un article de J.F. Kahn sans doute shooté à quelque hallucinogène, qui enfonce les portes grandes ouvertes sous le titre « Qui fait le jeu du FN ? » en stigmatisant la dérive droitière de la gauche portée par Le Monde et Libération qui abandonne le peuple et la dérive droitière de la droite où il implique curieusement ces intellectuels ex-gauchisants (pseudo-intellectuels selon notre chère Najat VB !) qui sont maintenant accusés de virer à droite nous rappelant les heures les plus sombres etc, etc …

L’affolement est perceptible à gauche mais il vaut mieux rire en effet de ces « émotions » sincères ou fabriquées de journaleux, plutôt pseudo-intellectuels en effet qu’analystes sagaces de la situation politique du pays ! On croirait entendre une dispute de cour de récréation où nos cultureux, journaleux et faux-penseurs exécreraient leurs petits camarades en leur rétorquant : « C’est celui qu’il dit qu’il est » !

Ces petits camarades pourtant ne font que leur dire que le monde change, que des milliards d’individus courent après nous et ne nous feront pas de cadeau, que nous sommes devenus un peuple de gosses de riches capricieux et qu’il ne faut pas se laisser aller à trop de lubies en matière économique, sociale et sociétale, que le peuple a des inquiétudes, des angoisses et des vrais problèmes qu’il faut traiter sous peine de le voir aller aux extrêmes, à la révolution ou plus probablement à la réaction. Oui, il faut nous adapter au monde du 21è siècle et cela demandera un gros effort !

Les bien-pensants les traitent alors de pessimistes ou déclinistes et, en toute bonne conscience, ils préfèrent continuer de se laisser aller par fétichisme d’un progressisme mal pensé, au confort de l’aveuglement idéologique et aux facilités de leurs bons sentiments plutôt que penser et mettre en œuvre les réformes qui permettraient de redresser le pays et de garantir la cohésion sociale et nationale qui lui permettrait de faire face aux défis du 21è siècle. Le 21è siècle sera peut être spirituel, religieux ou rien de cela mais il ne doit pas devenir le siècle de la chienlit si nous voulons que la France puisse y tenir son rang et en tant que puissance-pivot séculaire de l’Europe, permettre à celle-ci de se constituer en puissance mondiale de référence, seule voie par laquelle la puissance française pourra se transcender dans le monde futur.

Hors de l’Europe, point de salut en effet mais quelle Europe ? Bruxelles n’est en fait, que la capitale d’un marché commun et Strasbourg le siège d’une assemblée d’ordre plus « consultatif » que décisionnel faute de représentativité réelle. Laissons-les s’occuper de « l’acquis communautaire » et remettons sur le chantier l’approche de construction européenne mise en oeuvre entre 2008 et 2012 par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel à savoir reconstituer le « Directoire franco-allemand » qui avait fait faire plus de progrès à l’Europe qu’elle n’en avait fait en quarante ans de palinodies bruxelloises. La souveraineté se trouve dans les capitales nationales et c’est donc à Paris et Berlin, à condition qu’ils oeuvrent ensemble, que le mouvement peut s’initier !

L’incurie et l’aveuglement de François Hollande ayant cassé l’élan, l’urgence est de redevenir crédible aux yeux de l’Allemagne et du monde et d’abord à ceux du peuple français pour relancer le processus. Pour cela redresser le pays et lui redonner confiance selon ses deux priorités : d’une part, rendre sa compétitivité à l’économie nationale par la réforme du secteur public et l’assainissement des finances publiques, d’autre part rétablir l’autorité de l’Etat et garantir la cohésion sociale et nationale en cadrant l’immigration et le processus intégration-assimilation avec sa composante islamique, dans le contexte républicain.

La gauche a failli et la France est en train de perdre les cinq années du mandat de ce Non-Président alors que le monde avance et ne nous attend pas !

Mais trop de gens à droite ont été contaminés par cette bien-pensance paralysante que la gauche a laissé prospérer à la fois par « bisounourserie » imbécile et bons sentiments mal placés mais aussi par une volonté maladive de dé-construction des valeurs nationales, familiales et sociales au nom d’un modernisme ou d’un progressisme sacralisé par la chaîne ininterrompue de nos faux-penseurs depuis nos « intellectuels » germanopratins d’après-guerre jusqu’à nos bobo-penseurs d’aujourd’hui sans oublier nos lubiques soixante-huitards !

A ces gens de droite qui ont peur de ne pas être « modernes » et à ceux de gauche qui font profession de « modernité », suggérons de lire l’excellent article de Bérénice Levet dans le Figaro du 2 octobre (eh oui, un des rares journaux de grande diffusion qui ne soit pas gaucho-bien-pensant militant ou complice !). Elle y rappelle les propos de Hannah Arendt sur « les sombres temps où la parole publique masque la réalité en la recouvrant d’exhortations morales ou autres plutôt qu’elle ne la révèle ». Nous y sommes : ne pas nommer les choses, nier la réalité et cacher ce qu’on ne veut pas voir au nom de l’idéologie ou d’une bien-pensance devenue catéchistique ! (Béatrice Levet et Chantal Delsol « Dix phares de la pensée moderne » à l’Observatoire de la modernité).

Ajoutons-y la condamnation proférée par Simone Weil à l’encontre de « ces intellectuels qui voguent à pleine voile sur leurs fantasmes et qui se heurtent à l’écueil aussitôt qu’ils prétendent passer de la théorie à la réalité ».

La droite doit donc d’urgence reprendre les rênes et mener sans faiblir des politiques fortes sur les deux priorités du pays, l’économique et la « sociétale » … et faisons en sorte qu’elle ne se perde pas dans le vide sidéral de cette gaucho-bien-pensance de masse qui nous a amené au point de déliquescence où nous sommes aujourd’hui !

Rassemblement et action ! Objectif 2017.

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