L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

LIQUIDER LES "MINORITARISMES", REDRESSER LA FRANCE ET REFAIRE L'EUROPE ! ... il faut agir pour une France forte, une Europe respectée et notre civilisation transcendée ! (18 Mai 2021)

« Minoritarismes, chienlit et déliquescence nationale » … ou « une France forte, une Europe respectée et notre civilisation transcendée » ? Il faut agir, liquider les minoritarismes, redresser la France et refaire l’Europe !

 

SOMMAIRE

Les minoritarismes ? Qu’est-ce ? … et qu’en faire ?

Le « minoritarisme » est la volonté de pousser une partie du peuple à s’imposer à l’ensemble du peuple, par la force si nécessaire. Le minoritarisme agit contre le peuple et la démocratie et met la société en danger.

Une poussière de vie a produit l’animal puis l’humain. Cet individu humain semble pris aujourd’hui d’un hubris technologique démesuré qui le pousse à prétendre au divin. Or, pris dans un environnement où son génie technologique ne suffira pas à le libérer des contraintes de l’univers, il devra bientôt choisir entre le devenir d’une personne autonome et responsable ou celui d’un composé de divers « minoritarismes » dont il deviendrait le jouet ou pire, celui de quelque « élite » qui, à la faveur de la guerre des minorités et du désordre qui s’ensuivrait, établirait sa domination sur un monde uniformisé fait de millions et milliards d’individus dont la pensée et l’action seraient « intelligemment artificialisées » …

Comment en est-on arrivé là ? Où en sommes-nous ?

Cette question existentielle découle de l’ineptie de nos « grands intellectuels de gauche » d’après-guerre puis de nos faux-penseurs soixante-huitards qui, très sûrs de « penser bien », ont décidé qu’il fallait reconstruire le monde et pour cela dé-construire l’ancien malgré les mises en garde d’une Simone Weil moquant la fragilité de leurs belles constructions théoriques qui venaient régulièrement se fracasser sur l’écueil des réalités ! Imprégnés de l’erreur marxiste mais quelque peu « freudisés » , ils ont ouvert la porte au flux des « bourdieuseries » de la gaucho-bien-pensance puis du bobo-libéral-progressisme en allant dans le sens d’une mondialisation et d’une multiplication ad nutum de ces idées minoritaires, de ces « morales de troupeau » que Nietzsche voyait passer au gré des modes intellectuelles et des humeurs du temps et qui devraient à la fin des fins, toujours prévaloir sur l’idée du bien commun, ce bien commun qui ne serait selon eux, que le fruit de cette « insupportable oppression » de la majorité du peuple sur les droits premiers des minorités souffrantes !

L‘efflorescence désordonnée, la multiplication infinie de ces minoritarismes vont de pair avec la « bisounoursification » de nos rapports sociaux, l’efféminisation et la peur du combat qui envahit notre société et l’emmène sur le chemin de la déliquescence de notre civilisation. Le pouvoir politique lui-même fait tout, jusqu’au pire, pour obtenir le pouvoir et le garder mais il n’exerce pas le pouvoir. IL A PEUR ! Aujourd’hui, on ne se bat plus contre le mal, on laisse faire car l’horizon de la pensée se limite à l’individu et à ce qu’il croit être son bonheur ou son intérêt sans donner une quelconque importance et encore moins une ardente priorité au bien commun ! Le drame de notre civilisation actuelle vient de la conjonction des minoritarismes et de l’amollisssement de notre société par les folies du progressisme bien-pensant et de l’individualisme forcené de notre temps.

« Minoritarismes » avez-vous dit … ?

De l’idée de minorité on passe aisément au « minoritarisme » quand l’obsession nous saisit non seulement de défendre ses droits contre l’oppression supposée de la majorité mais de lui en créer de nouveaux même s’ils sont incompatibles avec ceux de la majorité ou ceux des autres minorités puis quand, inéluctablement, on passe au dernier stade, celui du suprématisme en cherchant à imposer les droits de ladite minorité au reste du monde. Ainsi de liberté en libertarisme, d’égalité en égalitarisme et de droits de l’homme en « droit-de-l’hommisme », on ouvre grand la porte à tous les racialismes, genrismes, humanitarismes, animalisme (… et pourquoi pas « végétalisme » ?) dont on s’empresse de faire des religions voire des totalitarismes comme l’écologisme ou l’islamisme auxquels on devrait s’empresser de soumettre l’humanité entière ! Le communisme avec ses avatars, a été l’engeance du 20è siècle … il conviendrait donc d’éviter que l’écologisme et l’islamisme entre autres minoritarismes, ne deviennent celles du 21è siècle …

L’humanité à la croisée des chemins, civilisation de progrès ou progressisme minoritariste ?   Pourquoi le progressisme ne pense-t-il que « minoritarisme » au lieu d’embrasser le « progrès » globalement 

Ces minorités poussées par leurs gourous propres et par les « idiots utiles » de l’extérieur qui se feraient les champions de leur cause, peuvent alors dans un accès soudain de volonté de puissance ou de jouissance, décider de se lancer dans un processus de séparatisme minoritariste comportant intrinsèquement la tentation et le risque de dériver vers un suprématisme totalitaire visant à consacrer la domination de ces minorités sur les autres minorités voire même sur la majorité du peuple. Il est donc vital de ne pas laisser se développer et pour cela, de cadrer et si nécessaire d’éliminer de tels minoritarismes dont la concurrence désordonnée aboutirait à la chienlit et à la déliquescence de notre civilisation dans son esnsemble mais il est tout aussi vital de faire en sorte que des élites auto-proclamées ne s’emparent du troupeau paniqué à qui elles feraient miroiter le passage de l’humain au transhumain voire au divin par la réparation de son corps et l’extension illimitée de son intelligence et de ses capacités physiques. Que veut-on dans ces conditions ? Un monde de personnes conscientes et responsables dans un cadre qu’elles seraient capables de créer, de maîtriser et de faire évoluer ? Ou un univers de zombies robotisés et uniformisés, manipulés par quelques « technologues » charlatans devenus eux-mêmes par le hasard des circonstances, les pièces d’une mécanique déshumanisée sans but autre que de continuer dans la même voie d’un progrès technologique sans fin en soi ?

Respecter les minorités certes mais liquider les minoritarismes, c’est la priorité pour éviter le chaos et pouvoir choisir l’option du progrès sans bien sûr, verser dans le progressisme

L’individualisme forcené de nos jeunes générations post-68 les pousse plus sûrement vers l’idéalisation des minorités que vers le culte de la nation et de notre civilisation. Ainsi en est-il du racialisme et plus spécialement du « noirisme » au nom de l’injustice du traitement qui leur aurait été réservée par les oppresseurs blancs depuis l’esclavage des siècles passés. Clamant ces inepties, ils oublient toutefois que la traite n’a jamais été qu’un commerce d’humains mené par les tribus et chefs de guerre africains, en liaison avec les commerçants européens pendant trois siècles tandis que les commerçants égyptiens puis arabes le pratiquaient avec constance depuis quarante ou cinquante siècles sans penser qu’un jour la traite des blancs eux-mêmes par les arabes et les turcs se répandrait dans l’Empire Ottoman finissant ! ! Alors l’esclavage et l’esclavagisme sont moralement répréhensibles bien sûr … comme le crime, la guerre et tant d’autres activités humaines, oui bien sûr mais faut-il pour cela tuer tous les blancs, les égyptiens, les arabes et les turcs !!??

Le développement du minoritarisme islamiste est évidemment de nos jours, le plus grave, le plus prégnant et le plus dangereux des outils de destruction de la cohésion sociale, de l’identité française et de la civilisation européenne en général. Son but est l’islamisation du monde en se servant au mieux des cohortes de musulmans immigrés et des « idiots utiles » de l’islamo-gauchisme pour imposer progressivement la chari’a dans les pays d’accueil. C’est donc un impératif catégorique de cohésion nationale et de sécurité publique que de l’éradiquer au plus vite lorsqu’il surgit dans nos sociétés.

De même l’écolo-gauchisme est en train de générer un affolement nuisible et délétère dans nos pays dans la mesure où les options choisies notamment en matière de lutte contre les causes anthropiques du réchauffement relèvent plus d’une sorte de dogme servant au combat politique écolo-gauchisant que d’une appréhension globale et mesurée de la situation écologique mondiale d’autant que la France et l’Europe ne sont qu’une toute petite partie du problème mondial et plutôt des modèles à cet égard. Le vrai problème n’est pas tant de s’affoler sur les exigences de vie et donc de croissance ou décroissance de production et de consommation de nos milliards actuels et futurs d’êtres humains, il est bien dans un équilibrage de la natalité dans les différentes parties du monde avec les capacités de production et les contraintes d’un environnement dans lequel la vie animale et humaine restera possible.

D’autres minoritarismes devront être cadrés afin de ne pas outrageusement perturber la paix publique au regard de leur importance réelle pour la société française comme par exemple le féminisme et tout ce qui a trait au genre et aux mœurs dont les manifestations publiques doivent être ramenées à leur juste proportion. En revanche, le surgissement de « zones à défendre » de quelque nature qu’elles soient ou l’apparition de groupes violents type « black-blocs » dans les manifestations sont à punir sévèrement comme une atteinte flagrante à l’autorité de l’Etat.

Quel que soit le minoritarisme incriminé, il faudra donc le cadrer et le punir de façon à signifier aux minorités qu’on les respecte mais qu’elles doivent en retour respecter le contrat social qui leur est consenti par les autorités et surtout par la population d’un pays qui est la France avec son histoire et sa culture. Une addition de minorités en effet, ne produit pas un peuple ni une nation et le minoritarisme actif ne fait que des individus « minoritaro-centrés » peu aptes à appréhender la complexité du monde et non des citoyens ni des personnes responsables.

 

Respecter les minorités bien sûr, les aider à s’intégrer et s’assimiler oui … mais liquider les « minoritarismes » qui prêchent le séparatisme voire le suprématisme et la domination des autres

Oui, les minorités sont ou peuvent être une source d’enrichissement humain, culturel, social et même économique dès lors qu’elles respectent le contrat social implicite qu’elles nouent avec notre pays quand elles y vivent ou s’y installent. « Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires ! » écrivait Ch. De Gaulle. Parlant de contrat social, il conviendra d’ajouter à cela, les principes de démocratie et souveraineté du peuple ainsi que ceux hérités des Lumières « liberté, égalité, fraternité, droits de l’homme » mais à condition bien sûr, de ne pas les travestir en « libertarisme, égalitarisme et « droit-de-l’hommisme » qui sont les dérives majeures ayant engendré les minoritarismes qu’il s’agit de combattre aujourd’hui.  

La seule vision pour que vive la France et qu’elle puisse à long terme, continuer de tenir son rang dans le monde, est donc de la redresser en liquidant les « minoritarismes » qui l’entraînent sur la pente de la déliquescence nationale puis de la rétablir dans son rôle de puissance-pivot de l’Europe en vue de faire de celle-ci la puissance mondiale de référence du 21è siècle.

Cadrer les minorités dans le « contrat social » et liquider les « minoritarismes » qui s’y opposeraient et dans ce but, modifier au fond ou même créer s’il le faut, le cadre législatif ou institutionnel adapté au niveau national et au niveau européen ou international.

Les minorités se doivent de rester discrètes, de célébrer leurs pratiques dans la sphère privée, de ne pas en faire le prosélytisme dans la sphère publique et moins encore, de tenter d’imposer leurs idées, préférences ou pratiques au reste de la société. C’est là en effet, que commence le « minoritarisme » dont les discours et les comportements suprématistes de domination qu’ils soient individuels ou de groupe, doivent être interdits et sanctionnés en édictant un cadre légal adéquat qui en permette l’élimination.

Oui, islam et islamisme sont des termes désignant le premier, tout au moins en France et dans les pays européens en général, une minorité religieuse qu’on doit respecter pour elle-même, sa culture et sa civilisation, le second, une dérive « minoritariste » qu’il faut éradiquer au plus vite dès qu’elle apparaît car son objectif premier est d’islamiser de gré ou de force, le Dar el Harb, c’est à dire le « champ de la guerre » à savoir le monde non-islamique … ou non encore islamisé !

On sera donc amené inexorablement à désigner clairement et sanctionner tout propos, discours ou acte qui signifierait un refus d’intégration pour ceux qui veulent simplement vivre en France ou un refus d’assimilation pour ceux qui voudraient devenir Français. C’est un impératif de cohésion sociale et d’identité nationale et au-delà, de sécurité publique auquel doivent se plier l’Islam et les musulmans comme l’ont fait depuis longtemps les autres religions, croyances ou cultures portées par tous les immigrants de tous pays et continents.

Il faudra en conséquence, revoir le dispositif légal, pénal et judiciaire en instituant définitivement le fait que tout discours, comportement ou acte qui serait contraire à la loi sera sanctionné en vertu du principe de « tolérance 0 » et en amont, que tout ce qui implique un refus d’intégration/assimilation ou la volonté de faire prévaloir des préoccupations minoritaristes quelles qu’elles soient, sur la loi de l’Etat et du peuple français, sera déclaré et jugé contraire à la loi. Au-delà du dispositif légal et bien sûr pénal, il faudra aussi recadrer les dérives judiciaires qui iraient dans le sens de la politique de l’excuse afin que la justice punisse au fond et systématiquement tout ce qui doit être puni et fasse prévaloir l’intérêt supérieur du pays et du peuple français contre les lubies minoritaires et les minoritaristes qui les soutiennent.

On ira donc vers un durcissement de la politique pénale et pénitentiaire dans le sens de la « tolérance 0 » et l’abandon de la désastreuse politique de l’excuse, pur produit de la gaucho-bien-pensance post-soixante-huitarde, qui n’a fait qu’encourager la voyoucratie individuelle ou en bandes et porté à un niveau dangereux l’exaspération des forces de police, gendarmerie et services pénitentiaires. En conséquence, opérer un recadrage sévère des tendances « gaucho-politisantes et droit-de-l’hommistes » du corps judiciaire à tous les niveaux depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hautes juridictions de l’Etat, Conseil d’Etat et Cour de Cassation mais aussi le Conseil Constitutionnel, et tout autant les instances judiciaires européennes (CEDH, CEJ …) qui, lourdement contaminées par la vague de gaucho-bien-pensance progressiste qui submerge le pays, dérivent dangereusement vers la pratique malsaine et non-démocratique d’un « gouvernement des juges » contre la souveraineté du peuple. Quelques exemples significatifs de ces dérives de nature très politique, sont donnés dans le texte qui suit.

Un recadrage sévère s’impose également à l’égard des media et des journalistes du « secteur public de l’information » dont la mission est de délivrer une information neutre et a-politique et non une information trop souvent biaisée ou politiquement orientée en raison de leur appétence de trop longue date pour une gaucho-bien-pensance ou un bobo-libéral-progressisme incompatibles avec leur mission d’information. Les organismes officiels de contrôle et de régulation comme le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel ne sont pas non plus exempts de reproche à cet égard et bien entendu, les medias privés d’information qui ne cessent de fleureter avec les règles déontologiques de base entre saine information et propagande politique même s’ils ont toute liberté d’expression politique.

L’autorité et l’efficacité de l’Etat tout au moins dans notre France républicaine, se mesurent également au bon fonctionnement de l’ensemble du système scolaire depuis l’école primaire jusqu’à l’Université avec une attention particulière portée aux exigences d’intégration/assimilation des populations immigrées scolarisées sur le territoire français. A cet égard, de grands changements devront être faits dans les méthodes pédagogiques ainsi que dans le contenu et la formulation des programmes qui devront être revus pour mieux instruire les élèves ou étudiants dans les matières théoriques et leur apprendre aussi à mieux appréhender la réalité des choses et du monde et en particulier, celle de la France et de son histoire. L’autre réforme drastique sera de rétablir la discipline scolaire et universitaire que les professeurs et leur hiérarchie doivent reprendre de main ferme pour mieux dispenser un enseignement plus efficace et obtenir des résultats plus probants d’une part, mieux former le caractère de nos jeunes Français ensuite. Les professeurs ont pour mission d’instruire leurs élèves et les éduquer et ces derniers sont là pour les écouter et non les chahuter voire les insulter !

Il est temps par ailleurs mais il n’est pas encore trop tard, de reconnaître à tous les niveaux de décision politique ou juridique, que les problèmes rencontrés un peu partout d’autorité de l’Etat et de sécurité publique, de délinquance croissante dans nos banlieues et en particulier de délitement de la discipline sociale et de la cohésion nationale, sont d’abord le fait de l’immigration massive et incontrôlée que nos gouvernants ont laissé passer depuis cinq décennies sans même tenter de la cadrer, qu’ils ont même favorisée par toutes sortes d’aides sociales et familiales et que nos juges ont endurcie par le laxisme de leur jurisprudence du fait de leur complicité idéologique avec la gaucho-bien-pensance devenue aujourd’hui cet islamo-gauchisme dont on parle tant sans réagir !

Il est donc urgent pour notre démocratie et vital pour la France de rétablir l’autorité de l’Etat et d’abord celle de sa justice en la ramenant au principe de base de « tolérance 0 » et en lui donnant les moyens de le faire pour ne plus retomber dans les dérives trop bien-pensantes de notre gauchisme judiciaire et pénal.

L’URGENCE DE NOS JOURS, EST DE FAIRE PREVALOIR LES IMPERATIFS DE COHESION NATIONALE ET DE SECURITE PUBLIQUE, SUR LES LUBIES ET CAPRICES DES MINORITARISMES QUI DISSOUDRAIENT BIENTÔT NOTRE NATION ET NOTRE CIVILISATION DANS LE GRAND « MELTING POT » DU METISSAGE ET DU MULTICULTURALISME MONDIALISES ![Alain1][Alain2][Alain3][Alain4]

 

Une fois la nation française redressée et guérie de ses maux, il lui faudra construire l’Europe car c’est la mission de la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe … et elle devra y entraîner l’Allemagne

2020, la France s’enlise dans l’inaboutie et incessante logorrhée bobo-libérale-progressiste de son Président. … tout le monde s’agite sur l’accessoire mais personne ne répond sur l’essentiel ni à l’Elysée où règnent le volatil et l’oxymore ni ailleurs dans les arcanes fossilisées de la machine technocratique française qui hélas, a servi de modèle à la machine bureaucratique bruxelloise ! On a beaucoup parlé de réformes dans le secteur économique et social mais on ne les a pas faites. Rien donc de significatif n’avait été fait pour remédier aux vrais maux du pays et le mal structurel économique et financier continuait de s’aggraver inexorablement quand soudain, en 2020, le monstre Covid s’est abattu sur le monde.

Le pouvoir français a eu peur et a donc lâchement décidé à l’égal des autres, de « tuer l’économie » en confinant les français pour éviter qu’on lui reproche quelques morts supplémentaires par rapport aux quelques dizaines de milliers de morts des épidémies habituelles antérieures, mauvais choix de notre Gouvernement mais choix justifié par la « bisounoursification » pour ne pas dire « l’efféminisation » progressive de notre pays où la politique de l’excuse est devenue la règle et où toutes les dérives minoritaristes de la bien-pensance du moment, islamisme, racialisme, genrisme, féminisme, procréation assistée voire eugénisme acquièrent droit de cité et bientôt libre cours !

Pour sortir de la crise puis amortir les efforts conjoncturels de redressement engagés par l’Etat directement ou par le biais de l’UE, on exigera donc du pays des efforts structurels de redressement supplémentaires qui s’ajouteront bien sûr à tous ceux qui auraient dû être faits depuis des décennies et qui n’ayant pas été faits, s’accumulent et s’alourdissent un peu plus chaque année. Relancer l’économie, assurer l’emploi, la protection sociale de l’ensemble des Français et l’indépendance économique du pays dans les secteurs stratégiques, exigera l’allègement des charges des entreprises et des impôts et taxes pesant sur les particuliers ce qui implique évidemment de faire enfin et « au fond », les réformes économiques et sociales qu’on aurait dû commencer à faire depuis trente ans (retraites, alignement des régimes spéciaux, révision des missions, fonctions, procédures et moyens des entités de l’ensemble du secteur public économique, social ou administratif, flexibilisation du droit du travail et réajustement des normes qui encadrent la production ou la distribution, …). Rétablir les grands équilibres au plus vite passe inéluctablement par des réformes profondes de la gestion et des structures économiques et sociales de l’Etat et du secteur public ainsi que par l’« effectivisation » optimum des choix de dépenses donc revenir aussitôt que possible à une gestion saine de nos finances publiques,

C’est à ce prix que la France pourra reconquérir la confiance perdue de l’Allemagne pour reprendre l’initiative en Europe et construire l’Europe nouvelle sur le modèle de co-pilotage qu’avaient institué Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pour surmonter les crises mondiale puis européennes des années 2008-2012 … donc bien loin du modèle de l’UE « européiste » timide et sclérosée de Bruxelles. Pourquoi la France ? Parce que, en raison du« complexe allemand » résultant de la guerre et du nazisme quant aux rapports de puissance et d’autorité entre individus, peuples et nations, concepts devenus tabous au regard de la doxa politique allemande, seule la France peut se permettre d’avoir une « ambition de puissance » pour l’Europe et d’y entraîner l’Allemagne et à sa suite, nos autres partenaires. L’Allemagne en effet, n’a aucune ambition pour l’Europe et se contenterait fort bien de devenir une « Grande Suisse » bien gérée tandis que l’Angleterre retourne à son complexe impérial bornant son ambition à un futur de « grande place financière internationale » ! Ce n’est pas cela l’ambition de la France pour l’Europe !

Il n’y aura donc pas d’Europe sans la France mais la France a besoin de l’Allemagne pour faire l’Europe. A l’inverse, sans l’Europe, il n’y aurait plus de France et toutes les nations de l’Europe mais aussi la civilisation européenne se dilueraient dans un « melting pot » mondialisé indéfinissable, composé et dirigé par d’autres.

C’est à travers l’Europe que nos nations européennes pourront donc se transcender et participer à l’avenir du monde au rang et au niveau auxquels elles peuvent prétendre par leur histoire … à condition bien sûr, qu’elles aient l’ambition de faire de cette Europe, la puissance de référence du 21è siècle. Mais alors, quelle Europe ?

 

L’Europe politique se fera sur la base des peuples et des nations qui voudront coopérer à la construction d’un avenir commun conçu, mis en oeuvre et maîtrisé par eux-mêmes.

L’Union Européenne a fait son temps et rempli sa mission de paix entre les vieilles nations européennes qui étaient alors les seules puissances mondiales qui comptaient. Engoncée dans un européisme béat, contaminée par la gaucho-bien-pensance et le bobo-progressisme de notre temps, fondée sur l’illusion que le libre commerce des choses et des gens pourrait suffire à créer puis développer une sorte de sentiment européen sans même évoquer l’idée d’une nation, l’UE telle qu’elle a été créée et telle qu’elle s’est développée dans sa ligne mercantiliste et droit-de-l’hommiste en même temps que « technocratiste », ne saurait donc servir de fondement solide à une quelconque Europe-puissance. L’Europe future sera donc peut-être une Europe nationale et souveraine dans une, deux ou trois générations même si tous les efforts sont faits pour aller dans ce sens mais il serait dangereux pour l’instant, de vouloir la construire autrement que comme UNE EUROPE DES PEUPLES ET DES NATIONS. 

Il n’y a pas le choix en effet car la survie des nations et des peuples européens dépend de la capacité de l’Europe à faire face aux périls du monde de ce nouveau siècle.Le premier est le mondialisme élitiste « technologisé » et uniformisé où mènerait inéluctablement la soumission volontaire des peuples aux démiurges de la technologie comme aussi la déliquescence des peuples et des nations qu’engendrerait une guerre des minoritarismes ou simplement la chienlit de leur concurrence désordonnée. Le choix, serait alors de construire un monde où les minorités seraient respectées mais où on exigerait d’elles qu’elles se fondent dans les sociétés du monde tel qu’il fut et tel qu’il évolue. Des sociétés qui seraient capables de maîtriser cette évolution, guidées par des politiques respectueuses des droits de chacun mais qui fassent bien sentir à tous dans chaque minorité quels sont leurs devoirs et où sont les limites à ne pas dépasser pour respecter comme il convient la liberté des autres et d’abord celle de la majorité du peuple.

Construire l’Europe des peuples et des nations

L’avenir de l’Europe doit donc être pensé dans le cadre d’une Europe capable de faire face aux défis du temps et de maîtriser l’évolution du monde et des pays européens par une étroite coopération des peuples et des nations. Un modèle récent en a été fourni par l’accord profond entre le Président Sarkozy et la Chancelière Merkel qui a permis de surmonter les crises mondiale et européennes successives de 2008 à 2012 et de remettre l’Europe sur ses rails.

Le co-pilotage franco-allemand a été un succès et l’Europe a suivi. En revanche, les tentatives de rapprochement très européistes et de « basse intensité » menées par François Hollande puis Emmanuel Macron ont lamentablement échoué par défaut de crédibilité de la France aux yeux de l’Allemagne et des « pays du Nord » et aussi parce qu’elles étaient conçues dans le cadre dépassé et sclérosé de l’UE. La preuve est ainsi faite a contrario que l’Europe ne pourra avancer que sous co-pilotage franco-allemand et à partir d’une impulsion française mais pour cela, il faudra que la France se rende digne de la confiance de l’Allemagne et de ses autres partenaires, en se rétablissant dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe conformément à la vision prémonitoire du Général de Gaulle.

Un accord de fond sur les voies et les moyens, devra donc être trouvé entre les deux puissances co-pilotes auxquelles se joindront les autres pays de l’Europe qui souhaiteront participer à l’aventure, un accord définissant l’objectif (coopération entre peuples et Etats souverains jusqu’à l’union future), les principes fondamentaux de ladite coopération (démocratie, droits de l’homme, souveraineté des peuples et des nations) et les outils institutionnels de la coopération ainsi engagée (organisation, fonctionnement, financement des différentes missions et fonctions attribuées à l’Europe naissante …)

Faire de l’Europe la puissance mondiale de référence du 21è siècle.

Une fois les accords passés entre les Etats Membres de la nouvelle Europe et les structures et moyens d’action mis en place, les Etats conduiront les opérations en leur nom propre ou au nom de l’Europe en fonction des données mondiales de géo-politique et géo-stratégie caractérisant les rapports de puissance du moment parmi lesquels dans l’état actuel des choses, on peut déjà citer quelques points de force :

-          Les liens spéciaux culturels et historiques avec les Etats-Unis dont l’Europe devra se libérer pour assurer elle-même sa sécurité et son développement technologique propre sans dépendre de la bonne volonté de cousins américains qui de plus en plus, se tournent culturellement, démographiquement et économiquement vers le reste du monde plutôt que vers leur vieille mère Europa … sachant toutefois que la résurrection de l’Europe les ramènera sans doute bientôt à elle …

-          Le retour de la vieille Russie vers l’Europe après le désastre communiste, permettra de mieux faire face ensemble, à la poussée des peuples du Sud de l’Orient turc et arabo-musulman et de l’Asie du Sud en même temps que de la Chine qui ne se contentant plus d’être du « Milieu » cherche à déborder un peu trop lourdement sur le reste du monde …

-          La Méditerranée revient au cœur de nos préoccupations avec la flambée islamiste post-coloniale et en réaction au socialisme arabe qui, se combinant malencontreusement avec l’explosion démographique de l’Afrique, engendre un flux excessif d’immigration en Europe qu’il faudra bloquer par une aide très spécifique à la stabilisation des populations et au contrôle de la natalité africaine pour éviter l’envahissement, préserver la cohésion nationale et l’identité culturelle des différents pays d’Europe et in fine, y garantir la sécurité publique …

-          Le reste du monde, Chine, Inde, Asie du sud et sud-Est, Amérique latine, pose à l’Europe des questions moins immédiatement cruciales, graves et vitales sauf au cas où ces pays se refuseraient ou se feraient prier pour se plier à une discipline minimum concernant la régulation écologique mondiale et l’application des règles habituelles et justes de concurrence économique et commerciale.

L’Europe ainsi s’affirmera à nouveau face à l’ensemble des pays du monde mais d’une manière évidemment très différente de ce qu’elle fut dans les cinq derniers siècles.

L’Europe dans ces conditions, pourra alors apporter une contribution plus efficace et sans doute décisive à ces nouveaux objectifs mondiaux que sont le développement durable et la préservation des éléments essentiels qui conditionnent la vie et donc l’avenir de l’homme sur notre terre.

Voilà donc l’Europe qu’il faut construire mais n’oublions pas que ce sera la mission de la France que d’en prendre l’initiative et d’assumer le commandement des opérations … or pour cela, il faudra d’abord redresser la France et la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe.

 

Redresser la France, c’est la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe , quelles sont les conditions et priorités de ce redressement ?

Trois priorités s’imposent afin d’arrêter le processus de déliquescence nationale qui mine la France, tuer les « minoritarismes » dé-constructeurs du lien social et de l’identité française et mettre la France en position d’accomplir sa mission en faveur de l’Europe :

-          1. La relance économique immédiate post-covid et la remise en situation de compétitivité de l’économie française pour, sur le long terme, assurer l’emploi, la protection sociale de l’ensemble des Français et l’indépendance économique du pays dans les secteurs stratégiques grâce à l’allègement des charges des entreprises et des impôts et taxes pesant sur les particuliers ce qui implique évidemment de faire enfin et « au fond », les réformes économiques et sociales qui n’ont pas été faites et libérer l’économie du pays du poids qu’elle supporte indûment du fait d’une mauvaise gestion du secteur public et des finances de l’Etat.

-          2. Un cadrage strict de l’immigration et de la pratique l’islam afin de garantir l’intégration et l’assimilation des populations qui se trouvent déjà sur le territoire français, y sont nées ou viendraient à s’y trouver afin d’éviter toute fracture sociale ou sociétale qui pourrait dégénérer et affaiblir le pays. Ceci implique la maîtrise absolue de l’immigration en fonction des besoins et des capacités d’accueil du pays ainsi que l’application stricte du principe d’expulsion des illégaux. L’islam est bienvenu en France à condition de se plier aux règles de la République et aux habitudes ou règles du « vivre ensemble » français, donc éviter de se répandre dans la sphère publique en pratiques, comportements ou signes ostentatoires d’ordre culturel ou religieux qui impliqueraient par là-même un refus d’intégration/assimilation de sa part voire même, une volonté islamiste militante de les imposer dans la société française à tous les musulmans et pourquoi pas à la population non-musulmane ! Ce serait alors une dérive « islamiste » qui serait sanctionnée comme telle car il ne saurait exister en France d’autre allégeance que la loi républicaine et la culture française, le cadre légal devant être adapté autant que de besoin pour éliminer cette dérive inacceptable de l’islam. C’est un impératif de cohésion sociale et d’identité nationale et au-delà, de sécurité publique auquel doivent se plier l’Islam et les musulmans comme l’ont fait depuis longtemps les autres religions, croyances ou cultures portées par tous les immigrants de tous pays et continents.

-          3. Le rétablissement de l’autorité et de l’efficacité de l’Etat dans toutes ses fonctions régaliennes, armée, police, justice et fonctions sociales d’éducation-formation des jeunes et d’assistance aux pauvres dans un but de prévention autant que de sécurité publique. Cela se traduira par le durcissement de la politique pénale et pénitentiaire dans le sens de la « tolérance 0 » et l’abandon de la désastreuse politique de l’excuse avec ses relents de gaucho-bien-pensance post-soixante-huitarde qui n’a fait qu’encourager la voyoucratie et porté à un niveau dangereux l’exaspération des forces de police, gendarmerie et services pénitentiaires. En conséquence, un recadrage sévère des tendances « gaucho-politisantes et droit-de-l’hommistes » du corps judiciaire et donc de la jurisprudence résultante, à tous les niveaux depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hautes juridictions de l’Etat et aussi européennes (CEDH, CEJ …) qui dérivent dangereusement vers la pratique malsaine et non-démocratique d’un « gouvernement des juges » contre la souveraineté du peuple.

Il devra en être de même à l’égard des media et des journalistes du « secteur public de l’information » dont la mission est de délivrer une information neutre et a-politique et non une information trop souvent biaisée ou politiquement orientée.

L’autorité et l’efficacité de l’Etat tout au moins dans notre France républicaine, se mesurent également au bon fonctionnement de l’ensemble du système scolaire depuis l’école primaire jusqu’à l’Université avec une attention particulière portée aux exigences d’intégration/assimilation des populations immigrées scolarisées sur le territoire français. A cet égard, de grands changements devront être faits dans les méthodes pédagogiques et les programmes et le rétablissement de la discipline scolaire considéré comme une priorité de l’école primaire jusqu’à l’Université. Les professeurs sont là pour instruire et les élèves ou étudiants pour apprendre ! Laissons-là tous les « pédagogismes » et les « bourdieuseries » nuisibles à l’efficacité de l’enseignement et à la formation intellectuelle ainsi qu’au développement de l’intelligence naturelle des enfants et jeunes gens de France !!!

Mener à bien le programme de ces trois priorités est un préalable absolu à toute prétention française de reprendre la direction et assurer efficacement l’impulsion de la construction d’une Europe capable de s’affirmer dans son rôle légitime de puissance mondiale de référence du 21è siècle, d’autant que certaines des actions relevant de ces trois priorités devront nécessairement être coordonnées plus ou moins étroitement avec nos partenaires européens et d’abord avec l’Allemagne pour les étendre ensuite au reste de l’Europe.

 

 

 

TEXTE COMPLET

« Minoritarismes, chienlit et déliquescence nationale » … ou « une France forte, une Europe respectée et notre civilisation transcendée » ? Il faut agir, liquider les minoritarismes, redresser la France et refaire l’Europe !

 

Les minoritarismes ? Qu’est-ce ? … et qu’en faire ?

Le minoritarisme est la volonté de pousser une partie du peuple à s’imposer à l’ensemble du peuple, par la force si nécessaire. Le minoritarisme agit contre le peuple et la démocratie et met la société en danger.

L’homme descend d’une poussière de vie qui a produit une molécule, puis un animal puis un humain doté d’une certaine capacité d’adaptation et d’éducation-réflexe dans un environnement changeant, qu’on a plus tard qualifié de « pensée ». L’humain s’est répandu dans une succession de civilisations où la famille, le groupe, la tribu, le peuple ou la nation ont joué le rôle premier dans le façonnage de l’homme avant que ne naisse l’individu « moderne » ! Celui-ci pris d’un hubris démesuré, prétend aujourd’hui s’affranchir des contraintes de ces cadres successifs etse réclame comme « le Seul, l’Unique Créateur ». Il a donc ouvert la boîte sans fond de ses lubies, caprices et choix intellectuels personnels considérés comme seuls porteurs du progrès et prétend les faire régner sur l’univers en dé-construisant le passé et en imposant ses choix minoritaires au reste du monde.

L’individu « moderne » n’est plus une personne autonome dans sa pensée, sa volonté et ses choix, une personne qui vit, se construit et se bat dans une société globale et complexe pour y faire sa place et éventuellement la faire progresser au milieu des changements du monde. Il est devenu un composé des divers « minoritarismes » qu’il se plaît à fantasmer et entre lesquels il croit devoir partager son être. Il a certes, le choix de rester ouvert à tous les minoritarismes ce qui ferait de lui une personne capable d’embrasser et comprendre le monde dans sa globalité. Mais le plus souvent, il se laissera happer par les quelques minoritarismes qui le touchent le plus, auxquels il donnera son âme et sur lesquels confondant Dieu et Diable, il décidera d’asseoir sa pensée et son action jusqu’à faire du « suprématisme » lorsque lui prendra la folie d’accorder la toute-puissance virtuelle à l’un ou l’autre de ses minoritarismes préférés ! Il ne sera plus alors, une « personne » mais le jouet de ses fantasmes minoritaires en tant qu’individu ou le tyran de ceux auxquels il voudra les imposer en tant qu’activiste minoritariste !

Mais ce serait encore plus grave si l’individu ainsi « auto-minoritarisé » au service d’une ou plusieurs de ses lubies, ne parvenait pas à leur donner cours ni à les imposer et si, enlisé dans le grand désordre ainsi créé entre lubies hors sol et contradictoires concurrentes, il devenait au contraire le toutou obéissant de nouvelles élites dirigeantes qui auraient fait le pari d’un monde métissé et multiculturalisé mais parfaitement homogénéisé et uniformisé par l’automatisation de la société, des relations humaines et de la pensée, des « élites » qui auraient ainsi pris le contrôle totalitaire de la vie humaine, la création devenant le lot exclusif de l’intelligence artificielle !!!

Comment en est-on arrivé là ? Où en sommes-nous ?

Le « minoritarisme » actuel est le produit (« complexe » comme le qualifieraient certains !) de nos intellectuels de gauche d’après-guerre après qu’ils eurent pensé à l’envers en décidant qu’on ne pouvait pas construire « le » monde nouveau (pourquoi voulaient-ils un monde nouveau ?) à partir de l’ancien ni même sur ses ruines mais bien en le faisant disparaître corps et âme, construire donc dans le vide et par le vide ! Ils ont alors lancé leur grand œuvre de dé-construction de tout ce que l’homme avait fait et pensé depuis 10.000 ou 100.000 ans et l’ont remplacé par cette ineffable gaucho-bien-pensance aujourd’hui transcendée si l’on peut dire, en un bobo-libéral-progressisme ouvert à tous les vents. Ces « piètres penseurs » comme les appelait l’un d’eux, de Sartre à Foucault et tous ceux de la bande d’Althusser, Deleuze, Derrida, Morin et ces chercheurs, « directeurs de recherches » ou penseurs en Sciences Humaines et Sociales, ont donc cru pouvoir remplir le vide qu’ils venaient de décréter en y déversant toutes les « bourdieuseries » qui leur venaient à l’esprit en dépit des avertissements que leur avaient prodigués quelques sages comme Simone Weil moquant ces « maravilleuses » constructions théoriques qui venaient s’écraser sur l’écueil des réalités ou encore, Roland Barthes qui regrettait l’amoncellement de ces « déchets intellectuels » produits par la folie de ceux qui ne juraient que par « le nouveau, le moderne et les engouements récurrents et soudains du troupeau des sophistes » ! Oubliés Socrate et Platon, tout devenait jouable intellectuellement et le « politique » pouvait se répandre sans frein puisque réalité, qualité et permanence dans la pensée et dans l’action n’étaient plus des limitants intempestifs mais au contraire, des limites à dépasser dans la droite ligne du « interdit d’interdire » ou du « jouissons sans entrave » !

Nos faux-penseurs ont « dégauchisé » la gauche en la séparant de corps d’avec le communisme révolutionnaire et en « libéralisant » le socialisme avec les complicités ou lâchetés du monde « mitterandien » et en profitant du ré-embourgeoisement des activistes soixante-huitards revenus de leurs lubies anarcho-révolutionnaires. Ils l’ont enlisée dans une gaucho-bien-pensance amollie par leur libertarisme et leur égalitarisme désordonnés avant que les deuxième et troisième générations post-68 n’en viennent à se dissoudre dans ce bobo-libéral-progressisme où sont en train de fusionner les idées mondialistes et minoritaristes qui devraient selon eux, présider aux destinées du monde à venir dans un grand bain écolo-droit-de-l’hommiste où tout ce qui est minoritaire doit prévaloir sur l’idée majoritaire, celle du bien commun. Seuls devraient désormais subsister et présider au devenir du monde les besoins de l’individu-roi et les obsessions spirituelles, sexuelles, genristes, économiques, animalistes, végétalistes, racialistes ou autres qu’il aura bien voulu se donner comme mantra … sachant que ces obsessions aussi farfelues soient-elles, génèrent des droits sans devoir de contrepartie sauf la volonté missionnaire d’y plier le reste du monde au nom de Dieu ou au nom de l’intérêt proclamé des « minoritaires » contre l’oppression de la majorité …

Nous sommes passés dans l’ère de la tyrannie des minorités à la mesure exacte du ramollissement de la majorité qui faute d’imposer son être et sa règle, accepte ainsi que les minorités triomphent chacune à son tour ou pire, « en même temps », créant ainsi la chienlit dans notre société et conduisant notre civilisation sur le chemin de la déliquescence…L‘efflorescence désordonnée, la multiplication infinie de ces minoritarismes vont de pair avec la « bisounoursification » de nos rapports sociaux, l’efféminisation et la peur du combat qui envahit notre société. Aujourd’hui, on ne se bat plus contre le mal, on laisse faire car l’horizon de la pensée se limite à l’individu et à ce qu’il croit être son bonheur ou son intérêt sans donner une quelconque importance et encore moins une ardente priorité au bien commun ! Le drame de notre civilisation actuelle vient de la conjonction des minoritarismes et de l’amollisssement de notre société par les folies du progressisme bien-pensant et de l’individualisme forcené de notre temps.

« Minoritarismes » avez-vous dit … ?

Les plus évidents résultent de la déviation de sens des mots les plus simples ou du rajout à ces mots du simple suffixe -isme pour marquer et signifier l’exacerbation de leur sens par exemple liberté/libertarisme, égalité/égalitarisme, progrès/progressisme ou islam/islamisme mais les plus nombreux de ces minoritarismes découlent de l’expression « droits de l’homme » dont la dégénérescence « droit-de-l’hommisme » permet toutes les dérives puisque cette expression suppose que l’homme-individu est par essence (et pourrait-on dire « de droit divin » !) sujet de droits, qu’il a tous les droits même ceux qui n’existent pas encore et que tout lui est permis, retombant ainsi dans les errements du « interdit d’interdire » et du « jouissons sans entrave » ou du « no limit » des cousins américains de nos faux-penseurs soixante-huitards.

Avec le droit-de-l’hommisme en effet, on ouvre directement la porte aux minoritarismes raciaux, ethniques, sexuels, féministes, genristes, animalistes (et bientôt pourquoi pas « végétalistes » !), culturels, religieux, etc… qu’il faudrait approfondir en allant beaucoup plus loin dans la déviation du sens si on les abordait par le biais du libertarisme ou de l’égalitarisme. De même par le biais du « progressisme » qui pourtant devrait être considéré comme positif puisque glorifiant et promouvant le progrès à tout prix … mais quelle sorte de progrès ? Et là, on introduit un jugement de valeur qui ne doit pas nécessairement porter aux nues ni à l’inverse, vouer aux gémonies tout ce qui est moderne, nouveau ou original ! C’est alors que doit s’imposer l’intelligence !

Il y a des associations de mots ou de maux qui font a priori consensus, par exemple l’autorité c’est bien mais l’autoritarisme c’est mal ! Même chose quand on passe de l’écologie à l’écologisme ou de l’idée du bien commun au communisme ou encore de l’islam à l’islamisme. L’humanité au cours des âges a suffisamment souffert de ces confusions de mots ou de concepts et en a tiré les leçons. Ceux qui « jugent » et tirent les leçons de l’histoire sont alors des « personnes » désireuses et capables de séparer le bien du mal, d’agir en fonction de leur environnement physique et humain, d’apprécier les circonstances et de faire prévaloir le bien commun plutôt que leurs pulsions égoïstes ou leurs passions ou pire encore, la rumeur bien-pensante du moment, celle que Nietzsche qualifiait de « morale de troupeau ».

Mais il y a aussi dans notre société, des « individus » dont l’individualisme forcené les empêche de penser droit et de faire le bon choix car ils ne sont poussés que par les passions minoritaristes qu’ils se choisissent pour guide et pour maître. C’est le point où en est arrivé notre individu moderne dont l’âme et l’esprit ont muté progressivement en un « composé de minoritarismes variés » générés par les vagues successives de la gaucho-bien-pensance et du bobo-libéral-progressisme. Il est donc devenu ou resté étranger à notre civilisation et à ses bases chrétiennes, gréco-latines, européennes et adeptes des « Lumières » dans la mesure où « l’homme nouveau » ne fait droit qu’aux obsessions minoritaristes qui l’animent. Et une fois emporté par ses passions, il en fera un « suprématisme » absolu comme on le voit surgir en particulier dans les milieux islamistes et maintenant de plus en plus souvent, chez les « racialistes », un suprématisme de même nature que celui qu’ont souffert tant d’êtres humains à l’époque du communisme et de ses avatars khmer rouge, maoïste ou nord-coréen sans parler de ses avatars directs en réaction nazie ou fasciste. L’écologisme également est une version autoritariste de l’écologie qu’il convient de maîtriser pour lui éviter des dérives à contresens qui pourraient être dramatiques pour l’écologie-même et l’avenir de cette « planète », écologisme dont les écologistes font un dogme bien que non encore écrit mais en constante rigidification et dont certains écolo-prophètes cherchent à imposer les commandements aux croyants sans avoir vraiment vérifié l’origine et la justification historique et scientifique du mal ni la pertinence des remèdes ! L’écologisme est ainsi devenu un totalitarisme qui pour certains gaucho-bobos anti-capitalistes a remplacé la lutte des classes par le retour à la nature avec la même rigueur et la même lourdeur que l’islamisme prêche et impose à partir des textes sacrés de l’Islam !

 

L’humanité à la croisée des chemins, civilisation de progrès ou progressisme minoritariste ?

Un choix doit être fait au moment historique où l’homme au bout de ses inventions techniques et technologiques du dernier siècle, est en train de développer les technologies de l’intelligence artificielle et de la génétique. On fait rêver l’homme en lui proposant de passer de l’humain au transhumain et pourquoi pas au divin, en lui promettant la vie éternelle par la réparation de son corps et par l’extension illimitée de son intelligence et de ses capacités physiques. Et en même temps, on l’inquiète en ne précisant pas avec certitude qui pourra bénéficier de ces avancées ni surtout qui décidera de ceux qui en seront les bénéficiaires … à quelles conditions et dans quelles limites ?

On retrouve là la question première de notre démocratie de ce début de siècle : la séparation naturelle ou artificielle entre les élites et les autres ou plus concrètement le « comment faire en sorte que dans le nouveau contexte, la cohésion sociale soit préservée entre lesdites élites et ceux qui les suivent ou les subissent » ? La question dès lors est bien celle de la liberté individuelle et de la démocratie aussi bien dans l’environnement actuel de concurrence des peuples et des nations avec leurs dérives, que dans l’environnement futur de cette technologie mondialisatrice et uniformisante.

La ligne à tenir serait alors dans le contexte actuel, de se garder de donner trop de pouvoir sinon le pouvoir exclusif et totalitaire qu’elles réclament à grands cris d’indignation, aux minorités « revendiquantes », la liberté de chacun devant continuer de s’arrêter où commence celle des autres !, et dans le contexte futur, de cantonner nos ambitions et nos moyens à l’échelle des continents ou des grandes unités ou blocs de civilisation qui se dessinent sans laisser « les élites modernisantes » rêver d’étendre leur domination sur le monde par le biais d’avancées technologiques qu’elles seules maîtriseraient sans plus tenir compte du facteur « civilisation » ni de la particularité des peuples et des gens …

La question fondamentale est donc de savoir comment éviter que la lâcheté des élites face à la difficulté des problèmes à résoudre, ne conduise à la tyrannie des minorités et qu’à la suite, lesdites élites ne profitent de la chienlit ainsi produite, pour établir leur domination sur un monde perdu qui chercherait le salut dans l’uniformisation intellectuelle, économique et sociale que permettrait la « technologisation » des activités humaines voire des êtres humains eux-mêmes ? Bref, comment faire pour éviter que la tyrannie des minorités n’aboutisse à la déliquescence de l’humanité et au bout du compte à sa « zombification » avec l’élite des tireurs de ficelles internet d’un côté et de l’autre, le troupeau des branchés robotisés ou « internetisés » ?

 

Respecter les minorités certes mais liquider les minoritarismes, c’est la priorité pour éviter le chaos et pouvoir choisir l’option du progrès sans bien sûr, verser dans le progressisme

Allant au bout de l’individualisme forcené qui anime nos jeunes générations post-soixante-huitardes, on pourrait imaginer que chaque individu en arrive à se considérer comme une minorité par lui-même et, en toute fierté et toute indépendance, s’en fasse l’adorateur et le propagateur, créant ainsi son propre courant « minoritariste », l’individu devenant Dieu ! On verrait ainsi l’humanité éclater en 7 ou 8 milliards de minorités convaincues de penser le vrai et de devoir le prêcher et l’imposer pour leur bien propre et pour le bien du reste de l’humanité, à toutes les autres minorités ignorantes et mécréantes quelles qu’elles soient, quoi qu’elles pensent et quoi qu’elles veuillent !

Nous n’en sommes pas encore à ce point de folie mais quelques exemples montrent le chemin. Les plus criants sont les cas de racialisme et plus spécialement de « noirisme » qui se répandent dans les media, font des manifestations racialisées « interdites aux blancs » et vont jusqu’à la violence dans la rue comme le Comité Adama ou la Ligue de Défense Noire Africaine sur le modèle des manifestants noirs américains « anti-police » comme Black Lives Matter organisant leur « victimisation » en clamant l’injustice qui leur serait faite par les oppresseurs blancs dans la droite ligne de l’esclavage dont leurs ancêtres ont été victimes. Clamant ces inepties, ils oublient toutefois que la traite n’a jamais été qu’un commerce d’humains mené par les tribus et chefs de guerre africains, en liaison avec les commerçants européens pendant trois siècles comme les commerçants égyptiens puis arabes l’avaient pratiqué depuis quarante ou cinquante siècles à l’instar de tous les empires asiatiques, européens ou africains auparavant sans penser qu’un jour la traite des blancs eux-mêmes par les arabes et les turcs se répandrait dans l’Empire Ottoman finissant ! Alors, l’esclavage et l’esclavagisme sont moralement condamnables bien sûr … comme le crime et comme la guerre ! Oui bien sûr mais faut-il pour cela tuer ou soumettre tous les blancs, les égyptiens, les arabes, les chinois et les turcs !!?? Ces revendications sont naturellement soutenues par la kyrielle des gaucho-bien-pensants ou bobo-libéral-progressistes des partis politiques et organisations de gauche, écolo-gauchistes, islamo-gauchistes, syndicats étudiants comme l’UNEF, « intellectuels institutionnels » et chercheurs des Universités et écoles diverses de Sciences humaines et sociales …

Les « défenseurs » de ces minorités se retrouvent alors très vite, de cœur et politiquement complices, dans les manifestations organisées par les « anti-islamophobes » qui seraient plutôt des « islamistophiles » de fait et au bout de la chaîne, on trouvera les islamistes eux-mêmes ! L’Islam en effet, est la religion d’une minorité en France mais une minorité de croyants qui selon leurs textes si on les prend « à la lettre », a vocation à dominer et convertir le reste de l’humanité pour le bien-même de cette humanité, un peu à la manière dont le communisme devait devenir la lumière du monde ! Or le communisme ayant été sans conteste, l’engeance du siècle passé, il apparaît aujourd’hui clairement à tous, que rejouer avec l’Islam une nouvelle comédie humaine qui pourrait être aussi criminelle et devenir l’engeance du 21è siècle, n’est pas la panacée souhaitable pour l’avenir du monde. L’islam en effet, quand il dérive vers l’islamisme, ne s’arrête que lorsqu’on l’arrête et ceci par la force, car plus encore que dans tous les autres minoritarismes, ses prêcheurs et ses croyants intégristes sont convaincus de porter au monde la seule « Vérité » puisque c’est celle de Dieu lui-même, le seul Dieu ! L’islamisme doit de ce fait-même, être éradiqué au plus vite dès qu’il surgit en raison du danger de « soumission/domination » qu’il fait courir à tous les pays et tous les peuples et civilisations au sein desquels il se répand. Eradiquer l’islamisme serait bien évidemment aussi, un bienfait pour les peuples musulmans eux-mêmes qui sont depuis quelques décennies, le théâtre d’une régression intégriste qui tend à les faire revenir aux mœurs du temps du Prophète, leur déniant ainsi les avancées culturelles qui ont fait le charme de la civilisation arabo-musulmane des 8è au 15è siècles et leur interdisant l’accès à notre civilisation moderne !

D’autres minorités dérivant de l’écologisme de combat, sont tout aussi dangereuses dans la mesure où elles réussiraient à créer un affolement partiellement fondé mais aussi très largement soufflé par l’introduction de paramètres non liés au mouvement de fond. Un affolement climatique fondé en partie sur l’évolution cyclique des températures à la surface de la terre en fonction de son positionnement dans le système solaire mais à quoi les écologistes intégristes ont ajouté les causes anthropiques tout en essayant d’en faire sans en avoir les éléments de jugement certains, la cause principale du réchauffement avec toutes ses conséquences sur la qualité de notre environnement et donc sur la vie sur terre. Ceci justifierait donc dans la mesure où « l’église écologiste » les déclarerait coupables, toutes les mesures qui pourraient permettre de diminuer les émissions de gaz à effet de serre des plus sensées aux plus folles, en mettant sur le même pied celles qui nous engageraient sur la voie d’un développement durable et économe en énergie fossile (à condition bien sûr de ne pas se méprendre sur les vertus et contraintes, en particulier les coûts et la pollution de la fabrication elle-même des nouveautés technologiques à la mode comme les énergies renouvelables ou la voiture électrique par exemple et donc de bien choisir les options) et celles qui conduiraient à l’arrêt de la croissance puis à la « décroissance » et pourquoi pas à la béatitude du retour à la nature de l’homo sapiens pré-agricole sans tenir compte bien sûr, de l’explosion démographique actuelle qui le rend impossible … et tout ceci sans penser le moins du monde, au fait que la France en particulier, du fait de sa maîtrise avancée de l’énergie nucléaire et même l’Europe d’une manière générale, sont les pays les moins pollueurs du monde en matière de rejet de gaz à effet de serre !

A partir de l’écologisme, on peut aussi inventer et justifier d’autres minoritarismes violents comme l’animalisme sous prétexte que la viande serait coûteuse en énergie mais Dieu soit loué, on vient de trouver le moyen de faire de la viande ou crypto-viande à partir de cellules animales et même végétales ! Allant plus loin dans la même veine des principes de notre nouvelle religion écologiste, pourquoi ne pas prêcher et imposer le « végétalisme » car le végétal aussi est un être vivant ! Que nous resterait-il alors à manger pour vivre sinon pour profiter et jouir de la vie ?

Encore mieux, les zones à défendre, les ZAD de nos écolo-révolutionnaires prêts à se battre pour bloquer la construction de barrages hydrauliques qui permettraient de produire de l’électricité écologique ou empêcher l’exploitation rationnelle des forêts au nom d’un retour à la sauvagerie naturelle qui irait contre la diversité des espèces ou pire encore, interdire les centres d’enfouissement des déchets nucléaires alors qu’il devient de plus en plus évident que l’énergie électrique nucléaire sans même parler de l’émergence à terme de l’énergie de fusion, est bien la seule voie possible pour une transition écologique sûre, effective et efficace à l’échelle du monde, dans les deux ou trois décennies à venir ! On ne sort plus de ces fadaises et des contresens ou contradictions de la religion écologiste qui les a érigés en dogmes !

Non, le vrai problème n’est pas tant de s’affoler sur les exigences de vie et donc de croissance de production et consommation de nos milliards actuels et futurs d’êtres humains, il est bien dans un équilibrage de la natalité dans les différentes parties du monde avec les capacités de production et les contraintes d’un environnement dans lequel la vie animale et humaine restera possible. Ne nous laissons donc pas évangéliser par les sornettes de nos écologistes de combat mais donnons toute leur place aux contraintes environnementales dans nos programmes d’action pour l’amélioration de la production comme de la consommation !

D’autres minoritarismes viennent perturber nos grandes manifestations nationales d’ordre économique, social ou culturel mais aussi notre vie privée ou sociale de tous les jours soit directement soit par le biais des media d’information/désinformation qui s’entichent de leurs lubies et les ressassent à l’excès pour faire du papier ou du temps d’antenne ?

Ainsi, du sexisme, genrisme, homosexualisme ou féminisme qui cherchent à affirmer leur existence en montrant leur spécificité. Ils sont plus exaspérants que gênants sauf quand les Femen par exemple, vont nues dans les églises et abîment certains objets du culte pour choquer le bourgeois démontrant ainsi leur gauchisme plus que leur féminisme. Plus ridicule que dangereux sauf l’incompréhensible tolérance du féminisme à l’égard de l’islam qu’on ne peut expliquer que par un évident islamo-gauchisme qui sert de puissant propulseur de l’islamisme au sein de nos communautés ! Les « féministes » ont le droit de vouloir défendre et améliorer le statut des femmes dans notre société pourtant déjà fort civilisée de ce point de vue mais elles ne devraient pas avoir le droit ni moral ni juridique de jouer par islamo-gauchisme, les « idiotes utiles » voire les complices de l’islamisme en se refusant à critiquer et condamner les mœurs islamiques et le statut de la femme en terre musulmane !

Ou encore, ces grotesques démonstrations de politisation de l’art par exemple à Cannes ou aux Césars quand une « actrice » se dénude sur scène pour protester contre on ne sait plus quelle turpitude d’on ne sait plus qui ou quand un acteur noir louange la « négritude » qui devrait prendre le pas sur les impardonnables turpitudes des blancs ou qu’une autre actrice quitte la salle pour protester contre telle ou telle mesure du gouvernement ou tel comportement d’un homme de cinéma qui se serait mal conduit, etc, etc …! La culture, ce n’est pas cela, c’est la création culturelle qui pâtit de toutes ces fantaisies et inepties beaucoup plus encore que l’ordre public ou les bonnes mœurs !

Plus haut dans la hiérarchie des offenses révélant un défaut flagrant d’intégration et d’assimilation, les manifestations de « jeunes », enfants de parents immigrés algériens qui fêtent telle ou telle victoire de l’Algérie sur la France en football ou autre sport avec les dégradations de l’espace public qui s’ensuivent le plus souvent. Ou encore les débordements constatés par exemple lors des fêtes du Ramadan où les croyants musulmans se laissent aller à commettre des actes que leur religion commande ou permet mais qui dans la société française, ne sont pas plus acceptables par temps de ramadan que dans la vie de tous les jours. La loi religieuse, la chari’a n’a pas force de loi en France, c’est la loi de la République et les mœurs françaises qui prévalent et les musulmans doivent comprendre que leur respect est la condition de la cohésion sociale et de la paix publique qui seules, peuvent leur permettre un séjour harmonieux en France et donc d’être acceptés sans restriction par les « indigènes » français. Il faut regretter que ce ne soit pas encore assez clair dans l’esprit de trop de musulmans ainsi que de leurs prêcheurs et autorités religieuses et c’est donc par un cadrage plus ferme de l’immigration et des pratiques de l’islam qu’on parviendra à combler les lacunes de l’éducation des « jeunes » et adapter les pratiques de tous dans le sens du respect de la société dans laquelle ils vivent ! … tout ceci étant dit sans même évoquer l’irrespect latent des jeunes musulmans immigrés ou français par droit du sol, à l’égard des forces de police et autres autorités publiques ni bien sûr les agressions caractérisées à leur encontre quand elles interviennent dans les quartiers ! Cramer du flic en effet, n’est pas le meilleur moyen de s’intégrer ni de s’assimiler ni bien sûr de se faire admettre par la communauté nationale française !

Plus grave encore, lorsque des turcs immigrés en France attaquent des groupes et symboles arméniens ou kurdes révélant ainsi un lien inacceptable entre communautarisme, nationalisme turc ou politique intérieure turque et islamisme, quand des églises chrétiennes sont vandalisées par des musulmans poussés par leurs prêcheurs intégristes ou chefs de bande complices de l’islamisme. Une mosquée taguée d’un « non à l’islamisation » ne compense pas dix ou cent églises vandalisées par les tenants de l’islam et bien au contraire, révèle crûment le point d’exaspération auquel la société française en arrive par la multiplication des provocations anti-chrétiennes et anti-françaises en général et surtout par le refus systématique d’intégration/assimilation qu’elles signifient !

Ce « non à l’islamisation » est le pendant religieux du « non à la chienlit » très politique que la société française renvoie aux « blackblocs », ces bobo-révolutionnaires attardés de 68 ou dégénérés des anars de la fin du 19è siècle qui cherchent à installer le trouble dans les manifestations pacifiques et que les Français reprochent à leur Gouvernement de tolérer ou tout au moins, de ne pas réprimer ni éliminer !

Quel que soit le minoritarisme incriminé, il faudra donc le cadrer et le punir de façon à signifier aux minorités qu’on les respecte mais qu’elles doivent en retour respecter le contrat social qui leur est consenti par les autorités et surtout par la population d’un pays qui est la France avec son histoire et sa culture.

Sachant qu’une ou plusieurs obsessions minoritaristes peuvent soudain surgir dans le cerveau, le coeur ou les tripes de tout individu, il est néanmoins plus courant de les voir s’épanouir au niveau de groupes locaux, culturels, professionnels, linguistiques ou entre gens de même nationalité ou contrée d’origine, sous forme de groupements spontanés ou d’associations, d’organisations privées ou même publiques parfois liées à une entité supérieure publique ou privée, française ou étrangère. Les associations, groupements ou ONG prétendant représenter telle ou telle minorité ou mener le combat pour sa « défense » voire pour sa suprématie, devront donc faire l’objet d’un suivi et d’un contrôle attentif et ferme. Le traitement du minoritarisme considéré devra donc tenir compte de la nature de la minorité qui en est la source ainsi que des liens et des contextes différents dans lesquels elle évolue afin que le cadrage qu’on lui imposera, soit pertinent, efficace et efficient dans l’optique d’une insertion définitive dans la communauté nationale française.

 

 

Respecter les minorités bien sûr, les aider à s’intégrer et s’assimiler oui … mais liquider les « minoritarismes » qui prêchent le séparatisme voire le suprématisme et la domination des autres

Oui, les minorités sont ou peuvent être une source d’enrichissement humain, culturel, social et même économique dès lors qu’elles respectent le contrat social implicite qu’elles nouent avec notre pays quand elles y vivent ou s’y installent.

La première partie du « contrat social » est qu’après deux siècles de « lutte des classes » au sens marxiste du terme, le peuple français grâce au progrès technique et à l’enrichissement qui en a découlé, accompagné par une protection sociale généreuse, est devenu depuis la dernière guerre, une grande classe moyenne relativement bien rémunérée et sécurisée même s’il y a des français plus riches et des français plus pauvres et si nos sociologues et autres analystes de la société française ont très justement distingué quelques sous-catégories en fonction de leur revenu et de leur habitat central ou « périphérique ». Les autres éléments du contrat sont ceux qui définissent ce qu’est la France tel que le Général de Gaulle par exemple, les décrivait : “C’est très bien qu’il y ait des Français jaunes, des Français noirs, des Français bruns ; ils montrent que la France est ouverte à toutes les races et qu’elle a une vocation universelle ; mais à condition qu’ils restent une petite minorité sinon, la France ne serait plus la France. Nous sommes quand même avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne. Qu’on ne se raconte pas d’histoires !Et parlant de contrat social, il faudra également y ajouter, les principes de démocratie et des Lumières « liberté, égalité, fraternité et droits de l’homme » à condition bien sûr, de ne pas les travestir en « libertarisme, égalitarisme et « droit-de-l’hommisme » qui sont les dérives majeures ayant engendré les minoritarismes qu’il s’agit de combattre aujourd’hui.  

Il ne saurait être question en effet, dans le contexte actuel des relations internationales où la France et l’Europe perdent de leur influence à mesure que de nouvelles puissances émergent, de laisser se développer au sein même de la nation française, des poches de contestation voire de refus de la France, de ses institutions et de ses lois ou plus grave encore, la volonté de la part de certaines de ces minorités d’imposer leur propre loi au peuple de France !

La seule vision pour que vive la France et qu’elle puisse à long terme, continuer de tenir son rang dans le monde, est donc de la redresser en liquidant les « minoritarismes » qui l’entraînent sur la pente de la déliquescence nationale puis de la rétablir dans son rôle de puissance-pivot de l’Europe en vue de faire de celle-ci la puissance mondiale de référence du 21è siècle. 

 

Cadrer les minorités dans le « contrat social » et liquider les « minoritarismes » qui s’y opposeraient et dans ce but, modifier au fond ou même créer s’il le faut, le cadre législatif ou institutionnel adapté au niveau national et au niveau européen ou international.

Chacun est déjà en soi une minorité parce qu’il est un individu qui vit et qui pense ! Chacun par ailleurs fait partie d’un groupe, d’une région, d’une race, d’une ethnie, d’une culture dont il est issu ou dans lesquels il s’est fondu volontairement ou par le hasard des circonstances. Tout cela est bel et bon et doit être respecté sans discrimination par les autres membres de notre société dans l’exacte mesure du principe que « la liberté de chacun s’arrête où commence celle des autres ». Les minorités en conséquence, se doivent de rester discrètes, de célébrer leurs pratiques dans la sphère privée sans déranger les autres et enfin, de ne pas en faire le prosélytisme dans la sphère publique et moins encore, de tenter d’imposer leurs idées, préférences ou pratiques au reste de la société. C’est là en effet, que commence le « minoritarisme » dont les discours et les comportements suprématistes de domination qu’ils soient individuels ou de groupe, doivent être interdits et sanctionnés en édictant un cadre légal adéquat qui en permette l’élimination ce qui suppose qu’on puisse au préalable mettre en place ledit cadre légal sans se heurter à des obstacles juridiques, jurisprudentiels, légaux ou constitutionnels que les juges et les « moralisateurs » de toute allégeance intellectuelle ou culturelle, déclareraient « insurmontables » !

Ainsi les cultes et autres actes religieux se célèbrent dans les lieux de culte ou à la maison mais pas dans la rue ni dans les lieux publics, les lieux privés ouverts au public ni dans les entreprises où c’est la loi de tous qui s’applique ! Les obligations ou célébrations religieuses en effet, ne doivent pas déborder dans la sphère publique avec leurs « halal » et leurs « haram » alimentaires, vestimentaires ou comportementaux de quelque nature qu’ils soient. Le voile islamique en est un cas typique : il n’est aucunement une obligation religieuse mais seulement une pratique qui était en voie de disparition dans la plupart des pays musulmans au cours des dernières décennies et qui redevient « à la mode » en tant que signe ostentatoire de refus d’intégration/assimilation impulsé par le regain intégriste et islamiste du début de ce siècle. Non, le voile n’est pas « un vêtement comme un autre » comme le prétendent les idiots utiles de l’islamisme. Il tend même à devenir l’instrument le plus efficace de « l’entrisme islamiste » en tant que symbole de la soumission des femmes et de toutes les contraintes qui s’attachent au « statut islamique » de la femme (polygamie, capacité juridique, statut pénal, héritage, divorce, obligations vestimentaires, mutilation génitale, etc …). Son interdiction doit donc être généralisée à toutes les formes de voile. En fin de compte, tout discours, comportement ou signe ostentatoire de refus d’intégration/assimilation doit être considéré comme un rejet de la France et donc une impossibilité de co-existence sur le territoire français avec les « indigènes français », susceptible de générer un trouble à l’ordre public justifiant sanction voire expulsion du territoire ou incarcération selon qu’on sera étranger ou citoyen français.

Oui, islam et islamisme sont les termes désignant le premier, une minorité de religion islamique qu’on doit respecter pour elle-même, sa culture et sa civilisation, le second, une dérive « minoritariste » qu’il faut éradiquer au plus vite dès qu’elle apparaît car son objectif premier est d’islamiser de gré ou de force le Dar el Harb c’est à dite toutes les terres non-islamiques (donc terres de jihad, de conquête islamique) pour la plus grande gloire d’Allah, le Seul, l’Unique et aussi pour le bien des nouveaux croyants convertis ou non et dans ce dernier cas, qu’on les ait tués ou simplement « dhimmisés » ! … quant aux pays musulmans du Dar el Islam, le but de l’islamisme est d’y imposer l’islam le plus rigoriste qui implique en soi, une régression civilisationnelle insupportable pour la plupart des musulmans d’aujourd’hui. L’islamisme en effet, est un modèle de totalitarisme puisqu’il règle de la façon la plus stricte tous les actes de la vie civile confondue avec la vie religieuse par le biais de la chari’a qui est dans la culture arabo-musulmane, la loi suprême et s’impose à la loi de l’Etat qui doit s’y conformer. Il y a donc incompatibilité totale entre islam et vie civile européenne voire laïque comme c’est le cas en France, car pour vivre en France et plus encore pour devenir Français, on exigera du musulman immigré comme d’ailleurs, du musulman converti qu’il cantonne strictement sa vie religieuse dans la sphère privée et qu’il respecte la loi et les coutumes du pays où il vit avant toute autre allégeance culturelle, ethnique ou religieuse. On sera donc amené inexorablement à désigner clairement et sanctionner tout propos, discours ou acte qui signifierait un refus d’intégration pour ceux qui veulent simplement vivre en France ou refus d’assimilation pour ceux qui voudraient devenir Français. Cela ira même jusqu’à abolir le droit du sol et refuser la naturalisation française à tous ceux dont le comportement s’écarterait de cette norme et en particulier aux jeunes musulmans nés sur le territoire français dont la conduite ne serait pas considérée comme irréprochable. De la même manière, tous les organismes, associations ou groupements liés à la religion islamique qui ne respecteraient pas les mêmes principes ou seraient convaincus de prosélytisme voire de propagande ou incitation à l’islamisation des non-musulmans voire à la « jihadisation » des musulmans, seront sanctionnés ou dissous et interdits.

L’islam est donc bienvenu en France à condition de se plier aux règles de la République et aux habitudes ou règles du « vivre ensemble » français, d’éviter de se répandre dans la sphère publique en pratiques, comportements ou signes ostentatoires d’ordre culturel ou religieux qui impliqueraient par là-même un refus d’intégration/assimilation voire une volonté de les imposer dans la société française. Ce serait alors une dérive « islamiste » qui serait sanctionnée comme telle car il ne saurait exister en France d’autre allégeance que la loi républicaine et la culture française, le cadre légal devant être adapté autant que de besoin pour éliminer cette dérive inacceptable de l’islam. C’est un impératif de cohésion sociale et d’identité nationale et au-delà, de sécurité publique auquel doivent se plier l’Islam et les musulmans comme l’ont fait depuis longtemps les autres religions, croyances ou cultures portées par tous les immigrants de tous pays et continents.

Au-delà du cas de l’islam et de ses dérives islamistes, les manifestations publiques ainsi que les associations ayant pour but de vanter ou promouvoir les particularités ethniques, coutumières, philosophiques, religieuses ou culturelles de telle ou telle minorité contre la loi républicaine ou même seulement contre l’avis ou le sentiment profond de la majorité du peuple au risque de dégénérer en conflit ouvert ou de porter atteinte à l’unité et l’indivisibilité de la nation, seront interdites et punis les actes individuels des gens qui y participeront.

Il est bien évident que les grandes manifestations pour les droits des homosexuels et autres LGBT ou encore les manifestations féministes ne sont pas a priori un grand danger pour l’ordre public sauf quand elles sont infiltrées par des éléments gaucho- ou anarcho-révolutionnaires qu’il faudrait alors mettre hors d’état de nuire dans le cadre de la manifestation elle-même ou définitivement si ces éléments font partie d’organisations « alternatives » ayant la chienlit pour objectif premier et permanent. En revanche, d’autres manifestations comme celles organisées par le CCIF ou par l’UNEF depuis que ce « syndicat d’étudiants » s’est franchement inscrit dans la mouvance islamo-gauchiste, doivent être suivies et contrôlées de beaucoup plus près dans la mesure où ils se sont donnés pour mission de contribuer à « l’entrisme islamiste » puis à « l’islamisation » de la société française pour au bout du compte, faire prévaloir la loi de l’Islam, la chari’a, sur la loi de la République et engloutir ainsi l’identité nationale française dans le « Dar el Islam ». Le CCIF vient d’être dissous en raison de ses objectifs reconnus comme clairement islamistes mais l’UNEF reste protégée par l’immense réseau islamo-gauchiste qui s’est installé depuis des années dans le milieu des Universités et des Ecoles de sciences humaines et sociales. Des décisions lourdes devront être prises à son égard et au-delà pour débarrasser l’Education Nationale et l’Université en général de la gaucho-bien-pensance et du progressisme bobo-libéral qui les rongent, un lourd héritage de leur ancien gauchisme post-soixante-huitard.

Un autre problème susceptible de créer des blocages malvenus politiques, économiques, sociaux et sociétaux, pourrait surgir du côté des écologistes intégristes qui jouent sur les peurs et hésitations de beaucoup de français enclins au doute ou peu portés au risque et à l’action. Ils pourraient se prévaloir du principe de précaution inscrit dans la Constitution ainsi que de la référence qui y est faite à la « charte de l’environnement », pour bloquer des projets essentiels à l’avenir du pays dont ils auraient mal évalué le rapport bénéfice/risque. Sur ce point, il ne faudrait alors aucunement hésiter à réformer la Constitution si l’urgence de l’action sur le terrain l’imposait.

Il faudra en effet, revoir le dispositif légal et pénal en instituant définitivement le fait que tout discours, comportement ou acte qui serait contraire à la loi sera sanctionné en vertu du principe de « tolérance 0 » et en amont, que tout ce qui implique une volonté de faire prévaloir des préoccupations minoritaristes quelles qu’elles soient, sur la loi de l’Etat et du peuple français, sera déclaré et jugé contraire à la loi. Au-delà du dispositif légal et bien sûr pénal, il faudra aussi recadrer le système judiciaire tel qu’il a dérivé dans le sens de la politique de l’excuse afin d’obtenir que la justice punisse au fond tout ce qui est punissable et fasse prévaloir l’intérêt supérieur du pays et du peuple français contre les lubies minoritaires et les minoritaristes qui les soutiennent.

Pour contrer efficacement les minoritarismes de toute sorte, il sera donc nécessaire de rétablir l’autorité et l’efficacité de l’Etat dans toutes ses fonctions régaliennes, armée, police, justice et fonctions sociales d’éducation-formation des jeunes et d’assistance aux pauvres dans un but de prévention autant que de sécurité publique. Cela se traduira par le durcissement de la politique pénale et pénitentiaire dans le sens de la « tolérance 0 » et l’abandon de la désastreuse politique de l’excuse, pur produit de la gaucho-bien-pensance post-soixante-huitarde, qui n’a fait qu’encourager la voyoucratie individuelle ou en bandes et porté à un niveau dangereux l’exaspération des forces de police, gendarmerie et services pénitentiaires. En conséquence, opérer un recadrage sévère des tendances « gaucho-politisantes et droit-de-l’hommistes » du corps judiciaire à tous les niveaux depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hautes juridictions de l’Etat et aussi européennes (CEDH, CEJ …) qui dérivent dangereusement vers la pratique malsaine et non-démocratique d’un « gouvernement des juges » contre la souveraineté du peuple. Les juges ont pour mission d’appliquer la loi et non de la faire ou du moins de la « ré-inventer » ou en « dévier » le sens ni « d’excuser » les voyous ou d’apprécier la « voyouterie » en fonction de leurs préférences morales ou idéologiques. Ce serait alors, le commencement du délitement de l’Etat et de « l’état de droit » !

Il devra en être de même à l’égard des media et des journalistes du « secteur public de l’information » dont la mission est de délivrer une information neutre et a-politique et non une information trop souvent biaisée ou politiquement orientée en raison de leur appétence de trop longue date pour une gaucho-bien-pensance ou un bobo-libéral-progressisme incompatibles avec leur devoir de neutralité, empêcher donc que ces media n’aillent contre l’intérêt supérieur de l’Etat, du peuple et de la nation, en se faisant les « idiots utiles » voire même les avocats et trop souvent les complices des minorités qui refusent de s’assimiler et cherchent à déstabiliser le corps social majoritaire.

L’autorité et l’efficacité de l’Etat tout au moins dans notre France républicaine, se mesurent également au bon fonctionnement de l’ensemble du système scolaire depuis l’école primaire jusqu’à l’Université avec une attention particulière portée aux exigences d’intégration/assimilation des populations immigrées scolarisées sur le territoire français. A cet égard, de grands changements devront être faits dans les méthodes pédagogiques ainsi que dans le contenu et la formulation des programmes qui devront être revus pour mieux instruire les élèves ou étudiants dans les matières théoriques et leur apprendre aussi à mieux appréhender la réalité des choses et du monde. L’autre réforme drastique sera de rétablir la discipline scolaire et universitaire que les professeurs et leur hiérarchie doivent reprendre de main ferme pour mieux dispenser un enseignement plus efficace et obtenir des résultats plus probants que ne le montrent les nombreuses études où l’enseignement français tombe en déliquescence par rapport aux années passées mais aussi par rapport aux systèmes éducatifs étrangers. Les professeurs sont là pour instruire et les élèves ou étudiants pour apprendre et non pour ressasser ensemble les poncifs de la gaucho-bien-pensance politiquement correcte ni pour laisser croire à la fable de « l’auto-construction des savoirs » ! Laissons-là ces « bourdieuseries » nuisibles à l’efficacité de l’enseignement et à la formation intellectuelle ainsi qu’au développement de l’intelligence naturelle des enfants et jeunes gens de France !!! Il faudra aussi combattre avec la dernière énergie les métastases de ce cancer de la bien-pensance qui ronge l’Education Nationale et plus encore, le monde de l’Université, à savoir l’islamo-gauchisme qui sous prétexte de non-discrimination et de non-stigmatisation, se donne pour mission de hisser l’islam donc, pensent-ils, la minorité musulmane au pinacle de la pensée sans se rendre compte le moins du monde qu’ils ouvrent ainsi les portes du système éducatif à l’invasion de la minorité islamiste de l’islam sans que les musulmans eux-mêmes l’aient demandé ou en soient d’une quelconque façon reconnaissants dans la mesure où ils savent fort bien qu’ils en souffriront eux-mêmes !

 

Le système judiciaire montre en effet, trop souvent et de façon étonnante, une certaine complicité avec les minoritarismes en faisant la promotion de la bien-pensance la plus primaire dans son interprétation de l’idée des droits de l’homme et de la notion « d’Etat de droit ». Un exemple magistral en est la décision du Conseil Constitutionnel déclarant licite en vertu du principe de « fraternité », le fait d’aider un migrant sans papier à passer illégalement la frontière. Décision proprement scandaleuse car elle dénote une dérive vers l’idée d’un « Gouvernement des juges » par la préférence que nos juges de tous niveaux sont de plus enclins à donner à leur propre interprétation idéologiquement voire politiquement orientée des textes contre la volonté du législateur souverain. Le Conseil Constitutionnel, notre plus haute instance d’Etat, ouvre de la sorte, largement la porte à l’immigration en la sacralisant sous couvert du principe de « fraternité » alors que ses excès sont précisément la cause majeure du délitement de notre « être national », de notre identité française et de notre civilisation européenne, chrétienne et gréco-latine ainsi que des atteintes croissantes à la sécurité publique qui se multiplient dans nos zones de forte immigration. Citons aussi, les décisions ou plutôt les ratiocinations des plus hautes instances de nos justices judiciaire ou administrative qui au nom de la liberté individuelle ou du « droit d’aller et venir »,  annulent les peines infligées par les autorités judiciaires inférieures ou par les autorités administratives chargées du maintien de l’ordre public, par exemple les décisions d’expulsion des étrangers illégaux et finissent par établir une jurisprudence qui empêche de fait, la sauvegarde de l’ordre public et la répression efficace des actes de délinquance. Par exemple, la récente décision de la Cour de Cassation déclarant que la peine de l’assassin islamiste de Sarah Halimi, une dame juive tuée parce que juive, ne pouvait être appliquée du fait que ledit assassin était sous l’emprise de la drogue et donc « irresponsable » ! Un permis de tuer vient donc d’être accordé par la Cour de Cassation française aux addicts du hachich, aux « hechachin » (d’où dérive d’ailleurs le mot français « assassin ») qui étaient autrefois dans le monde musulman les exécuteurs des volontés d’Allah ou tout du moins de ses juges de l’époque !!!

De la même manière, la sanction pénale pour les faits de délinquance ordinaire n’est aucunement dissuasive dans la mesure où elle est rare et lente et aussi parce que beaucoup de juges à l’instar de tous nos derniers Ministres de la Justice, tendent à considérer que « la sanction en soi n’est pas dissuasive » !!! Il est certes préférable de prévenir plutôt que guérir mais ce n’est pas le rôle du juge qui est d’appliquer la loi et non de faire du social !!! Devant de telles inepties qui ont d’ailleurs provoqué un grand éclat de rire dans les banlieues contrôlées par la voyoucratie, on comprend mieux que nos jeunes voyous, délinquants individuels ou membres des bandes de trafiquants, aient choisi la voie de la confrontation avec les forces de l’ordre et ne craignent plus maintenant de « cramer du flic » pour se constituer un territoire propre et le contrôler … ou bientôt pour soutenir ces nouvelles mouvances racialistes ou noiristes « anti-flics » qui surgissent en France à la mode américaine … et in fine, le banditisme rejoignant l’islamisme, ne plus se contenter de brûler les commissariats mais ajouter les églises au tableau de chasse dans les quartiers non-encore islamisés alors que dans les quartiers « conquis », on met tout le monde au pas en uniforme qamis-niqab !!!

Il est donc urgent pour notre démocratie et vital pour la France de rétablir l’autorité de l’Etat et d’abord celle de sa justice en la ramenant au principe de base de « tolérance 0 » et en lui donnant les moyens de le faire pour ne plus retomber dans les dérives trop bien-pensantes de notre gauchisme judiciaire et pénal.

Une vague de « droit-de-l’hommisme » élargissant constamment la politique de l’excuse « badintérienne », achève en effet, de submerger notre système judiciaire depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’au plus haut niveau de nos instances judiciaires où le Conseil d’Etat pourtant en charge de « conseiller » le gouvernement quant aux aspects d’autorité et de sauvegarde de l’intérêt supérieur de la nation, prend largement sa part dans la « laxisation » de l’Etat, de ses lois et de sa justice. Il est complice en cela de toutes les juridictions européennes, CJE comme CEDH, qui elles aussi, cherchent à faire prévaloir la bisounourserie droit-de-l’hommiste et font barrage aux textes de loi qui leur sont déférés en dernier recours comme souvent aussi à l’application des textes en vigueur, enclenchant de la sorte un processus continu de défense du délinquant contre les droits des victimes et des Etats eux-mêmes !

Il est temps par ailleurs mais il n’est pas encore trop tard, de reconnaître à tous les niveaux de décision politique ou juridique, que les problèmes rencontrés un peu partout d’autorité de l’Etat et de sécurité publique, de délinquance croissante dans nos banlieues et en particulier de délitement de la discipline sociale et de la cohésion nationale, sont d’abord le fait de l’immigration massive et incontrôlée que nos gouvernants ont laissé se développer depuis cinq décennies sans même tenter de la cadrer et que nos juges ont favorisé par le laxisme de leur jurisprudence du fait de leur complicité idéologique avec la gaucho-bien-pensance devenue aujourd’hui cet islamo-gauchisme dont on parle tant sans réagir ! En effet, il n’est pas douteux que plus l’immigration colonise nos banlieues, plus il est difficile d’y maintenir l’ordre, plus il est difficile d’assurer l’éducation civique et sociale des jeunes voire même leur simple éducation primaire et moins il est possible d’en assurer l’intégration et l’assimilation car chaque acte de la vie courante dans un milieu qui reste islamiquement homogène, devient naturellement islamiquement conforme donc assimilable à un quasi-refus de fait d’intégration/assimilation qu’il est difficile de sanctionner puisqu’il n’est pas nécessairement volontaire mais reste le plus souvent, purement culturel. Il importe donc d’instaurer au plus vite un cadrage sévère de l’immigration en volume et en qualité ainsi qu’un remodelage voire une « reconquête » des banlieues axée sur des plans globaux de ré-insertion locale dans le tissu national tant au plan de l’éducation des jeunes que de la sécurisation des quartiers afin de les faire revivre.

Ce cadrage ayant pour but de freiner l’immigration devra comporter la suppression, la diminution ou le contrôle sévère et la sanction de tout abus de ce qui joue le rôle de produit d’appel de l’immigration à commencer par les allocations sociales de toute nature (AME, Allocations familiales, retraites des « cheibanis », autres allocations sociales) ainsi que de toutes les facilités d’accès comme le « regroupement familial » ou le laxisme pratiqué dans l’expulsion des « illégaux ». Le cadrage s’étendant aussi à la sécurité et au maintien de l’ordre public devra faire droit au principe pénal de « tolérance 0 » contre le laxisme actuel de la désastreuse politique de l’excuse aussi bien en ce qui concerne la délinquance classique individuelle ou de bandes que le respect des lois ou règles qui seront édictées en matière de comportement public (port du voile ou autre signes ostentatoires interdits, prières de rue, etc …). Le respect des normes, lois ou règles ainsi édictées sera par ailleurs après suppression de la naturalisation par droit du sol, un élément majeur conditionnant l’octroi de la nationalité française aux enfants d’immigrés nés sur le territoire français après examen approfondi d’un parcours d’intégration/assimilation sans tache et preuve concrète de la part du jeune immigré concerné de sa volonté de devenir français et de son attachement à la France. Cette mesure engendrera très certainement une consolidation bienvenue de la cellule familiale et une puissante incitation de tous à la « francisation » et à l’assimilation plutôt qu’à la chienlit, à la délinquance et au dénigrement de la France !    

Ce cadrage et le respect des normes ainsi fixées, s’appliqueront aussi naturellement et avec la même rigueur aux associations et organisations liées à l’immigration et aux cultures ou religions importées dans la mesure où leur rôle devra devenir essentiel dans le processus d’intégration/assimilation des populations concernées. Ces associations devront être beaucoup plus étroitement contrôlées et interdites ou dissoutes quand elles iront contre la loi et l’intérêt supérieur du pays.

S’agissant des obstacles nés de la pratique judiciaire et de la jurisprudence qui en découle, il faudra donc prévoir les moyens de les contourner et d’une manière générale, de faire prévaloir le pouvoir législatif national contre la loi ou la jurisprudence européenne ou internationale quand il le faudra et concernant les biais et la pusillanimité gaucho-bien-pensante de nos propres justices administrative, judiciaire et pénale, les recadrer dans le sens de l’autorité de l’Etat et de la simple application de la loi contre les excès des interprétations idéologisées voire politisées qu’en font nos juges. Contre la dérive actuelle vers un « gouvernement des juges », il conviendra de leur rappeler que le législateur est le peuple par l’intermédiaire de ses représentants élus et non pas le juge !

 

Il est donc urgent parce que vital pour notre civilisation de laisser d’une part, le champ libre aux initiatives du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif pour mettre fin au processus de dissolution de la société française en liquidant d’abord les minoritarismes existants à commencer par un cadrage sévère de l’immigration et de l’islam dont les excès ou débordements non maîtrisés ralentissent voire bloquent le processus d’intégration et assimilation, et d’autre part, recadrer une justice et une jurisprudence qui dérivent en rétablissant l’autorité de l’Etat et en guérissant la France et l’Europe de leurs pudibonderies droit-de-l’hommistes et de toutes leurs maladies en -isme du genre bien-pensisme tous azimuts, progressisme, libertarisme, égalitarisme, racialisme, décolonialisme, genrisme ou LGBTisme… L’URGENCE DE NOS JOURS, EST DE FAIRE PREVALOIR LES IMPERATIFS DE COHESION NATIONALE ET DE SECURITE PUBLIQUE, SUR LES LUBIES ET CAPRICES DES MINORITARISMES QUI DISSOUDRAIENT BIENTÔT NOTRE NATION ET NOTRE CIVILISATION DANS LE GRAND « MELTING POT » DU METISSAGE ET DU MULTICULTURALISME MONDIALISES !

 

 

Une fois la nation française redressée et guérie de ses maux, il lui faudra construire l’Europe car c’est la mission de la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe … et elle devra y entraîner l’Allemagne

 

2020, la France s’enlise dans l’inaboutie et incessante logorrhée bobo-libérale-progressiste de son Président. En 2020, la France « macronisée » continue de patauger mais le marécage est devenu mondial avec « la crise sanitaire » venue de Chine.

2021-2022, la « macronie » persévère dans l’affolement « Covid » mais introduit la dimension « transition énergétique » dans le discours public et parle de « lutte contre le séparatisme » pour essayer de se construire une image acceptable dans la perspective des reports de voix à l’élection présidentielle de 2022 ! Ce sera donc encore : « Parole, Parole, Parole … » !!!

… tout le monde s’agite sur l’accessoire mais personne ne répond sur l’essentiel ni à l’Elysée où règnent le volatil et l’oxymore ni ailleurs dans les arcanes fossilisées de la machine technocratique française qui hélas, a servi de modèle à la machine bureaucratique bruxelloise ! La France donc, continue de patauger et la colère monte dans le peuple que le pouvoir « élitaire » maltraite et chez ceux qui s’exaspèrent de le voir s’enliser dans sa logorrhée plutôt qu’agir pour redresser le pays ! Depuis 2017 en effet, on a suivi la ligne hollandesque qui prévalait depuis 2012 … avec plus d’agitation mais autant de mollesse ! On a beaucoup parlé de réformes dans le secteur économique et social mais on ne les a pas faites. En revanche, le chahut provoqué par ses quelques tentatives avortées dans le domaine social ou fiscal, a permis à Emmanuel Macron de masquer son oubli ou plutôt sa désastreuse négligence des autres priorités que sont le cadrage de l’immigration et de la pratique de l’islam ainsi que le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans notre beau pays de France !

L’exaspération monte dans le peuple comme dans ses élites, du moins celles qui n’ont pas été contaminées par la gaucho-bien-pensance bobo-libérale-progressiste, au point que des milliers de responsables militaires de tous niveaux et de toutes compétences incluant donc les forces de Gendarmerie Nationale, ont brisé la loi du silence à laquelle s’astreignait « la Grande Muette » pour exprimer leur inquiétude quant à la détérioration continue de la situation d’ensemble du pays au plan économique, social et sécuritaire qui pourrait selon eux, dégénérer en guerre civile en particulier dans les zones ou quartiers où le pouvoir a laissé se développer hors de tout contrôle effectif, des flux d’immigration excessifs, se détériorer la qualité de l’enseignement et la discipline scolaire ainsi que se déliter totalement le respect dû à l’autorité de l’Etat en laissant prévaloir la politique de l’excuse plutôt que la tolérance « 0 ». Des tribunes ont donc été publiées qui fustigent l’incompréhension, l’inaction et l’incompétence des plus hautes autorités de l’Etat à l’égard de ces problèmes non pris en compte ni résolus malgré leur gravité. Une exaspération populaire que confirment par ailleurs, toutes les enquêtes faites auprès de la population française. Le pouvoir veut le pouvoir mais a peur de l’exercer ! Il faillit à sa mission !

Rien donc de significatif n’avait été fait pour remédier aux vrais maux du pays et le mal structurel économique et financier continuait de s’aggraver inexorablement quand soudain, en 2020, le monstre Covid s’est abattu sur le monde. Notre « autorité politique » engluée dans la « médicocrature » des médico-sachants et dans la technocrature de nos institutions républicaines, s’est alors laissé aller à une véritable panique, pire encore que « l’affolement climatique » des années Hollande, pour la bonne raison qu’on eût pu lui reprocher des morts immédiates alors qu’en matière climatique, les morts n’eussent été que putatifs et pouvaient attendre les générations suivantes ! Encore une fois, on est passé à côté de l’essentiel pour ne s’occuper que de l’accessoire. C’était plus facile !

Le pouvoir français a donc décidé à l’égal des autres, de « tuer l’économie » en confinant la société pour ralentir la progression du virus et éviter quelques morts supplémentaires éventuels par rapport aux quelques dizaines de milliers de morts des épidémies habituelles antérieures, l’INSEE confirmant d’ailleurs l’insignifiance de la létalité marginale de ce « terrible Covid » (moins de morts globalement en 2020 qu’en 2019 ! ). Choix donc discuté, discutable et désastreux, donc mauvais choix de notre Gouvernement mais choix justifié par la « bisounoursification » pour ne pas dire « l’efféminisation » progressive de notre pays. La bobo-bien-pensance progressiste désormais dominante, ne veut plus y voir la pauvreté, la maladie ni la mort alors qu’elle y laisse prospérer le refus de la République et de la France et la violence contre les Français quand cette violence provient des « minorités opprimées déclarées souffrantes » ! Le « minoritarisme » a le droit de tuer et en est de toute manière « excusable ». La politique de l’excuse est devenue la règle et toutes les dérives de la bien-pensance libertariste et « droit-de-l’hommiste » du moment, islamisme, racialisme, genrisme, féminisme, procréation assistée voire eugénisme acquièrent droit de cité et bientôt libre cours !  

Du fait donc de la mise en sommeil délibérée du travail des hommes et de l’économie du pays pour tenter d’enrayer la progression du mal de « covid », la France va donc devoir faire face à une crise économique et financière plus grave encore que celles de 2008-2012. Pour rendre possible puis amortir les efforts conjoncturels de redressement engagés par l’Etat directement ou par le biais de l’UE, on exigera du pays des efforts structurels de redressement supplémentaires qui s’ajouteront bien sûr à tous ceux qui auraient dû être faits depuis des décennies et qui n’ayant pas été faits, s’accumulent et s’alourdissent un peu plus chaque année.

En effet, engager au plus vite la relance économique immédiate post-covid et la remise en situation de compétitivité de l’économie française pour, sur le long terme, assurer l’emploi, la protection sociale de l’ensemble des Français et l’indépendance économique du pays dans les secteurs stratégiques, exigera l’allègement des charges des entreprises et des impôts et taxes pesant sur les particuliers ce qui implique évidemment de faire enfin et « au fond », les réformes économiques et sociales qu’on aurait dû commencer à faire depuis trente ans (retraites, alignement des régimes spéciaux, révision des missions, fonctions, procédures et moyens des entités de l’ensemble du secteur public économique, social ou administratif, flexibilisation du droit du travail et réajustement des normes qui encadrent la production ou la distribution, …). La seule réforme significative qui ait été menée à bien dans les dernières décennies, étant celle dite « Woerth-Fillon-Sarkozy » de 2010 reculant de deux ans l’âge de départ en retraite de tous les salariés, il faudra poursuivre sans faiblir dans le même sens pour porter enfin, l’ensemble du secteur public et la gestion de l’Etat au niveau de « coût/efficacité » qui permette de libérer l’économie du pays du poids qu’elle supporte indûment du fait de la mauvaise gestion de ces derniers.

Au-delà donc des flots de financement promis par la BCE et des différents plans de relance ou, prêts et subventions budgétaires de Bruxelles ou aides directes des Etats aux différentes économies européennes pour surmonter la « crise covid », il va falloir rétablir les grands équilibres au plus vite en revenant aussitôt que possible à une gestion saine de nos finances publiques qui implique d’une part, des réformes profondes de la gestion et des structures économiques et sociales de l’Etat et l’« effectivisation » optimum des choix de dépenses !

C’est en effet, à ce prix que la France pourra reconquérir la confiance perdue de l’Allemagne pour enfin, reprendre l’initiative en Europe et construire l’Europe nouvelle … loin de l’UE « européiste », timide et sclérosée de Bruxelles qui, (grâces lui en soient rendues !) a depuis longtemps rempli sa mission de paix entre les nations européennes. C’est très bien mais le monde change et il est urgent de voir plus loin, plus grand et plus fort ! Une Europe-puissance donc qui soit capable sous la conduite du directoire franco-allemand, de décider et d’agir selon ses intérêts mais aussi selon sa conception du monde présent et à venir, de s’y faire respecter et de s’y imposer. Pourquoi cette urgence européenne ? Parce que les nouvelles puissances qui émergent à l’Ouest, à l’Est ou au Sud, n’attendront pas l’Europe et certaines se feraient même un plaisir voire une revanche, d’assister ou plus encore, contribuer à l’effacement de l’Europe sur la scène du monde ! Pourquoi la France doit-elle en être le moteur ? Parce qu’il s’est avéré à de multiples reprises depuis la guerre, que l’Allemagne ni l’Angleterre n’avaient réellement de vision pour l’Europe à part l’idée du « marché commun » où circuleraient sans contrainte les capitaux, les marchandises et les hommes et qu’elles se contenteraient modestement de devenir une « Grande Suisse » pour la première et une « Grande place financière internationale » pour l’autre ! Et parce que, plus grave encore, dans le sillage des catastrophes et guerres européennes et mondiales du 20è siècle et du « complexe allemand » qui en est résulté quant aux rapports de puissance et d’autorité entre individus, peuples et nations, seule la France peut se permettre d’avoir une « ambition de puissance » pour l’Europe et d’y entraîner l’Allemagne et nos autres partenaires. Il est donc vital pour l’Europe que la France regagne la confiance de ses partenaires à commencer par celle de l’Allemagne particulièrement sensible par ailleurs (et parfois à l’excès !), à la saine gestion des finances publiques, et s’attelle avec eux à la construction de l’Europe des peuples et des nations.

Il n’y aura pas d’Europe sans la France mais sans l’Europe, il apparaît de plus en plus évident qu’il n’y aurait plus de France et que toutes les nations de l’Europe mais aussi la civilisation européenne se dilueraient dans un « melting pot » mondialisé indéfinissable ! La culture française et l’européenne sont universelles par l’esprit mais elles ne prétendent pas à l’universalisme d’une culture mondiale du niveau de ce composé « pizza-coca-noodles-kebab-hamburger » qui se répand sur nos tables et de ce « globish multiculturisé » qui se répand dans nos réunions internationales !

C’est donc à travers l’Europe que nos nations européennes pourront se transcender et participer à l’avenir du monde au rang et au niveau auxquels elles peuvent prétendre par leur histoire … mais à condition bien sûr, qu’elles aient l’ambition de faire de cette Europe, la puissance de référence du 21è siècle. Mais alors, quelle Europe ?

 

 

L’Europe politique se fera sur la base des peuples et des nations qui voudront coopérer à la construction d’un avenir commun conçu, mis en oeuvre et maîtrisé par eux-mêmes.

 

L’Union Européenne a fait son temps et rempli sa mission de paix entre vieilles nations européennes qui étaient alors les seules puissances mondiales qui comptaient. Il faut lui en rendre grâces mais le monde a changé depuis l’époque où les « pères » de l’Europe l’avaient de fait, placée sous la protection américaine face à l’Union Soviétique et aux problèmes majeurs de la décolonisation des empires européens et au re-surgissement de la vieille Chine.

L’UE engoncée dans un européisme béat contaminé par la gaucho-bien-pensance et le bobo-progressisme de notre temps, fondée sur l’illusion que le libre commerce des choses et des gens pourrait suffire à créer puis développer un quelconque sentiment européen sans même évoquer l’idée d’une nation, ne saurait donc servir de fondement suffisant à une Europe-puissance capable à l’avenir de se battre et de s’imposer au reste d’un monde devenu très agressif à son égard par sa simple volonté d’exister et de s’affirmer d’une part, et pour certains par désir de prendre une revanche sur l’histoire d’autre part.

N’en déplaise aux « pères » américanophiles de ce qui est devenu l’UE après la guerre, créer l’Europe future sera beaucoup plus compliqué que créer les Etats-Unis dont les populations fondatrices françaises et anglaises étaient peut-être ennemies à l’origine de leur aventure coloniale en Amérique mais leur culture très proche tout au moins au niveau des élites, et elles disposaient en cette fin du 18è siècle d’un très large territoire où elles pouvaient se répandre sans trop empiéter l’une sur l’autre et en prenant le temps de se mieux connaître et de fusionner progressivement. Du côté de l’Europe, il y a bien sûr aussi un fonds de culture commune européenne fait de christianisme, de culture gréco-latine et des principes de démocratie et des Lumières mais il n’existe pas encore de sentiment national européen car les langues et les us et coutumes sont profondément enracinés dans des populations concentrées sur des territoires relativement restreints qui par nature, aident ces populations à conserver leur spécificité.

Il ne faut donc pas se bercer d’illusions quant aux idées d’Europe souveraine, de Nation européenne tant que le sentiment national européen ne sera pas assez fort pour s’imposer de lui-même aux peuples européens. Certains de ces peuples d’ailleurs seront précurseurs et prendront certainement l’initiative de s’unir lorsqu’ils s’y sentiront prêts, entraînant ainsi les autres dans le grand mouvement mais ce serait une erreur majeure que de penser pouvoir unir les peuples contre leur volonté ou même seulement au mépris de leurs appétences les uns pour les autres, dans des combinaisons institutionnelles sans véritable fondement. L’Europe future sera donc peut-être une Europe nationale et souveraine dans une, deux ou trois générations et il faut aller dans ce sens mais il serait dangereux pour l’instant, de vouloir la construire autrement que comme UNE EUROPE DES PEUPLES ET DES NATIONS … d’autant qu’elle resterait par épisodes plus ou moins longs, une Europe à configuration variable selon le nombre des pays qui en feraient partie ou la quitteraient !

L’Union Européenne serait dans ce cadre, ramenée à sa vocation première de « marché commun » avec ses règles propres touchant au domaine économique et social pour tous les pays qui en feraient partie mais sous la tutelle de l’Europe politique des peuples et des nations qui aurait naturellement de son côté, vocation à consolider peu à peu sa civilisation commune et faire valoir ses intérêts premiers face au reste du monde.

Il n’y a pas le choix en effet car la survie des nations et des peuples européens dépend de la capacité de l’Europe à faire face aux périls du monde de ce nouveau siècle.

Le premier est le mondialisme élitiste « technologisé » et uniformisé où mènerait inéluctablement aussi bien la soumission volontaire des peuples aux démiurges de la technologie que, de l’autre côté, la déliquescence des peuples et des nations qu’engendrerait une guerre des minoritarismes ou simplement la chienlit de leur concurrence désordonnée. Il est vital de faire barrage à un mondialisme uniformisé soumis à la technologie et à la finance internationales qui auraient réussi à faire disparaître les minorités au profit de la technologie la plus avancée qui se substituerait au libre arbitre des hommes sur la surface de la terre.

Le second péril et sans doute le plus immédiat et le plus probable à court terme, est en effet, la chienlit créée par la guerre des minorités entre elles ou pour la domination de la majorité par tel ou tel minoritarisme plus conquérant que les autres. Ces minoritarismes pouvant varier de nature et d’intensité d’un pays à l’autre, cela donne une infinité de combinaisons potentiellement désastreuses pour la conduite de notre projet européen. La seule réponse possible et efficace, est la maîtrise par le pouvoir politique suprême du contexte et des circonstances dans chaque pays pour gérer convenablement le pays au profit du peuple et dans le sens de l’intérêt supérieur de ce pays, donc l’empêcher de tomber dans le piège de tel ou tel minoritarisme conquérant qui l’affaiblirait et le ruinerait qu’il s’agisse d’islamisme, de racialisme, de décolonialisme, d’écolo-gauchisme ou encore de genrisme voire d’anarchisme « révolutionnaire », ou encore de toutes les lubies qui pourraient surgir de cerveaux contaminés par la gaucho-bien-pensance ou le bobo-libéral-progressisme … « L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances » avait écrit de Gaulle, parlant aussi bien de commandement de terrain que de stratégie politique !

Le choix, serait alors de construire un monde où les minorités seraient respectées mais où on exigerait d’elles qu’elles se fondent dans les sociétés du monde tel qu’il fut et tel qu’il évolue. Des sociétés qui seraient capables de maîtriser cette évolution, guidées par des politiques respectueuses des droits de chacun mais qui fassent bien sentir à tous dans chaque minorité quels sont leurs devoirs et où sont les limites à ne pas dépasser pour respecter comme il convient la liberté des autres et d’abord celle de la majorité du peuple. Les individus dès lors auraient tendance à se rassembler en grands groupes d’affinités où prévaudraient la culture et une certaine solidarité ou responsabilité sociale comme dans nos nations ou civilisations continentales actuelles sans pour cela empêcher que la technologie au sens large puisse se développer au profit de l’homme mais sans le dominer et le déterminer. Bref, des individus et des citoyens responsables échappant aussi bien à l’utopie d’un engagement puis d’une soumission volontaire envers telle ou telle cause minoritariste qui chercherait à conquérir le monde, qu’à la folie d’un « individualisme » irresponsable qui emporterait dans une sorte de mouvement brownien perpétuel, les quelques milliards d’individus interconnectés que nous sommes, les faisant mijoter doucement dans le grand chaudron mondial d’une forme de déshumanisation transhumaniste !

 

Construire l’Europe des peuples et des nations

L’avenir de l’Europe doit être pensé dans le cadre d’une Europe capable de faire face aux défis du temps et de maîtriser l’évolution du monde et des pays européens par une étroite coopération des peuples et des nations. Un modèle récent en a été fourni par l’accord profond entre le Président Sarkozy et la Chancelière Merkel qui a permis de surmonter les crises mondiale et européennes successives de 2008 à 2012 et de remettre l’Europe sur ses rails.

Le co-pilotage franco-allemand a été un succès et l’Europe a suivi. La France a pris l’initiative et recadrant en partie, la gestion de ses finances publiques, a regagné la confiance de l’Allemagne et obtenu d’elle qu’elle montre enfin une certaine solidarité européenne en venant au secours des pays affaiblis (même si on pouvait légitimement les accuser de mauvaise gestion !) comme la Grèce, le Portugal et l’Irlande ce qu’elle s’était refusé à faire jusqu’ici. De même, l’acceptation par l’Allemagne de l’élargissement du rôle de financier de dernier recours de la Banque Centrale Européenne !

La construction d’une Europe européenne sous co-pilotage franco-allemand à partir d’une impulsion française, une sorte de pouvoir d’initiative français, est donc la bonne voie, la seule qui permette à l’Europe de donner le meilleur d’elle-même, d’asseoir ainsi sa puissance et de lui donner les moyens et la force de faire face aux défis du monde. A l’inverse, les tentatives de rapprochement avec l’Allemagne ou de relance du processus « européiste » de l’UE menées par François Hollande puis Emmanuel Macron ont toutes échoué par défaut de crédibilité de la France et de ses équipes dirigeantes au point que l’on pourrait penser que l’UE, la France et l’Allemagne se soient concertées pour échouer !!! La preuve est ainsi faite a contrario que l’Europe ne se fera que par la France et l’Allemagne et que pour cela, la France fasse l’effort de se rende digne de la confiance de l’Allemagne, en gérant convenablement ses finances publiques et surtout, en se rétablissant dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe comme l’avait fait le Général de Gaulle.

Une fois ce point de départ admis quant à la construction puis la consolidation progressive de l’Europe en attendant qu’elle devienne une véritable Europe-puissance unie, indivisible et souveraine, il est évident que la conduite de la politique étrangère européenne demandera beaucoup d’attention et d’effort de la part de tous les pays participants et exigera en particulier des deux puissances co-pilotes, une patience extrême et une volonté inébranlable de jouer la survie quoi qu’il arrive pour elles-mêmes et pour l’Europe !

Un accord de fond devra être trouvé entre les deux puissances co-pilotes auxquelles se joindront les autres pays de l’Europe qui souhaiteront participer à l’aventure :

-          Accord sur l’objectif de « l’entreprise » Europe : coopération entre peuples souverains et nations souveraines de l’Europe jusqu’à ce que naisse un sentiment national européen assez puissant pour permettre à ceux qui le voudront, de créer ensemble une Europe-puissance souveraine, l’horizon se situant probablement dans la seconde moitié du siècle …

-          Accord sur les principes qui serviront de fondements à la coopération entre peuples et nations : démocratie, droits de l’homme, souveraineté des peuples et des nations de l’Europe en tous domaines économique, social, sociétal, culturel, écologique, sécuritaire ou militaire… sauf à déléguer à l’Europe en construction tel ou tel domaine de compétence par accord entre les peuples et les nations qui le souhaiteraient …

-          Accord au plan institutionnel : définition et installation des organes de coopération à créer aux différents niveaux et dans les différentes missions et fonctions qui seront attribuées à l’Europe, modalités de prise des décisions dans ces différents domaines entre les membres coopérant, contributions des Etats aux budgets ou au coût des opérations …

 

Faire de l’Europe la puissance mondiale de référence du 21è siècle

Une fois les accords passés entre les Etats Membres de la nouvelle Europe et les structures et moyens d’action mis en place, les Etats enclencheront les opérations en leur nom propre ou au nom de l’Europe en tenant compte des données mondiales de géo-politique et géo-stratégie caractérisant les rapports de puissance du moment parmi lesquels dans l’état actuel des choses, on peut déjà citer les plus marquants :

-          Le lien particulier qui unit l’Europe aux Etats-Unis d’Amérique devenu après la colonisation anglaise, française et espagnole, une puissance mondiale cousine de notre propre civilisation et alliée des deux dernières guerres mondiales, la toute dernière mettant fin aux conflits séculaires intra-européens opposant les héritiers de l’Empire Romain à savoir la France de Clovis, de Charles Martel puis des Capétiens dont se sépara l’Angleterre des Plantagenêts après la guerre civile franco-anglaise dite de Cent Ans tandis que l’Allemagne se constituait lentement en tant que nation sur l’échiquier des principautés et royaumes du Saint Empire Romain Germanique et de la vallée du Rhin ….

-          Le lien géographique et culturel avec l’Empire Romain puis byzantin qui nous unit à la Russie et à l’Orient européen orthodoxe d’autant plus étroitement maintenant que le monde arabo-musulman semble pris d’un nouvel accès de folie de conquête islamiste par le biais de l’immigration musulmane dans nos pays européens et que la Turquie du Président Erdogan, adepte du « frérisme musulman », s’envole dans un délire confus de domination nationaliste turque et de califat islamiste en intervenant de la Syrie à la Libye contre les intérêts des peuples concernés mais aussi contre ceux du reste du monde arabe peu attiré par cette résurgence de l’ottomanisme turc et bien entendu contre ceux de l’Europe. La Russie est un pays européen de culture chrétienne qui a récemment retrouvé ses racines après le désastre soviétique et qui constitue l’ancrage continental de l’Europe de l’Ouest face à l’Orient et surtout à la Chine qui empiète déjà assez fortement sur ses frontières sibériennes. La Russie fait donc partie de l’Europe depuis toujours et vient de le rappeler en intervenant au Proche-Orient, Syrie et Turquie, pour régler des problèmes que la France et les Etats-Unis avaient hélas, appréhendés à contresens (Da’ech, problème kurde et Etat Syrien) sans même avoir le courage de les régler directement ! La Russie sera donc appelée à faire partie de cette Europe à laquelle elle appartient de droit et par l’histoire et dont elle renforcera avec bonheur le flanc sud-est face à la poussée de la Chine et des pays du Sud de l’Asie et du Moyen-Orient.

-          La Méditerranée redevient pour l’Europe une aire où se nouent des rapports de puissance de grande importance comme elle l’était du temps de l’Empire Romain mais pour des raisons différentes à savoir d’une part, le regain depuis quelques décennies des velléités islamistes, fréristes ou salafistes, de double revanche à la fois sur la « colonisation » européenne du siècle dernier mais aussi sur la « désislamisation » pour ne pas dire la « laïcisation » engagée par la « socialisme arabe » des années 50 à 70, et d’autre part, l’explosion démographique du monde africain qui, si elle s’est un peu calmée dans les pays du Nord de l’Afrique, reste hors de contrôle dans les pays du Sud du Sahara, le tout engendrant des flux d’immigration vers l’Europe que les pays européens ne peuvent plus accepter. L’Europe aura donc deux priorités dans ses relations avec les pays d’Outre-Méditerranée, d’une part maîtriser les flux d’immigration africaine et particulièrement musulmane et d’autre part, aider l’Afrique à accélérer son développement pour diminuer sa natalité galopante et stabiliser sa population avec pour but final d’éviter l’envahissement, de préserver la cohésion nationale et l’identité culturelle des différents pays d’Europe et in fine, d’y garantir la sécurité publique.

-          Concernant le reste du monde, Chine, Inde, Asie du sud et sud-Est, Amérique latine, les problèmes que l’Europe pourrait avoir avec eux, sont moins immédiatement cruciaux, graves et vitaux dans la mesure où les problèmes à traiter seraient de flux migratoires plus contrôlables donc mieux maîtrisables, de régulation écologique et de pollution auxquels l’Europe devra naturellement apporter sa contribution technique et financière pour le bien de l’humanité mais dont la solution relève des Etats concernés et non de l’Europe elle-même et enfin, de concurrence et donc de régulation économique comme avec tous les autres pays, donc des problèmes qui touchent moins directement et fortement les populations et les Etats européens … sauf si les rapports de force économique c’est à dire de concurrence avec les pays les plus importants comme la Chine ou l’Inde, tournaient à la guerre commerciale sans frein

 

L’Europe ainsi s’affirmera à nouveau face à l’ensemble des pays du monde mais d’une manière différente de ce qu’elle fut dans les cinq derniers siècles. Elle se présentera aux yeux du monde comme un pôle coordonné voire unifié en matière de puissance économique, de puissance culturelle et de puissance militaire face aux autres puissances du monde déjà établies ou émergentes et non plus comme un trio ou quarteron de puissances dominantes se querellant sans cesse pour la possession ou la domination de tel ou tel territoire parce qu’elles avaient le champ libre dans le monde entier faute d’autres puissances capables de les contenir comme cela fut le cas pendant les siècles passés. L’Europe dans ces conditions, pourra alors apporter une contribution plus efficace et sans doute décisive à ces nouveaux objectifs mondiaux que sont le développement durable et la préservation des éléments essentiels qui conditionnent la vie et donc l’avenir de l’homme sur notre terre.

Voilà l’Europe qu’il faut construire mais n’oublions pas que ce sera à la France d’en prendre l’initiative et d’assumer le commandement des opérations, en se ménageant le soutien d’une Allemagne encore handicapée dans sa capacité d’action par les tabous, volonté de puissance et autorité de l’Etat, hérités de son histoire récente … une Allemagne donc qu’il faudra pousser en avant et une France en première ligne …

 

 

Redresser la France, c’est la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe ... quelles en sont les conditions et les priorités  ?

 

Trois priorités s’imposent afin d’arrêter le processus de déliquescence nationale qui mine la France, tuer les « minoritarismes » dé-constructeurs du lien social et de l’identité française et mettre la France en position d’accomplir sa mission en faveur de l’Europe :

 Ces trois priorités pour la survie du pays et son redressement en tant que puissance ont été exposées de façon plus circonstanciée dans les textes du site http://bienpensance-penserfaux.eu « Bien-pensance, progressisme et déliquescence … dégauchir la France et refaire l’Europe » du 7 Avril 2019/Mars 2021 et « Cadrage Immigration-Islam … les 3 Commandements » du 12 Avril 2019/Mars 2021. Ce sont :

-          1. La relance économique immédiate post-covid et la remise en situation de compétitivité de l’économie française pour, sur le long terme, assurer l’emploi, la protection sociale de l’ensemble des Français et l’indépendance économique du pays dans les secteurs stratégiques grâce à l’allègement des charges des entreprises et des impôts et taxes pesant sur les particuliers ce qui implique évidemment de faire enfin et « au fond », les réformes économiques et sociales qu’on aurait dû commencer à faire depuis trente ans (retraites, régimes spéciaux, révision des missions, fonctions, procédures et moyens des entités de l’ensemble du secteur public économique, social ou administratif, flexibilisation du droit du travail et réajustement des normes qui encadrent la production ou la distribution, etc…), la seule réforme significative qui ait été menée à bien, étant celle dite « Woerth-Fillon-Sarkozy » de 2010 reculant de deux ans l’âge de départ en retraite de tous les salariés ! Il faut poursuivre sans faiblir dans le même sens pour porter enfin, l’ensemble du secteur public au niveau de « coût/efficacité » qui permettre de libérer l’économie du pays du poids qu’elle supporte indûment du fait de la mauvaise gestion de ce dernier.

-          2. Un cadrage strict de l’immigration et de la pratique l’islam afin de garantir l’intégration et l’assimilation des populations qui se trouvent déjà sur le territoire français, y sont nées ou viendraient à s’y trouver afin d’éviter toute fracture sociale ou sociétale qui pourrait dégénérer et affaiblir le pays. Ceci implique la maîtrise absolue de l’immigration en fonction des besoins et des capacités d’accueil du pays ainsi que l’application stricte du principe d’expulsion des illégaux. Pour cela, il conviendra de réduire voire supprimer les possibilités d’entrée au bénéfice du regroupement familial ainsi que toutes les aides sociales ou familiales qui constituent d’évidence de puissants incitatifs à l’immigration et les conditionner à une conduite exemplaire de tous les membres de la famille. La naturalisation ne se fera plus à la sauvette ou par droit du sol pour ceux qui sont nés sur le territoire français mais après vérification approfondie d’un parcours d’intégration/assimilation sans tache de l’impétrant qui devra apporter la preuve irréfutable de son désir et de sa capacité à devenir français.

L’islam est bienvenu en France à condition de se plier aux règles de la République et aux habitudes ou règles du « vivre ensemble » français, donc éviter de se répandre dans la sphère publique en pratiques, comportements ou signes ostentatoires d’ordre culturel ou religieux qui impliqueraient par là-même un refus d’intégration/assimilation de sa part voire même, une volonté islamiste militante de les imposer dans la société française à tous les musulmans et pourquoi pas à la population non-musulmane ! Ce serait alors une dérive « islamiste » qui serait sanctionnée comme telle car il ne saurait exister en France d’autre allégeance que la loi républicaine et la culture française, le cadre légal devant être adapté autant que de besoin pour éliminer cette dérive inacceptable de l’islam. C’est un impératif de cohésion sociale et d’identité nationale et au-delà, de sécurité publique auquel doivent se plier l’Islam et les musulmans comme l’ont fait depuis longtemps les autres religions, croyances ou cultures portées par tous les immigrants de tous pays et continents.

Le cas du voile : On a le « droit de s’habiller comme on veut » disent les bien-pensants, musulmans ou non, qui jouent les « idiots utiles » de l’islamisme parce qu’ils ont peur d’être taxés d’islamophobie … mais non, le voile n’est pas un vêtement comme un autre car il n’est porté que par les populations musulmanes, avec plus ou moins de rigueur selon que l’on est plus ou moins rigoriste voire salafiste ou simplement, une musulmane vivant dans notre siècle ! Par ailleurs, malgré les conseils donnés par le Prophète dans la Sourate du Voile, ledit voile n’est pas non plus une obligation islamique comme l’ont récemment rappelé la Mosquée El Azhar et les diverses autorités de l’islam au Maroc ou en Algérie. Le porter ou le faire porter par sa famille n’est donc que le signe d’une volonté claire d’exhiber sa religion et d’en répandre la marque la plus visible et ostentatoire dans la société où l’on vit. Le voile est donc le signe d’un refus caractérisé d’intégration/assimilation à la société française ou au monde moderne en général. Or, ce refus devient de plus en plus fréquent dans la population musulmane et en particulier chez les jeunes. Bien loin donc d’un effet de mode comme voudraient le faire croire certains « idiots utiles » de l’islamisme, le voile devient l’instrument le plus efficace de « l’entrisme islamiste ». Il doit donc à ce titre, être interdit au plus vite dans la sphère publique en France et au-delàen Europe, en attendant qu’il le soit dans le monde islamique pour définitivement « installer l’islam dans le 21è siècle » !

-          3. Le rétablissement de l’autorité et de l’efficacité de l’Etat dans toutes ses fonctions régaliennes, armée, police, justice et fonctions sociales d’éducation-formation des jeunes et d’assistance aux pauvres dans un but de prévention autant que de sécurité publique. Cela se traduira par le durcissement de la politique pénale et pénitentiaire dans le sens de la « tolérance 0 » et l’abandon de la désastreuse politique de l’excuse avec ses relents de gaucho-bien-pensance post-soixante-huitarde qui n’a fait qu’encourager la voyoucratie et porté à un niveau dangereux l’exaspération des forces de police, gendarmerie et services pénitentiaires. En conséquence, un recadrage sévère des tendances « gaucho-politisantes et droit-de-l’hommistes » du corps judiciaire à tous les niveaux depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hautes juridictions de l’Etat et aussi européennes (CEDH, CEJ …) qui dérivent dangereusement vers la pratique malsaine et non-démocratique d’un « gouvernement des juges » contre la souveraineté du peuple. Le cadre législatif voire constitutionnel ou même celui des accords européens ou internationaux devra donc être adapté autant que de besoin afin « d’encadrer comme il convient le jugement des juges » et éviter les dérives nuisibles à la sécurité publique et au respect fondamental du droit. Les juges ont pour mission d’appliquer la loi et non de la faire ni « d’excuser » les voyous ou apprécier la « voyouterie » en fonction de leurs préférences personnelles morales ou idéologiques. Ce serait alors, le commencement du délitement de l’Etat et de « l’état de droit » !

Il devra en être de même à l’égard des media et des journalistes du « secteur public de l’information » dont la mission est de délivrer une information neutre et a-politique et non une information trop souvent biaisée ou politiquement orientée en raison de leur appétence de trop longue date pour une gaucho-bien-pensance ou un bobo-libéral-progressisme incompatibles avec leur mission.

L’autorité et l’efficacité de l’Etat tout au moins dans notre France républicaine, se mesurent également au bon fonctionnement de l’ensemble du système scolaire depuis l’école primaire jusqu’à l’Université avec une attention particulière portée aux exigences d’intégration/assimilation des populations immigrées scolarisées sur le territoire français. A cet égard, de grands changements devront être faits dans les méthodes pédagogiques et les programmes qui devront être revus pour mieux instruire les élèves ou étudiants dans les matières théoriques et leur apprendre aussi à mieux appréhender la réalité des choses et du monde. L’autre réforme drastique sera de rétablir la discipline scolaire et universitaire que les professeurs et leur hiérarchie doivent reprendre de main ferme pour mieux dispenser un enseignement plus efficace et obtenir des résultats plus probants que ne le montrent les nombreuses études où l’enseignement français tombe en déliquescence par rapport aux années passées mais aussi par rapport aux systèmes éducatifs étrangers. Les professeurs sont là pour instruire et les élèves ou étudiants pour apprendre et non pour se bercer de l’illusion de « l’auto-construction des savoirs » ni pour ressasser ensemble les poncifs de la gaucho-bien-pensance politiquement correcte  et encore moins pour laisser libre cours à l’islamo-gauchisme et aux lubies racialistes sous prétexte de non-discrimination des minorités ! Laissons-là ces « bourdieuseries » nuisibles à l’efficacité de l’enseignement et à la formation intellectuelle ainsi qu’au développement de l’intelligence naturelle des enfants et jeunes gens de France !!!

Satisfaire ces trois priorités est la seule voie possible pour arrêter le processus de déliquescence nationale dans lequel la France est engagée depuis quarante ans à l’exception du sursaut du quinquennat Sarkozy qui avait su réagir à la crise des années 2008-2012 et prendre les décisions nécessaires pour commencer à redresser le pays. Après le désastreux intermède Hollande qui a tout remis en cause et réamorcé le processus de délitement national et devant l’incapacité du Président Macron à réagir, il faut reprendre le travail structurel de fond en y ajoutant les contraintes conjoncturelles supplémentaires de la relance « covid ».

Mener à bien le programme de ces trois priorités est un préalable absolu à toute prétention française de reprendre la direction et assurer efficacement l’impulsion de la construction d’une Europe capable de s’affirmer dans son rôle légitime de puissance mondiale de référence du 21è siècle, d’autant que certaines des actions relevant de ces trois priorités devront nécessairement être coordonnées plus ou moins étroitement avec nos partenaires européens et d’abord avec l’Allemagne pour les étendre ensuite au reste de l’Europe.

 

 

 

 

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