BIEN-PENSANCE, PROGRESSISME ET DELIQUESCENCE ... DEGAUCHIR LA FRANCE ET REFAIRE L'EUROPE ( 23 Sept.. 2023)
Le combat pour le redressement culturel, économique, social, sociétal et sécurité publique
Bien-pensance, progressisme et déliquescence … Dégauchir la France et refaire l’Europe … Une droite forte, juste et solidaire, une Droite Gaullienne
Sommaire … les titres !
Bien-pensance, progressisme et déliquescence, le chemin de l’Enfer !
… la déliquescence française est d’abord culturelle, il faut en finir et redresser le pays, le rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de celle-ci, la puissance mondiale de référence du 21è siècle … la seule vision possible pour la France
… les trois priorités pour redresser la France … compétitivité, emploi et progrès social, cadrage immigration-islam et cohésion nationale, autorité de l’Etat et sécurité publique
… recadrer l’UE pour construire l’Europe et rétablir sa civilisation au sommet du monde
Pourquoi ce coup de gueule ?
La France est entrée en déliquescence par les excès et les lubies de l’intellectualisme hors sol de nos « faux-penseurs » du dernier demi-siècle, irresponsables démiurges de l’amollissement de notre société et de notre peuple alors même que la bataille culturelle, économique, sociale et sociétale pour établir les nouveaux rapports de puissance du siècle qui vient, nous imposera de montrer toujours plus de réactivité et de force de caractère voire même de force « guerrière ».
A défaut de désespérer de leur trahison quant à l’avenir de notre civilisation et de notre peuple, c’est la colère qui s’exprime à l’encontre de ces dirigeants abouliques, inconsistants et inaptes qui depuis quarante ans à l’exception du quinquennat Sarkozy et après l’immense déception chiraquienne, n’ont pas l’intelligence des choses ni du monde qui vient et font patauger la France dans la confusion, la facilité et la lâcheté !
Il faut agir vite, au fond et au loin ! « L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances » écrivait de Gaulle. Les circonstances sont là, il manque les hommes !
La déliquescence ? … prenons garde, les civilisations sont mortelles !
De « gaucho-bien-pensance » en « bobo-libéral-progressisme », une « morale de troupeau » nous emportedans le vide de la pensée et l’insignifiance de l’action !
Nos belles âmes, ces faux-penseurs d’après-guerre de Sartre à Foucault, Deleuze, Derrida et autres voltigeurs de la bande d’Althusser sans oublier l’ineffable Bourdieu, notre ami Edgar Morin et tant d’autres faux-penseurs de la modernité gauchisante errant de Saint-Germain des Prés au Boul’Mich en passant par Montparnasse, ont bientôt été rejointes par les dé-constructeurs soixante-huitards puis débordées par les progressistes « wokistes ». Elles se sont acharnées à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité avec bisounourserie, humanitarisme ou droit-de-l’hommisme dérivant sous nos yeux en « minoritarismes déconstructionnistes » et s’enlisant dans l’obsession du progressisme, ce dissolvant absolu de la pensée et de l’action ! Féminisme et genrisme, égo-centrisme et caprices, relativisme et mélangisme, culte des minorités et de l’a-normal, « bougisme » mais peur du risque, dictature des idées à la mode mais refus de l’autorité, conformisme de la pensée mais sacralisation des différences, laxisme des comportements mais intransigeance du discours. L’oxymore est partout, la facilité règne, tout bouge mais rien ne se fait de grand ni de fort.
Sur le chemin de l’Enfer, trois générations d’esprits bêtifiants ont profité de l’accélération technologique pour s’égarer dans les fausses valeurs d’une « modernitude » débridée qui serait la voie sacrée du progrès … le bobo nouveau est un oxymore qui se répand dans le métissage ethno-culturel et l’uniformisation mondialisante « en même temps » qu’il se retranche dans un individualisme forcené et un communautarisme de repli … Or, la responsabilité, l’effort, l’intelligence des choses mais aussi la sensibilité, ça s’apprend et se cultive dans le terreau historique de notre civilisation mais pas dans ce mix culturel globish genre « pizza-coca-kebab-hamburger et noodles », sans racine ni caractère propres mais qui continue d’envahir le monde … ça ne se trouve pas non plus sur internet et l’intelligence artificielle ne nous y mènera pas mieux que les artifices du transhumanisme ou les lubies de cette folle religion du climat qui a fait du CO2le nouveau Diable du monde !
La France ainsi se délite, l’Europe se liquéfie et l’Occident régresse !Pour éviter que le navire ne sombre, il est donc urgent d’éliminer cette « bien-pensance suicidaire » qui du simple contresens intellectuel marxisant qu’elle était au départ sur le plan économique et social, a dérivé vers un « progressisme minoritariste et wokiste » désordonné qui s’est donné pour caprice de faire éclater nos cultures et nos nations occidentales et leur fait courir le risque de se retrouver prises dans l’étau d’un mondialisme uniformisant et déshumanisant sous « contrôle social » façon chinoise ou tel que pourrait l’organiser l’une ou l’autre de ces pernicieuses élites mondialistes qui paradent à Davos, dans la Silicon Valley ou ailleurs.
Des valeurs qui les ont faites grandes, la France et l’Europe se sont abandonnées depuis quatre décennies, à une copulation honteuse entre inconsistance du caractère et inconstance dans la pensée et dans l’action au moment précis où surgissent face à elles, des puissances nouvelles qui déjà les bousculent … et qui, poussées par leur toute jeune volonté de puissance, veulent leur part de l’avenir du monde et certaines, leur revanche sur les anciens « dominants » ! Oui, les civilisations sont mortelles et il faudra faire face … ou quitter la scène !
Or, cette France avachie, capricieuse et changeante qui se laisse aller, inconsciente et comme impotente, sur la pente de la déliquescence, s’obstine à confier le destin du pays à des médiocres incapables de se transporter sur les hauteurs et qui trompent le peuple en s’abandonnant à la facilité de politiques molles. Ils s’évertuent à cacher les vrais problèmes et se perdent dans les détails pour éviter d’aller à l’essentiel. Ils sont ainsi devenus des maniaques de l’affolement des peuples (affolement sanitaire, affolement climatique, affolement culturel …) ou des « experts » du bricolage financier et du jeu de bonneteau budgétaire et fiscal tandis que les fonctions majeures de l’Etat partaient à vau-l’eau par contamination gaucho-bien-pensante ou même wokiste (Education Nationale, Justice et Culture) ou par négligence et mauvaise gestion ( Santé et pire encore, l’ensemble du secteur public à commencer par la fonction publique) fragilisant mortellement l’Etat et l’avenir du pays voire du peuple français et de sa civilisation ! Les faux-penseurs ont engendré de faux-chefs et la « mollocratie » triomphe ! Socrate ni Platon n’aimaient les « sophistes » qui fabriquaient des « gouvernants mal-doués », ceux-là même qui sont devenus aujourd’hui, les « logorrheux » du bobo-libéral-progressisme.
Oui, le Président Macron patauge et la France s’enlise ! Il a fait illusion quelques jours auprès de quelques-uns mais il a très vite dilapidé le frêle crédit qu’il avait tiré de sa piètre mais très acrobatique et politiquement malhonnête élection de 2017. Ce « Non-Président » ne sent ni la France ni les Français et de faux-pas en insignifiances ou contresens, il s’agite dans l’accessoire au lieu d’agir sur le fond … ça va dans tous les sens sauf à l’essentiel !
Il accumule les erreurs de tous ordres, les erreurs « mondaines » (ridicules fêtes métissées et genrées à l’Elysée, embrassades et attouchements déplacés voire gênants lors de ses rencontres internationales, simulacres de démocratie participative avec ses « grands débats » où la com’ et le verbe sont rois mais l’action et les résultats rares et pauvres, multiplication de commémorations en tous genres pour paraître mais aussi pour faire oublier qu’à la différence de ceux qu’il célèbre, il ne sait pas où est « l’essentiel » …), les erreurs politiques à résonance internationale délétère (repentance et soumission face à l’Algérie, mauvaise appréhension des problématiques complexes du monde arabo-musulman du Maroc au Proche-Orient et aux confins de l’Asie islamique, déclarations irresponsables et dangereuses sur l’envoi de troupes en Ukraine pour arrêter voire « vaincre » la Russie, négation stupide de la primauté et de l’originalité de la culture française,…), les erreurs économiques fortement dommageables (abandon du nucléaire, lâchage d’entreprises-phare françaises à l’étranger, folie du « renouvelable » en copiant bêtement l’Allemagne avec ses « grünen », crise du secteur construction/logement suite aux règlementations restrictives anti-CO2, …), les erreurs diplomatiques et géostratégiques économiquement désastreuses voire potentiellement dangereuses sur le plan sécuritaire et militaire (« ukrainophilisme » et « anti-russisme » maladifs alors que la France et l’Europe ont évidemment besoin de ces deux pays slaves, chrétiens et européens pour faire face au défi du reste du monde, plongée irréfléchie dans les angoisses et les fantasmes du réchauffement climatique promu par les « ayatollah » du climat qui mettent l’Europe en danger car celle-ci se culpabilisant bêtement de la « carbonisation » et du réchauffement passé de l’atmosphère, reste seule à vouloir se ruiner en investissant lourdement et inconsidérément dans les énergies renouvelables alors même que le reste du monde est loin d’en faire une priorité et que le CO2 ne saurait être considéré comme une cause première du réchauffement …), acceptation et application irresponsables des oukases de Bruxelles concernant les règlementations techniques et économiques intra-UE excessives voire fantaisistes ou superflues qui couplées avec une ouverture au marché européen ou mondial mal cadrée, alourdissent la compétitivité des secteurs touchés jusqu’à les ruiner face à la concurrence déloyale ainsi engendrée (agriculture européenne et particulièrement française mais aussi marché de l’électricité et des autres énergies carbonées ou de substitution avec leurs produits et technologies spécifiques ... ).
Notre Président par ailleurs, s’enlise intellectuellement et idéologiquement dans deux impasses qui relèvent de ces nouvelles religions du changement du monde auxquelles la France et l’Europe pourraient parfaitement refuser de se soumettre pour ne pas courir au suicide et en particulier, refuser de se ruiner en mettant en œuvre les folles solutions dont leurs prêcheurs ont fait leur catéchisme !
L’une de ces utopies est cet écologisme obsessionnel qui pour préoccupation première d’affoler le monde au sujet du réchauffement climatique dont la cause serait l’usage des énergies carbonées alors que chacun sait que le CO2 compte tenu de sa densité naturelle dans l’air et l’atmosphère, n’en jamais été et n’en sera jamais un facteur déterminant ! Envoyons donc au diable, les investissements inutiles et ruineux des « plans de transition énergétique » puisqu’il n’existe aucune « urgence climatique » ni donc d’urgence de transition énergétique !
Son second terrain de jeu est celui des « penseurs » multiculturalistes et mondialistes du type « Davos » auquel se flatte d’appartenir notre jeune Président. Ils renient notre histoire et ne voient l’avenir qu’à l’image d’une fourmilière d’humains homogénéisés et uniformisés obéissant aux injonctions que les « sachants » leur transmettraient en direct par le biais des artifices de l’homme augmenté et numérisé ! C’est là que se rejoignent les deux mondes aux origines certes différentes mais au résultat identique, celui du contrôle social à la mode chinoise « capitalo-communiste » et celui du monde augmenté de Davos et autres lieux où prospère le complotisme international de la « dictature libéraliste » !
En bon mondialiste, Emmanuel Macron s’est ainsi perdu dans le dénigrement inconsidéré de la France et de sa culture ainsi que dans le déni et la négligence de ses capacités productives et technologiques face à la concurrence mondiale et, se laissant aller à ses excès d’européisme et de suffisance « libéraliste » aussi béats qu’incongrus, il a fait perdre à la France sa compétitivité industrielle et son « effectivité » économique globale !
En dépit de sa constance dans ces erreurs de gestion politique courante ou de choix des orientations stratégiques plus essentielles, Emmanuel Macron a pourtant été réélu en 2022 faute de compétiteur sérieux mais surtout par absence sidérante d’une quelconque réaction de la part du peuple français. Il est grand temps dès lors, de bien comprendre que l’idée de redresser la France et de la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe, ne saurait être et ne sera jamais la vision d’Emmanuel Macron et qu’en tout état de cause, il n’en serait jamais ni porteur ni capable. La seule voie possible est donc un changement radical des hommes, des philosophies et des pratiques de gouvernement du pays ! Il y a maintenant une « extrême-urgence » à réveiller les Français et redresser le pays !
L’environnement politique en effet, s’est totalement délité et la gauche s’est évaporée en se perdant dans le désordre du « wokisme » et par étouffement dans le « en même temps » macronien.
La droite quant à elle, après s’être assoupie dans cette folle idée « chiraco-juppéenne » de « reconstruire la droite au centre », s’est délivrée de ses « piètres penseurs », de ses mauvais acteurs et de ses notables fatigués et cherche aujourd’hui à se reconstruire autour de son axe fort pour enfin ouvrir aux Français la voie d’une droite gaullienne, forte, juste et solidaire qui seule, serait capable de redresser la France et construire enfin l’Europe !
Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Redresser notre « cher et vieux pays » pour le conforter dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et transcender la France en faisant de l’Europe la puissance mondiale de référence du 21è siècle ! … la seule bataille qui vaille !
Le combat du redressement sera culturel, économique et social mais aussi de cohésion nationale et d’autorité de l’Etat …
Le combat culturel, ce sera l’éradication de la gaucho-bien-pensance et du bobo-libéral-progressisme, les deux maladies de « l’intellectualisme hors sol » de ce siècle qui explose sous nos yeux en « minoritarismes de combat » contre les droits et l’existence-même de la majorité de notre peuple, de notre Nation et de notre civilisation ! Renvoyer à leur néant les lubies et sophismes des faux-penseurs qui les ont propagés, corriger les dérives des medias « d’information » qui s’adonnent à l’anesthésie de l’opinion ou à la propagande idéologique ou politique plus qu’à l’information, empêcher enfin, les juges d’empiéter pour des raisons idéologiques similaires, sur les prérogatives des pouvoirs exécutif et législatif, seuls responsables devant le peuple de la définition et de la sauvegarde des intérêts supérieurs du pays … Une démocratie saine n’a besoin ni de « quatrième pouvoir » ni de « gouvernement des juges » !
Le combat pour la puissance économique, l’emploi et le progrès social, sera de rompre avec cette « sacralisation » stupide de la dépense publique comme « ultime recours » qui par ses facilités et ses excès, a faussé jusqu’à la bloquer, la dynamique économique naturelle du pays et par là, l’emploi et le progrès social. Le cercle vertueux de l’économie ne saurait être centré sur la dépense publique même si elle doit satisfaire aux nécessités des objectifs stratégiques nationaux définis par le gouvernement. Il relève d’abord et par essence, d’un équilibre sain et juste entre les rôles et les rémunérations du capital et du travail qui sont les deux fondements d’une économie saine, dynamique, durable et socialement viable.
Le redressement passera donc par une réduction drastique de la dépense publique grâce à un recadrage sévère des missions, fonctions, procédures et moyens de l’ensemble des institutions et financements du secteur public en fonction de leur pertinence, efficacité et efficience. L’ordre de grandeur de l’effort à faire sur les cinq à dix années à venir pour ré-équilibrer convenablement nos finances publiques annuelles et stabiliser le fol accroissement de la dette publique ne nous conduit plus à penser en dizaines de milliards mais bien en centaines de milliards d’euros à échéance de cinq à dix ans. Un objectif sain et raisonnable serait une réduction de la dépense publique à 5 ans de l’ordre de 150 milliards soit 6 à 7 points de PIB, objectif qui semble recevoir l’aval sinon de notre Cour des Comptes qui reste plus timorée mais de la plupart des organismes ou groupes de réflexion économique à commencer par ceux qui mesurent la confiance des marchés financiers et en influencent les taux !
La réduction de la dépense publique injustifiée ou excessive permettra alors de rétablir le cercle vertueux d’une économie compétitive par l’allègement des charges et des impôts dynamisant ainsi la consommation, l’épargne et l’investissement et de ce fait, la production, l’emploi et enfin, le progrès économique et social.
Ajoutons que le problème des risques encourus du fait des excès de notre dette et de notre dépense publique, est depuis quelque temps considérablement aggravé par le surgissement récent de ce sentiment de peur voire cette terreur que répandent partout dans le monde, les « affolés » du climat en prêchant que pour « sauver la planète » (!), il faudrait supprimer au plus vite toute émission de CO2 c'est-à-dire priver le monde de l’énergie qui a permis son développement au cours des temps passés ! Or, cette affirmation est fausse parce que le CO2 n’est pas et ne saurait être du fait de sa densité dans l’atmosphère, une cause majeure du réchauffement climatique tout en étant depuis toujours et pour l’avenir, l’aliment essentiel de la vie sur terre ! Il n’empêche que de cet affolement naissent toutes sortes de mesures ou projets qualifiés de « transition énergétique » vers des énergies non carbonées ! Or, ces projets sont extrêmement coûteux et parfaitement injustifiés car il n’y a pas de cause anthropique sérieuse au réchauffement climatique ! Restons donc sereins, préparons la transition dans le calme pour le moment encore lointain où il deviendra possible techniquement et économiquement de remplacer les énergies carbonées à meilleur compte ou nécessaire de le faire avant qu’elles ne s’épuisent ! Abstenons-nous donc de ruiner nos économies pour rien ! N’ajoutons pas « l’inutile et le ruineux » à la déjà catastrophique gestion de nos finances publiques … sachant par ailleurs que seule l’Europe se veut exemplaire à cet égard quand le reste du monde n’en fait aucunement une priorité !
Le combat pour la sauvegarde de la cohésion sociale et de l’identité nationale, un impératif premier qui requiert une maîtrise absolue des flux de populations en entrée et sortie du territoire et une stricte mise en conformité avec la loi républicaine, du comportement de ces populations immigrées …
Le cadrage des flux d’immigration sera déterminé par la loi et les mesures d’application gouvernementales après avoir revu et corrigé autant que nécessaire, les jurisprudences nationales, européennes ou internationales qui pourraient empêcher ou freiner l’application desdites mesures qu’il s’agisse des conditions d’entrée, des avantages de toute nature accordés aux immigrants qu’ils soient légaux ou illégaux, des contraintes qui leur seraient imposées et des sanctions qu’ils pourraient encourir pour non-respect de leurs obligations. Les ONG et associations diverses d’aide aux migrants seront bien entendu mises sous contrôle afin de pouvoir s’assurer que leur louable intention de « faire le bien », ne dérive pas en incitation et assistance à l’immigration illégale ou vers une complicité intéressée avec les « passeurs » !
On exigera de plus et plus spécialement des communautés musulmanes présentes sur le territoire français comme dans le reste de l’Europe, du fait de la grande « spécificité » de leur religion, qu’elles fassent le même effort qu’ont déjà fait les adeptes des autres religions pour s’adapter, s’intégrer et s’assimiler à notre civilisation française et européenne du 21è siècle avec ses principes de démocratie et ses droits de l’homme notamment ceux de liberté, égalité, fraternité et laïcité à savoir de neutralité absolue dans leur comportement dans la sphère publique, pensant par exemple aux signes extérieurs de la religion qu’elles pourraient être tentées d’afficher en public à commencer par le voile. Il s’agira donc de séparer ce qui relève du domaine privé et ce qui est acceptable ou interdit dans la sphère publique et notamment tout acte, comportement, ou discours qui serait considéré comme le signe d’un refus évident d’intégration ou assimilation.
L’entrisme islamiste sera combattu avec force et au bout du parcours, l’islamisme et a fortiori le jihadisme seront exclus, interdits et sévèrement punis sur le territoire national et en Europe en général à commencer bien évidemment par tous ceux, simples croyants, religieux, organisations religieuses ou non et tous les « idiots utiles » de l’islamisme qui s’y adonneraient ou y inciteraient la population de quelque manière que ce soit.
Pour instaurer cette obligation d’intégration/assimilation, il faudra bien sûr se fonder sur les principes de notre civilisation des droits et des « lumières » mais aussi et peut-être surtout sur le fait que dans toutes les cultures même les plus primitives, il est établi que « celui qui entre dans la maison d’un autre ou s’installe dans la tribu d’un autre », doit en respecter les règles et les coutumes. C’est à lui de s’intégrer et s’assimiler et s’il ne se sent pas bien dans la maison, la tribu ou le pays d’accueil ou s’il ne veut pas en respecter et pratiquer les lois et les coutumes, il devra retourner de gré ou de force dans son pays d’origine … tout simplement !
Au-delà encore et pour faciliter cette transition, on encouragera les populations musulmanes immigrées et d’abord les musulmans français ou d’autres nationalités européennes à reprendre avec l’Oumma, l’effort d’exégèse interrompu il y a dix siècles afin de rendre l’islam définitivement compatible avec l’existence et la tranquillité du reste de l’humanité en « oubliant » par exemple à défaut de les supprimer, les textes concernant le « jihad de guerre et de conquête », ceux du « statut » des femmes et les autres prescriptions incompatibles avec l’idée d’un islam de paix dans une société des « Lumières » comme celle du 21è siècle … Alors ? Vers un islam de paix sans jihad ni taqiyya, sans violence ni mensonge ? In cha’ Allah ! … Ou alors la guerre ?! Amis et compatriotes musulmans de France et du monde, il faudra choisir !
Le combat pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat et la sécurité publique, est un autre grand impératif national. Il impliquera d’abord de durcir les politiques pénale et pénitentiaire et d’assurer l’immédiateté et l’effectivité de peines. Mais il faudra aussi reconstruire l’Education Nationale en rétablissant la discipline et en laissant là les lubies socio-pédagogistes de « l’auto-construction des personnes et des savoirs ». Refonder l’axe police-justice en faisant en sorte que toute inconduite soit effectivement suivie de sanction et qu’ainsi soient rétablies l’efficacité et la dynamique du lien police-justice.
Il s’agira donc à l’école comme dans la rue, de passer de la « politique de l’excuse » à la « tolérance 0 », du laisser-aller à l’esprit de responsabilité afin de rétablir dans toutes les parties du territoire et dans chaque segment de la population, l’ordre, la discipline, le respect d’autrui, l’esprit citoyen et rendre ainsi possible la vie en commun dans notre société française et européenne … tout simplement !
Dans les dernières décennies en effet, la gaucho-bien-pensance « déconstructionniste » et le progressisme « reconstructionniste » ont fait dériver nos principes démocratiques de base vers le laxisme et la facilité. Liberté, égalité, fraternité et droits de l’homme sont devenus libertarisme, égalitarisme et droit-de-l’hommisme ouvrant ainsi la voie à toutes sortes de déviances dans la pensée et le comportement des gens et au niveau supérieur, dans les jugements de la justice elle-même.
Compte tenu de ce délitement avancé de l’esprit public et pour atteindre le niveau souhaitable et nécessaire d’autorité de l’Etat à l’égard de tous les individus, groupements, associations et autres organismes français ou étrangers présents sur le territoire français, il conviendra de mettre en oeuvre les dispositifs légaux et constitutionnels qui permettront aux autorités compétentes de prendre autant que de besoin toute décision utile pour assurer l’ordre public et la sécurité publique sans se heurter à d’éventuels obstacles jurisprudentiels émanant de nos Cours nationales, européennes ou internationales qui empêcheraient leur application immédiate comme c’est trop souvent le cas aujourd’hui de notre justice défaillante.
L’intérêt supérieur du pays en effet, est l’affaire du pouvoir démocratiquement élu, pas celle des juges ! La mission de ces derniers est tout simplement d’appliquer la loi et non de l’interpréter en la faisant trop souvent dévier hors du champ de l’intention originelle du législateur, en fonction de leurs préférences idéologiques.
Le « gouvernement des Juges » n’est pas compatible avec la démocratie ni la « politique de l’excuse » avec l’autorité de l’Etat !
Le combat pour l’Europe … Ce combat est d’une double nature car pour construire l’Europe, il faudra d’abord recadrer l’Union Européenne
L’UE en effet, n’est encore qu’une ébauche de ce que pourra être la future Europe et cette institution n’a pour but que de faciliter entre les nations européennes souveraines, une certaine coopération dans certains domaines à certains moments.
C’est par l’Europe cependant, que nos peuples et nos nations se transcenderont et resteront capables de tenir leur rang dans le tourbillon du monde nouveau. Mais c’est à Paris et dans les capitales européennes qu’on la construira, pas à Bruxelles, à Strasbourg ni à Luxembourg qui se limiteront alors à la simple gestion du domaine communautaire tel qu’il leur aura été confié par les Etats ! Il se trouve en effet, que du fait des derniers grands évènements politiques, militaires et coloniaux de l’histoire européenne, seule, la France porte une réelle ambition pour l’Europe, une Europe capable d’affirmer son rôle de puissance mondiale de référence du 21è siècle … alors que l’Allemagne encore traumatisée par son complexe post-hitlérien et l’Angleterre retombée dans ses rêveries d’Empire, se satisferaient d’un grand marché élargi où ils deviendraient respectivement une « Grande Suisse bien gérée » et une « opulente place financière mondialisée » ! Il n’y aura donc pas d’Europe forte et souveraine sans une France forte … et à l’inverse, il n’y aura plus de France s’il n’y a pas d’Europe ! Leurs destins sont liés …
L’Europe enfin, doit cesser de jouer de l’affolement climatique anti-CO2 pour lequel il n’y a aucune urgence et dont elle n’est bien évidemment aucunement coupable même si c’est elle qui a apporté au monde au cours des siècles et décennies passés, cette civilisation moderne fondée sur l’énergie carbonée dont il profite amplement ! Il convient maintenant de revenir à la raison et de donner la priorité aux investissements qui amélioreront le sort des pauvres du monde plutôt que de gaspiller l’argent dans une guerre inutile contre ce « Nouveau Diable » qu’est devenu le CO2 d’autant que l’Europe est seule à battre sa coulpe et à se flageller (bêtement) en voulant réduire (bêtement !) sa consommation d’énergie carbonée tandis que le reste du monde à commencer par le Sud, les BRICS et même les Etats-Unis n’en font aucunement une réelle priorité !
Ceci nous amène au problème existentiel de l’Union Européenne et de l’urgence de son recadrage. L’UE en effet, ne cesse depuis quelques décennies, profitant du laxisme, de la lâcheté ou de la négligence complice des Chefs d’Etat, d’outrepasser ses missions et fonctions aux dépens de la souveraineté des Etats-Membres en tentant de s’instituer comme le législateur suprême alors que l’UE n’est qu’une « association » d’Etats indépendants qui coopèrent à leur juste mesure mais aucunement encore, une Confédération et encore moins une Fédération ! Cela ne pourra « être » que le jour où les peuples et les nations d’Europe se seront effacés devant un sentiment d’appartenance commune à une même entité civilisationnelle et territoriale qui soit suffisamment fort pour justifier que l’UE disparaisse et cède la place à « une Nation et un Peuple Européens uns et indivisibles ». Le temps n’en est pas encore venu et il est donc urgent en attendant, de recadrer l’UE dans ses missions et fonctions telles qu’elles lui ont été ou lui seront assignées par les Etats afin d’éviter les débordements actuels et le désordre institutionnel régnant qui sont la marque insupportable d’un « européisme » idéologique artificiel que la technocratie de Bruxelles et des Cours de justice européennes cherchent à faire passer avant l’intérêt supérieur des peuples et des Etats-Membres ! Ceci ne saurait être toléré plus longtemps et il est urgent que les Chefs d’Etat reprennent la main sur l’UE comme Nicolas Sarkozy et Angela Merkel l’avaient fait de concert entre 2007 et 2012 avec un succès certain pour surmonter les crises d’alors avant que le binôme Hollande-Macron ne relâche la pression sur Bruxelles pour aboutir au désordre européen actuel …
La crise ukrainienne est le symbole dramatique de ce désordre. Elle est née de l’impéritie des Chefs d’Etat français et allemand qui ont négligé de recadrer les « autorités » ukrainiennes après qu’elles eurent délibérément provoqué la Russie en ne respectant pas les Accords de Kiev au sujet des provinces russophones (et russophiles) de l’est du pays. La Russie a donc engagé la guerre pour reprendre ces provinces qu’elle considère comme siennes et la France et l’Allemagne doivent en conséquence, réparer d’urgence leur erreur en forçant l’Ukraine à faire la paix même si elle doit y perdre ses provinces de l’Est. En attendant, la guerre en Europe de l’Est soulève pour la France le problème de l’utilisation éventuelle de sa force de frappe nucléaire ! Celle-ci n’a pour objet que de défendre les intérêts vitaux de la France et ce sera donc à cette dernière seule, de décider où sera la limite de ses intérêts vitaux au cas où la Russie agresserait ou serait en passe d’agresser voire de mettre en danger un des partenaires européens de la France voire la France elle-même … Quel que soit l’avenir de l’Ukraine en Europe voire dans l’UE, la force de dissuasion nucléaire restera française et on comprendra aisément qu’il ne puisse exister de force de dissuasion nucléaire européenne tant que l’Europe ne sera pas constituée en un Etat Nation souverain et autonome dans ses décisions vitales.
Dégauchir la France et refaire l’Europe … Qui alors pour mener le combat ? Une droite forte, juste et solidaire … une Droite Gaullienne !
« L’action écrivait le Général de Gaulle, ce sont des hommes au milieu des circonstances » ! Les circonstances sont là, dramatiques, mais les hommes ?
Pourquoi la droite ? Qui d’autre pourrait donc en être capable ? La gauche a failli, Emmanuel Macron patauge et les « extrêmes » ne sont pas fiables ou vont à contresens sur quelques points cruciaux (le RN sur l’économie, le social et l’Europe, LFI également et de façon plus pernicieuse encore sur ces mêmes sujets mais aussi sur l’immigration, l’islam et l’autorité de l’Etat !!). … et côté « droite molle », les chichis centrisants et les caprices d’ego ça suffit ! Rassemblement donc autour de LR, la seule force politique qui possède vraiment et soit capable d’apporter aux autres partis, l’expérience de gouvernement et les troupes nécessaires au niveau national et local pour prendre la France en charge, la redresser, la remettre sur le chemin de la grandeur française et de l’Europe en devenir … et surtout d’y faire participer toutes les forces du peuple de France ! Il n’y a pas d’alternative ! … le peuple le sent bien, il le sait ! Il doit maintenant le signifier aux « politiques » et porter d’urgence un Chef à sa tête !
Que faire ? Ainsi qu’il a été précisé plus haut, il y aura une ligne directrice :rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de celle-ci la puissance mondiale de référence du 21è siècle. Pour redresser le pays, 3 priorités : 1. Réduire la dépense publique injustifiée ou excessive pour rétablir le cercle vertueux d’une économie compétitive par l’allègement des charges et impôts, dynamisant ainsi la consommation, l’épargne et l’investissement et de ce fait, la production, l’emploi et enfin, le progrès social 2. Cadrer les flux d’immigration et les pratiques de l’islam, maîtriser le processus d’intégration et assimilation des populations et assurer ainsi la cohésion nationale 3. Rétablir l’autorité de l’Etat et la sécurité publique dans toutes les missions et fonctions premières de l’Etat, sur l’ensemble du territoire et dans tous les segments de sa population. Et enfin, avant de prétendre construire l’Europe nouvelle, il faudra d’urgence préparer le terrain en recadrant l’UE dans ses missions et fonctions telles qu’elles lui auront été assignées par les Etats-membres, seuls souverains, jusqu’à ce qu’un jour, surgisse un « sentiment européen » capable de transcender les Etats-nations en un seul peuple et une seule Nation !
Quelle droite et comment ? Une droite rassemblée autour de son pivot « droite forte, sociale et solidaire », ce noyau fort auquel se joignent toujours les « centres droit et gauche » dans les moments difficiles, autrefois avec de Gaulle ou Nicolas Sarkozy et aujourd’hui avec le parti Les Républicains qui après le choc de ce vicieux « Coup d’Etat » politico-médiatico-judiciaire de 2017 fomenté contre François Fillon, a entrepris sa reconstruction sur les bases et priorités définies par Laurent Wauquiez et son équipe. Il a poursuivi sa consolidation avec les travaux de réflexion programmatique conduits sous la direction de Christian Jacob et désormais d’Eric Ciotti tout en ayant réussi en parallèle, à conforter son ancrage territorial et sa force de frappe locale et nationale sur l’ensemble du territoire lors des dernières élections. Le Parti LR vient encore de confirmer son rôle moteur en réussissant à imposer à notre Président et à son gouvernement défaillant, le vote de la « Loi dite Immigration » comme élément premier d’un cadrage efficace de l’immigration ! D’autres lois devront être d’urgence promues en complément y compris des textes de nature constitutionnelle permettant de déverrouiller les blocages jurisprudentiels allant contre l’intérêt supérieur du pays dans certains domaines idéologiquement sensibles !
Il apparaît donc de plus en plus nettement que notre Parti LR soit seul, vraiment conscient des réalités de la déliquescence qui nous emporte mais aussi seul capable de redresser le pays grâce à son essence gaullienne, à son expérience de gouvernement et à son ancrage territorial au niveau local, régional et national, tous éléments que ne possèdent pas au même degré les autres partis ou mouvements de droite !
Un grand espoir se lève par ailleurs avec la récente réunion des « Jeunes » des Partis LR, RN et Reconquête qui viennent d’afficher leur idée de rassemblement pour redresser la France ! Rassemblement donc autour de LR dans une future « droite unie » ! ILS NOUS DONNENT LE SIGNAL ! Commençons donc par nous abstenir de nous quereller bêtement à partir de jalousies ou soupçons infondés ou de problèmes d’ego entre nos différents partis, mouvements ou personnalités de droite. Ces querelles ne font que diviser chaque parti et déstabiliser la confiance que l’électorat est disposé à nous donner et même s’il y a des nuances, l’important est que tous se rassemblent au fond sur la base d’une droite forte, une droite gaullienne qui donne la priorité à l’intérêt supérieur du peuple et de la nation et non aux intérêts particuliers politiques, économiques, sociaux ou idéologiques voire financiers des uns ou des autres !
Le redressement de la France et la construction de la nouvelle Europe, c’est en effet, l’affaire du peuple français tout entier, ce n’est pas celle d’une partie du peuple. Ce n’est pas celle de ces élites satisfaites d’un mondialisme et d’un multiculturalisme béats, ni celle de la « technocrature » internationale ou celle des corporatismes syndicaux ou intérêts socio-économiques particuliers, et encore moins celle des idéologies et des lubies politiques, sociétales ou écologistes du moment !
Redresser le pays pour le rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de celle-ci la puissance mondiale de référence du 21è siècle, SEULE POURRA DONC LE FAIRE UNE DROITE FORTE, JUSTE ET SOLIDAIRE, UNE DROITE GAULLIENNE, UNE DROITE DANS LAQUELLE LE PEUPLE FRANÇAIS SE RASSEMBLERA EN Y RECONNAISSANT L’ÂME DE LA FRANCE ET L’AVENIR DE L’EUROPE.
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Les différents points évoqués dans ce sommaire sont repris plus en détail dans les grands titres du texte complet qu’on trouvera à la suite et dans l’ordre suivant :
1. Bien-pensance, progressisme et déliquescence, dégauchir la France et refaire l'Europe
- Pourquoi ce coup de gueule ?
- La déliquescence ? … prenons garde, les civilisations sont mortelles !
2. Dégauchir la France et refaire l’Europe… le combat pour le redressement
- Le combat culturel
- Le combat pour la puissance économique, l’emploi et le progrès social
- Le combat pour la cohésion sociale et l’identité nationale
- . Annexe 1 Commandement n° 1 : maîtriser les flux d’immigration et le processus d’intégration-assimilation des populations immigrantes
- . Annexe 2 Commandement n° 2 : cadrer la pratique de l’islam en fonction des lois de la République et des coutumes du peuple français
- . Annexe 3 Commandement n° 3 : réformer l’islam pour le bien de tous et d’abord des musulmans dans le monde du 21è siècle. Ijtihad ou fin de l’islam ? Il faudra choisir !
- Le combat pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat et la sécurité publique
- Le combat pour l’Europe
3. Qui alors pour mener le combat ? Une droite gaullienne, une droite forte, juste et solidaire
- Une ligne directrice : rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de celle-ci la puissance mondiale de référence du 21è siècle avec trois priorités pour redresser le pays :
- . Réduire la dépense publique et alléger les charges et impôts, dynamiser ainsi la consommation, l’épargne, l’investissement et de ce fait, la production, l’emploi et le progrès social
- . Cadrer l’immigration et l’islam, maîtriser les processus d’intégration et assimilation et assurer ainsi la cohésion nationale
- . Rétablir l’autorité de l’Etat et la sécurité publique dans toutes les missions et fonctions premières de l’Etat
- Qui d’autre que LR en serait donc capable ?
- . La gauche a failli, Emmanuel Macron patauge et les « extrêmes » ne sont pas fiables ou vont à contresens (le RN sur l’économie, le social et l’Europe ! LFI également mais aussi sur l’immigration, l’islam et l’autorité de l’Etat !!). … et côté « droite molle » ou droites diverses, les chichis bien-pensants et caprices d’ego ça suffit !
- . Rassemblement donc autour de LR, seul parmi les partis ou mouvements de droite à disposer d’une large expérience de gouvernement mais aussi de la force de frappe nécessaire au niveau national, régional et local qui lui permettront de reprendre les rênes du pays sans à-coups ni « fausse route », le redresser et le rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe.
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Bien-pensance, progressisme et déliquescence, dégauchir la France et refaire l’Europe
(Texte complet)
1 . Bien-pensance, progressisme et déliquescence … le chemin de l’Enfer !
Pourquoi ce coup de gueule ?
De bien-pensance en penser faux, la descente aux enfers !
La France est entrée en déliquescence par les excès et les lubies de l’intellectualisme hors sol de nos « faux-penseurs » du dernier demi-siècle, irresponsables démiurges de l’amollissement de notre société et de notre peuple alors même que la bataille culturelle, économique, sociale et sociétale pour établir les nouveaux rapports de puissance du siècle qui vient, nous imposera de montrer toujours plus de réactivité et de force de caractère voire même de force « guerrière ».
A défaut de désespérer de leur trahison quant à l’avenir de notre civilisation et de notre peuple, c’est la colère qui s’exprime à l’encontre de ces dirigeants abouliques, inconsistants et inaptes qui depuis quarante ans à l’exception du quinquennat Sarkozy et après l’immense déception chiraquienne, n’ont pas l’intelligence des choses ni du monde qui vient et font patauger la France dans la confusion, la facilité et la lâcheté !
Il faut agir vite, au fond et au loin ! Les circonstances l’exigent, il manque les hommes !
… la déliquescence française est d’abord culturelle, il faut en finir, redresser le pays, le rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de celle-ci, la puissance mondiale de référence du 21è siècle … la seule vision possible pour la France
… compétitivité, emploi et progrès social, cadrage immigration-islam et cohésion nationale, autorité de l’Etat et sécurité publique … les trois priorités pour redresser la France
L’intelligence du monde, de ce qu’il est et de ce qui l’emporte étant la chose la moins bien et la moins largement partagée, il était tentant d’expliquer le processus pernicieux par lequel nos intellectuels et nos faux-penseurs d’après-guerre, soixante-huitards puis bobo-écolo-progressistes du nouveau millénaire ont perverti l’esprit public. Ces modernes sophistes ont amené, volontairement ou non, des générations de jeunes gens à penser faux, à nier que chacun ait des responsabilités à l’égard de lui-même ou de la société et à professer que la société devait non pas instruire ni même participer à l’éducation de l’individu mais lui donner les moyens de se laisser aller à ses passions ou à ses fantasmes pour qu’il s’ « auto-construise » et s’épanouisse (ou se perde !) par lui-même, l’incitant ainsi à s’avachir dans la facilité et le confort intellectuel et matériel que lui procure cette même société.
En même temps, frappés de « progressisme », cette autre maladie pernicieuse du 20è siècle germanopratin, ils ont oeuvré à la dé-construction de notre société, de son histoire et de ses valeurs décrétées « ringardes » puis, devenant peu à peu conscients de leur niaiserie face à l’erreur fondamentale du marxisme appliqué et de ses sous-produits communiste puis fasciste et national-socialiste, ils en ont tenté une synthèse désespérée fusionnant les « bons sentiments » de notre vieille culture chrétienne, les approximations du déterminisme social structuraliste et les lubies du libertarisme et de l’égalitarisme soixante-huitards, tout en ajoutant à cette improbable mixture, les excès d’un « droit de l’hommisme » sans frontière et plus récemment encore, d’un écologisme régressif à force de malthusianisme « précautionneux » contre le « Diable CO2 ».
Face à cette problématique de déliquescence civique et sociale, la méconnaissance des réalités du terrain par nos intellectuels, leur préférence naturelle pour le conceptuel aux dépens des nécessités de l’actionet enfin, le blocage mental des faiseurs d’opinion sur les bons sentiments et les poncifs politiquement ou socialement corrects, font que les gouvernants ont le plus grand mal à faire face aux tempêtes et à prendre les mesures désagréables qui s’imposent parce que le peuple, formé au moule de la facilité et de l’excuse sociales, mal informé et souvent désinformé, ne suit pas.
Ainsi est née cette bien-pensance de masse qui uniformise la pensée publique et conduit inexorablement les belles âmes de ces gauches qui se veulent universellement bonnes et généreuses, à penser faux et leurs politiciens à agir à contresens des réalités du monde.
Ils cherchent, en bons intégristes, à faire le bonheur du peuple, le plus souvent malgré lui ou même contre lui, en appliquant avec toute la ferveur des nouveaux croyants, les préceptes les plus diaboliques de leur idéologie comme les plus farfelus jusqu’aux plus contraires au bien du genre humain. En France, ils n’ont heureusement pas réussi à déraciner la démocratie comme ils l’ont fait dans les pays où le communisme et ses perversions ont sévi, mais de Mitterand à Hollande en passant par Jospin, ils n’ont cessé de prendre des décisions à contre-sens dans l’économique comme dans le social ou le « sociétal » avec cette perversion supplémentaire qu’ils l’ont fait beaucoup plus pour servir leurs intérêts électoraux ou corporatistes que pour le bien du peuple qu’ils ne se privaient pourtant pas de mettre hypocritement en avant pour mieux tromper les gogos.
La gauche de nos jours, ne croit plus, elle ment et elle trompe le peuple faute d’avoir réactualisé son catéchisme socialiste en fonction des données nouvelles du monde du 21è siècle !
Le portrait du petit-bourgeois « pré-bobo » brossé par Jünger juste après la guerre, est prémonitoire et explique pourquoi la crise nous a surpris. Au long des décennies de bien-pensance héritée de la logorrhée marxisante et de l’angélisme crypto-chrétien, les défenses et les capacités de réaction de notre corps social se sont petit à petit délitées à la mesure exacte de notre enrichissement progressif et de la généralisation de la protection sociale qui nous permettaient précisément de nous offrir le luxe de la complainte permanente et de la contestation sans lendemain.
Nos petit-bourgeois convenablement enrichis et protégés des aléas de la vie, ont l’indécence de se plaindre de leur sort mais ne voient pas encore très clairement les vrais pauvres, ceux du monde en développement, qui les jalousent et les contemplent depuis leurs gigantesques et lointains bidonvilles. Ils ne sont pas encore montés à l’assaut de nos forteresses socialement et syndicalement sécurisées mais la pression monte et on commence à la sentir aux frontières !
La crise aura donc eu le mérite de faire prendre conscience aux peuples européens que leur modèle humain, le petit-bourgeois modérément enrichi mais fortement protégé, doit très vite réagir et s’adapter s’il veut survivre dans la compétition que lui imposent les nouveaux acteurs et s’il veut aussi que la civilisation dont il est l’héritier et le continuateur puisse encore prendre sa part du devenir du monde.
Le temps est donc venu pour l’Europe de se rassembler autour de ses piliers. « L’Europe, c’est la France et l’Allemagne … unies, elles feront l’Europe, désunies elles disparaîtront avec elle ! ». C’est le chemin que de Gaulle avait tracé en son temps. Il passe par Paris et Berlin qui doivent s’ériger en chefs de file des Etats d’Europe, il ne passe pas par Bruxelles qui doit rester dans son rôle de pure gestion des domaines que les Etats lui auront confiés ! Il y faudra de la lucidité, du courage et une volonté renouvelée des peuples européens de partager un destin qui un jour sans doute, se transcendera en un « sentiment européen » suffisamment puissant pour faire de l’Europe un Etat et peut-être, une nation qui seront capables de répondre aux défis du siècle et de confirmer l’Europe dans son rôle déjà ancien de puissance mondiale de référence sinon de puissance dominante. La route sera longue mais c’est la seule et il y faudra des hommes de caractère, des Chefs ! L’action disait de Gaulle, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! Les circonstances s’y prêtent et la nécessité devient pressante en ce début de 21è siècle, il manque les hommes !
La France pour cela doit reprendre son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe car elle est seule à concevoir une ambition forte pour l’Europe et pour elle-même. L’Allemagne et l’Angleterre en effet, se contenteraient dans les circonstances actuelles, de l’horizon médiocre mais plus confortable d’une « Grande Suisse paisible et bien gérée » pour l’une ou d’une « opulente place financière et de services off-shore » pour l’autre ! Ce n’est évidemment pas la vision de la France que de sortir de cette médiocre manière, du concert des nations. Elle veut continuer d’y jouer sa partition à travers l’Europe, face aux nouvelles puissances qui émergent mais il y faudra une Europe forte et pour la construire, une France forte.
Or les français se laissent aller depuis trop longtemps et la France s’affaiblit. Elle ne tient plus son rang et par contrecoup, l’Europe patauge dans un monde qui bouge très vite et ne nous attend pas, menaçant non seulement notre rang dans le monde mais notre existence-même en tant que puissance.
La régression mitterandienne a été l’occasion funeste de laisser libre cours aux lubies sociétales 68-tardes dans leur libertarisme, leur égalitarisme et leur bisounourserie revendiqués tandis que la gauche au pouvoir s’évertuait à prendre l’économie à contresens et s’acharnait à fragiliser les structures de notre société par une politique pénale « badintérienne » qui préfigurait déjà la « non-politique » actuelle par son laxisme, sa compassion obsessionnelle pour les minorités « souffrantes » et son addiction à la repentance systématique de « l’homme blanc occidental » en oubliant les notions de fermeté et d’ordre public et en s’obnubilant sur celles de racisme, de xénophobie et d’islamophobie.
Le processus de déliquescence était déjà bien avancé quand la droite chiraco-juppéenne prit le relais du pouvoir socialiste sans mettre en oeuvre ce pourquoi elle avait été plébiscitée en 1995 à savoir l’assainissement des finances publiques et de l’économie et une meilleure maîtrise de la problématique immigration-islam qui commençait à peser sur le climat social en raison du laxisme de l’Etat qu’accompagnait la montée continue du Front National. Hélas, après le « lâchage » de Juppé par Chirac précisément sur ces réformes qui devenaient vitales et le revirement du peuple français consécutif à l’inertie de la droite, en faveur de la gauche jospinienne des 35 heures et des lois Aubry, l’immobilisme s’est bientôt installé en « chiraquie » après que la droite eût repris le pouvoir en 2002 du fait des contresens persistants de la gauche et du rejet-réflexe du Front National par une majorité du peuple français.
La France s’est alors endormie gentiment jusqu’au réveil de 2007 où le peuple a porté au pouvoir Nicolas Sarkozy après qu’il avait clairement annoncé son intention de secouer le pays. Il l’a été en effet par la crise de 2008 propagée par les Etats-Unis puis celle des dettes et de l’euro que le couple Sarkozy-Merkel a surmontées avec brio évitant que l’Europe n’éclate et que son économie ne s’effondre. Sarkozy avait entrepris en parallèle de redresser le pays par l’application de quelques réformes essentielles en dépit de la crise et des vents contraires, recul de l’âge de la retraite, réduction de coût de fonctionnement de l’Etat, TVA sociale, allègement des charges et impôts sur les heures supplémentaires, diminution ISF, etc … quand les Français décidèrent en 2012 par caprice pour quelques-uns, par erreur pour beaucoup et par lâcheté pour la plupart, d’envoyer Hollande à l’Elysée, cet apparatchik longuement formaté au mensonge mitterandien, leur ayant promis la facilité et niant la nécessité de l’effort que leur demandait Sarkozy pour achever de redresser le pays.
Commençait alors une page peu glorieuse de notre histoire, François Hollande se refusant obtusément à suivre le chemin de la réforme tracé par le gouvernement précédent. Ses gouvernements se sont tout simplement adonnés à des combinaisons budgétaires oiseuses et un jeu récurrent de bonneteau fiscal. Paralysés par leur terreur de n’être pas capables de faire face au changement économique et social, ils ont vainement tenté de camoufler leur inaction par le mensonge et une agitation maladive dans le domaine « sociétal ».
Il était donc urgent de changer de gouvernement car le temps déjà pressait en 2017. Le gouvernement a changé mais l’illusion hélas, continue avec l’arrivée au pouvoir d’un « Président de rencontre » dont l’élection n’est due qu’au hasard de circonstances subtilement « arrangées » par d’habiles manœuvres de personnalités ambitieuses du monde politico-médiatique poussées par quelques groupes financiers naturellement plus motivés par leur intérêt propre et leur vision mondialisante et globalisante de la finance, de l’économie comme de la culture plutôt que par l’intérêt supérieur du pays dans chacun de ces domaines. Les Français ont donc promu sous la pression, le jeune ministre Emmanuel Macron qui leur faisait miroiter l’illusion d’une « réforme au centre » par la fusion miraculeuse de ces parties « molles » de la gauche et de la droite qui n’avaient déjà plus rien à voir avec leurs partis d’origine. Précisément ces gens qui venaient d’échouer à gouverner la France avec François Hollande et ses faux-penseurs de Terra Nova qui passant de Hollande à Macron, voulaient à l’instar de la nouvelle gauche du Rocard des années 70 ou du Giscard des « 2 Français sur 3 », créer ce qu’ils appellent « le nouveau monde » en lui inventant de nouvelles clientèles faites d’électrons libres de la société civile auxquels s’agrègeraient peu à peu les chevaux de retour de la gauche molle qui venait de capituler ! Macron, un séduisant porte-enseigne façon Kennedy dont la « modernitude » aux accents américano-mondialisants, a par ailleurs aveuglé certaines personnalités du centre et de la droite molle, cette droite qui, contaminée par le virus de la gaucho-bien-pensance mutant subrepticement en bobo-libéral-progressisme, a peur aujourd’hui de se dire de droite et se préfère « humaniste » ! On constate aujourd’hui que c’était un rêve que de vouloir faire de ce magma indéfinissable, une majorité de gouvernement active, cohérente et durable.
Emmanuel Macron se dit « de gauche » mais son internationalisme est nettement plus financier que prolétarien. Il est internationaliste encore au plan culturel sans qu’on sache si à cet égard, il est plus mondialiste et partisan d’un métissage généralisé que multiculturaliste, communautariste ou encore autre chose ! Quand il parle de la France et du peuple français, son discours sonne abominablement faux comme s’il avait mémorisé le message d’un algorithme de com’ politique et le récitait sans bien « sentir » le peuple ni ses racines. Il affirme d’ailleurs qu’il n’y a pas de culture française et que la France est une nation barbare (sic !). Son incontinence verbale se contredit souvent au point qu’on ne sait pas vraiment quelle est sa « pensée profonde » si tant est qu’il ait une quelconque conviction en matière d’économie, de social et de sociétal.
Il est le symbole d’une nouvelle génération « fric libéral libertaire » ! Il se sent à l’aise avec le libertarisme et l’individualisme égoïste où l’argent est la meilleure mesure de la valeur de chacun et où les notions de responsabilité et de solidarité n’ont plus cours ! Il est européiste mais pour lui, l’Europe n’est qu’une des structures économiques de la mondialisation en cours. L’Europe du « machin » de Bruxelles lui convient parfaitement. L’idée d’une Europe-puissance constituée autour d’un axe directeur Paris-Berlin, n’est pas la voie première, il est multilatéraliste en même temps « qu’autoritariste » et il croit que l’Europe à 27, 28 ou plus pourra naître de la vertu du Saint Esprit européiste !!! Derniers périls qu’il n’a pas encore bien appréhendés, celui de l’autorité défaillante de l’Etat et celui de la cohésion et de l’identité nationales mises en péril par l’insuffisance de l’intégration-assimilation des immigrés et de leur descendance, « automatiquement » française en vertu du droit du sol.
On sent le vide et « en même temps » un flou compliqué chez Macron et dans sa com’, ses discours, ses meetings et ses propositions. Ils varient au gré de la pensée dominante du moment et de ses interlocuteurs ! C’est de la « comédie politique » … ou alors un algorithme mal calé sur la réalité !
Le « en même temps » amène inexorablement la confusion dans les orientations tandis que l’action se trouve souvent ruinée par les opérations grandioses de « démocratie participative » et de « show » politique qu’affectionne notre Président comme celles initiées pour calmer les « gilets jaunes » en 2019 ou l’actuel « Conseil National pour la Refondation » visant à retendre les liens avec les différentes parties du peuple français à la suite de la catastrophique aventure de la réforme des retraites dont le pouvoir macronien n’a pu se sortir que grâce à l’appui du Parti LR dont ladite réforme était un des objectifs majeurs afin de poursuivre l’œuvre de refondation entamée par Nicolas Sarkozy en 2010 et 2011.
Bref, Emmanuel Macron ne sent bien ni la France ni les Français et n’a pas de « cap » concret à leur proposer. Il cherche à les faire rêver d’un certain mondialisme tous azimuts par le biais d’un européisme dont ils ne veulent pas car les Français veulent préserver à la fois leur identité nationale, leur souveraineté et la cohésion culturelle et sociale de leur pays.
Mais au-delà de ces légèretés, contradictions et incertitudes non encore levées de la pensée macronienne, comment ne pas éprouver au surplus les doutes les plus grands sur la solidité de l’homme dans l’action. Imagine-t-on en effet, Emmanuel Macron tenir à nouveau la rue face aux « gros bras » CGT, FO ou autre syndicat et aux récriminations de ces associations et ONG de défense de la bien-pensance wokiste ou de l’écologisme politique lorsqu’il s’agira au-delà des « réformettes » qu’il mène à grand bruit pour masquer son inaction au fond, de toucher à la fonction publique et d’aligner les « régimes spéciaux » sur le régime général pour recadrer la dépense publique et rétablir la compétitivité de notre économie ? L’imagine-t-on remettre de l’ordre dans les « banlieues » et imposer le cadrage nécessaire aux populations immigrées et issues de l’immigration et en particulier de l’immigration islamique, pour éviter la fracture civile et éliminer la chienlit qui ne cesse de s’étendre ? Sur ces deux points, on peut légitimement se demander si même, il aura le courage d’évoquer ces problèmes !?
Macron apparaît alors comme un charmant jeune homme immature et grandement irresponsable dont le discours plaît aux bobos des CSP+ mais qu’on voit mal dans l’action or il n’y a pas de politique s’il n’y a d’abord une pensée claire qui soit évidemment consacrée par l’action. « L’action, disait le Général de Gaulle, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! ». Les circonstances sont là, mais Macron à l’évidence, n’est pas l’homme qu’il faut à la France pour la sortir du gouffre où l’ont plongée les « mollocraties » de gauche et de droite des quarante dernières années. Elle finit de se noyer dans le désastre de l’oxymorique « en même temps » et du « bougisme perpétuel » de cette sorte de secte surgie tout à coup des insuffisances politiques des partis et de l’exaspération populaire … cette secte « en marche » vers on ne sait encore quoi sinon une certaine constance dans la déliquescence …
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Bien-pensance, progressisme et déliquescence … le chemin de l’Enfer !
La Déliquescence ? … Prenons garde, les civilisations sont mortelles !
De « gaucho-bien-pensance » en « bobo-libéral-progressisme », une « morale de troupeau » nous emporte dans le vide de la pensée et l’insignifiance de l’humain !
Devant la porte de l’Enfer, avant de « laisser là toute espérance » comme nous l’ordonnait Dante, essayons de comprendre comment cette « morale de troupeau » a pu entraîner les plus abouties des civilisations du monde, la française et partant l’européenne et plus largement l’occidentale, dans le bourbier de leur déliquescence actuelle en tant que cultures et en tant que puissances.
ooo Nos belles âmes, faux-penseurs d’après-guerre et dé-constructeurs soixante-huitards, se sont acharnées à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité avec bisounourserie et droit-de-l’hommisme dérivant sous nos yeux en « minoritarismes de combat » … pire encore, sur l’idée de progrès elles ont créé l’obsession du progressisme, ce dissolvant absolu de la pensée et de l’action ! Féminisme et genrisme, égo-centrisme et caprices, relativisme et mélangisme, culte des minorités et de l’a-normal, « bougisme » mais peur du risque, dictature des idées à la mode mais refus de l’autorité, conformisme de la pensée mais sacralisation des différences, laxisme des comportements mais intransigeance du discours.
L’oxymore est partout, la facilité règne, tout bouge mais rien ne se fait de grand ni de fort ! La France ainsi se délite, l’Europe se liquéfie et l’Occident régresse !
Le 7 Octobre, sur une radio du « service public », France-Inter ou France Culture, un jeune « intellectuel branché » manifestement adepte de la « bourdieuserie » de la reproduction des élites, parle abondamment d’une innovation salvatrice qu’il appelle les « conférences gesticulantes » dont le but est d’assurer désormais le succès et le développement des « combats militants » … il s’agissait en l’occurrence, d’une « gesticulation » sur l’aide aux « migrants !
Les soixante-huitards de la génération X croyaient faire la révolution en invoquant ou mieux, en suivant le Che … sans aller cependant « hasta la muerte » !! Nos bobos actuels, les Y et les Z, n’ont pas cette prétention, ils veulent seulement « militer » pour que tout soit beau, bon et gentil. Le bobo d’aujourd’hui est « bisounours autoritaire », il n’est plus « révolutionnaire » ! Il est devenu écolo-fascisant ou facho-droit de l’hommiste ! Sa vision du monde ou plutôt ses fantasmes sur le monde nouveau ne sauraient être contestés, il les impose !
La gaucho-pensance un peu brutale d’autrefois est en effet, devenue ce « gaucho-bien-pensisme » qui remplace la force physique par l’intellectualisation des bons sentiments puis leur catéchisation en pensée unique et obligatoire. On ne se préoccupe plus de liberté et d’égalité mais de libertarisme et d’égalitarisme. Le bobo-libéral-progressiste d’aujourd’hui n’a plus à conquérir de haute lutte ses droits et ses libertés. Le pouvoir idéologisé et militant lui attribue désormais d’autorité des « droits à … » et des « libertés de … » sans qu’il l’ait demandé ni même désiré ! L’humain de base n’a plus à penser, le pouvoir bien-pensant le fait pour lui et il serait mal vu de sortir du moule, mal vu par ledit pouvoir bien sûr mais surtout par le troupeau des bien-pensants qui se sentent insécures hors des sentiers de la pensée unique.
L’accessoire prend le pas sur l’essentiel et le fantasmatique sur le réel. Notre civilisation se dilue ainsi peu à peu dans une culture globalisante, certes centrée sur la civilisation européenne qui a apporté au monde le bonheur technique et la jouissance infinie des droits de l’homme, mais qui en se mondialisant, s’est progressivement mâtinée des sous-cultures des banlieues des différents mondes, sous-cultures qui ayant perdu tout rapport avec leurs cultures d’origine, ont produit cette soupe « globish » qu’on pourrait appeler la culture « pizza- kebab-noodles-coca-hamburger » … Un mix culturel en parfaite symbiose avec cette intelligence artificielle transhumaniste qui se développe en parallèle en écartant soigneusement tout sentiment et toute passion hors de contrôle mais dans laquelle à l’inverse, tout se résout par les normes mondialisées de pensée et de comportement d’un humain désormais largement uniformisé et numérisé.
Progrès ou ramollissement et démission du genre humain ? En attendant le transhumain infaillible, le bobo d’aujourd’hui, ce bisounours autoritaire et allumé, fait plutôt pencher la balance vers l’idée d’un ramollissement et d’une « médiocrisation » de notre humanité que vers celle d’un quelconque progrès sans même parler de transcendance intellectuelle ou spirituelle. Le passage de la gaucho-bien-pensance au bobo-libéral-progressisme n’a pas redressé la longue et terrible pente de la déliquescence où notre « homme moderne » a commencé de rouler depuis la guerre mais l’a au contraire, solidement installé dans le confort, la facilité et la médiocrité de notre société de petits-bourgeois enrichis et sécurisés mais grands récriminateurs, jaloux et incapables de s’élever sur les hauteurs tels que Ernst Jünger ou encore de Gaulle en avaient eu la prémonition dès après la guerre.
La France, l’Europe et aujourd’hui leur sous-produit américain sont entrés dans une phase avancée de déliquescence culturelle, sociale et sociétale qui les empêche de faire face aux défis du monde de ce début du 21è siècle. La gaucho-bien-pensance en Europe et le « liberal-correct-thinking » aux Etats-Unis ont conduit à « l’efféminisation »de notre civilisation avec leur obsession du « cocooning », du « jeunisme » et du « bougisme ». Il est certes, fort sympathique de privilégier le délicat, le beau, le bon, le gentil et le nouveau en suivant la pente de la facilité et de la sécurité matérielles que nous a procurées le progrès technique mais cette « dé-virilisation » met notre civilisation en danger face aux « barbares » dont le « machisme » souvent primaire, fait peu de cas du raffinement des mœurs et des douceurs culturelles de notre pensée bisounours. La contemplation de la beauté et la compassion pour le prochain sont certes, préférables dans l’absolu à la brutalité primitive mais elles ne permettent pas de faire face aux défis que nous lance actuellement le reste du monde qui, lui, depuis des siècles, reste toujours quelque peu en arrière dans l’échelle des valeurs et surtout dans le respect de ces valeurs.
Ce processus de déliquescence est né sur le terreau humain assez chamboulé de l’après-guerre. Ernst Jünger décrivait ainsi l’homme médiocre qui allait devenir l’archétype de notre désespérante société de petit-bourgeois : … « bien qu’il ne soit pas dépourvu de lieux communs spécieux, il sera dispos, intelligent, actif, méfiant, sans amour pour les belles choses, dénigreur par instinct des types et des idées nobles, attentif à ses avantages, épris de sécurité, docile aux propagandes, enflé de théories philanthropiques, mais tout aussi enclin à recourir à la contrainte pour peu que ses proches et ses voisins ne se plient pas à son système ». Le constat d’aujourd’hui vérifie la vision d’après-guerre. Il n’y a rien à ajouter dans la description de ce qui allait devenir le « bobo » bien-pensant, geignard et velléitaire d’aujourd’hui.
Nos intellectuels germanopratins ont assidument poursuivi le travail de médiocrisation de l’homme moyen en oeuvrant à la dé-construction systématique de notre société, de son histoire et de ses valeurs décrétées « ringardes ». Ces modernes sophistes de Sartre à Foucault, Deleuze, Derrida et autres voltigeurs de la bande d’Althusser jusqu’à notre ami Edgar Morin en passant par l’ineffable Bourdieu et tant d’autres faux prophètes et faux-penseurs de la « modernité » gauchisante et progressiste, ont amené, volontairement ou non, des générations de jeunes gens à penser faux, à nier que chacun ait des responsabilités à l’égard de lui-même ou de la société et à professer que la société devait non pas instruire voire participer à l’éducation de l’individu mais lui donner les moyens de se laisser aller à ses passions ou ses fantasmes, l’idée saugrenue étant qu’il s’« auto-construise » et s’épanouisse (ou se perde !) par lui-même, l’incitant ainsi à s’avachir dans la facilité et le confort intellectuel et matériel que lui procure ladite société.
A force de vouloir bien-penser sur les détails, ils ont fini par penser faux sur l’essentiel et ont corrompu les jeunesses de nos générations X, Y et Z donnant raison à Simone Weil qui les avait pourtant mis en garde depuis quelque temps déjà, sur le danger de naviguer toutes voiles dehors dans les brouillards de leurs théories au risque de s’écraser sur l’écueil des réalités ! Ils ont donc fait naufrage et pour masquer la déroute du marxisme et du même coup éviter de reconnaître leur erreur, ils ont préféré biaiser et tenter l’improbable synthèse de l’erreur marxiste avec le christianisme social et plus tard, avec l’écolo-droit de l’hommisme tout en entreprenant une dé-construction systématique et folle des valeurs sur lesquelles s’était développée notre civilisation au cours des siècles. La bien-pensance en arrive à un tel point de déliquescence qu’on est en voie de « dépasser » l’idée-même de droits de l’homme pour en arriver à ceux de l’animal et du végétal. L’humanisme se laisse maintenant déborder par « l’animalisme » et le « végétalisme » car animaux et végétaux, eux aussi, sont des « êtres » vivants ! Pourquoi n’auraient-ils pas des droits ?!
Voilà maintenant la troisième génération de parents et d’enseignants post-soixante-huitards qui « élève » (on n’éduque plus !) ses enfants selon les préceptes de « l’auto-construction de leur propre savoir » au point que lesdits parents ne punissent plus (évident !), ne contrôlent plus (traumatisant !) mais se bornent à « cocooner » leurs enfants et pour la dernière génération, s’obligent même à demander à leurs enfants « la permission de les cocooner » de peur de leur enlever une part quelconque de leur potentiel « d’autonomie de la volonté ou de désir créatif » !!! Ils sont en train de créer le « bobo nouveau » qui d’enfant-roi sera devenu un « adulte-tyran » et, absorbé à vivre ses caprices, « se cherchera sans jamais se trouver » en l’absence des repères qu’il n’aura pas su identifier lui-même à défaut que parents et enseignants les lui aient « enseignés » ! Qui parlait de générations perdues et de délitement sociétal ???
On en est arrivé au point où la gaucho-bien-pensance s’est érigée en pensée unique dont le totalitarisme n’a rien à envier au communisme et à ses divers avatars gauchistes ou fascistes ni à l’islamisme dont la volonté de conquête et de domination a resurgi au cours des dernières décennies à la mesure exacte de l’effacement progressif de notre propre volonté de puissance.
Confondant liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité et droit-de-l’hommisme, « l’anormal » devient aussi légitime que le « normal » devient suspect à nos yeux. La pensée se noie dans la contradiction fondamentale de la négation des différences de genre ou de race au moment même où elle s’enferme dans le différentialisme et la sacralisation des différences culturelles et religieuses. Au nom des « droits humains » (sic ?), on se prend à revendiquer un « droit » à tout et n’importe quoi sans même faire référence à la moindre notion d’un devoir quelconque en contrepartie.
On affirme urbi et orbi que finalement, tout se vaut à la surface de la terre et parmi les hommes au point qu’on en arrive à patauger intellectuellement dans ce « mix culturel mondialisé »qui dorénavant s’exprime en « petit nègre américanisé globish » partout dans notre monde rétréci ! La nouvelle injonction du « vivre ensemble » voudrait alors qu’on abandonne tout ce qui fait la spécificité de notre culture et qu’on accepte les spécificités des autres parce tout se vaudrait et ceci d’autant plus que selon nos « repentants et bien-pensants », nous devrions nous faire pardonner le colonialisme, l’esclavagisme et notre domination des derniers siècles sur les pays et les peuples auxquels nous avons eu la prétention mais aussi la bonté d’apporter notre civilisation.
Non, tout ne se vaut pas ! Ni les hommes, ni les femmes, ni les cultures, ni les civilisations ni les peuples ! Il y en a et il y en a toujours eu de plus grands, de plus beaux, de plus forts, plus intelligents ou plus développés que d’autres à tous les moments de l’histoire ! L’excès de l’individualisme soixante-huitard (« interdit d’interdire » et « jouissons sans entrave ») allié à la folie du relativisme et à la négation ou au contraire, à la sacralisation des différences, fait de notre civilisation occidentale un oxymore permanent qui dilapide son énergie en se fondant dans cette soupe culturelle mondialisée où on aurait le plus grand mal à retrouver une âme dans laquelle on puisse se reconnaître.
Le « bobo-libéral-progressisme » a pris la relève quand une partie de la droite, cette droite amollie qu’on trouve dans les régions mal définies du « centre », s’est laissé contaminer par le bien-pensisme gauchisant en même temps que la gauche s’amollissait elle-même en adoptant le social-libéralisme ou le libéral-socialisme ! La droite en effet, s’est mortellement relâchée dans les années Chirac après la fausse rébellion de ce dernier contre le « centrisme » giscardien au point qu’une fois arrivé à la Présidence, il a commis l’erreur de vouloir redéfinir la droite au centre, erreur que nous payons aujourd’hui avec d’un côté, un FN largement nourri des électeurs de droite déçus voire exaspérés par la mollesse de cette fausse droite qui, mis à part le quinquennat de Nicolas Sarkozy, hésite depuis plus de trente ans à prendre les décisions qui restaureraient la France dans son rôle européen et mondial. De l’autre côté du spectre, nous observons un jeune Président, Emmanuel Macron, qui, n’ayant guère d’expérience du monde que celle des couloirs ministériels et des convents financiers internationaux, s’avère incapable de bien « sentir » la France et le peuple français et confirme de jour en jour qu’il ne sait penser l’économie qu’en termes de finance internationale ou de mondialisation technologique et la société française que par le biais du multiculturalisme, les deux mamelles selon lui de ce « progressisme » dont il se réclame. Des idées de bobo moderniste qui « se cherche sans s’être encore trouvé » mais qui ne sauraient compte tenu du monde tel qu’il est, servir de ligne directrice au rétablissement immédiat de la France et à la promotion rapide de l’Europe dans le concert des nations du 21è siècle, or il y a urgence !
Gaucho-bien-pensisme et bobo-libéral-progressisme sont donc devenus les catalyseurs de la déliquescence française et en même temps, les inhibiteurs du redressement du pays et les « incapaciteurs » de son retour à la tête de l’Europe puisque pour en prendre les rênes, il faudrait d’abord redresser la France ! C’est dans cette direction qu’il faut agir et non pas agiter quelques hochets institutionnels européens comme vient de le faire Emmanuel Macron croyant comme François Hollande avant lui, que jouer les « européistes » et parler gentiment d’Europe à Bruxelles suffirait à rendre sa crédibilité à la France !
Pour redresser notre cher et vieux pays et éviter que le navire ne sombre, il est donc urgent d’éliminer cette bien-pensance suicidaire qui de simple contresens intellectuel marxiste qu’elle était au départ sur le plan économique et social, a dérivé vers un progressisme minoritariste et wokiste désordonné » qui cherche délibérément à faire éclater nos cultures et nos nations occidentales et leur fait courir le risque de se retrouver prises dans l’étau d’un mondialisme uniformisant et déshumanisant sous contrôle social façon chinoise ou tel que pourrait l’organiser l’une ou l’autre de ces élites mondialistes qui paradent à Davos, dans la Silicon Valley ou ailleurs.
Les chemins de l’enfer sont pavés de belles idées et de grandes intentions dont bien-pensance et penser faux sont le plus souvent, les fondements empoisonnés. Les éradiquer pour redresser la France et la rétablir dans son rôle de puissance-pivot de l’Europe devient une mission de salut national. Dante nous commanderait ici de « garder l’espérance » !
ooo Sur les chemins de l’Enfer, trois générations d’esprits bêtifiants ont profité de l’accélération technologique pour s’égarer dans les fausses valeurs d’une « modernitude » débridée qui serait la voie sacrée du progrès … le bobo nouveau est un oxymore qui se répand dans le métissage ethno-culturel et l’uniformisation mondialisante « en même temps » qu’il se retranche dans un individualisme forcené et un communautarisme de repli …
Or, la responsabilité, l’effort, l’intelligence mais aussi la sensibilité, ça s’apprend et se cultive dans le terreau historique de notre civilisation et pas dans ce mix culturel globish dont se repaît le troupeau des bien-pensants … Cela ne se trouve pas non plus sur internet et l’intelligence artificielle ne nous y mènera pas mieux que les artifices du transhumanisme ou les lubies de ce nouvel intégrisme écolo droit-de-l’hommiste !
De génération en génération, le mal s’est répandu sapant les valeurs traditionnelles de respect, d’effort, de solidarité pour laisser émerger « l’humain nouveau », non-homme et non-femme, individualiste enragé, revendicateur de tous les droits sans devoir de contrepartie et aussi autoritariste et sûr de lui qu’enflé de belles idées … pour le bien du monde et de la « planète ».
Les rejetons de 68 (les X) voulaient des droits sans devoirs ni contraintes, jouir sans entrave mais aussi, n’étant pas à une contradiction près, interdire de penser autrement que par la chienlit qu’ils croyaient créatrice ! Ils ont confondu liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité et bisounourserie en rejetant les valeurs d’effort, de responsabilité, de discipline et d’apprentissage de la vie comme des archaïsmes bourgeois ou des carcans staliniens et fascisants. Ils ont alors tenté l’impossible synthèse du marxisme et de « l’écolo-droit de l’hommisme » enfantant du même coup la génération bobo (les Y). Celle-ci s’est fixée pour mission de sauver la terre rebaptisée « la planète » et l’humanité en établissant une nouvelle religion tout aussi autoritariste que les précédentes et qui malgré cela, pérore sur la Place de la République en réinventant la « démocratie participative et horizontale » ! Ces jeunes gens qui aujourd’hui devraient être matures, ont une fâcheuse tendance à se créer à eux-mêmes des problèmes existentiels inexistants. Passant de l’idée folle de « révolution » en recherches orientalisantes, culte vaudou ou chamanisme pour touristes désoeuvrés et n’arrivant pas au bout de leur « mal-être », ils finissent par tout mélanger en confondant réalisation de soi-même avec attitude « queer », sexualisme, genrisme, féminisme, etc… Ils se cherchent mais ne se trouvent pas et moins ils se trouvent, plus l’obsession les gagne de créer des problèmes pour les autres ! Ces bobos à leur tour, ont accouché des Z à qui ils se sont refusés à imposer la moindre obligation par un souci très kantien de l’autonomie de la volonté de leurs rejetons comme si une gentille mais ferme paire de claques après un ordre non exécuté ou une punition méritée pour une obligation mal remplie à l’école ou à la maison, était attentatoire à leur libre arbitre et risquait de traumatiser définitivement leur jeune cervelle. Les Z sont persuadés être au centre du monde et avoir toujours raison puisque leurs parents leur demandent toujours leur avis voire leur permission avant d’entreprendre la moindre chose avec eux ou même pour eux. Les Z savent tout … c’est sur internet ! On se demande d’ailleurs si c’est un véritable appétit de savoir ou une addiction maladive qui les fait coller leurs yeux à l’écran et leurs oreilles au fil d’écoute à la maison, à l’école, dans le métro ou lorsqu’ils marchent dans la rue tels des zombies orwelliens au point qu’on doive accepter un délai systématique de latence avant qu’ils ne soient capable de se « brancher » sur vous lorsque vous leur posez une question !
Mais « savoir chercher sur internet » ne suffit pas … savent-ils penser ? Ce n’est pas sur internet ! On les laisse se retrancher dans leur bulle puisqu’ils sont branchés 3, 4 ou 5 G en permanence. Ils peuvent ainsi construire leur monde à eux dans le virtuel en se déconnectant des réalités du monde qui les entoure sans que leurs parents les mettent en garde contre cette très platonicienne « apparence » de réalité qui n’est de fait qu’une construction technique aisément manipulable par les « faiseurs » d’opinion du web et les fabricants d’intelligence artificielle. Ainsi mis sur des rails pré-positionnés par les contenus, vrais ou faux, du « web » et les logiques informatiques de recherche, ils abandonnent tout effort critique ou créatif personnel puisque le résultat de leur « quête » est largement pré-programmé et dicté par les jeux ou recherches auxquels ils s’adonnent !
Bref, on a le sentiment que pour les Z, montrer un tant soit peu de gentillesse, d’attention et de respect pour l’autre serait comme attentatoire à leur personnalité en les faisant déchoir du piédestal sur lequel leurs parents ont fait l’erreur de les hisser trop ostensiblement ! Serait-ce désormais en Afrique et en Asie où il y a encore du respect, de la gentillesse et de l’attention qu’il faille rechercher la civilisation que nous avons perdue par la succession des erreurs éducatives des X et des Y ?… à moins que le progrès s’accélérant, les africains et les asiatiques ne nous aient entretemps rattrapés dans la déliquescence de nos rapports familiaux et sociaux ?
Toujours est-il que c’est bien sur les Z que va retomber la lourde tâche de tout faire pour remonter la pente et rétablir les relations familiales et sociales normales de ce « vivre ensemble » pour lequel nos X et Y sont entrés en pamoison alors qu’ils n’ont cessé d’aller à contresens au sein de leur propre famille, à l’école ou en société pendant les quatre ou cinq dernières décennies.
On en arrive en effet, à une succession de générations pour lesquelles faire des caprices de « gosses de riches » est devenu une seconde nature. Résultat et de façon croissante en passant des X aux Y puis aux Z, ils se croient et se comportent comme s’ils étaient le point de gravité du monde et le réveil est souvent rude pour eux lorsqu’ils doivent entrer dans la vie, leur vie ! Pour ne rien arranger, ils sont nés en prise directe avec la « branchitude webique » et leurs parents, dramatiquement pervertis par une Education Nationale en pleine déliquescence intellectuelle et méthodologique, ne les ont pas « instruits » mais se sont mis en tête en suivant bêtement le catéchisme des nouveaux gourous de la « socio-pédagogie », de les laisser eux-mêmes construire leurs propres savoirs sous prétexte de ne pas attenter à leur personnalité naissante ou en construction !!!
Sans points de référence acquis dans la famille ou à l’école et en l’absence d’une capacité bien apprise et assimilée de réflexion structurée, il est évidemment très difficile de s’éduquer, se construire soi-même et de construire son avenir. Les plus intelligents y parviendront mais les autres papillonneront pendant longtemps avant de se trouver … ou se perdre définitivement. Cette doxa éducative intellectuellement fausse est de plus, sociologiquement criminelle à l’égard des Z en difficulté et en particulier pour les enfants d’une immigration incontrôlée dont les parents n’ont pas les moyens matériels et encore moins intellectuels de les guider sur la difficile voie de l’intégration et de l’assimilation à la société française !
Tous, adultes et enfants, cultivent le mantra de la « modernité » qui n’est en réalité que la justification d’une agitation permanente qui fait tout bouger en apparence pour ne rien changer au fond. Ringard celui qui n’a pas le dernier modèle de smartphone (et ringard soit le smartphone ordinaire pour les adeptes de l’iphone !). Plus important de « chater » ou « snapchater » avec ses 200, 500, 1000 ou 10.000 « amis » que d’apprendre à lire, écrire ou compter. Jouer avec les autres, oui mais pas au contact de l’autre, on joue par jeu électronique ou « phone » interposé ! On ne parle pas à l’autre, on communique ! Soudés à leur « phone » et branchés sur « whatsapp » ou toute autre plateforme, ils ne répondent pas quand on leur parle, ils sont dans l’infinitude et l’insignifiance du chat ou du web … Ils s’abstraient du monde réel sans même s’en rendre compte et c’est ainsi qu’ils construisent peu à peu cette fourmilière géante où risquent de se voir bientôt confinés nos quelques milliards d’humains (?) uniformisés déracisés, décivilisés, dépersonnalisés et pourquoi pas « désexués » qui naîtront, vivront et mourront sur un même modèle d’existence (?) élaboré et imposé par les « leaders » de ce nouveau monde artificiel qui sera géré sur le mode « contrôle social à la chinoise » ou selon les critères et les règles décidés par les « gourous » qui se répandent à Davos, dans la Silicon Valley ou autre chaudron de l’Enfer !
Pour l’instant, nos générations X, Y et Z se contentent d’une uniformisation progressive des modes de vie et des mœurs que traduisent fort bien par exemple, leur maladive dépendance à leur smart- ou i-phone, aux logiciels qui leur permettent de tout « fouiller » sur internet et tout virtualiser, leur soumission aux modes de la « modernitude » comme par exemple, cette barbe des 20-50 ans qui les fait tous ressembler à des métèques mal soignés, ces tatouages sauvages qui couvrent les corps mais cachent les esprits, ces menus livrés à domicile qui glorifient cette grossière culture « pizza-coca-noodles-hamburger », ces crânes rasés ou « enchignonnés » et ces hystéries féministes récurrentes, cette nouvelle langue universelle « globish » américano- et bientôt sino-numérique, ces fiestas musicales où tous se droguent et se balancent machinalement dans le même sens au son d’une musique d’enfer…
Enfer avez-vous dit ? Nous y entrerons bientôt si nous persévérons ! « Laissez ici toute espérance » nous avertissait Dante devant la porte …
Pour ramener ces générations de jeunes à la réalité, il leur aurait fallu les claques que leurs parents se sont offusqués à l’idée de leur donner mais qu’ils recevront bien un jour lorsqu’ils se heurteront aux premiers obstacles de la vie … Que d’énergie et de temps perdus ! Ils sont accros du web et de techniques auxquels ils se confient les yeux fermés alors qu’ils sont bien incapables de dire ce que ce « web » et ces techniques peuvent leur apporter et à quelles conditions ils le pourraient. Ils croient aveuglément qu’ils peuvent tout savoir et tout faire avec leurs « branchements » aussi éphémères et futiles qu’ensorcelants puisqu’ils leur proposent des contenus tout faits et des approches qui évitent de réfléchir et de structurer par eux-mêmes leur propre pensée ! Ils refusent de voir que c’est d’eux-mêmes que devra sortir leur avenir et pas d’un quelconque « mix de web et de virtuel ». Ils sont aveugles à l’image de ces politiciens pour qui la politique se résume à vouloir changer les institutions c'est-à-dire l’emballage alors que ce sont les politiciens eux-mêmes qui sont mauvais.
Ainsi, génération après génération, on cumule et apparie les gènes du penser faux après les X soixante-huitardisés qui voulaient benoîtement « jouir sans entrave » et se faisaient fort « d’interdire d’interdire » puis les Y boboïsants qui, vingt ans après, ont voulu mettre en pratique ces belles maximes en se servant de leurs enfants pour cobayes. Ils n’ont réussi qu’à semer la chienlit dans l’éducation nationale et mettre en péril l’avenir de leurs enfants car libertarisme et égalitarisme ne peuvent se concevoir que dans une société de surhommes or cette catégorie est extrêmement réduite dans le monde … même en France !! La liberté en effet ne va pas sans responsabilité et l’égalité se mérite par l’effort ou l’intelligence or la responsabilité, l’effort et l’intelligence, ça s’apprend et se cultive ! Et la sensibilité aux êtres et aux choses plus encore ! Ce n’est pas sur le « web » qu’on apprend le monde ni en prêchant des « bisounourseries » qu’on forme un caractère mais d’abord au contact des êtres et des choses et ce contact est parfois rude ! Il faut s’y préparer dès l’enfance et il est trop tard de le découvrir à l’âge où on devrait déjà être un adulte ! C’est la responsabilité des parents et de l’école. La génération X n’y a pas fait face et a perverti les Y avec son idéologie aberrante non plus que les Y dont la bisounourserie bêtifiante a déjà largement gâché les Z qui vont sans doute beaucoup peiner à surnager dans les tourbillons du monde en ce début d’un 21è siècle particulièrement mouvant !
On trouve là, le résultat de l’insidieux processus de déliquescence qui frappe cette France que nos gaucho-penseurs germanopratins, les « piètres penseurs » comme l’un des leurs les a qualifiés récemment, ont profondément contaminée au cours des quatre ou cinq dernières décennies en répandant cette bien-pensance de masse qui bloque notre société et contre laquelle se lèvent enfin, le peuple et cette partie des élites qui si elle aime aussi rêver comme les autres, s’astreint à garder les pieds sur terre.
La conjonction de l’éclosion des Z avec les ultimes technologies de transmission-stockage de l’information et de réparation-reconstruction de l’humain de la 3D jusqu’au transhumanisme et à l’intelligence artificielle, nous promettent un 21è siècle intellectuellement agité mais, espérons-le, pas nécessairement exclusif d’une permanence des réalités de la société et de l’homme. Certes, ces derniers évoluent comme ils le font depuis toujours mais ils ne sauraient changer de nature en redevenant une matière sans esprit ! Cette évolution vers une « modernité » qu’on veut toujours plus « moderne » ne saurait se faire en effet, si « l’esprit » n’en était le concepteur et le moteur.
Alors cessons de nous laisser emporter par ces élucubrations « intellectualisantes » dont Roland Barthes nous disait qu’elles n’étaient que le recyclage des poncifs usagés du moment et revenons à l’homme pour penser et agir afin de ne pas nous fracasser sur l’écueil des réalités de ce monde tel qu’il est et non tel qu’on le rêve comme Simone Weil aimait à en avertir nos intellectuels qui pensaient faux à trop vouloir bien-penser … ou à vouloir « penser complexe » ! Ô vanitas vanitatum … les plus branchés sur la « modernité » étant les premiers à tomber dans le piège ! … et omnia vanitas !
… et Dieu veuille que les « Z » saisis d’une soudaine illumination, prennent conscience qu’ils sont en train de s’enliser dans cette « morale de troupeau » que Nietzsche méprisait si fort et qu’ils s’avèrent capables de prendre leurs responsabilités d’adultes en récusant cette bien-pensance de masse, ce penser-faux généralisé dont les ont contaminés leurs gourous et faiseurs d’opinion de génération en génération au cours des cinquante dernières années.
Ils se sauveront eux-mêmes et mieux encore, ils sortiront la France de la déliquescence où elle se complaît par la lâcheté, la médiocrité et l’incurie des incapables qui prétendent la diriger … sauvegardant ainsi cette civilisation que la France et l’Europe ont donnée au reste du monde et par laquelle il a progressé au point de bientôt vouloir donner des leçons à sa vieille mère Europa !
« L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances » disait de Gaulle. L’action ne se satisfait pas de « bisounourserie généralisée », elle est dure et souvent difficile, elle demande du caractère et pour s’y préparer, il faut rompre avec la chienlit culturelle, économique, sociale et sociétale dans laquelle nos derniers dirigeants ont laissé le pays s’enfoncer par incurie autant que par malhonnêteté politique.
ooo Des valeurs qui les ont faites grandes, la France et l’Europe s’abandonnent à une copulation honteuse entre inconsistance du caractère et inconstance dans la pensée et dans l’action au moment précis où surgissent face à elles, des puissances nouvelles qui déjà les bousculent … et qui, poussées par leur toute jeune volonté de puissance, veulent leur part de l’avenir du monde et certaines, leur revanche sur les anciens « dominants » !
Oui, les civilisations sont mortelles et il faudra faire face … ou quitter la scène !
Au 5è siècle de notre ère, l’Europe et d’abord la France ont pris la succession de l’empire romain et capté son héritage et sa culture qui puisaient à la fois aux sources latine, grecque et chrétienne. La conversion de Clovis et son couronnement à Reims sous l’égide de l’Eglise de Rome en tant que Roi des Francs, en furent les évènements fondateurs et trois siècles plus tard, Charles Martel et Pépin le Bref qui venaient de repousser définitivement l’invasion arabo-musulmane ouvrent la voie à l’Empire carolingien de Charlemagne. Les peuples européens par la suite, se sont consolidés sur leurs bases ethniques et linguistiques sous l’égide commune à tous, du christianisme et de la culture gréco-latine. Ainsi naquirent à l’Ouest, la France et par elle l’Angleterre des Normands puis des Plantagenet tandis que l’Espagne se libérait progressivement du joug arabo-islamique. A l’est, ce furent la Pologne et le Saint Empire Romain Germanique avec sa mosaïque des différents royaumes, principautés ou Etats allemands puis l’empire d’Autriche-Hongrie et enfin, l’Allemagne tandis que la culture orthodoxe après un long sommeil, se répandait dans l’orient de l’Europe et allait se réveiller en force en Russie après la chute de l’Empire byzantin.
Les puissances européennes ont été par la suite, les acteurs d’une véritable mutation de civilisation en fait d’approche et de connaissance dans les domaines de la science et de la technique à partir de la Renaissance, laissant sur le chemin en leur état du moment, le monde arabo-musulman, l’Inde, la Chine et le reste du monde. La France et l’Europe ont encore accéléré deux siècles plus tard et laissé loin derrière, les autres cultures du monde en inventant les « Lumières » avec leurs principes de démocratie, liberté, égalité et fraternité confirmant hors même de toute pensée religieuse, les bases chrétiennes de notre civilisation à savoir le « aimez-vous les uns les autres » avec l’attention aux pauvres qu’il implique, le devoir de responsabilité individuelle et familiale, l’effort dans le travail et enfin, le « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » à savoir la distinction du spirituel et du temporel.
La France et l’Europe ont alors tout naturellement apporté cette civilisation au monde qui s’ouvrait à elles à commencer par l’Amérique. Le monde l’a adoptée plus ou moins rapidement et plus ou moins complètement selon les continents, au profit des millions et des milliards d’individus de l’humanité toute entière. Ils doivent d’abord achever de l’assimiler avant de prétendre l’améliorer voire passer à une autre. On ne saurait donc encore parler de « civilisation mondiale » ni évidemment de « civilisation de l’humanité » comme en rêvent un Edgar Morin et ses « groupies » aussi gauchos que bobos et contradictoires dans leur pensée lorsqu’ils clament leur « indignation » contre notre société actuelle sur nos places publiques de France, d’Espagne et d’Italie !
La mondialisation de la culture se fera peut-être un jour si Dieu le veut mais il est plus sage aujourd’hui et pour quelque temps encore, de dire non à la culture mondialisée et plus encore à la « dhimmisation » ou dénaturation de la nôtre par quelque autre culture américaine, africaine ou orientale qui prétendrait privilégier voire même imposer ses lois, ses coutumes ou ses rites !
Pensant plus particulièrement à la culture arabo-musulmane dont l’activisme et les prétentions de conquête se sont fâcheusement réveillés au cours des toutes dernières décennies, il est bien évident que l’islam devra faire le même chemin que les autres religions, la chrétienne, la juive et les autres philosophies ou morales du monde, pour s’insérer convenablement dans notre civilisation démocratique et laïque en s’obligeant à en respecter les lois et les comportements s’il veut être accepté ou simplement toléré dans notre pays comme dans le reste du monde. Un invité ne peut en effet, entrer et rester dans la maison de son hôte qu’à la condition de le respecter avec ses lois et ses coutumes et de s’interdire toute tentative de lui imposer les siennes ou même simplement de le gêner en les pratiquant. Ceci est la loi de l’hospitalité dans toutes les civilisations et cultures du monde et l’hôte est en droit de la faire respecter, au besoin par la force au cas où l’invité chercherait à s’en exonérer. Il n’y a aucun doute que ce soit parfaitement compris par les populations arabo-musulmanes, qu’elles vivent chez nous ou dans le Dar el Islam, à condition bien sûr de le leur signifier de façon claire et ferme ! Le leur signifier fermement parce que leur culture a de tout temps, été très respectueuse de la force autant qu’elle méprisait fondamentalement la faiblesse ou ce qu’elle interprétait comme telle. C’est un paramètre que les pays occidentaux et la France en particulier, doivent constamment garder à l’esprit s’agissant de l’attitude à adopter face à la problématique de l’immigration et en particulier de l’immigration islamique, pour empêcher en particulier les dérives islamistes auxquelles l’islam est sujet de façon récurrente, sans quoi il n’y aurait bientôt plus de « vivre ensemble » possible !
Il faut en effet, considérer que face à l’accélération des changements du monde depuis le milieu du siècle passé, changements technologiques et démographiques induisant des bouleversements considérables dans les rapports de force, il est évident que notre civilisation aussi moderne et « performante » soit-elle, devra faire face ou périr. Or, de « gaucho-bien-pensance » en « bobo-libéral-progressisme », nos chers et vieux pays se laissent aller sur une pente de déliquescence accélérée aussi bien culturelle et sociétale qu’économique et sociale. Notre civilisation s’amollit et ses enfants végètent depuis trois générations dans le conformisme politiquement correct, la facilité intellectuelle, le laxisme comportemental et un individualisme forcené et capricieux. Nos bien-pensants en effet, se laissent aller dangereusement à leur propre dilution existentielle car il ne saurait exister en un même lieu et « en même temps » pour reprendre une expression à la mode, liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme ni fraternité et bisounourserie ou « droit-de-l’hommisme ».
La France, l’Europe et plus largement l’Occident sont en effet, devenus mous et abouliques face aux défis du monde turbulent de ce début du 21è siècle. Ce monde qui se transforme et qui, loin de nous être reconnaissant de la civilisation que nous lui avons apportée, cherche naturellement à prendre rang dans le concert des nations voire parfois, à prendre sa revanche de notre domination des siècles passés. Prenons garde ! Les civilisations sont mortelles et quand elles abandonnent le combat, le monde les dépasse et poursuit sa course sans elles ! Ne comptons pas sur une quelconque mansuétude de nos nouveaux compétiteurs ou partenaires dans le siècle qui vient !
La France depuis quinze siècles, a été de façon continue, la puissance-pivot de l’Europe en raison de sa position centrale, de son héritage culturel chrétien et gréco-romain, de sa richesse naturelle et de sa vigueur démographique mais en ce début du 21è siècle, elle est hélas, doublement frappée par le mal de déliquescence.
Déliquescence culturelle d’abord, dont elle est la première responsable avec le délitement des mœurs mais surtout de la pensée elle-même. Délitement initié par nos faux-penseurs ou dé-constructeurs d’après-guerre qu’un « soixante-huitardisme » aussi simpliste que désordonné a parachevé avant qu’il ne s’enlise dans une pensée à connotation bobo-écolo-droit-de l’hommiste si « complexe » qu’on n’en voit plus les tenants ni aboutissants sauf à considérer les éructations et épanchements de NuitDebout à Paris ou les indignations des Podemos et 5 Estrelle à Madrid ou à Milan comme des manifestations de ladite pensée !! Laissons donc Edgar Morin à sa « pensée complexe » et à ses contradictions entre son bobo-gauchisme « NuitDebout » et son rêve de « civilisation de l’humanité ».
Rassurons-nous si cela se peut, en constatant que les Etats-Unis, l’Allemagne ou l’Angleterre en sont arrivés à un niveau de déliquescence au moins aussi avancé mais la France hélas, a toujours eu le défaut d’avoir un temps d’avance dans « l’innovation intellectuelle », y compris la plus stupide, et peut s’enorgueillir d’avoir lancé au cours de la seconde moitié du 20è siècle, ce processus de dé-construction sans même penser à construire quelque autre chose à la place ! La gaucho-bien-pensance ou le « liberal correct thinking » et sa version française « bobo-libéral-progressiste », ont assuré de la plus belle manière et le plus égalitairement du monde dans chacun de nos pays, le délitement de la pensée des milieux intellectuels et politico-médiatiques ainsi hélas, que l’amollissement du caractère de nos peuples.
Méfions-nous en Europe comme aux Etats-Unis, des réactions des media et de la classe dirigeante au pouvoir qui persuadés d’aller dans le sens d’une évolution inéluctable du monde moderne, pensent, parlent et agissent souvent à contresens et ne comprennent pas l’exaspération des peuples. Ceux-ci ne supportent plus les désordres de l’immigration avec ses « accommodements culturels » altérant l’essence-même de leur civilisation ni le laxisme, le penser-faux et la mauvaise foi auxquels se laissent aller les gouvernements en place par facilité et par lâcheté, dans tous les domaines de la gestion culturelle, économique, sociale et sociétale de leur pays et de leur peuple. Le divorce en beaucoup d’endroits, est désormais consommé entre le peuple qui vit quotidiennement ses vrais problèmes et les élites « gaucho-bien-pensantes » des années 80 ou « bobo-libéral-progressistes » de ce début de siècle qui planent dans l’irréalité de leurs fausses valeurs et accusent le peuple de « faire du populisme » !!! Toute l’Europe est contaminée, les Etats-Unis aussi, mais la France divague d’un « Hollande gaucho-bien-pensant » en un « Macron bobo-libéral-progressiste » ! La descente aux enfers passe bien par là !
Pire encore et cela est évidemment lié, si elle ne fait pas mieux qu’être à l’unisson des autres en matière de déliquescence culturelle, la France au cours des quarante dernières années, aura sans conteste été la plus butée et la plus inconséquente des nations occidentales (à part la Grèce peut être !!!) par son immobilisme économique et social et son refus maladif d’adaptation à un monde bouleversé par le changement rapide des modes de production et des rapports de puissance. Alors que l’Angleterre, l’Allemagne et la plupart des pays européens (ceux du Nord il est vrai plus que ceux du Sud !) faisaient l’effort indispensable de mettre en œuvre les réformes de fond qui ont permis à leur économie et à leur peuple de faire face à la compétition du reste du monde, la France se payait le luxe de la facilité (lâcheté !) politique et du blocage (suicide !) syndical en bonne intelligence et en toute complicité entre gouvernants et acteurs économiques et sociaux. Dégradation de la puissance française, dégradation de la confiance, perte du sens de l’ordre et du respect pour la chose publique et bientôt perte d’autorité de l’Etat et chienlit généralisée.
De cette période noire d’immobilisme et de déliquescence des nations et des peuples d’Europe culminant dans le désastre du néo-socialisme hollando-macronien en France et dans l’inanité du « machin » de Bruxelles, a surgi néanmoins une lueur d’espérance qui montre la voie pour l’avenir de l’Europe. Ce sont la réelle complémentarité et la forte entente entre la France et l’Allemagne et entre leurs chefs respectifs, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel, pendant la période de crise des années 2008-2012. Le « directoire franco-allemand » en effet, a permis de surmonter les crises qui se sont succédées. Il a mis en œuvre avec succès les modes de coopération inter-gouvernementale et les compromis monétaires, financiers, économiques et budgétaires nécessaires, montrant ainsi la voie de la construction d’une Europe forte et indépendante autour et sous co-pilotage de Paris et Berlin, une Europe qui se libère du schéma dépassé et intenable de l’Union Européenne à 27, 28, 29, ou 30 électrons plus ou moins libres et responsables avec son triptyque institutionnel infernal Bruxelles-Strasbourg-Luxembourg !
ooo Or, cette France avachie, capricieuse et changeante qui se laisse aller, inconsciente et comme impotente, sur la pente de la déliquescence, s’obstine à confier le destin du pays à des médiocres incapables de se transporter sur les hauteurs et qui trompent le peuple en s’abandonnant à la facilité de politiques molles …
… les faux-penseurs ont engendré de faux-chefs et la « mollocratie » triomphe ! La gauche s’est évaporée. La droite n’a cessé de dériver mais elle a réagi et depuis 2017, se reconstruit autour de son noyau fort après s’être délivrée de ses petits penseurs, de ses mauvais acteurs et de ses notables fatigués
La gaucho-pensance prolétaire d’autrefois s’est embourgeoisée en gaucho-bien-pensance plus sociétale que vraiment socialiste. Elle a engendré à son tour, le « bobo-libéral-progressisme », sans conteste le plus pur et authentique produit du processus demi-séculaire de dilution de la pensée occidentale. C’est le bobo du « monde nouveau », le bobo de la synthèse finale, celui du « ni gauche-ni droite » alors que le bobo de droite n’est plus qu’un humaniste mou et celui de gauche un faux-penseur idéologisé !
Le bobo du centre est en effet, un médiocre de synthèse idéalement pur. Il est l’avatar oxymorique des gauche et droite molles éblouies par l’idée séduisante et farfelue de notre jeune Président qui prétend réinventer la politique en reprenant les vieilles approches de la « Troisième force » de la IVè République, de la « nouvelle gauche » rocardienne, des « deux Français sur trois » du giscardisme ou encore celle du tandem Chirac-Juppé qui au long des vingt dernières années, s’est obstiné à nous conduire à l’échec majeur de « la droite au centre ».
Ces approches n’ont jamais eu que l’apparence du raisonnable et n’ont fait que laisser libre cours à la routine et à la mollocratie centristes où le pays s’enlise à chaque fois qu’il se laisse aller à la facilité. En dépit de ces échecs, nos jeunes bobos des générations Y et Z, les enfants et petits-enfants de la « génération 68 », s’extasient sur l’originalité de la chose (ils l’appellent « le monde nouveau » !) sans même se poser la question de sa viabilité en France avec le peuple français tel qu’il est et dans les conditions actuelles d’une déliquescence française culturelle, politique, économique, sociale et sociétale en voie d’achèvement.
Pour eux, formatés dès l’enfance à ce « bobo-libéral-progressisme » du nouveau millénaire, il est vain de résister à l’évolution d’un monde où la France, l’Europe, les peuples, les nations et leurs cultures doivent inéluctablement disparaître dans un « melting pot » mondialisé et multiculturalisé ! Pas d’autre issue, nous disent nos bobos du renouveau parmi lesquels trône notre Président qui sous un faux air de Kennedy à la française, fait illusion par sa jeunesse et son accession hasardeuse à la tête d’un pays, la France, où est supposé régner l’intellect sinon l’intelligence du monde et où les lubies et la facilité remplacent souvent le bon sens et l’effort ! Une France ramollie dont l’individualisme forcené se complaît dans un médiocre confort sans autre ambition que de jouir sans trop d’effort et de réclamer toujours plus de droits sans accepter de devoir en contrepartie, une France qu’il faut secouer mais qui n’a pas la clairvoyance ni le courage de « s’inventer » des « chefs » capables de le faire !
La France s’obstine à contresens de ce qu’elle devrait faire pour conserver son rang dans le concert des nations. Malgré la conversion longue et difficile du PS à la social-démocratie puis à un certain social-libéralisme, la gauche, aujourd’hui éclatée entre gauchisme LFI, gauche « PS modèle réduit » et gauche molle « macronisante », reste toujours handicapée voire bloquée par son idéologie. Elle est passée de la lutte des classes au néo-keynésianisme et à la religion de la dépense publique comme remède à tous les problèmes !Elle n’a donc pas fait et ne fera pas les réformes économiques et sociales qui permettraient au pays de faire face aux enjeux de puissance du 21è siècle et sa nouvelle et très hypocrite bien-pensance droit-de-l’hommiste lui interdira de mettre en œuvre le cadrage « immigration-islam » qui empêcherait la chienlit de s’installer en préservant la cohésion nationale. La droite quant à elle, après l’espoir déçu d’une droite forte dans la période Chirac-Juppé des années 95, a capitulé face aux oukases de la « gaucho-bien-pensance » et incapable de les contourner, s’en est laissé contaminer à l’heureuse exception d’un bref sursaut salvateur pendant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Avec l’UMP en effet, elle s’est noyée dans l’erreur suicidaire de « la droite au centre » au point que beaucoup de ses responsables ou notables sont devenus des complices de fait d’un PS immobiliste et totalement inconscient des réalités du monde, effrayés qu’ils étaient à l’idée qu’on puisse les soupçonner « d’être de droite » et surtout de vouloir faire une politique « de droite » ! A la sclérose intellectuelle, s’ajoutait chez eux la peur de dire et l’angoisse d’agir. La droite s’est ainsi diluée et désarmée elle-même au lieu de porter haut ses valeurs pour affirmer le rôle de la France dans le monde. L’UMP a été un échec majeur, la droite a été délibérément dissoute par ses propres dirigeants dans la pensée unique du moment !
C’est ainsi que droite et gauche manquant des « chefs éclairés » qui auraient pu inciter la gauche à cesser d’agir à contresens et la droite à ne plus avoir peur d’elle-même, ont infiniment déçu leur électorat et l’ont en partie perdu. Une grande partie de la gauche s’est durcie ou plus exactement, fossilisée dans les dogmes de la gauche archaïque en y ajoutant une touche intellectualo-novatrice et écolo-droit de l’hommiste qui lui permet de maintenir une complicité malsaine avec l’ultra-gauche anarcho-révolutionnaire … ou romantique. A droite, beaucoup d’électeurs inquiets puis exaspérés par son « benign neglect » et sa lâcheté à l’égard du problème « immigration-islam » avec les risques qu’il comportait pour la cohésion et l’identité nationales ainsi que pour l’autorité de l’Etat et la sécurité publique, ont rejoint le Front National à partir du moment où ils n’ont plus cru en la volonté sinon la capacité de la droite chiraco-juppéenne de traiter le problème.
La « fuite au FN » a commencé au temps de la co-habitation Chirac-Mitterand lorsque malgré les avertissements que certains d’entre nous avions prodigués à l’équipe dirigeante de l’époque, cette dernière avait quasiment abandonné au FN la thématique du « cadrage de l’immigration et de l’islam » et celle de l’autorité de l’Etat. La droite depuis lors, n’a jamais repris sérieusement le combat contre la gaucho-bien-pensance sur ces thèmes et la « fuite au FN » n’a cessé de s’accélérer pendant l’ère chiraquienne pour, en dépit du sursaut « sarkozyen », culminer au cours des années Hollande-Macron au point que l’audience du FN est aujourd’hui deux fois plus élevée qu’elle ne devrait faute que la droite ait bloqué en temps voulu, les vannes complaisamment laissées ouvertes par la gauche à l’immigration et à l’islam !
La droite dans son acception « droite molle », doit donc être consciente qu’elle est au moins aussi responsable de la montée du Front National pendant les vingt dernières années, que la « gaucho-bien-pensance » dont elle est de fait, devenue la complice et « l’idiote utile » !Elle est responsable et coupable de la situation actuelle. Qu’elle cesse donc ses récriminations contre le FN sur ce sujet et surtout qu’elle ait la décence de ne pas s’engager dans des procès de morale ou de pure sorcellerie contre ceux qui veulent à droite, traiter et résoudre enfin le problème en refondant la droite sur ses bases historiques de fortitude gaullienne ! La problématique « immigration-islam » est et a toujours été une problématique de droite. Elle n’appartient pas au FN et elle doit être traitée avec la plus grande fermeté que ce soit par le FN ou par la droite. Bien d’autres sujets nous opposent au FN (gauchisme économique, démagogie sociale, politique européenne aberrante) et nous empêchent d’aller plus loin avec lui. Il n’y a donc aucun risque de confusion et la droite doit d’urgence redevenir la droite qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, une droite gaullienne, forte, juste et solidaire, capable de prendre enfin les décisions qui s’imposent pour redresser le pays.
La situation politique actuelle du pays est caractérisée par l’éclatement de la gauche après le désastre hollandesque. Le PS social-démocrate (ou social-libéral ?) s’est effondré et le gros de la gauche molle s’est précipité dans les bras du sauveur, Emmanuel Macron, tandis que la gauche « dure » s’est retranchée dans la contestation absolue et anarchique de La France Insoumise (!) sous l’empire fantasque et les excès de son gourou JL. Mélenchon !
La droite de son côté, s’est délitée mais elle a moins souffert et a su se reprendre. Avec les candidatures Sarkozy et Fillon aux primaires de l’élection présidentielle de 2017, elle avait déjà corrigé son erreur de la « droite au centre », Alain Juppé qui l’incarnait ayant été écarté de la course. Elle s’était donc clairement réaffirmée de droite et la large élection de Laurent Wauquiez à la tête du Parti LR est venue quelques mois après, confirmer son retour aux sources. Elle dispose par ailleurs, de troupes importantes et souvent majoritaires au Parlement, dans les communes, les départements et les régions. L’espoir peut donc renaître pour mener la bataille.
Le coup d’Etat médiatico-politico-judiciaire organisé contre le candidat Fillon en 2017 aura fait perdre 5 ans de plus à la France et même permis à Emmanuel Macron de briguer un second mandat mais nul ne peut dire comment ni quand le vent tournera pour rassembler la droite gaullienne autour de la structure du Parti Les Républicains.
ooo Pendant ce temps, le Président Macron patauge et la France s’enlise ! Il a fait illusion quelques jours auprès de quelques-uns mais il a déjà dilapidé le fragile crédit qu’il avait tiré de sa piètre mais très acrobatique élection de 2017.
Ce « Non-Président » ne sent ni la France ni les Français et de faux-pas en insignifiances ou contresens, il s’agite au lieu d’agir … ça va dans tous les sens sauf à l’essentiel ! A l’international, il n’a pas encore « fait renaître l’Europe » mais il y prétend toujours dans un accès d’européisme mais surtout de « selfisme » béats et la crédibilité de la France hélas, dévale sur la même pente que celle de son « Président » !
Manque de vision et faiblesse de conviction … Europe, budget, réformes, investissement, sécurité ... des mots en guise de stratégie, la facilité pour tactique, du bricolage pour l’exécution !
Emmanuel Macron, notre jeune prodige présidentiel, même s’il n’a fait la guerre que sur les confortables moquettes des cabinets ministériels et des institutions financières où il a fait ses classes, a pu faire illusion pendant quelques mois à l’étranger où on le voyait en Kennedy français moderne, dynamique et "progressiste". Après quelques tournées en Europe et quelques entrevues avec ses homologues américain, chinois ou russe, l’illusion s’est dissipée à la vitesse de ses engouements très idéalistes sur l’Europe ou très soudains sur la transition écologique et de ses comportements étranges ou incongrus avec Donald Trump ou Vladimir Poutine sans parler de ses envolées africaines, arabes ou proche-orientales !
Il racontait l’an dernier aux étudiants de la Sorbonne comment il prétendait « revitaliser ou même refonder l’Europe » !
Créditons-le cependant sur ce point, d’un certaine modestie par rapport à son prédécesseur qui deux mois après son élection en 2012, se vantait déjà « d’avoir sauvé l’Europe et d’avoir réglé définitivement la crise » alors qu'il n'avait fait qu'entériner des décisions déjà prises depuis longtemps à Bruxelles et dans les capitales européennes, c'est-à-dire d’abord à Paris et Berlin !!! Entre la réalité européenne et les rodomontades de nos deux derniers élus présidentiels, Hollande l’ancien et Macron le nouveau, nous avons en effet, dû subir une innommable logorrhée démagogique à destination du peuple français et de purs mensonges de com' politique à l’intention de leurs pairs européens sans que cela se traduise par une quelconque avancée.
Emmanuel Macron soudainement pris d'une crise d'européisme aigu pour tenter de se donner une image sinon un poids quelconque sur la scène internationale, veut en effet, « fédéraliser » la défense, la sécurité, l'immigration, les finances et les institutions qui vont avec ! Il reprend les idées d’harmonisation et de coopération toujours plus étroites entre la France et l’Allemagne que le couple Sarkozy-Merkel avait heureusement et efficacement mises en œuvre entre 2008 et 2012 pour faire face à la crise et remettre l’Europe sur ses rails mais il prétend dépasser ce succès en l’étendant aux 28 pays participants et aux institutions ou secteurs éminemment régaliens que sont les finances publiques, l’armée et le contrôle des frontières allant jusqu’à proposer des ministères européens et autres institutions communes pour les finances et, rêvons un peu, pour l’armée et les services de sécurité. Comment ne pas être ébaubi d’une telle audace qui relève plutôt de la niaiserie ou de la rêverie quand on sait que l’Allemagne se refuse à toute « mutualisation » des risques financiers concernant emprunts et dette tant que les autres pays à commencer par la France, n’auront pas recadré leur gestion des finances publiques et que les pays européens de l’Est rejettent quant à eux, les bisounourseries bien-pensantes de Bruxelles et de l’Allemagne de Merkel comme de la France de Macron, en matière de cadrage et contrôle de l’immigration et des pratiques de l’islam !
Non, Mr Macron, ce n’est pas en cherchant à « fédéraliser » ou « élargir » l’Union Européenne par l’artifice ou par la force qu’on construira une Europe forte qui puisse devenir la puissance de référence du 21è siècle mais bien en la construisant sur ses nations et ses peuples en suivant le modèle de ce qu’ont fait Nicolas Sarkozy et Angela Merkel de 2008 à 2012 pour faire face à la crise, sauver l’Europe et l’euro et les remettre sur le droit chemin ! L’Europe, ce n’est pas un montage d’institutions hors sol aussi « fédéralisantes » soient-elles ni un agrégat de régions à l’allemande, à la flamande, à la catalane (ou à la corse ?), c’est la France et l’Allemagne inspirant et dirigeant l’ensemble des nations européennes !
Le renforcement de la coopération franco-allemande est en effet, la condition et le seul moteur possible de tout progrès ultérieur de l’Europe. « L’Europe, disait le Général de Gaulle, c’est la France et l’Allemagne ! » mais ajoutait-il, « la route sera longue et difficile même si elle est belle ». Contentons-nous donc d’approfondir la coopération franco-allemande dans les domaines économiques, sociaux et fiscaux ainsi que dans la mise en œuvre efficace des règles et politiques de cette part de gestion publique déjà européanisée comme la gestion monétaire et la Banque Centrale ainsi que l’avaient entrepris Nicolas Sarkozy et Angela Merkel … et gardons pour plus tard les idées grandioses de Ministère européen des Finances, de budget européen voire de dette commune et plus encore, d’Armée européenne ou de « Services de sécurité » communs. Et que dire de cette idée farfelue d’élire une partie des députés européens sur une liste commune « transversale » comme si l’Europe était déjà une « nation » unifiée et les européens « un peuple » cohérent et soudé ? Attendons pour cela que naisse et se développe partout un sentiment national-européen qui le permette.
La mise en œuvre de ces belles idées à 27 ou 28, ne pourra se faire que sous la haute direction d’une France et d’une Allemagne parfaitement alignées l’une sur l’autre et parfaitement confiantes l’une dans l’autre et pour que cela soit, il faudra que la France ait définitivement réglé ses problèmes et dysfonctionnements de gestion publique et que l’Allemagne ait définitivement accepté la vision française d’une Europe puissance puisque seule la France a pour le moment, cette ambition. Il faut être conscient en effet, que l’Allemagne, encore traumatisée par les excès de son nationalisme passé, se satisferait pleinement de devenir une sorte de « Grande Suisse » bien gérée et prospère et que l’Angleterre se reprend à imaginer ingénument de revenir à son rêve impérial du 19è siècle pour remplacer l’Europe à laquelle elle a toujours hésité à s’amarrer et dont elle est en train de se séparer … tout au moins partiellement et pour un temps jusqu’à ce qu’elle décide probablement d’y revenir un jour !
C’est par là qu’il faudra commencer, Monsieur le Président, et non enfourcher les lubies d’un européisme béat et d’un fédéralisme abstrait auquel personne en Europe n’est encore prêt qu’il s’agisse d’instituer une éventuelle solidarité financière, fiscale et sociale ou encore moins de « communautariser » les aspects de sécurité intérieure ou extérieure ! Ce n’est pas par la voie bruxelloise qu’on fera l’Europe mais bien par l’entente cordiale et irréversible entre les deux principales nations européennes qui y entraîneront les autres. Ce n’est pas non plus par des arrangements institutionnels artificiels mais par la confiance, or la confiance ne peut naître que des sentiments et des actes des nations qui souhaiteront s’unir pour le meilleur si elles y parviennent ou pour le pire si elles échouent ! Cela prendra encore du temps et c’est plus profond que quelques discours intempestifs et creux au Conseil Européen !
Monsieur Macron, plutôt que vous agiter à prendre des initiatives désordonnées qui ne répondent que partiellement ou imparfaitement aux buts visés au risque de les faire apparaître comme de la com’ politique ou de l’affichage démagogique, pourquoi ne pas aller directement à l’essentiel dans l’ordre et sans délai, dilution ni procrastination ?
Faire l’Europe autour de Paris et Berlin ? Oui évidemment mais il faudra d’abord redresser la France pour la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe. Avez-vous bien pensé ce que cela implique ? Au-delà des bidouillages budgétaires auxquels vous consacrez l’essentiel de votre temps pour « passer » le cap de chaque année budgétaire, il faudra des réformes en profondeur pour assainir gestion et dépense publiques sur le long terme. Au-delà du tour de passe-passe faussement démocratique et sécuritaire qui a converti l’état d’urgence en une loi qui affaiblit de fait, les moyens et la réactivité des procédures de sécurité publique, il faudra aussi un cadrage sévère de tout ce qui touche à l’immigration et à la pratique de l’islam de manière générale et pas seulement sous l’angle sécuritaire. Le peuple et le monde ne vous attendront pas Monsieur le Président … ni la finance mondiale d’ailleurs après toutes ces années folles de « quoi qu’il en coûte » !!! La Cour des Comptes et le Conseil d’Analyse Economique viennent de vous le rappeler ainsi d’ailleurs que diverses agences de notation !Il est temps donc de revenir à une gestion saine et forte de nos finances publiques pour pouvoir replacer notre économie en situation de compétitivité, de sain emploi et de protection sociale satisfaisante !
Assainir l’économie et créer de l’emploi, c’est alléger les charges et les impôts en sabrant la « mauvaise » dépense publique et pour cela réformer au fond le secteur public et para-public dans ses composantes administrative, économique ou sociale et à chacun de ses trois niveaux national, régional et local. Difficile et possiblement tempétueuse tâche, Monsieur le Président !
François Hollande vous a lâchement laissé le sale boulot mais on ne peut plus reculer ! Réformer le secteur public, ce n’est pas réduire la dépense publique de 4,5 milliards d’euro en 2019 ou 2020 comme votre gouvernement le clamait assez ridiculement … et encore à condition que les vents soient favorables et que les recettes le permettent comme le sous-entend la « technocrature » des Finances dont vous avez été le chef sous François Hollande ! Et au-delà de ces vétilles budgétaires, que dire des milliards des années du « quoi qu’il en coûte » sanitaire des années 2020 à 2022 et de ces dépenses imprévues et pénuries engendrées par cette guerre d’Ukraine que nous n’avons pas été capables de bloquer alors que la France était garante des Accords de Minsk !?
Et voilà que ce 20 Juin 2023, le Gouvernement publie une annonce triomphale : « la baisse de la dépense publique est engagée » ! Madame Borne, Premier Ministre, parle de 10 milliards mais Monsieur Bruno Le Maire, Ministre de l’Economie et des Finance, sans doute fortement poussé par son Administration, corrige l’envolée de son Premier Ministre en déclarant qu’il se refuse à la « politique de la hache » qui tuerait notre croissance !
Non Monsieur le Président, tout cela est ridicule et pour rétablir la situation du pays, c’est 100 milliards d’économies qu’il faut faire dans le secteur public en révisant drastiquement ses missions, fonctions, procédures et moyens. En êtes-vous conscient ? Et en êtes-vous capable ?
Il ne s’agit plus seulement de reculer dès aujourd’hui l’âge de départ à la retraite pour tout le monde mais d’aligner les régimes spéciaux et les statuts particuliers sur le régime général sauf exception éventuelle, totale ou partielle, de certaines fonctions de souveraineté. N’essayez pas non plus d’escamoter le problème central de la revue d’ensemble du secteur public sous l’angle pertinence, efficacité, efficience de ses missions, fonctions, procédures, coûts et moyens, en agitant quelques réformes ponctuelles et sectorielles comme certains aspects de l’indemnisation du chômage, de la formation professionnelle et de l’apprentissage . Certes, il convient de faire ces réformes spécifiques … et si vous les faites, il faudra les faire jusqu’au bout sans reculer.
Le mal français ne sera pas guéri en effet, par votre bricolage de la « formation professionnelle » ni celle de « l’indemnisation du chômage » à supposer encore qu’elles soient effectivement menées à bien dans toute leur ampleur et non par des demi-mesures ! Il ne sera pas guéri non plus, par cette fameuse « loi travail ».La législation du travail n’a en effet été flexibilisée qu’à la marge par les ordonnances de Septembre 2017, puisque subsiste le blocage des branches et qu’à force de compromis dans leurs négociations avec les syndicats qui en France, sont des institutions beaucoup plus politiques que de défense des intérêts à long terme des salariés qu’ils prétendent représenter, le couple Macron-Philippe a fini par accepter qu’il ne reste finalement que très peu de choses et d’importance mineure à négocier au niveau de l’entreprise !
Il y a donc urgence car c’est sur le quinquennat passé qu’il fallait redresser la France et relancer la dynamique économique et sociale du pays. Or, l’essentiel, c’est la réforme d’ensemble du secteur public et pour cela, il faudra toucher au cœur de la fonction publique ou « para-publique » et aux prérogatives ou privilèges qu’elle a pu accumuler au cours des décennies passées par la grâce du laxisme et de la lâcheté des gouvernements successifs …
… or il est fort douteux que le Gouvernement Macron ait le courage et la capacité de le faire en raison non tant du mécontentement compréhensible des personnels touchés ou simplement dérangés dans leurs habitudes de travail mais surtout des blocages du corporatisme syndical qui sévit dans ce secteur !
La technocrature qui nous gouverne, ne cesse en effet, d’affiner son expertise en matière de bricolage budgétaire et de « jeu de bonneteau fiscal » !Ce ne sont pas des budgets, c’est une farce fiscale ! Aucune mesure d’envergure n’est prévue, aucune des grandes masses budgétaires n’est significativement modifiée, aucun des grands déséquilibres n’est corrigé !
En 2018 par exemple, notre grand stratège Présidentiel aidé par ses grands argentiers, a mis au point des tours de passe-passe en prenant aux uns pour donner aux autres et en reprenant aux autres pour rendre aux premiers ce qu’il leur avait pris. C’est l’histoire de la CSG à 1,7 point de plus soit une augmentation de 25 % pour les uns et du faux cadeau fait aux autres des charges sociales ou de la taxe d’habitation ! Comme ça ne suffisait pas et qu’il ne voulait pas augmenter trop visiblement les impôts, il a exagéré un peu le taux de croissance pour gonfler artificiellement les recettes et il a augmenté toutes sortes de taxes moins visibles, tabac, gaz, électricité, carburants, etc … C’est ainsi qu’il a bouclé les comptes à moins de 3% avec les félicitations d’une Europe que nos technocrates des Finances baladent depuis trente ans mais avec les remontrances d’une Cour des Comptes qui avait bien vu l’embrouille et lui reprochait d’aller à contresens des intérêts supérieurs du pays dont il a pourtant la charge ! Des monuments de bidouillage budgétaire, un mouvement brownien incessant de mesures et contre-mesures positives ou négatives pour les uns puis pour les autres, chacun à son tour selon les fantaisies clientélistes du moment.
C’est ainsi qu’à la suite de ces bidouillages fiscaux, éclata la révolte des Gilets Jaunes de la fin 2018 et que piteusement, le Gouvernement après avoir annulé ses mesures, a proposé au peuple « un débat national » dans la veine des lubies de cette « démocratie horizontale et participative » dont la nouvelle gauche nous avait rebattu les oreilles. Ce fameux grand débat n’avait finalement produit que du vent … mais aujourd’hui, on y revient avec l’idée farfelue du « Conseil National de la Refondation » qui devrait fixer les orientations stratégiques appropriées pour la « réforme de l’Etat » et le « redressement du pays » après cette année 2022-2023 de contestation violente de la réforme des retraites d’un côté et de l’autre, le combat écologiste quasi-insurrectionnel sans parler de l’explosion de l’insécurité dans les quartiers où sévit l’islamisation ! Il ne s’agit plus en effet, de promettre pour séduire, il est dorénavant question d’agir !
Vu du côté du peuple français en effet, au-delà de « l’insupportable » qu’est devenu le niveau des prélèvements obligatoires, l’exaspération monte engendrée par le sentiment d’inutilité de ce bricolage dans la gestion publique dont personne ne voit la fin dans la mesure où on ne touche pas à l’essentiel à savoir les conditions de la compétitivité de l’économie donc du retour à l’emploi qui dépendent à leur tour, de la réduction de la dépense publique et plus en amont de la réforme au fond de l’ensemble du secteur public dont le poids et l’inefficacité grandissante pèsent sur la dynamique de l’économie et de la société françaises … sans compter les lubies assistantialistes du pouvoir macronien au secours de tous les pays que visite le Président à commencer par l’Ukraine ni de ce programme ruineux de transition écologique où se déverseraient inutilement des dizaines de milliards d’euros pour satisfaire les lubies des objectifs de « décarbonation » de nos économies où la France et l’Europe devraient donner l’exemple comme si elles n’avaient pas d’autre priorité ! La réforme du secteur public est la mère des réformes mais à cela, le pouvoir macronien n’a pas le courage de s’attaquer car ce serait « attaquer » non seulement les syndicats de défense des droits acquis mais aussi la gaucho-pensance économique qui depuis des décennies, a sanctifié la dépense publique en tant que remède social et politique à tous les problèmes du pays !
Or depuis le Général de Gaulle, personne jusqu’ici, à part Nicolas Sarkozy et François Fillon en 2011 avec leur réforme des retraites et leur réduction de l’embauche publique, n’a eu le courage de s’attaquer au « mammouth public » gardé par ses cerbères syndicaux qui confondent la défense du « service public » avec celle de leurs intérêts propres en refusant obstinément tout changement dans ce qu’ils appellent leurs « droits acquis », droits qu’ils n’ont obtenus au cours des quatre ou cinq décennies passées, que grâce à la lâcheté des dirigeants politiques qui ont ainsi créé et laissé se développer une profonde injustice de traitement entre le secteur public et le secteur privé et au-delà, entre le secteur syndicalisé ultra-protégé dont les privilèges excessifs rognent indirectement sur les droits et les opportunités de ceux qui ne peuvent prétendre qu’à des emplois aléatoires et temporaires !
Ils n’ont pas été nombreux en effet, dans les dernières décennies, à part ceux du Général de Gaulle et de Nicolas Sarkozy, les gouvernements qui ont résisté à la pression syndicale et à celle conjuguée de la rue, sans reculer ou diluer leurs réformes au point de les rendre inopérantes ! Mitterand, Chirac, Jospin, Hollande ont ainsi laissé la France aller à vau-l’eau en faisant des réformes à contresens ou en abdiquant lorsqu’elles rencontraient la moindre résistance ! Emmanuel Macron va-t-il sortir du chapeau de ce nouveau « Grand Débat » sur la « Refondation Nationale », l’idée géniale et surtout la recette miracle qui lui permettrait de redresser le pays défaillant sous les applaudissements et les vivats du peuple rassemblé ?
Quant au plan d’investissement dans les secteurs d’avenir (transition énergétique, réseaux, recherche …), il devrait se traduire normalement par un élan plutôt positif mais n’est lui aussi qu’une reprise de vieux budgets et vieux projets datant pour certains des deux ou trois quinquennats précédents
… par exemple le CICE ou encore le crédit d’impôt recherche… rien donc de bien nouveau malgré le « progressisme » dont se targue notre nouveau pouvoir. Plus grave encore, le fait qu’il n’y a pas le moindre financement identifié ni disponible dans la mesure où le gouvernement se refusant à engager la croisade qu’il faut mener contre la dépense publique excessive, n’arrive pas à boucler ses budgets depuis 2018 et multiplie les tours de passe-passe avec les taxes ou subventions qui vont sur tout et n’importe quoi (carburants, gaz-électricité, désindexation des retraites, augmentation CSG, etc… ). Bref, le Gouvernement incapable de contrer les révoltes qui s’ensuivent ou de les maîtriser comme de résoudre une fois pour toutes, le problème de sa mauvaise gestion financière, s’obstine à camper sur des positions intenables et prend le risque absurde d’une chienlit généralisée.
Emmanuel Macron et ses sectateurs LaREM, en rajoutent encore à propos de la dépense publique et de la pression fiscale qui va de pair, en s’entichant soudainement d’un écolo-mondialisme hors de propos et en se fixant une priorité qui n’est pas celle du peuple français, qui n’était pas non plus une promesse du candidat Macron et qui est encore moins une priorité française dans le contexte mondial de lutte contre le réchauffement climatique puisque la France à cet égard, est un élève-modèle loin devant l’Allemagne et les autres pays européens qui restent ou sont revenus au charbon voire au lignite sans parler des pollueurs majeurs que sont les Etats-Unis, la Chine, l’Inde et le monde en développement. C’est auprès d’eux qu’il faut agir d’abord et « cesser d’emmerder les Français » comme le clamait le président Pompidou !
L’obsession du CO2 quant au réchauffement de la planète et l’affolement climatique en effet, ne sont pas de mise pour la France ni même pour l’Europe qui ne sont que des « émetteurs » mineurs par rapport aux autres pays du monde et l’idée se fait de plus en plus claire et évidente que ledit réchauffement n’a rien à voir avec le CO2 et qu’on doit au contraire, en reconnaître les effets bénéfiques pour la nature ! Il ne faut en effet, pas confondre climat et météorologie qui varie parfois fortement selon les régions du monde et les périodes de temps ! En réalité, la seule crainte qui pourrait se justifier en matière énergétique, est celle de l’épuisement des ressources carbone exploitables, charbon, pétrole, gaz. Il faudrait alors s’y préparer et maîtriser et développer des énergies non carbonées mais l’urgence à cet égard se compte en décennies voire en siècles ! IL N’Y A DONC PAS D’URGENCE CLIMATIQUE NI ENERGETIQUE !
Il faut alors souhaiter qu’Emmanuel Macron revienne d’urgence et décidément, à la priorité des priorités qui est pour la France, d’engager le processus de réduction de la dépense publique pour donner au pays les marges de manœuvre financières et budgétaires qui lui permettraient de relancer l’économie et l’emploi, de pérenniser et dynamiser le système de protection sociale des français … et aussi d’engager un processus effectif et global de « transition écologique » sur le très long terme et non un « fake processus » immédiat qui coûterait des dizaines voire des centaines de milliards à la France et à l’Europe pour plaire aux observateurs du GIEC et aux ONG militantes de la galerie écologiste internationale alors que la France ni le reste du monde n’en auront besoin réellement avant des décennies !!!
Bref là aussi, on ne touche pas à l’essentiel et on saupoudre dans tous les secteurs parce qu’on a peur de réformer et de choisir ou qu’on n’arrive pas à sortir du cadre et qu’on continue en fait, à penser comme le « vieux monde » ainsi qu’aiment le dire pour se rassurer, les nouveaux convertis macroniens qui se proclament progressistes …
Plus encore, sous l’aspect sécurité, le nouveau pouvoir patauge non seulement pour ce qui concerne la lutte directe contre le terrorisme mais aussi sur le simple mais vital problème du cadrage de l’immigration et de la pratique de l’islam sur cette terre républicaine, de civilisation gréco-latine et de culture chrétienne.
Contre le terrorisme, on hésite entre prolonger l’état d’urgence ou légaliser les moyens, méthodes et procédures adéquates de lutte anti-terroriste pour des temps comme ceux que nous vivons… Le projet de « loi sécurité » par exemple, prévoit d’obliger la police à ne « perquisitionner » qu’en présence d’un avocat ou autre témoin qui donc, pourront à loisir, éventer les secrets de l’enquête … et ceci naturellement après autorisation expresse du juge judiciaire, « protecteur attitré de la liberté individuelle des assassins ou du moins des assassins potentiels » … !!! On préfère donc laisser courir les criminels et les fous au nom de la liberté individuelle plutôt que garantir la sécurité de tous qui est reconnue pourtant comme le premier des droits et la première des libertés !
Nous sommes ici en pleine dérive bobo-gaucho-bien-pensante qui toujours préfère l’un au tous et la minorité à l’ensemble national. La Présidente du Syndicat de la Magistrature ne s’est d’ailleurs pas privée de clamer son opposition au projet de loi sécurité ! Il m’est ici désagréable de la comparer au Pape François mais lui aussi avait imprudemment et incongrument, fait une déclaration similaire qu’il a eu l’intelligence de corriger depuis, à propos de contrôle de l’immigration, « l’un » devant passer, disait-il, avant le « tous » ! La Présidente du syndicat de la Magistrature à la différence du Pape François, n’a pas cru bon de corriger son erreur car cette « éminence » représentative d’une large partie du corps judiciaire français ne craint pas de se tromper puisqu’elle récite son catéchisme gaucho-bien-pensant ! Il se confirme ainsi chaque jour qu’un grand recadrage devient urgent aussi bien dans le comportement du corps judiciaire que dans la redéfinition de la politique pénale et pénitentiaire du pays.
Le cadrage « immigration-islam » quant à lui, consisterait à regrouper en une politique globale et cohérente, tous les efforts qui permettront de préserver la cohésion nationale et l’identité française en maîtrisant les dérives d’une immigration mal contrôlée et les pratiques de l’islam qui seraient incompatibles avec la loi républicaine. Il s’agit là d’impératifs nationaux et en même temps d’assurer le maintien de la paix publique dans cette terre chrétienne et de civilisation gréco-latine.
On peut hélas, éprouver les doutes les plus légitimes quant à la capacité du Gouvernement à maîtriser ces sujets dans la mesure où le Président lui-même ne semble pas avoir une conscience claire de l’enjeu compte tenu des déclarations diverses qu’il a faites sur la France et sa responsabilité coloniale, sur l’immigration et l’islam ainsi que sa conception étrange de la culture française opposée aux « diverses cultures de France » ( !). Non Monsieur le Président, ne permettez à personne de répéter la niaiserie juppéiste qu’il suffirait de quelques « accommodements raisonnables » avec l’islam pour que la mondialisation (la communautarisation ?) soit heureuse !
Cette inconscience de la réalité des problèmes et ce « wishful thinking » béat font peur sur des sujets dont la maîtrise conditionne la sécurité, la cohésion nationale et la paix publique donc l’avenir du pays. La lutte contre le terrorisme doit être menée avec la plus grande dureté mais elle doit être accompagnée par une politique ferme d’élimination systématique de l’islamisme qui l’alimente et plus en amont d’éradication absolue de la gaucho-bien-pensance qui au bout du compte, le couvre et le stimule en s’en faisant la complice et « l’idiote utile » !
Que faire alors devant tant d’inconscience, devant ce « benign neglect » voire ce coupable déni des réalités et ce manque évident d’ardeur au combat sur tant de sujets vitaux pour le redressement du pays et par défaut, pour la survie et la pérennisation de la civilisation européenne ?
La gaucho-bien-pensance version gauchiste a été accaparée par La France Insoumise qui lève le bras gauche en chantant la Marseillaise (un progrès par rapport à l’Internationale, autre célèbre chant français !) mais la France ne se trouve pas mieux d’avoir été dotée par le hasard d’élections improbables, d’un pouvoir adepte d’un « bobo-libéral-progressisme » encore indéfinissable mais proche parent de ces droite et gauche molles et trop bien-pensantes que le peuple français a pourtant rejetées sans contestation possible en votant massivement aux dernières élections pour les « extrêmes » du Front National et de la France Insoumise !
Il n’en est donc que plus urgent que la droite redevienne cette droite qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être pour rassembler le peuple français et reprendre les rênes du pays afin de garantir l’unité nationale, redresser la France, la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et faire de cette dernière, la puissance mondiale de référence du 21è siècle.
La droite ne pourra se reconstruire que sur cet objectif et avec cette vision de l’avenir. Elle doit donc bannir tout caprice d’ego susceptible de créer la division ou semer le doute et se rassembler sans hésitation pour accomplir sa mission, autour des Républicains dont l’ancien Président, Laurent Wauquiez, avait opiniâtrement entrepris la reconstruction dès 2017 quand il eut le courage de reprendre les rênes du Parti LR après le coup d’état « politico-médiatico-judiciaire » monté par les complices-ennemis, Hollande-Macron et leurs séides, contre le candidat Fillon !
OOOOOOOOOOO
2. Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Le combat culturel
La seule bataille qui vaille, conforter « le cher et vieux pays » dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et transcender la France en faisant de l’Europe la puissance mondiale de référence du 21è siècle !
Il s’agit au fond de redonner aux Français le courage de penser et d’agir loin des facilités, lâchetés et lubies de cet individualisme forcené dont l’intellectualisme « bobo-gaucho-bien-pensant » les a contaminés jusqu’à confondre « progrès » et « progressisme » comme il confondait déjà liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec bisounourserie ou « droit-de-l’hommisme » !
Le redressement du pays passe par quelques actions fortes. Il y faudra des hommes de caractère, des hommes que les Français hélas, n’ont pas eu l’intelligence ou la possibilité de mettre à leur tête lors des deux dernières Présidentielles.
… le combat sera culturel, économique et social mais aussi de cohésion nationale et d’autorité de l’Etat
Il sera culturel pour débarrasser la France des fausses valeurs de sa « gaucho-bien-pensance » du siècle dernier et du « bobo-libéral-progressisme » de ce nouveau siècle, les deux ferments de la déliquescence française. Il sera aussi économique et social en réformant un secteur public aussi lourd et coûteux qu’inefficace pour réduire la dépense publique et alléger les charges et les impôts, rendre ainsi sa compétitivité à l’économie française, créer les emplois qui manquent et assurer enfin la pérennisation du système de protection sociale auquel tient légitimement le peuple français. Il faudra aussi rétablir au plus tôt l’autorité de l’Etat et assurer la cohésion nationale et pour cela, retisser le lien abîmé entre police et justice, restaurer l’Education Nationale dans toute son efficacité, maîtriser les flux d’immigration et cadrer très fermement les pratiques de l’islam. Le retour de la France sur la scène mondiale ne peut enfin se concevoir sans celui de l’Europe dont la France a toujours été la puissance-pivot et à travers laquelle elle pourra alors se transcender dans le nouveau siècle.
ooo Le combat culturel, ce sera l’éradication de la gaucho-bien-pensance et du bobo-libéral-progressisme, les deux maladies de « l’intellectualisme » de ce siècle qui éclate sous nos yeux en « minoritarismes de combat » contre les droits et l’existence même de la majorité du peuple français et contre la Nation !
… renvoyer à leur néant, les lubies et sophismes des faux-penseurs qui les ont propagés, corriger les dérives des « medias d’information » qui s’adonnent à l’anesthésie de l’opinion ou à la propagande politique plus qu’à l’information, empêcher enfin, les juges d’empiéter sur les prérogatives des pouvoirs exécutif et législatif, seuls responsables devant le peuple de la définition et de la sauvegarde des intérêts supérieurs du pays … Une démocratie saine n’a pas besoin de « quatrième pouvoir » ni de « gouvernement des juges » !
Dans le désert ou plutôt le désordre intellectuel instauré par les faux-penseurs de la gauche d’après-guerre jusqu’à l’apothéose soixante-huitarde de l’imbécillité spontanée qui voulait se libérer de ses complexes, les deux ou trois dernières décennies ont vu éclore une pensée qu’on a appelée de droite parce que penser juste n’est pas de gauche.
La gauche en effet, ne cesse de montrer au monde qu’elle s’obstine à penser faux et agir à contresens, obnubilée par son idéologie marxisante au départ et cette gaucho-bien-pensance qu’elle s’est ensuite donnée pour catéchisme. Les catastrophes concomitantes du communisme avec ses avatars fasciste ou nazi surgis en réaction à ses folies, puis les expériences chinoise, cubaine ou pol-potienne n’auront pas suffi à éclairer la gauche française qui se refuse toujours à reconnaître ses erreurs. La France reste le seul pays en compagnie de quelques dictatures « socialisantes », où la gauche n’a pas encore mis définitivement à l’encan les vieilles postures de lutte des classes et de centralisme démocratique ni les solutions « keynésianistes » avec leur culte de la dépense publique vénérée comme solution-miracle à tous les maux de l’économie et tout malaise social !!! C’est ainsi qu’il est devenu indécent par exemple, de parler d’économie de gauche puisqu’il est devenu évident qu’il s’agit là d’un oxymore.
Les « déclinistes » de la nouvelle pensée dite de droite, ont donc mis en exergue les erreurs et contresens des politiques de gauche. Celles-ci n’ont d’horizon que le social ou le sociétal à court terme pour des raisons électorales habillées de bons sentiments, engendrant pour le long terme, le marasme de l’emploi par la « stagflation » et la ruine de l’économie par l’inflation avec la multiplication des droits à tout et n’importe quoi sans devoir de contrepartie. Et comme l’économie selon la doxa marxienne, porte le social et que celui-ci ne saurait se développer sans pousser vers le « sociétal », ces mêmes « déclinistes » ont insisté sur les contresens de la « pensée 68 » avec ses déviances libertaristes, égalitaristes et écolo-droit-de-l’hommistes à propos de genre, de féminisme, d’homosexualité, d’immigration et au nom de toutes les « minorités » qu’il convenait de sacraliser et de privilégier quoi qu’il arrive aux dépens-mêmes des intérêts du peuple tout entier, voire de l’identité française et de la nation elle-même. Oui, notre société se délite au point qu’elle perd toute confiance puisque la doxa gaucho-pensante ne lui accorde plus le droit d’être elle-même mais seulement de « se mettre au service » des minorités souffrantes pour « réparer ses grandes fautes capitaliste et colonialiste » ! Une société donc, qui geint et qui se plaint de sa propre misère mais qui a le devoir d’expier et dont le « cocooning » et la « bisounourserie » sont devenus les valeurs premières aux dépens des vertus viriles et d’une « volonté de puissance » maintenant évanouie, bref, une société prête à capituler au lieu de se préparer au combat qu’il faudra mener dans le monde du 21è siècle.
Les déclinistes ont eu le grand mérite de mettre en évidence ce processus de déliquescence nationale où la France se dilue lentement et d’en identifier les causes dans le totalitarisme régnant de la gaucho-bien-pensance qui se transforme sous nos yeux en un plus « moderne » bobo-libéral-progressisme, deux fausses approches du monde qui par essence, rendraient impossible le sursaut dont la France a besoin pour en sortir. Nos « penseurs déclinistes » encourent à juste titre, le reproche de ne rien proposer à cet égard. Ce sera donc le « politique » qui devra nous sortir du bourbier … mais alors un « politique » qui n’ait pas été contaminé par le mal qu’il faut éradiquer !
Il est urgent en effet, de remettre de l’ordre dans notre société en rendant le pouvoir à ceux que le peuple a placés à la tête de ses institutions et en le reprenant à ceux qui l’ont usurpé à la faveur de cette dégénérescence de l’esprit citoyen et du sens des responsabilités nationales. On citera à cet égard en premier lieu, parmi les usurpateurs, les « élites » médiatiques ou plutôt les « journaleux » qui en fait d’information, font de l’activisme politique conformément au catéchisme bien-pensant des écoles de journalisme qui les ont formatés. Ils en viennent même à tenter de s’ériger en « 4è pouvoir » et à enjoindre au politique ce qu’il doit faire … une détestable et coupable prétention s’agissant du « secteur public de l’information » qu’il faudra recadrer fermement dans le sens de sa mission d’information qui se doit d’être neutre et a-politique. Parmi les usurpateurs, nommons aussi les syndicats professionnels qui à l’Education Nationale mais aussi dans la plupart des institutions ou entreprises du secteur public, ont arraché peu à peu à leurs ministres ou dirigeants trop faibles ou trop lâches, un véritable pouvoir de co-direction de ces institutions. Certains de ces syndicats vont jusqu’à jouer de l’intimidation et, accoutumés à la pusillanimité des gouvernements, ont pris l’habitude de contester dans la rue les décisions de leurs administrations, services ou entreprises voire celles de l’Etat et même les lois votées par le Parlement. Non contents de « casser » le service public qu’ils prétendent défendre, à coups de grèves répétées et de résistance passive aux ordres reçus, ils n’hésitent pas à se comporter en « casseurs » de biens publics au long des cortèges de leurs manifestations ! De même beaucoup d’associations ou ONG à prétention charitable ou de défense des droits et des pauvres gens, s’adonnent en fait à un pur activisme politique, à la revendication de droits qui n’existent pas et vont jusqu’à promouvoir l’illégalité en soutenant par exemple l’immigration hors la loi sans parler des groupes dont le but n’est que de « casser » l’Etat et ses symboles voire de « casser du flic » ou d’occuper illégalement des locaux ou des lieux symboliques de leur « lutte révolutionnaire » !
D’autres usurpateurs et parmi les plus nocifs, sont les politiciens de gauche qui s’obstinent à penser faux et agir à contresens mais aussi, hélas, quelques politiciens de droite amollis par cette bobo-gaucho-bien-pensance progressiste par laquelle ils se sont laissé contaminer, préférant la facilité des fausses valeurs qu’elle porte à l’effort requis pour traiter les vrais problèmes du peuple de France. A ce niveau se pose alors la question des élites, celles des grandes écoles qui rejoignant les élites « cultureuses » ou médiatiques, forment la « technocrature » qui nous gouverne, cette sorte de « club » de ceux qui « savent » ou prétendent savoir et se retrouvent dans les hauts postes de l’administration, font leur « show politiquement correct » dans le monde de la culture ou s’établissent dans « l’expertise de haut niveau » sans qu’on distingue bien parmi eux, les technocrates, les cultureux ou les experts qui par ailleurs font fréquemment des allers et venues entre secteur public et entreprises d’Etat ou privées sans qu’on puisse non plus vraiment savoir si ce qui les motive est la « rage entrepreneuriale » ou « la dévotion au service public » !
Le problème est donc bien de remettre de l’ordre dans notre pensée et dans notre société, il n’est pas de changer de « République » comme le clament beaucoup de politiciens du camp de la bien-pensance un peu bousculés et perdus par les changements du monde ! Les institutions de la Vè République ont précisément été conçues pour les coups durs et pour faire face à la volatilité de la politique française. Elles sont parfaitement capables d’accompagner le redressement du pays et de rendre du même coup à la France son rôle de puissance-pivot en Europe. Pas besoin pour cela de VIè République qui ne ferait que nous ramener à la chienlit politique de la IVè sous prétexte de « démocratie plus participative ou plus représentative » ! La société civile non plus n’est pas la panacée que d’autres croient avoir trouvée. Elle ne saurait remplacer l’Etat ni ses serviteurs publics ! L’idée du « ni droite-ni gauche » et celle du « tout au centre », des « majorités d’idées » voire des « deux français sur trois » sont de vieilles lunes des années 70 maintes fois agitées mais jamais appliquées parce qu’elles ne cadrent pas avec la réalité politique, économique ni sociale de notre pays. Notre tout jeune et nouveau Président n’a rien inventé et il ferait mieux de s’aviser que les institutions ne font pas les hommes ni les politiques !
Les mauvaises politiques sont le fait des hommes, pas des institutions et quand les hommes sont mauvais ou médiocres, ils font de mauvaises ou médiocres politiques ! On vient d’en faire l’amère expérience avec les cinq années perdues du socialisme hollandesque : incurie, contresens idéologiques, mauvais choix, électoralisme, demi-mesures et malhonnêteté politique. Et il semble que la France ayant à nouveau fait un choix douteux, soit condamnée à persévérer dans l’erreur avec Emmanuel Macron ! Combien de temps faudra-t-il que la France perde encore avant de se reprendre ?
Le combat culturel passe aussi par l’information or l’information est malade des medias … elle souffre de leur dérive activiste car ils sortent de façon récurrente du cadre déontologique de leur mission en suivant les engouements et caprices idéologiques de leurs journaleux et de l’air du temps, se faisant ainsi les agents de propagation de la « morale de troupeau » du moment …
Les media se sont faits pour la plupart, les complices de nos intellectuels de gauche et des 68tards du « jouissons sans entraves » en les aidant à répandre l’épidémie gaucho-bien-pensante et promouvoir ainsi la déliquescence de l’esprit public de responsabilité citoyenne. Le redressement passera donc par le rétablissement de la qualité de l’information conformément à la mission qui devrait être la leur, qui est d’informer le public lecteur, auditeur ou « regardeur ».
Cette gaucho-bien-pensance toujours plus prégnante, les pousse en effet, à confondre information et activisme politique voire propagande « totalitarisante » de ce qu’il convient de dire, penser et faire ! Or les medias n’ont pas pour mission de répandre une quelconque bonne parole qui tend hélas, trop souvent à devenir une logorrhée « conformisante » des faits et des idées, cette « morale de troupeau » dont parlait Nietzsche stigmatisant les poncifs qu’on se plaît à écrire ou répéter de chaîne en chaîne, de poste en poste ou de journal en journal ! Une logorrhée qui finit par tourner en boucle dans le politiquement correct, la pensée uniformisée et la massification simplifiée afin de toucher le plus grand nombre sans heurter les parties plus singulières de l’opinion.
Que des medias du secteur privé s’acharnent à biaiser l’information en raison d’a-priori idéologiques, de lubies intellectuelles ou sous la pression d’intérêts économiques ou financiers, on le comprend fort bien puisqu’ils en sont l’instrument. On pense ici à des medias comme BFM TV, Mediapart, Le Monde, Libération, Marianne ou l’Obs dont la gaucho-bien-pensance est clairement affirmée par leurs journalistes alors même que leurs actionnaires paradoxalement, appartiennent le plus souvent à ce qu’on appelait autrefois à gauche, « le grand capital ». Ce biais politicard donné à l’information requalifie alors ces journalistes en « journaleux » ! Mais l’intolérable surgit lorsque les media du « service public de l’information » s’adonnent au même jeu de la mystification voire du mensonge par omission ou par désinformation délibérée au mépris de la mission d’information brute et objective et de la neutralité politique auxquelles ils devraient s’astreindre ! On peut ranger dans cette catégorie, les radios et télévisions d’Etat avec leur généreuse dotation de journaleux, humoreux et cultureux qui se répandent sur les ondes de France Inter (l’ancienne « radio-Jospin » !), France Culture et autres émetteurs de Radio-France, les chaînes de télévision publiques de France 2, France 3, la 5, Arte, etc… , toutes chaînes et radios adeptes du bien-pensisme politiquement correct voire « régimistes » à condition que le « régime » soit de gauche ou « progressiste » !
La dérive ultime pour ces organes du secteur privé comme du secteur public, est de voir quelques-uns de leurs « journaleux » s’auto-proclamer « investigateurs » en confondant investigation et « inquisition » dans leurs ridicules enquêtes généralement menées à charge, agissant comme des enquêteurs ou juges d’instruction de mauvais films policiers ! Ils doivent savoir que « l’information » ne leur appartient pas, elle appartient à ceux qui veulent bien la leur donner. Ils n’y ont aucun droit, ils peuvent seulement essayer de la dénicher et éventuellement la publier à condition qu’elle ne soit pas biaisée ou tout simplement fausse et ne soit attentatoire à aucun droit individuel, économique ou social qui serait protégé par ailleurs et encore moins préjudiciable à l’intérêt supérieur du pays.
Ainsi voit-on fleurir ces dérives qui mettent à mal aussi bien le pouvoir politique que la démocratie ! Les journalistes se mêlent de critiquer le « politique » ce qui n’est pas en soi, répréhensible sauf évidemment, de la part des medias publics où la neutralité politique devrait être de rigueur. Le danger commence au moment où ils entreprennent ou entretiennent des croisades pour ou contre les idées qu’ils pensent justes ou fausses en fonction de leurs préférences idéologiques. Cela n’est pas tolérable de la part des media d’information où la simple déontologie oblige chacun à laisser l’autre s’exprimer sans aussitôt le contredire, caricaturer, dénigrer ou traiter après coup par la dérision ce qu’il vient de dire. Les « croisades » idéologiques ou politiques doivent être l’exclusivité de la seule presse d’opinion. Elles doivent être sanctionnées lorsqu’elles émanent des media publics et déontologiquement cadrées dans les medias d’information en général.
Les media par ailleurs et trop de leurs journalistes, souvent les plus en vue, ont la tentation et la ridicule prétention de surveiller les agissements du pouvoir. Ce n’est pas leur rôle car il n’y a pas de « 4è pouvoir » dans un pays démocratique comme la France qu’il soit médiatique, culturel, syndical ou entrepreneurial ! Le pouvoir est politique et il est exercé au nom du peuple au sein des institutions de l’Etat, pas dans les salles de rédaction et encore moins dans les salons littéraires ou clubs de pensée ni dans les officines syndicales, dans les bureaux du patronat … ou « à la corbeille » comme le rappelait le Général de Gaulle !
Non, il n’existe pas de « 4è pouvoir » ! Il n’y a aucun droit de regard du « pouvoir médiatique » sur le pouvoir politique car seul « le politique » représente le peuple, décide et agit au nom du peuple ! Aussi informés soient-ils, aussi prétentieux, gentils ou méchants qu’ils se veuillent, les journalistes ne sauraient se permettre d’interpeller et encore moins de critiquer voire contredire les « politiques » qu’ils invitent dans leurs studios ou sur leurs « plateaux ». On ne leur demande que de faire parler leurs invités le plus intelligemment possible et non de nous asséner leurs propres opinions voire leur idéologie du moment. Ce sont les idées de leurs invités qui nous intéressent, pas les leurs !
Aux journalistes du privé, il faut rappeler la déontologie de base de l’information, les attaquer en justice si nécessaire ou tout simplement ne pas acheter ou lire leurs journaux s’ils ne nous agréent pas. Quant au « Secteur public de l’information », un recadrage sévère s’impose dans le sens d’une information politiquement neutre dont l’expression doit s’apprendre dès l’école de journalisme. La gaucho-pensance systématique doit cesser de régner sur ces écoles ainsi d’ailleurs, que sur les organismes de régulation de la presse et de l’audio-visuel et bien entendu, dans la relation quotidienne des faits et des évènements par les organes de presse à défaut de quoi lesdits journalistes ne seraient plus que des journaleux ou des comiques.
De la même manière, il est impératif d’arrêter la dérive insidieuse de notre justice vers une forme de « gouvernement des juges » qui s’amplifie avec la politisation rampante d’une partie de la magistrature !
On constate depuis quelques décennies une dangereuse tendance du système judiciaire à interférer dans le domaine législatif ou du moins, à vouloir encadrer le domaine de la loi ou interpréter cette dernière dans un sens qui n’est pas nécessairement celui voulu par le législateur. Cette dérive n’est pas seulement le fait de quelques individualités du corps judiciaire mais aussi très souvent le fait de certains tribunaux ou cours de justice comme le Conseil d’Etat, la Cour de Cassation voire même le Conseil Constitutionnel. Celui-ci en effet, ne cesse de vouloir étendre sa compétence à des domaines non prévus par la Constitution originelle et d’élargir les possibilités de saisine au point qu’il est en voie de se constituer en « Cour Suprême » ce qui n’est pas du tout dans la tradition institutionnelle ni juridique française. De même le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation se laissent aller de plus en plus fréquemment à des interprétations critiques très « droit-de-l’hommistes » ou « écologistement correctes » des décisions du pouvoir exécutif ou des pouvoirs locaux. Plus graves encore sont les interventions des cours internationales comme la Cour de Justice Européenne ou la Cour Européenne des Droits de l’Homme qui prétendent contester voire annuler des décisions législatives, exécutives ou judiciaires prises par les autorités françaises, par exemple en économie dans le domaine de la concurrence ou encore en matière sociale ou sociétale, en invoquant les droits de l’homme ou tel ou tel accord international que ces tribunaux interprètent de façon souvent très extensive et non compatible avec le droit français tel qu’il est ni ce qui est plus grave encore, avec l’intérêt supérieur du pays.
Cette dérive est parallèle et aussi très liée à la propension de certains magistrats tant du corps administratif que du corps judiciaire à oublier qu’ils ne sont que les serviteurs de la loi ou du règlement tels qu’ils sont édictés et qu’ils doivent absolument s’abstenir de les biaiser ou de tenter de faire prévaloir une interprétation trop souvent empreinte de considérations morales voire idéologiques ou politiques qu’ils jugeraient supérieures ! C’est ainsi qu’on aboutit parfois à des dénis de justice par aveuglement sur des principes de droit ou pratiques administratives qui n’ont rien à voir avec la simple équité ou pire encore, à de véritables turpitudes lorsque les magistrats se laissent emporter par une quelconque passion politique en prenant des décisions sans fondement ou aux motifs biaisés voire « arrangés » ou plus vicieusement encore, lorsqu’ils laissent filtrer délibérément des informations qui devraient rester secrètes vers des media complices en les laissant diffuser ces informations sans contrôle afin de nuire comme cela s’est produit depuis quelques années à de nombreuses reprises au détriment, curieusement et essentiellement, d’hommes politiques de droite. Le scandale du « Mur des Cons » reste vivace dans nos mémoires et met directement en cause le Syndicat de la Magistrature qui outre de multiples déclarations fort contestables de juges appartenant à ce syndicat, affichait clairement ses orientations politiques gauchisantes jetant ainsi la suspicion sur les décisions de notre Justice dans son ensemble !
Le recadrage devra donc porter à la fois sur la compétence des cours et le comportement des juges. La France ne saurait accepter par exemple, que ses décisions souveraines dans la mesure où elles sont d’intérêt stratégique national, puissent être remises en cause par telle ou telle cour de justice internationale. Elle estime que s’il y a conflit avec d’autres Etats ou nations sur les sujets concernés, les problèmes qui en résultent, doivent être résolus par des discussions entre Etats et peuples souverains. Quant à l’extension ou à la limitation du domaine de compétence et des modalités de saisine des Cours de justice nationales, ces questions relèvent de la loi voire de la Constitution qui devront éventuellement mieux définir le cadre général pour éviter le déballage permanent et pernicieux des récriminations des uns et des autres qui voudraient faire de leurs obsessions morales ou politiques, des principes de droit.
S’agissant des magistrats, le recadrage s’impose afin de s’assurer que lesdits magistrats n’outrepassent pas leur mission qui est d’appliquer la loi ou le règlement tels qu’ils sont édictés et non tels qu’ils souhaiteraient qu’ils le soient ou tels qu’ils les interprètent abusivement en fonction de leur idée du bien et de la justice ! En cas de conflit entre la volonté du peuple et la jurisprudence, il est bien évident que la volonté du peuple prévaudra telle qu’elle sera exprimée par la loi voire par la Constitution ou par appel direct au peuple par voie de referendum !
Il faut qu’il soit désormais absolument clair dans l’esprit de tous que le Juge est fait pour appliquer la loi et non pour la faire ! Il ne saurait exister en France un quelconque « Gouvernement des Juges » !
La question sera également posée de la justification ou non du droit syndical dans les fonctions judiciaires comme d’ailleurs dans toutes les fonctions de souveraineté qui impliquent une neutralité absolue et une subordination exemplaire à l’autorité supérieure à savoir le Ministre et au-delà le Gouvernement et le Président de la République ou encore, le Parlement, seuls représentants et dépositaires de l’autorité du peuple français, sans possibilité d’interférence d’un quelconque corps intermédiaire qui prétendrait participer à la décision voire même la faire.
Eradiquons donc la « gaucho-bien-pensance » et son avatar « bobo-libéral-progressiste » qui nous conduisent inexorablement à penser faux et agir à contresens ! Amis intellectuels, rappelez-vous l’admonestation de Simone Weil qui vous recommandait de revenir à terre pour éviter de fracasser vos grandes et belles constructions intellectuelles sur l’écueil des réalités en arrivant au port ! Amis dirigeants politiques, rappelez-vous la parole du Général de Gaulle : « L’action ce sont des hommes au milieu des circonstances » ! Ne vous laissez pas aller à agir sans bien évaluer les « circonstances » car c’est à l’intérêt supérieur du pays qu’il s’agit de faire droit et non aux fausses valeurs des modes intellectuelles qui passent !
Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Le combat pour la puissance économique, l’emploi et le progrès social
ooo Le combat pour la puissance économique, l’emploi et le progrès social, sera de rompre avec cette « sacralisation » stupide de la dépense publique, cet « ultime recours » qui par ses facilités et ses excès, a faussé jusqu’à la bloquer, la dynamique économique naturelle et par là, la solidité de l’emploi et le progrès social
Il relève d’abord et par essence, d’un équilibre sain et juste entre les rôles et les rémunérations du capital et du travail qui sont les deux fondements de l’économie
Dans le domaine social et sociétal, la gauche pense faux mais elle a l’excuse de vouloir faire le bien comme Jésus et Marx aussi, le souhaitaient ! En économie en revanche, la gauche pense faux au point que c’est tout bonnement un oxymore de parler « d’économiste de gauche ». Il n’y a pas d’excuse possible dans ce domaine car l’économie c’est la vie et parfois la survie tout simplement !
La gauche n’a toujours pas compris que pour produire et créer de l’emploi, il fallait du capital et du travail mais que si les travailleurs sont relativement faciles à trouver, il est plus difficile de trouver des épargnants-entrepreneurs, c'est-à-dire des travailleurs qui ont mis de côté une partie de leurs gains et qui acceptent de les risquer dans une aventure productive originale.
Ce n’est donc pas une lutte du capital contre le travail qu’il s’agit d’organiser mais bien leur association pour produire plus et mieux afin de créer toujours plus de capital et de travail à mesure que croît la population et qu’elle s’enrichit. Adam Smith et Karl Marx se sont tous deux, trompés sur l’idée de paupérisation mais Jésus a gagné en encourageant le travail à la sueur de notre front et en enjoignant le chrétien de prendre ses responsabilités tout en restant attentif aux pauvres.
Au lieu de faire confiance à l’initiative individuelle, la gauche a voulu faire le bien par l’intermédiaire d’un Etat dirigé par l’avant-garde du prolétariat avec cette merveilleuse invention du « centralisme démocratique » … et l’aventure communiste s’est soldée partout par les échecs et les barbaries que l’on sait ! La gauche, en particulier en France, n’a jamais voulu reconnaître l’erreur fondamentale du marxisme et de son avatar communiste. Elle s’est réfugiée dans le culte de la dépense publique comme solution à tous les problèmes économiques et sociaux mais en donnant la priorité à la dépense d’assistance sociale plutôt qu’à l’investissement productif, elle s’est faite le chantre de l’inflation d’un côté et de l’insuffisance productive de l’autre !
Pour notre malheur, la gauche n’a jamais admis que l’argent de la dépense publique n’était pas vraiment un cadeau du ciel ou de la Banque Centrale et qu’elle devait au bout du compte, être financée par l’impôt, par l’inflation ou par l’emprunt. Il lui est donc difficile de comprendre le lien fondamental entre les éléments de base du cercle vicieux qu’elle s’obstine à reproduire à chaque fois qu’elle arrive au pouvoir :
plus de dépense publique = plus d’impôts sur le travail et le capital = moins de consommation et d’épargne mais plus d’inflation = moins de production et d’investissement mais plus d’importations = moins d’emploi = plus de dépense publique d’assistance donc plus d’impôts et de charges etc, etc …
Ainsi se développe le cercle vicieux de la dépense publique et du délitement économique et social et ne s’étant jamais réellement convertie à l’économie de marché, la gauche française reste donc l’adepte obtuse et confuse du cercle vicieux et incapable de le transformer en cercle vertueux comme l’ont fait les autres pays moins « idéologiquement butés » mais plus avancés dans la compréhension du cycle économique de base.
Le redressement économique et social du pays passe alors par la réduction drastique de la dépense publique et celle-ci par une révision générale et souvent déchirante des missions, fonctions, procédures et moyens de l’ensemble des institutions, organismes et entreprises du secteur public administratif, économique et social afin d’en assurer une gestion plus efficace au moindre coût. Cela se traduira par la remise en cause de certaines missions, le rééquilibrage des comptes sociaux à commencer par ceux des pensions de retraite, par la « flexibilisation » des procédures et de l’emploi des moyens, par la remise en cause des rigidités statutaires et des régimes spéciaux dans tous les secteurs même si dans les fonctions essentielles de souveraineté, police, justice, armée par exemple, la mission aura toujours la priorité sur les coûts.
Rappelons qu’il ne s’agit pas ici de promouvoir le genre de bricolage budgétaire ni de jeu de bonneteau fiscal qu’affectionnent et maîtrisent si bien nos technocrates de Bercy comme ils en prouvent chaque jour, leur grande expertise et démontrent leur forte créativité chaque année dans la préparation et la mise en œuvre de nos budgets. Il ne s’agit pas non plus de faire bouger quelques lignes budgétaires de quelques dizaines ou centaines de millions voire d’un ou deux milliards mais bien de faire bouger les masses budgétaires d’une CENTAINE DE MILLIARDS d’euro soit 4 à 5 points de PIB ! Voilà en effet, compte tenu de l’état de déliquescence actuel de nos comptes publics, des ordres de grandeur plus compatibles avec une saine gestion des finances publiques ! La Cour des Comptes ne nous contredira certainement pas sur ces différents points ! Alors, au travail Messieurs des Finances et n’hésitez pas à sabrer dans la dépense publique et à changer drastiquement l’échelle des niveaux d’équilibre des grandes masses budgétaires !!
Il faudra aussi bien évidemment, convertir le secteur public à la règle de « l’amélioration continue » de la qualité et des coûts des biens et des services produits qui prévaut dans toute organisation humaine et qui est la règle fondamentale de gestion dans le secteur privé. Cette règle devrait d’ailleurs être d’application encore plus stricte dans le secteur public dans la mesure où, à la différence du secteur privé, les coûts du service public sont supportés par les impôts des contribuables, particuliers et entreprises, ou par l’emprunt dont lesdits contribuables devront payer les intérêts dans l’immédiat et qu’ils devront rembourser un jour ! Il est donc parfaitement légitime et plus que nécessaire, il est vital pour le pays d’exiger des agents publics la plus grande efficacité au moindre coût dans l’exécution de leurs tâches et de faire de cette recherche de pertinence, d’efficacité et d’efficience, une préoccupation quotidienne de la dépense publique.
C’est ainsi qu’on ne saurait plus tolérer de grèves-blocages d’ordre purement politique sans rapport avec le travail ni la situation des salariés ou de leur entreprise, ni de grèves de solidarité avec d’autres conflits sociaux comme on en a connu tant dans la dernière décennie. Le droit de grève s’exerçant dans le cadre des lois qui le réglemente, il faudra très vite préciser ces lois en particulier pour les secteurs stratégiques auxquels peuvent participer les entreprises du privé comme les services publics en particulier l’énergie, les transports et bien entendu la police ou encore la justice. Pour prendre les exemples les plus outranciers, on ne peut plus tolérer les brutalités syndicales des pilotes et employés d’Air France qui n’hésitent pas à abuser de leur monopole national et à mettre en péril leur compagnie en refusant toute réforme qui les conduirait à devoir travailler un peu plus pour rendre leur entreprise plus compétitive face à ses rivales internationales. Ni le comportement du Syndicat de la Magistrature qui a récemment outrepassé ses droits en ne respectant pas son devoir de réserve, jetant le doute sur la neutralité politique des décisions de justice de l’ensemble de la magistrature.
Droit de grève et droit syndical devront être revus tant dans le secteur privé que dans le secteur public et il faudra y abolir définitivement ces habitudes de co-gestion ou de co-direction le plus souvent, parfaitement incongrues et tout à fait inefficaces dont seule la lâcheté ou l’incompétence des dirigeants aura permis la désastreuse installation. Chacun devra désormais rester dans son rôle et accomplir sa mission.
Trop de mauvaises habitudes en effet, ont été prises dans la gestion de trop d’institutions du secteur public qu’il s’agisse du secteur public productif (SNCF, RATP, Air France, EDF, La Poste, …) ou du secteur administratif (Education Nationale, Hôpitaux et système Santé, etc …) où les syndicats ont pris le pouvoir dans trop de domaines qui ne les concernent pas (programmes, méthodes, organisation de la production et du travail, gestion du personnel voire même des investissements, etc…). Du côté du secteur privé, il conviendra le moment venu et si le contexte de l’entreprise le permet, de laisser la possibilité au chef d’entreprise de partager le pouvoir de décision avec les représentants du personnel sous certaines conditions voire avec les syndicats locaux ou même de branche si les premières expériences s’avèrent concluantes … mais de grâce, pas de règle générale ou absolue applicable partout et en toutes circonstances ! Les syndicats doivent d’abord faire la preuve qu’ils sont capables de distinguer entre la défense des intérêts et droits du salarié qui est leur mission et l’intérêt de l’entreprise et de son développement harmonieux ou de sa survie qui pourraient dans certaines circonstances, devenir une mission prioritaire pour l’entreprise comme pour ses salariés et donc ses syndicats.
Les syndicats en effet, ont un rôle de défense des intérêts des salariés mais aucunement un rôle de co-gestion et encore moins de co-direction au niveau de l’entreprise. Il y a pour cela le chef d’entreprise et les administrateurs nommés par l’assemblée des actionnaires et responsables devant elle. De même au niveau de l’Etat, de ses administrations et autres dépendances où le ministre, les élus ou leurs représentants nommés ont seuls, le pouvoir de décider par délégation du gouvernement et donc du peuple, de la façon dont ces entités doivent être gérées au nom de l’intérêt général. Il en est de même des lois y compris celles concernant le travail qui ne sauraient être contestées dans la rue puisque le gouvernement et le pouvoir législatif ont la légitimité en dernier ressort pour décider de ce qui doit être fait au cas où les discussions préliminaires avec les syndicats représentatifs n’auraient pas abouti. Le pouvoir est au Gouvernement, au Parlement et au peuple en dernier ressort, il n’appartient pas aux syndicats.
Au-delà du rétablissement de l’ordre normal des choses dans l’organisation et la gestion des entreprises comme des administrations publiques, il convient cependant d’y mettre en œuvre et y développer partout, les approches capables de générer les synergies les plus fortes et l’efficacité optimale dans les processus de décision et d’action à savoir l’association étroite du capital et du travail et le partage équitable des bénéfices liés à l’activité de l’entreprise ou de l’administration concernée.
Ceci implique des méthodes de gestion participatives basées sur le principe « qu’un ordre n’est jamais mieux exécuté que lorsqu’il a été bien analysé, expliqué et compris » suivant le grand et historique principe du commandement dans l’Armée. Par ailleurs, le résultat obtenu étant par définition le produit d’une étroite collaboration des chefs et des exécutants, basée sur la définition de méthodes de travail et d’objectifs élaborés en commun en fonction de l’expérience et des capacités de tous, il en ressort que le bénéfice qui en résulte doit être équitablement partagé entre les acteurs à savoir les travailleurs de tous niveaux hiérarchiques et les actionnaires qui ont pris le risque financier de l’entreprise et de ses activités. Concernant les administrations, la rémunération au mérite est bien évidemment la meilleure manière de reconnaître à chacun sa valeur et ses efforts dans l’atteinte des objectifs communs. Une autre façon de lier les intérêts du travail et du capital est de développer les entreprises coopératives dont l’importance en France est particulièrement significative dans beaucoup de secteurs d’activité, agriculture, industrie alimentaire, distribution, textile, banques et autres. A ces conditions, la synergie capital-travail se développera de la manière la plus efficace et la plus juste enclenchant une dynamique de développement forte qui s’alimentera elle-même.
A défaut que le gouvernement actuel soit conscient de ces problématiques ou simplement capable de les comprendre, le futur gouvernement compte tenu du temps ainsi perdu, devra agir de façon d’autant plus ferme et forte dans la mise en œuvre du plan de redressement économique et social qu’il s’agit d’abord et en priorité, de sauvegarder et développer notre système de protection sociale pour assurer le bien-être, la santé et la vie des français mais aussi de faire en sorte que l’Etat, les collectivités et organismes publics soient en mesure d’assurer avec l’efficacité et l’efficience optimales, les missions et fonctions nécessaires à la vie de la nation dans son ensemble, au développement de sa puissance dans le monde et au-delà encore, de faire face avec succès aux tentatives d’empiètement ou agressions du monde extérieur qu’elles soient d’ordre économique ou de nature sécuritaire
Eradiquons la « gaucho-bien-pensance » et son avatar « bobo-libéral-progressiste » qui nous conduisent à penser faux à force de vouloir « bien-penser » ! Amis de gauche qui vous dites « économistes », révisez vos leçons d’économie et évitez de penser à contresens ! Amis syndicalistes et associatifs, révisez vos catéchismes de défense du pauvre et de l’opprimé ! Le meilleur chemin n’est pas le plus souvent, celui que vous croyez !
Les recommandations que nous venons de faire ne concernent en fait que les principes d’une saine et d’une efficace gestion de la dépense publique et des missions et fonctions de l’Etat mais il importe aussi que notre « Gouvernement » et notre « Président » ne se lancent pas dans des aventures abracadabrantesques, inutiles voire dangereuses et par ailleurs ruineuses comme ce « programme de transition énergétique » élucubré par Emmanuel Macron pour faire plaisir aux « écolophiles » de son parti et se ranger sagement ou faire semblant de se ranger aux recommandations du GIEC et des conciliabules internationaux voire aux objurgations de l’UE concernant les objectifs de réduction des émissions de CO2 à l’horizon des années 30, 35 ou50 … et ceci quoi qu’il en coûte et quel qu’en soit le degré de paranoïa !!
… et tout ceci alors même que le réchauffement est moindre que prévu et suit des cycles multi-décennaux qui n’ont rien à voir avec les émissions de CO2 dont la densité dans l’atmosphère est et restera minime même si lesdites émissions anthropiques, dues à l’activité humaine, devaient tripler, quintupler ou décupler dans ce siècle ! Les « sachants » par ailleurs reconnaissent maintenant que le CO2 est bon pour la nature et donc pour la « planète » comme les écologistes aiment à qualifier notre monde !
On doit enfin faire remarquer à nos prophètes du réchauffement et à nos prêcheurs écologistes que la France et l’Europe en général (à part l’Allemagne devenue a-nucléaire !) restent des modèles de sobriété en matière de consommation d’énergie carbonée et ne représentent qu’une infime proportion des émissions mondiales de CO2 étant entendu par ailleurs que ni la Chine ni l’Inde ni l’Afrique ni le reste du monde n’accepteront de bannir le « carbone » de leur spectre énergétique pour les décennies à venir.
On peut donc en déduire que le 21è siècle restera un siècle carboné et que dépenser des dizaines voire des centaines de milliards pour « décarboner » nos pays européens, ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau au niveau du monde mais une ruine pour la France et l’Europe qui ont d’autres priorités pour rétablir leur puissance et faire face aux changements du monde !
Le seul problème réel est de se préparer à l’épuisement futur des ressources carbonées charbon, pétrole ou gaz, et de les remplacer progressivement par les énergies renouvelables, nucléaires ou autres. On compte là en décennies et rappelons-nous que le Club de Rome avait déjà prévu la fin du pétrole avant la fin du siècle dernier !? Alors, pas d’affolement !
IL N’Y A DONC PAS D’URGENCE CLIMATIQUE ET IL N’Y A PAS D’URGENCE ENERGETIQUE !
Que les écologistes se calment et que le gouvernement français fasse l’économie de ces dépenses dantesques dites de « transition énergétique » dont l’argent pourrait être mieux utilisé dans les véritables priorités à savoir redresser l’économie du pays et rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe …
Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Le combat pour la cohésion sociale et l’identité nationale
ooo Le combat pour la sauvegarde de la cohésion sociale et de l’identité nationale, un impératif premier qui requiert une maîtrise absolue des flux d’entrée et de sortie du territoire et une stricte mise en conformité avec la loi républicaine, du comportement des populations immigrées …
… on exigera en particulier des musulmans, français ou non, qu’ils fassent le même effort qu’ont déjà fait les adeptes des autres religions pour s’adapter, s’intégrer et s’assimiler à notre civilisation française et européenne du 21è siècle avec ses principes de démocratie et ses droits de l’homme à commencer par ceux de liberté, égalité et fraternité. Pour faciliter cette transition, on les encouragera à reprendre avec l’Oumma, l’effort d’exégèse interrompu il y a maintenant dix siècles afin de rendre l’islam définitivement compatible avec l’existence et la tranquillité du reste de l’humanité en « oubliant » notamment les textes concernant le « jihad de guerre et de conquête », ceux du « statut » des femmes et les autres prescriptions de la chari’a incompatibles avec l’idée d’un islam de paix dans la société des « Lumières » du 21è siècle … Alors ? … Vers un islam de paix sans taqiyya, sans mensonge ? In cha’ Allah ! … Ou alors le désordre voire la guerre ?! Amis et compatriotes musulmans, il faudra choisir !
« Il est très bien qu’il y ait des français noirs, des français jaunes, des français bruns mais la France est un pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-latine ». Ainsi parlait de Gaulle et il ajoutait : « Si quelqu’un ou un groupe de personnes se plaint de racisme à son égard, c’est qu’il provoque quelque rejet de la part des français chez qui il vit » et il précisait « … ceux qui apportent du bien, on les reçoit à bras ouverts ! ». De Gaulle n’était ni raciste ni xénophobe ni islamophobe. Il était Français. Comme tous les Français, il voulait que la France reste la France et que sa cohésion nationale ne soit pas mise en péril ni son identité diluée par des gens de l’extérieur qui ne feraient pas l’effort de s’intégrer dans son corps social en respectant strictement ses lois, ses coutumes et sa culture puis éventuellement, de s’y assimiler complètement jusqu’à sentir et aimer la France au point de devenir français.
La France a vécu beaucoup d’aventures grandes ou désastreuses depuis la conversion et le couronnement de Clovis mais prenant le relais de l’Empire Romain, elle est toujours restée au cours des siècles, la puissance-pivot de l’Europe et de sa civilisation, la puissance sans laquelle rien ne peut se faire en Europe. C’est ainsi qu’après la Renaissance européenne des 15è et 16è siècles, elle a inventé les « Lumières », la démocratie, les Droits de l’Homme avec les concepts de liberté, égalité, fraternité qu’elle a répandus dans toute l’Europe et dans le monde entier en commençant par l’Amérique. Tous les pays du monde d’aujourd’hui sont nés ou se sont développés sur les fondements de la civilisation européenne technique, scientifique, politique, économique et culturelle, quelles que soient leur histoire et leur culture d’origine. Elle est devenue la civilisation du monde et toutes les religions et philosophies, christianisme, judaïsme, hindouisme, bouddhisme, confucianisme et autres cultures mono- ou polythéistes, se sont adaptées à elle … toutes sauf l’islam qui doit encore faire sa réforme s’il veut à nouveau rentrer dans « l’Histoire » !
Il en est sorti en effet, il y a plus de cinq siècles quand les clercs et les responsables politico-religieux du Califat ont encore une fois, malgré les objurgations des intellectuels musulmans les plus clairvoyants de l’époque, décidé de s’enferrer dans le carcan d’un consensus religieux qui datait du 7 è siècle et qui n’avait plus été remis en question ni même soumis à l’exégèse en fonction de l’évolution du monde depuis le 10è siècle !
La question centrale est la suivante : l’immigration d’Asie du sud, du sud-est ou de l’est ne pose pas vraiment de grands problèmes, l’immigration africaine non plus ni même l’immigration arabe quand ces africains et ces arabes sont de confession chrétienne. Pourquoi devient-elle un problème majeur quand l’immigration est musulmane qu’elle soit d’origine africaine, arabe ou d’Asie islamique ? C’est bien d’islam qu’il s’agit au fond et pas d’arabe, d’africain, d’iranien, de pakistanais, d’afghan, de turc, indonésien ou philippin !!
On comprend donc que les peuples de France et d’Europe du 21è siècle malgré le laxisme et l’inconscience suicidaires de leurs élites « gaucho-bien-pensantes » ou « bobo-libéral-progressistes », ne veuillent pas écouter les sirènes de la « taqiyya » islamiqueet encore moins céder aux injonctions de ceux qui dans l’islam, en sont restés aux interprétations littéralistes des textes sacrés et voudraient dans leur grande ingénuité ou leur folie prosélyte, les imposer à la terre entière !
Le communisme avec ses monstruosités léniniste, stalinienne, maoïste, castriste, polpotiste et ses autres avatars gauchistes ou national-socialistes, a été la calamité, l’engeance du 20è siècle. Nous devons faire en sorte, musulmans et non-musulmans réunis, que l’islam et ses déviances islamistes ne deviennent pas celles du 21è siècle.
Il est de fait que la France, pays de tradition très « universaliste », accueille volontiers les « réfugiés » qui fuient les guerres ou l’insécurité ainsi que tous ceux qui s’intéressent à la France et veulent la visiter, éventuellement y travailler et peut-être s’y installer. Mais ceci n’est acceptable qu’à la condition que les réfugiés soient reconnus comme tels, que les visiteurs repartent lorsqu’ils auront achevé leur visite, que les travailleurs y travaillent et repartent dans leur pays lorsqu’ils auront achevé leur travail et que ceux qui veulent s’y installer aient de bonnes raisons de le faire, la première étant de devenir français s’ils sont capables de justifier d’un cursus sans tache et complet d’intégration puis d’assimilation au pays et à sa culture puisque la naturalisation ne saurait être que la consécration d’une histoire d’amour avec la France.
Or, la France dans les quatre ou cinq dernières décennies a été beaucoup trop laxiste ou généreuse en matière d’immigration et tolérante en matière de comportements allogènes incompatibles avec la culture française. Elle l’a fait parfois par intérêt mais le plus souvent, par l’effet de ces sentiments de culpabilité voire de repentance post-coloniale qu’une certaine « bien-pensance de troupeau » aux origines tant chrétienne-sociales que simplement gauchisantes, a répandus dans notre société contaminant ainsi une grande partie du corps social jusqu’aux décideurs de gauche et même quelques-uns de droite !
Il en est résulté des problèmes croissants et récurrents de convivialité, des désordres, rejets voire des phénomènes de désagrégation sociale déviant vers un communautarisme militant et même triomphant dans certains quartiers désormais appelés pudiquement des « quartiers de non-droit » qu’il faudra dès lors « reconquérir », éventuellement par la force, et ré-insérer dans le tissu national par une politique adaptée de « développpement local, global et participatif » très fermement conduite. Assurer la cohésion nationale et conforter l’identité française sont en effet, des impératifs nationaux majeurs qui doivent naturellement guider la politique de cadrage de l’immigration et de l’islam.
Le premier élément de jugement quant à l’appréciation de la problématique et à la définition de la politique de cadrage « immigration-islam » est que la France à la différence de beaucoup d’autres pays européens, jouit encore d’une démographie satisfaisante et n’a pas vraiment besoin d’immigration. Elle peut donc se permettre de choisir qui elle veut recevoir en fonction de ses besoins, de ses possibilités d’accueil, de ses objectifs de développement et bien sûr, des garanties que peuvent offrir les demandeurs étrangers.
Le second élément déterminant est la loi de l’hospitalité qui partout dans le monde, exige que l’invité respecte son hôte, ses lois et ses coutumes. Il en découle que s’il ne les respecte pas, s’il dérange son hôte en pratiquant les siennes de manière trop visible, bruyante ou ostentatoire ou pire, s’il a la prétention de lui imposer les siennes, il sera aussitôt jeté hors de la maison. C’est l’idée d’intégration par respect de la loi républicaine statuant que c’est bien le demandeur qui doit faire l’effort de s’intégrer et de changer comme il convient ses habitudes et non l’hôte qui le reçoit. Il en va de la paix publique et de ce « vivre ensemble » dont la gaucho-pensance rebat à l’excès les oreilles des indigènes français !
Le troisième élément est le principe qu’on ne peut devenir français que lorsqu’on le désire au fond du cœur et à condition d’être accepté comme tel à la suite d’un parcours d’intégration et d’assimilation sans tache. Ceci implique la révision du droit du sol quant à l’automaticité de l’attribution de nationalité par naissance sur le sol français qui doit disparaître de notre droit. La naturalisation d’un enfant né sur le territoire français, ne sera effective qu’après sa majorité et après examen minutieux de son parcours d’intégration. On ne peut devenir français en effet que si on aime la France, si on se sent français et si on se comporte en français avant de sacrifier à toute autre allégeance nationale, ethnique, religieuse ou spirituelle.
Ceci nous amène à la problématique particulière de l’islam qui rend plus compliqué encore pour les musulmans, le processus d’intégration et d’assimilation en raison du caractère « totalitaire » de cette religion.
Ils devront en effet se plier à des principes et des pratiques très différents de ceux en vigueur en terre d’islam où religion, vie privée et vie familiale, vie sociale et vie publique sont intimement mêlés et régis par des textes qui même lorsqu’ils sont lois ou règles d’Etat, ont le plus souvent une origine ou inspiration religieuse. En France en effet, prévaut une séparation stricte de la sphère publique et de la sphère privée et une séparation encore plus stricte du « spirituel » qui se vit dans la sphère privée et du « temporel » qui est soumis à la loi de l’Etat et non à la « loi de Dieu », du moins cette loi de Dieu telle que l’entendent les musulmans intégristes qui voudraient l’imposer à tous, aux musulmans mais aussi aux mal-croyants ou non-croyants, dans son sens le plus strict, littéral et total.
C’est ainsi que la République et les contraintes d’ordre public de l’Etat républicain obligent les musulmans à respecter les lois mais aussi les us et coutumes d’un pays, la France, aux racines chrétiennes et de culture grecque et latine où il y a des choses qui se font et d’autres qui ne se font pas : les hommes et les femmes y sont égaux et ont droit au même respect, on ne sépare pas les hommes et les femmes dans les lieux publics, on pratique sa religion et ses rites à la maison ou à l’église (ou à la mosquée) et non en public ni sur le lieu de travail ni dans les lieux d’accès public. La loi ou le règlement peut également interdire certains comportements publics ou le port de signes ostentatoires religieux, assimilable à du prosélytisme religieux, considéré comme un acte de propagande politico-religieuse, ou pire encore, comme la manifestation publique d’un rejet de la culture française voire d’un refus d’intégration …
L’islam devra donc s’adapter comme l’ont fait les autres religions et la sanction du non-respect de ces obligations sera sévère pour éviter toute dérive vers « l’entrisme » islamiste et plus loin encore, vers un islam de conquête. Il est connu en effet, depuis toujours que la culture arabo-musulmane est très respectueuse de la force mais tend à mépriser la faiblesse ou ce qu’elle considère comme telle qu’il s’agisse de tolérance, de laxisme ou de simple gentillesse.On pense en particulier aux discours et aux actes des intégristes musulmans qui ne cessent de pousser la population musulmane à tester la résistance des « kuffars » et de leurs autorités aux provocations qu’ils encouragent et parfois prêchent ouvertement. Il faut bien comprendre en effet, que le Coran ordonne l’islamisation du monde entier, l’islam y étant consacré comme la seule vraie religion, la seule acceptable aux yeux d’Allah ! Dans ce but, l’islam légitime et prescrit le jihad dès que la victoire militaire, politique ou religieuse apparaît possible qu’il s’agisse de simple pénétration intellectuelle des populations ou de prosélytisme actif aboutissant à leur conversion pacifique jusqu’au jihad offensif aboutissant à la conversion forcée (ou à la dhimmisation pour ce qui est des populations du Livre), accompagnées de la stricte application de la chari’a. Tout bon musulman selon le Coran et la doctrine, a vocation en effet, à devenir un jihadiste actif dès que l’opportunité se présente ! Et tout cela bien entendu, pour le bien de tous, de l’Oumma qui grandit, des « convertis » à la vérité du Coran, des « soumis ou dhimmis » placés sous la protection de l’islam et même des « martyrs » qui se seront battus et seront morts pour agrandir le Dar el Islam et pour la gloire d’Allah, le Seul, l’Unique, le Miséricordieux !
On ne peut dès lors prendre le risque de laisser l’islam dériver car lorsqu’il dérive, l’islam ne sait plus et ne veut plus s’arrêter dans l’idée folle qu’il pourra imposer sa loi à la terre entière.
Une autre raison majeure qui justifie notre méfiance et notre souci de vigilance à l’égard des excès de l’islam, est la pratique courante de la « taqiyya » dans la culture arabo-musulmane. C’est la permission donnée par Dieu de mentir « à l’ennemi » en cas de danger ou de « dissimuler la vérité » si l’on se trouve en situation de faiblesse. Les musulmans la pratiquent facilement entre factions rivales (chiites/sunnites) mais plus encore avec les « kuffars » que nous sommes à leurs yeux. Un non-musulman ne peut donc jamais se fier absolument à la parole d’un musulman qui pourrait s’en dégager en toute morale et en tout honneur dès qu’il ne se sentirait plus en position de faiblesse à l’égard du non-musulman … et ceci avec l’aman d’Allah lui-même !
De tout cela il découle naturellement qu’il est tout à fait vital de fixer non seulement le cadre de ce qui est ou n’est pas acceptable donc toléré ou punissable en matière de comportement et de pratique religieuse et donc de bien définir dans la loi tout acte, comportement ou discours qui serait considéré comme un refus d’intégration/assimilation avec les conséquences qui s’ensuivraient en matière civile et pénale. En complément, et de manière tout aussi ferme, il conviendra de contrôler jusqu’à les interdire si elles dépassent les limites, toutes les organisations d’inspiration islamique comme par exemple l’UOIF devenue « Musulmans de France », les associations d’obédience turque comme Milli Görüs (dont le Président Erdogan fait d’ailleurs ouvertement le bras armé de « l’entrisme islamiste » en Europe !!!), les mosquées et associations cultuelles ou culturelles islamiques et toutes les associations « droit-de-l’hommistes » musulmanes ou non musulmanes comme le CCIF qui prétendant « défendre ou promouvoir les droits des minorités musulmanes » (quels droits et quelles minorités ?), en arriveraient à devenir les complices et jouer les « idiots utiles » de « l’entrisme » islamiste et d’un islam qui deviendrait par trop « conquérant ».
Si l’islam ne se « discipline » pas de sa propre initiative et si la communauté musulmane ne fait pas rentrer dans le rang ses prêcheurs les plus excités, la République sera alors dans l’obligation de le faire elle-même car elle ne saurait tolérer le non-respect de la loi républicaine ni la chienlit que cela provoquerait entre intégristes de l’islam, musulmans de l’Oumma et/ou « indigènes » français de souche. La cohésion nationale et la paix publique sont à ce prix et ils passent avant toute considération religieuse ou toute préoccupation « droit-de-l’hommiste » des bien-pensants, musulmans ou non, qui se comporteraient de fait, en complices de l’islamisme.
L’islam joue là sa survie en pays non-musulman et ce sera même pour lui une occasion à ne pas manquer de faire enfin sa réforme jusque dans le Dar el Islam, pour s’adapter aux contraintes de la vie au 21è siècle … et si certains musulmans n’acceptaient pas de se plier aux lois de la République ni de « réformer » leurs pratiques, libre à eux de partir et d’aller vivre dans des pays où ils pourraient vivre pleinement leur islam tel qu’ils le conçoivent ou le rêvent !
Compte tenu de l’importance cruciale de cette problématique immigration-islam tant au plan sociétal qu’à celui de l’ordre public, on peut légitimement s’inquiéter de la façon dont Emmanuel Macron l’aborde et la traite. Il n’apparaît pas plus crédible que François Hollande à cet égard même si cela tient à des raisons idéologiques différentes, une certaine bisounourserie pro-minorités très gaucho-bien-pensante pour Hollande, un certain mondialisme ethno-culturel très bobo-progressiste pour Macron ! Macron et ses « groupies » en effet, originaires des gauche et droite molles, semblent très largement et profondément inconscients de la problématique « immigration-islam ». Terrorisés à l’idée d’être accusés de racisme ou d’islamophobie mais aussi et peut-être surtout intéressés par le « réservoir électoral musulman », ils n’hésitent pas et le Président Macron le premier, à recruter des « islamistes » patentés et autant de bien-pensants complices ou « compagnons de route » de l’islamisme, dans l’encadrement de leur Parti ainsi que dans les rouages de l’Etat jusqu’à l’Elysée. Electoralisme bien sûr voire idée à plus long terme de communautarisation pacifique ou d’islamisation douce avec leurs lubies « d’accommodements raisonnables » avec l’islam et de mondialisation heureuse … mais certainement pas volonté de cadrage effectif face au risque d’islamisation du pays ! Ils ne sont pas crédibles à cet égard, aveuglés par leur multiculturalisme béat au point de nier l’existence d’une quelconque culture française qui ne serait selon eux, qu’un amalgame de cultures importées. Confondant fraternité et bisounourserie et imbibés d’un « droit-de-l’hommisme » absolu, ils s’évertuent à nier les problèmes ou en diminuer l’importance et n’évoquent jamais l’idée d’un quelconque cadrage des populations immigrées de longue ou de fraîche date. Ils ont peur d’agir et ne cessent de balancer entre fermeté et laxisme dans la sanction des actes de propagande islamiste ou d’incitation au désordre des prêcheurs et intégristes les plus excités sans même parler d’expulser les étrangers indésirables parmi eux. Ils ne manifestent pas non plus une grande conviction ni une grande fermeté dans leurs projets ou actions de rétablissement de l’ordre public lorsqu’il est troublé dans les quartiers et leurs consignes aux forces de police sont le plus souvent « de ne pas trop en faire ni même de trop paraître » dans lesdits quartiers de sorte que la loi n’y est plus celle de la République mais bien celle des bandes et des caïds avec l’aman au moins temporaire des prêcheurs et autorités islamiques … jusqu’à ce que ces dernières prennent un jour, le pouvoir (les expériences algérienne des années 90-2000 ou tunisienne et égyptienne des « révolutions arabes » post-2011 et celle de Syrie avec l’installation de Da’ech et la passivité française et américaine laissant la place à la Russie de Poutine, sont à cet égard, instructives de la démarche islamiste !). Leur main tremble également dans la répression des actes de terrorisme comme on vient de le constater avec les reculs policiers et judiciaires de sortie de l’état d’urgence post-Da’ech et dans le contenu du projet de loi concernant immigration et « réfugiés » où rien de significatif n’a été prévu en matière de facilitation des contrôles de sécurité et où seules ont été modifiées dans un sens plus libertaire que sécuritaire, quelques procédures administratives qui ne touchent pas au fond !
D’un cadrage effectif de l’immigration et de l’islam dépendent en effet, la sécurité intérieure du pays, sa sécurité extérieure dans le bras de fer qui nous oppose au monde arabo-islamique du fait de ses déviances islamistes et terroristes et bien évidemment, la préservation de la cohésion nationale et de la paix publique ainsi que la sauvegarde de notre identité nationale et à travers elle, celle de la civilisation européenne. Emmanuel Macron mettrait donc la France en danger s’il n’osait aller jusqu’au bout sur ce point vital !
Ah Khoya, immigré mon frère, cela n’est aucunement du racisme, ce n’est pas de la xénophobie, ce n’est pas de l’islamophobie mais il faut que tu comprennes le sens de ces commandements et que tu le fasses comprendre à tes enfants car toi non plus ni ton père ni ta mère, vous n’accepteriez que je m’installe chez vous, au pays, en me comportant comme si j’étais chez moi, qu’au surplus je réclame que vous supportiez allègrement mes façons de faire ou pire encore, que je veuille vous obliger à faire comme moi !
La « colonie » c’est fini ! Nous vous avons apporté jusqu’en Amérique et en Asie en passant par la Méditerranée puis l’Afrique, la civilisation la plus aboutie de notre temps. Faites-en ce que vous voulez ou ce que vous pouvez mais ne cherchez pas en venant chez nous, à nous entraîner dans une certaine régression civilisationnelle au sein de laquelle on pourrait parfois discerner quelque intention cachée de vous venger de la colonisation du siècle dernier. Ce ne serait pas un progrès pour l’humanité !
Le seul combat qui vaille, est celui d’une « civilisation de l’humanité » et en attendant son règne ou pour mieux le préparer, commençons donc par apprendre à vivre ensemble selon nos règles chez nous ou vos règles chez vous afin que la paix et le progrès aillent de pair.
Ces impératifs de cohésion sociale, d’identité nationale et de sécurité publique passeront par la mise en œuvre des 3 commandements des Annexes qui suivent :
- Commandement N° 1 : Maîtriser les flux et le processus d’intégration ou assimilation des nouveaux arrivants
- Commandement N° 2 : Cadrer la pratique de l’Islam en fonction des lois de la République et des coutumes du peuple de France
- Commandement N° 3 : Réformer l’Islam pour le bien de tous et d’abord des musulmans dans le monde du 21è siècle … Ijtihad ou fin de l’Islam, il faudra choisir.
ANNEXES
Commandement n° 1 : Maîtriser les flux et le processus d’intégration ou assimilation des nouveaux arrivants
La problématique de l’immigration en France repose sur deux données essentielles. La première est que notre pays n’a pas besoin d’immigration démographiquement ni économiquement et qu’il n’est en conséquence pas « demandeur ». La seconde est que la France comme les autres pays européens, est le siège d’une très ancienne civilisation aux racines chrétiennes et de culture grecque et latine que les peuples de France et d’Europe chérissent et veulent conserver et développer pour les siècles à venir. Il en résulte logiquement que l’immigré a le devoir de s’adapter et de faire l’effort de « vivre comme un français » chez les français qui le reçoivent et par extension dans toute l’Europe.
Il y a là un impératif catégorique pour d’une part, éviter que trop de comportements allogènes n’indisposent voire exaspèrent les populations indigènes françaises et européennes en général et ne mettent en péril la cohésion sociale et l’ordre public, d’autre part, éviter de bloquer le processus d’intégration-assimilation qui permettrait in fine, à ces mêmes immigrés ou à leurs enfants de s’assimiler et devenir français à part entière s’ils le souhaitent et si la France les accepte en son sein. La France en effet, se veut une et indivisible et l’identité nationale est incompatible avec un quelconque communautarisme. Que nos belles âmes gaucho-bien-pensantes s’abstiennent donc de parler de racisme, xénophobie ou islamophobie et nous aident plutôt à expliquer cela aux immigrés et à leurs enfants et à obtenir d’eux qu’ils se comportent avec respect à l’égard du pays et des populations qui les reçoivent. Tous les immigrés savent bien de par leur culture d’origine, qu’on n’impose pas ses propres règles de vie à celui qui vous reçoit. C’est la base de toute vie civilisée depuis la nuit des temps.
L’asile politique est et doit rester sacré mais il reste et doit rester marginal dans la mesure où 80 % des demandeurs sont déboutés. Il n’en reste pas moins qu’il est de l’intérêt de tous, de mieux gérer les procédures d’examen et de renvoi, sachant que la plus grande partie des mouvements de populations chassées de chez elles par des guerres étrangères, civiles ou tribales est généralement prise en charge par les organismes internationaux, le Haut-Commissariat aux Réfugiés en particulier, dans les pays troublés eux-mêmes ou dans les pays voisins.
Le gros de l’immigration est fait de « gens qui ont faim » mais aussi de gens atteints du mirage des modes de vie occidentaux et plus encore de gens attirés par les facilités de travail, vraies ou fausses, ou encore par les allocations et aides sociales qui leur sont offertes dans les pays d’accueil. L’immigration qu’on appelle grossièrement « économique » doit donc cesser absolument.
La France a déjà accueilli et continue d’accueillir beaucoup et même beaucoup trop de migrants légaux et illégaux et la priorité est d’intégrer et assimiler ceux qui sont déjà là ou de les renvoyer chez eux avant que la situation ne devienne encore plus compliquée à force de laisser entrer d’autres vagues migratoires indésirables. L’urgence est donc de maîtriser les flux et de réduire drastiquement l’immigration en la limitant aux seuls demandeurs d’asile reconnus et aux détenteurs de visas octroyés pour raison de tourisme ou de relations économiques, sociales et culturelles habituelles entre populations d’un monde ouvert et civilisé.
Les étrangers illégaux (demandeurs d’asile déboutés, visas expirés, entrées clandestines, …) doivent donc être identifiés, appréhendés sur tout le territoire et expulsés ou régularisés sous conditions si des raisons humanitaires le justifient et si la France a les moyens de les recevoir dignement. Un tri sévère doit donc être fait d’urgence pour les populations déjà immigrées et instauré comme règle pour les populations qui entrent. Des accords seront passés avec les pays d’origine pour faciliter les retours au pays, volontaires ou forcés, en échange d’une politique globale de coopération au développement que la France a toujours généreusement pratiquée et qu’elle devra d’ailleurs cadrer et contrôler de beaucoup plus près pour éviter son « mauvais usage », trop fréquent dans les pays aidés. L’aide internationale en effet, est fondamentale pour la stabilisation des populations et le rééquilibrage des flux. Elle devra être renforcée mais soigneusement mise sous contrôle dans les pays aidés pour en assurer la bonne gestion en faveur des populations et non des intérêts particuliers qui, par incompétence ou par fait de corruption, prévalent trop systématiquement sur l’intérêt général dans ces pays. Les coopérations nationales et multilatérales au développement en ont trop souffert dans les années passées !
Le problème de l’aide au développement devra d’ailleurs être envisagé en tenant compte des autres flux financiers que constituent les transferts des travailleurs immigrés qui compte tenu de leur volume croissant, tendent à devenir la première forme d’aide que les pays d’accueil apportent aux pays d’origine de l’émigration. Une négociation globale devra être conduite autour de la régulation et du volume de ces flux financiers comme des mouvements de personnes auxquels ils correspondent.
Le contrôle de légalité du séjour doit être systématique et renforcé au niveau des autorités de police dans l’espace public et dans tous les endroits où un contrôle est requis ou devra être assuré par exemple hôpitaux, services sociaux, banques, hôtels, logement, travail etc….
Pour tous, le strict respect de la loi « redevient » impératif sous peine de sanction immédiate jusqu’à expulsion en fonction de la gravité de l’infraction ou en cas de récidive d’une infraction mineure.
Concernant les flux intra-européens et en attendant que les pays s’accordent sur une politique commune de l’immigration compte tenu de leurs spécificités et besoins qui diffèrent à cet égard, la liberté de circulation des étrangers ne doit plus s’appliquer aux étrangers non-européens qui seront renvoyés dans leur pays d’origine ou dans le pays européen qui leur aura accordé son visa … et ceci tant qu’un accord européen très précis et très strict n’aura pas été effectivement mis en œuvre. Schengen sera donc mis entre parenthèse ou sous contrôle en attendant.
Les aides sociales doivent être supprimées pour certaines ou revues en fonction de la légalité du séjour et de la réalité du travail, dans leur nature et leur objet, leurs conditions d’attribution et leur durée de même que les conditions du regroupement familial éventuel et le droit d’inscrire ses enfants à l’école. Il est capital en effet, de réduire ou supprimer l’effet de « pompe aspirante » de telles aides sur les populations de pays si pauvres qu’elles en arrivent à fantasmer sur « l’eldorado » français et européen à la seule écoute des montants d’aide que leur font miroiter leurs parents et amis émigrés au téléphone ou quand ils reviennent au pays ! Une fois immigrées, il existe en effet, un risque grave de déception pour elles et de rupture sociale dans les pays d’accueil ! Il est par exemple, inadmissible que les immigrés illégaux reçoivent allocations d’hébergement et soutiens divers auxquels n’ont pas droit les « sans-abris » français ou européens sans parler de l’Aide Médicale d’Etat ni de la fraude aux allocations par la falsification de cartes « Vitale » ou autres documents, etc …. De même les retraites attribuées d’office aux immigrés âgés qui viennent soudain s’installer en France sans jamais avoir cotisé ! Sans parler bien évidemment des allocations diverses dont la Caisse d’Allocations Familiales arrose les familles polygames « illégalement nombreuses », les voyous dont la seule vraie activité est le vol ou le trafic de drogue et … pourquoi pas les jihadistes français ou passés par la France qui « oeuvrent » sur les divers champs de bataille islamistes !!! Tout ceci est le signe d’un grand désordre social et politique, destructeur du tissu social, qui alimente très normalement et largement la militance et l’électorat du Front National tandis que la gaucho-bien-pensance s’évertue à nier le problème !
Il est donc urgent de réduire ou supprimer ces « droits » excessifs et mal maîtrisés qui ne font qu’alimenter les flux migratoires, encourager le « non-travail » et les récriminations.
La naturalisation d’un étranger par ailleurs, est un acte grave qui l’implique lui-même et implique la France. Il faudra évidemment mais il ne suffira pas que le parcours d’intégration se soit déroulé sans anicroche majeure : comportement à l’école, parcours judiciaire, références de travail, vie sociale, etc … Il faut encore que l’impétrant ait clairement manifesté sa volonté de devenir français et que son comportement ait démontré qu’il se sent parfaitement à l’aise avec l’Histoire de France et la culture française, bref qu’il se sent français avant toute autre allégeance nationale, ethnique, religieuse ou culturelle. C’est alors seulement que le processus d’assimilation aura fonctionné et que le naturalisé ne risquera plus de connaître le sort d’une greffe mal opérée que le corps social français rejetterait comme on le voit de plus en plus souvent ce qui met en péril la cohésion nationale et la paix publique. Ces précautions et ce cheminement doivent évidemment s’appliquer en priorité à la naturalisation des enfants d’immigrés nés en France ce qui implique de supprimer l’automaticité prévue par le droit du sol. La nationalité française ne sera dès lors octroyée aux jeunes immigrés nés sur le territoire français qu’à leur majorité et à condition que leur parcours d’intégration et assimilation s’avère parfaitement sans tache après examen minutieux. On ne peut en effet, laisser des jeunes gens devenir français sans même qu’ils en soient conscients ou le veuillent vraiment ou alors même que certains de ces nouveaux « compatriotes » n’hésitent pas à clamer leur détestation de la France et de sa culture et qu’ils se soient comportés comme des voyous pendant toute leur « jeunesse française » !
On ne pourra donc plus tolérer que des français mal intégrés et inassimilés commettent des attentats contre la nation française et son peuple, contre les agents de l’Etat ou des dépositaires de l’autorité publique, contre le drapeau et les symboles de la nation. Ils doivent être mis hors d’état de nuire, expulsion ou prison, et de plus, déchus de leur nationalité française s’ils sont bi-nationaux.
La Justice doit se placer en première ligne du combat à mener pour la sauvegarde de la cohésion nationale et de la paix publique. Il est urgent qu’elle bifurque sur la voie de la « tolérance 0 » et abandonne l’impasse de la « culture de l’excuse ».Cela implique d’une part, de punir systématiquement toute infraction de la plus petite à la plus grande, de durcir l’échelle des peines et d’assurer l’exécution pleine et entière desdites peines, de recadrer d’autre part le corps judiciaire et les enseignements de l’Ecole de la Magistrature qui se sont dans les décennies post-soixante-huitardes, laissé aller à beaucoup trop de laxisme et à une politique de l’excuse très « bien-pensante » mais résolument contre-productive. On vient encore d’en avoir la confirmation dramatique avec les rêveries et fantaisies judiciaires de Christiane Taubira et de ses successeurs jusqu’à Eric Dupont-Moretti qui persévérant dans la droite ligne de la gaucho-bien-pensance « badintérienne », ont soulevé dans les banlieues difficiles une hilarité méprisante pour tant de faiblesse en même temps qu’ils ont réussi l’exploit de gonfler soudainement le volume des « incivilités » et autres « voyouteries » courantes en raison de l’impunité ainsi organisée par eux. Il faut d’urgence remettre de l’ordre dans l’administration de la justice en bloquant le mouvement de politisation gaucho-bien-pensante qui la décrédibilise depuis déjà trop longtemps et revoir en particulier le droit syndical et le droit de grève des magistrats qui, ni l’un ni l’autre, ne se justifient dans une fonction de souveraineté aussi cruciale pour la nation par les temps qui courent.
Rappelons aux magistrats de toutes nos instances judiciaires, administratives, pénitentiaires et civiles qu’elles soient françaises, européennes ou internationales et inculquons en parallèle aux jeunes de l’Ecole Nationale de la Magistrature, l’idée et le fait que les juges sont là pour appliquer la loi et non pour la « faire » selon leur idée personnelle de la justice et encore moins leur idéologie propre et que si cela devenait nécessaire, il faudrait corriger les biais jurisprudentiels inacceptables par la loi voire la Constitution et/ou le référendum.
Aucune infraction ne devant rester impunie de la plus petite « incivilité » au crime de masse en passant par la « voyouterie de banlieue » et l’irrespect envers les policiers et autres agents publics, et aucune peine ne devant être inexécutée, il conviendra d’aménager les procédures pour éviter l’engorgement des tribunaux, construire les quelques milliers de cellules de prison nécessaires pour mettre à l’ombre les quelques milliers de petits ou grands caïds du millier de quartiers répertoriés comme mal contrôlés et durcir la politique pénitentiaire pour éviter l’endoctrinement en prison, contrôler étroitement les possibilités de communications avec l’extérieur (fouille systématique notamment) et rétablir là aussi, l’ordre et la discipline. Bref, il faut arrêter de laisser les voyous faire tourner en bourrique les policiers et les gardiens de prison avec la complicité de juges beaucoup trop laxistes et de procédures beaucoup trop lourdes sous le faux prétexte de défendre la liberté individuelle de voyous confirmés ! C’est une question politique et non une question de droit de l’individu ! Il faut choisir : la chienlit ou l’ordre public et la cohésion nationale !
Nos autorités judiciaires à commencer par le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation et bien entendu, le Conseil Constitutionnel lui-même devront faire appliquer la loi ainsi revue et renforcée … et naturellement aussi la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour Européenne de Justice !
Ajoutons que si le dispositif « état d’urgence » s’avérait insuffisant pour contrer la menace terroriste, il serait toujours possible d’installer des juridictions d’exception et des procédures exceptionnelles. Cela a déjà été fait en cas de péril imminent pour la nation sans déroger au principe de « l’Etat de droit » !
Dans le même ordre d’idées, l’incurie et le manque de courage politique mettant gravement en danger depuis des années, la sécurité publique, il devient urgent en raison précisément du principe d’Etat de droit, de « reconquérir » les zones de « non-droit », ces quartiers dits sensibles où police et justice ne sont plus administrées par l’Etat mais par les clans ou mafias qui les contrôlent. On utilisera si besoin les moyens de l’armée pour effectuer les bouclages et ratissages à grande échelle qui permettront de récupérer les armes, de démanteler les filières de drogue, mettre à l’ombre petits et grands « caïds », expulser les étrangers indésirables. Il faudra ensuite réintroduire la République dans ces quartiers en engageant en parallèle une politique globale de revivification et de développement local urbain économique, social, éducatif et institutionnel.
La maîtrise des flux et le contrôle de l’immigration passent aussi par le recadrage voire l’interdiction des « associations immigrationnistes »qui se font les complices de fait des passeurs de l’immigration illégale, parfois par bien-pensance et bons sentiments mais trop souvent par idéologie paroxystique voire par intérêt financier comme on a laissé faire trop longtemps au large des côtes de Libye. Ces mêmes associations qui poussent les immigrés à créer le désordre en leur faisant croire qu’ils peuvent tout exiger et tout se permettre au nom du « droit-de-l’hommisme » qu’elles prônent.
Dans le même ordre d’idées, il faut combattre sans pitié les « idiots utiles » de l’immigration illégale, individus, groupements ou associations qui, imbus de leur « gaucho-bien-pensance » soixante-huitarde ou de leur plus moderne « bobo-libéral-progressisme » font tout pour culpabiliser le bon peuple et l’inciter à recevoir « toute la misère du monde » comme s’il en était responsable ! Eradiquer ces deux maux qui nous font penser faux et agir à contresens de nos intérêts et de ceux mêmes des peuples en souffrance, devient une mission de salut national ! La récente décision du Conseil Constitutionnel confondant « fraternité » et « bisounourserie » pour justifier l’aide apportée au passage illégal des frontières par des individus ou des associations pro-immigration, est une hérésie de source purement idéologique qui devra être corrigée.
Mettre sous contrôle et interdire si nécessaire les ONG « immigrationnistes », à la fois celles qui aideraient les illégaux à franchir la frontière ou à embarquer sur les bateaux des passeurs voire même les prendre en charge plus ou moins directement sous prétexte de sauvetage en mer comme cela se passe sur les côtes libyennes et celles qui, au pays, font une propagande trompeuse de l’émigration et du « paradis européen » !
L’école enfin, est comme la langue, la meilleure des choses quand elle élève l’esprit ou la pire des choses quand elle n’enseigne pas ou enseigne de travers
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L’école française qui était réputée la meilleure du monde, n’instruit plus les enfants, elle les laisse auto-construire leurs savoirs. Elle ne leur apprend plus le sens des responsabilités mais prétend leur inculquer la « créativité ». Elle ne leur apprend pas la discipline, elle les laisse « s’exprimer » ! Elle ne cherche plus à élever le niveau car elle rejette les idées de mérite et de réussite comme des tabous élitistes, elle abaisse donc le niveau par souci d’égalité … en particulier dans les quartiers à forte proportion d’enfants de l’immigration en prétendant « égaliser » les chances de ces derniers ! Toutes ces « bourdieuseries » dans lesquelles elle se complaît, lui font confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité ou solidarité avec bisounourserie … et cela depuis deux ou trois générations « d’experts en pédagogie » et d’enseignants « déformés » par le ressassement des lubies soixante-huitardes de nos faux-penseurs dé-constructeurs de l’époque !
Cette volonté de dé-construction de l’école a touché les sommets avec le trio Peillon-Hamon-Najat Vallaud-Belkacem et leurs pseudo-réformes comme il en a été aussi à la Justice avec les fantasmes de culpabilisation-rédemption de Christiane Taubira. Ce fiasco est d’autant plus insupportable qu’il touche et handicape beaucoup plus fortement les enfants de l’immigration en les empêchant d’acquérir les moyens intellectuels de s’intégrer convenablement et de profiter pleinement des outils qu’on leur propose pour construire leur vie future dans leur pays d’adoption. L’arrivée de JM. Blanquer au Ministère n’a pas permis à l’Education Nationale de reprendre un peu son souffle et elle semble devoir papillonner dans le wokisme absolu avec le Ministre Pap Ndiaye qui en est spécialiste. Quant à nos ministres de la Justice successifs, ils ne semblent pas être en mesure de redresser une situation en voie de déliquescence accélérée n’ayant pas vraiment su accaparer l’intérêt et encore moins la volonté d’agir du Président qui les a nommés. La réalité et l’efficacité de leur action dans leur Ministère respectif, dépendront en effet, de l’appui qu’ils recevront du Président Macron qui dans ces deux domaines, reste dans l’errance de la pensée plutôt que dans la précision et la force de l’action !
L’école en effet, est aux côtés de la Justice, un des deux piliers essentiels d’une intégration réussie. Or elle ne remplit pas sa mission par la chienlit éducative qu’elle promeut d’une part avec des programmes au contenu politiquement orienté voire carrément wokiste (éducation sexuelle à l’école primaire par exemple !!??) et des méthodes pédagogiques contre-productives qui l’ont fait dégringoler dans tous les classements mesurant la qualité de l’enseignement, par chienlit disciplinaire d’autre part quand la hiérarchie préfère punir le maître plutôt que l’élève de peur de traumatiser ces pauvres têtes blondes ou brunes ! On voit aussitôt ce que cela peut donner dans des classes difficiles où le chahut prend très vite le pas sur l’effort d’apprendre et le respect dû au maître aussitôt que ce dernier a l’imprudence de montrer quelque faiblesse.
Lorsque l’école est en faillite et que la justice ne remplit plus son rôle, la jeunesse n’a plus de filet de sécurité pour la retenir de tomber dans l’incapacité de penser et d’agir ou dans la voyoucratie dans la mesure où le service militaire qui était l’institution par excellence d’intégration sociale et d’apprentissage de la discipline, a lui-même disparu pour céder le pas à une nouvelle forme de défense nationale plus technologique et donc plus professionnelle par nature.
Le laxisme judiciaire avec sa politique de « l’excuse » et la dé-construction pédagogique et disciplinaire de l’école engagés depuis la décennie « soixante-huitarde » ont contribué de concert, au délitement du sens des responsabilités individuelles et à la déliquescence sociétale qu’on constate aujourd’hui. Deux générations de parents en ont été contaminées depuis la « libération de 68 » et la troisième génération est sous incubation.
Le gauchisme éducatif et le gauchisme judiciaire ont donc été les fauteurs majeurs de la déliquescence française en laissant prospérer les inégalités qu’ils prétendaient combattre et on peut légitimement considérer qu’ils ont par imbécillité idéologique, commis un crime à la fois contre les populations immigrées et contre la cohésion nationale et l’identité française.
La tâche sera donc extrêmement rude pour ce pouvoir issu du hasard des circonstances et de manœuvres politiciennes plus que douteuses qui, à supposer qu’il ait vraiment le désir, la volonté et la capacité de redresser la France, devra mettre de l’ordre dans les « quartiers » et du même coup bousculer les plus établies et respectables de nos institutions en leur signifiant que notre problématique nationale n’est plus celle des « trente glorieuses » ni de l’immobilisme mitterandien ou chiraquien qu’on pouvait encore à la rigueur se permettre dans les années 80 ou 90 mais que la France joue désormais son avenir et même son existence dans un monde qui a brusquement accéléré depuis 20 ou 30 ans de la Chine à l’Afrique.
Le monde d’aujourd’hui a largement profité au cours de la seconde moitié du 20è siècle, des apports techniques, scientifiques, culturels que nous lui avons faits et ce monde maintenant, nous « serre » de très près économiquement et démographiquement. Il n’hésitera pas à nous bousculer si nous n’avons pas la volonté ni la puissance de jouer à égalité avec lui, en partenaires respectables, de nous faire respecter par lui et de lui faire face si nécessaire.
Répondre au défi du 21è siècle implique que l’Europe tienne son rang en tant que puissance de référence sinon puissance dominante mais pour cela, il faut que la France se rétablisse dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et qu’avec l’France, elle construise l’Europe du 21è siècle. « L’Europe, c’est la France et l’France » avait dit de Gaulle.
L’Europe se fera autour de Paris et Berlin, loin de l’européisme béat et du fédéralisme hors sol de Bruxelles, Strasbourg et France en suivant donc le modèle du directoire Sarkozy-Merkel des années 2008-2O12 qui avait permis de surmonter les crises d’alors et de sauver l’Europe et l’euro en resserrant les liens entre nos Etats et nos nations.
Qui répondra à ce défi qui doit commencer par le redressement de la France ?
La droite oui ! … mais une droite forte, une droite qui redevienne la droite qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, capable de reprendre ses électeurs égarés au FN ou dans cet indéfinissable « ni droite-ni gauche » macronisé et de rassembler les électeurs en nombre suffisant pour créer le mouvement ! Une droite qui n’ait pas peur d’être de droite ni peur d’engager le combat contre la « gaucho-bien-pensance » et le « bobo-libéral-progressisme » qui minent le pays depuis plus de trente ans et sont en train de le faire glisser de plus en plus vite depuis le quinquennat Hollande, dans le tobogan de la phase finale de déliquescence nationale !
Commandement n°2 : Cadrer la pratique de l’islam en fonction des lois de la République et des coutumes du peuple français …
Il est plus que douteux qu’un islam de France puisse naître un jour d’une soudaine prise de conscience de la communauté et des autorités religieuses musulmanes qui s’accorderaient en toute bonne foi et sans « taqiyya » sur un mode de célébration du culte et sur des pratiques ou comportements religieux qui par la vertu du Saint Esprit ou la grâce d’Allah, ne présenteraient plus le moindre risque de dérapage du côté des pratiquants musulmans ni de contestation, agacement, exaspération et rejet du côté des « indigènes » français.Si cela pouvait exister, il se serait déjà spontanément et naturellement établi sans heurts depuis longtemps. Cessons donc de rêver d’un islam de France qui se retrouverait en compétition avec l’allemand, l’italien, l’américain, le russe ou autre … et bien entendu avec l’islam d’Afrique du Nord, du Liban, d’Egypte, d’Arabie ou d’Iran même si ces pays du Dar el Islam en venaient comme ils devront bien le faire un jour, à adopter la philosophie des « Lumières » à savoir les principes de démocratie et droits de l’homme à commencer par ceux de liberté, égalité et fraternité !
A défaut de l’utopie d’un « islam de France » qui émanerait de la sapience musulmane, il convient que les autorités françaises et en particulier le Ministre chargé des Cultes définisse autant que de besoin et aussi loin qu’il est nécessaire les limites à ne pas dépasser dans l’exercice du culte musulman et des pratiques religieuses islamiques,en particulier dans la sphère publique, afin qu’ils restent compatibles avec les lois et coutumes de la République ainsi qu’avec les éléments fondamentaux de la culture française qui, d’essence chrétienne et gréco-latine, fait partie intégrante de l’identité française forgée par quinze siècles d’histoire, en Europe et dans le monde.
Ce « cadrage » s’imposera aux musulmans de France, français ou étrangers. Le Ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes, aura pour mission de veiller à la stricte application des lois et règlements et donc au strict respect de ce cadrage pour satisfaire aux impératifs de cohésion sociale et d’identité nationale d’une part, d’ordre public et de paix sociale d’autre part. Ces impératifs sont « catégoriques » au sens kantien, c’est-à-dire qu’ils ne sauraient être discutés puisqu’ils s’imposent d’évidence et que leur application sera mise en œuvre selon la règle de tolérance « 0 ».
Le premier principe est la suprématie absolue de la « loi de l’Etat » sur toute autre prescription, coutume ou comportement de nature religieuse, ethnique, clanique, sociale ou familiale qui serait peut-être acceptable dans la société d’origine mais ne l’est pas nécessairement ici.
Le second est le précepte romain : « A Rome, vis comme un romain ! » à savoir en France comme un Français et plus largement en Europe comme un européen. A cet égard, il ne faut pas s’étonner si les populations françaises de souche, les « indigènes français » réagissent quand leurs « invités » ne respectent pas leurs coutumes et leurs modes de vie, tout au moins dans la sphère publique. Ce n’est ni du racisme, ni de la xénophobie ni de l’islamophobie, c’est une réaction normale d’exaspération face aux excès de certains individus mal éduqués ou plus exactement éduqués dans une culture différente qu’ils n’ont pas à « imposer » à leurs hôtes. Des comportements que les « indigènes français » peuvent légitimement interpréter comme un refus d’intégration voire un rejet de la culture française. Et cela n’est pas tolérable dans la mesure où ce rejet suscitera inéluctablement un contre-rejet susceptible de dégénérer en troubles inadmissibles à l’ordre public !
La loi française enfin, est laïque en ce sens qu’elle tolère et protège toutes les religions à condition qu’elles n’empiètent pas sur la sphère publique en y faisant par exemple du prosélytisme ou même tout simplement en dérangeant la population indigène par des manifestations trop bruyantes ou voyantes ou en brandissant ou portant des signes religieux trop évidents ou visibles.
En France et en Europe en général, la religion se célèbre et se pratique dans la sphère privée, c’est-à-dire à la maison ou à l’église (la mosquée pour les musulmans !) et jamais dans la sphère publique, c’est-à-dire dans la rue ou le lieu de travail ni dans les lieux de loisirs d’accès public ou dans les édifices publics.
En vertu du principe de liberté, il est permis de tout dire et de tout faire qui ne contrevienne pas à la loi, à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Il n’y a donc pas de sanction au blasphème et il est licite de jurer du nom de Dieu même si cela déplaît à ceux qui révèrent ce Dieu ! Il n’y a pas de sanction à l’apostasie, on peut changer de religion ou devenir athée comme on veut et quand on veut. Il n’y a pas d’interdit ou d’obligation alimentaire (alcool, porc, halal, jeûne, …) ou vestimentaire (voile, niqab, jilbab, burkini, …) qu’on serait tenu de respecter mis à part, bien entendu, ceux prescrits par la loi. Certaines « obligations » ou plutôt certaines façons d’être ou de faire que certains musulmans considèrent à tort ou à raison, comme « islamiques », sont même déjà prohibées par la loi comme le port de vêtements qui cachent le visage (burqa, niqab sur la voie publique) ou encore le port ostensible de signes religieux (voile) dans les édifices publics ou le fait d’organiser la séparation des sexes.
Le cas du voile : On a le « droit de s’habiller comme on veut » disent les bien-pensants, musulmans ou non, qui se piquent de jouer les « idiots utiles » de l’islamisme parce qu’ils ont peur d’être taxés d’islamophobie … mais non, le voile n’est pas un vêtement comme un autre car il n’est porté que par les populations musulmanes avec plus ou moins de rigueur selon que l’on est plus ou moins rigoriste voire salafiste ou honnête musulman vivant dans notre siècle ! Par ailleurs, malgré les conseils donnés par le Prophète dans la Sourate du voile, ledit voile n’est pas non plus une obligation islamique comme l’ont récemment rappelé la Mosquée El Azhar et diverses autres autorités de l’islam au Maroc ou en Algérie. Le porter ou le faire porter par sa famille n’est donc qu’une volonté claire d’exhiber sa religion et d’en répandre le signe le plus visible et ostentatoire dans la société où l’on vit. Il est donc un refus clair caractérisé d’intégration/assimilation à la société française. Or, ce refus devient de plus en plus fréquent dans la population musulmane et en particulier chez les jeunes. Bien loin donc d’un effet de mode comme voudraient le faire croire certains « idiots utiles » de l’islamisme, le voile devient l’instrument le plus efficace de « l’entrisme islamiste ». Il doit donc à ce titre, être interdit au plus vite dans la sphère publique en France et au-delà en Europe, en attendant qu’il le soit dans le monde islamique pour définitivement « installer l’islam dans le 21è siècle » !
Il faudra donc étendre cette règlementation en fonction de la sensibilité de la population à la provocation religieuse et des risques consécutifs de troubles à l’ordre public à certains moments et dans certains lieux et si nécessaire, généraliser les interdictions par exemple, le voile à l’Université, partie éminente du service public d’éducation et même le voile sur la voie publique en général dans la mesure où le port du voile tend à devenir le signe de ralliement de ceux qui contesteraient la loi ou la marque publique d’un refus d’intégration et d’assimilation.
Les droits de l’homme sont une conquête des « Lumières » du 18è siècle d’ailleurs paradoxalement fondée sur les dix commandements de la Bible et le principe chrétien du « aimez-vous les uns les autres » alors que les « penseurs » de l’époque s’acharnaient à nier les vertus et préceptes du christianisme et de l’Eglise ! Ces droits incluent de nos jours pleinement ceux de la femme qui jouit exactement des mêmes droits, devoirs et libertés. L’islam sur ce plan, en est resté aux conceptions et comportements du pré-Moyen-Age voire de l’Ancien Testament quand la femme était souvent considérée comme une mineure que l’homme devait protéger et respecter mais qui devait lui obéir. Au 21è siècle, du moins en théorie, nous ne sommes plus au temps où l’homme montait sur l’âne et où la femme courait derrière en portant les paquets ! De nos jours également, on considère que le témoignage d’une femme compte autant que celui d’un homme et qu’elle doit hériter de la même part que l’homme ! Aujourd’hui encore, on suppose que l’homme moderne n’est plus un sauvage et qu’il a appris à se tenir devant une emme. On n’oblige donc pas les femmes à se voiler ou à se baigner séparément dans une piscine ! Nous ne sommes plus au temps du Prophète qui avait si peu confiance en ses compagnons qu’il a transmis au monde la « sourate du voile » pour éviter que les femmes non « cachées » n’excitent trop la libido des hommes dont la frustration animale ne demanderait qu’à exploser ! L’homme aujourd’hui s’est quelque peu civilisé depuis l’époque où il traînait dans le désert … il ne saute plus sur une femme qui n’est pas voilée et s’il le fait, il est puni. L’homme moderne n’a pas plus le droit de violer une femme ni de la battre qu’une femme n’a le droit de le faire à l’homme !
On peut donc avoir aujourd’hui le plaisir d’admirer, s ns y toucher, une jolie femme musulmane mais on doit fermement rejeter toute tentative de régression islamiste qui viserait à enlaidir les femmes ou à les cacher aux yeux de l’humanité sous le prétexte mensonger de respecter des coutumes de décence et de pudeur qui ne sont d’ailleurs pas plus islamiques que chrétiennes ou païennes mais cachent plus sûrement, l’intention sournoise de maintenir la domination de l’homme sur la femme. Dieu aime le beau et il laisse au Diable, la laideur et la noirceur ! Que les femmes soient belles et que les hommes sachent se tenir !
Le prosélytisme religieux n’est pas admis en France et doit même être interdit dans la mesure où il risquerait en cas d’excès, d’entraîner des réactions négatives susceptibles de dégénérer en troubles à l’ordre public de la part des populations qui en seraient l’objet. C’est pourquoi la loi interdit et doit sévèrement réprimer les pratiques voyantes et le port ostentatoire de signes extérieurs spécifiquement religieux voire brandis comme autant d’étendards de la religion.
Le voile, même le simple voile, en est un du fait de sa visibilité intrinsèque. Il faut donc suivre avec attention son usage par la population musulmane pour éviter les dérapages possibles vers un prosélytisme sournois. On l’appréciera en liaison avec le comportement général de chaque musulman et musulmane dans la sphère publique et à la lumière des consignes ou prêches des autorités religieuses à ce sujet. Rappelons que le voile n’est pas une obligation islamique mais considéré comme une simple coutume même si elle répond à une tradition ancienne dans certains pays. Il ne serait donc aucunement frustrant ni choquant sur le plan théologique de l’interdire si le besoin s’en faisait sentir pour des raisons d’ordre public … a fortiori l’interdiction absolue et la répression sévère du port du niqab, de la burqa, du jilbab voire même du burkini qui n’est qu’une ridicule synthèse de religion et de mode que certains utilisent dans leur obsession de prosélytisme islamique « modernisant » ! De même il est paradoxal et même injurieux pour la religion de voir dans la rue des femmes joliment voilées et parfaitement maquillées dont la préoccupation semble double et très contradictoire : se faire remarquer en tant que femme objet de désir et en même temps femme musulmane alors que le Prophète ne souhaitait qu’une chose pour les femmes, leur discrétion en public !
C’est pourquoi, au-delà même de la simple idée de prosélytisme, il convient d’interdire tout comportement ou discours public qui serait de fait, la manifestation d’un refus d’intégration/assimilation mettant en danger l’impératif de cohésion nationale et de paix publique. La sanction devra être sévère et immédiate pour toute personne qui enfreindrait ces règles élémentaires de vie en commun et plus encore pour toute personne qui chercherait à imposer ou même seulement à « magnifier » l’infraction. La récidive entraînera expulsion ou prison selon que le coupable sera étranger ou français. Tolérance « 0 » à cet égard.
Au-delà, il faudra être plus sévère encore à l’égard du prosélytisme qu’on pourrait qualifier de « professionnel » à savoir le prêche de choses, de faits, de comportement et de discours contraires à la loi de la République, le prêche de ces actes, discours ou comportements qui impliquent un refus évident d’intégration ou assimilation. La sanction sera l’expulsion ou l’emprisonnement de ces imams, prêcheurs ou parleurs publics selon qu’ils seront étrangers ou français et la fermeture des mosquées dont les recteurs et la communauté musulmane concernés se montreraient trop laxistes voire complices desdits « prêcheurs ».
On exigera par ailleurs que le service religieux et les prêches soient célébrés en français de façon à favoriser au lieu de freiner la « francisation » des fidèles et surtout celle de leurs enfants qui commence bien entendu à l’école de la République (d’où l’importance cruciale pour la cohésion nationale et l’avenir de ces enfants, d’y rétablir la discipline et la qualité de l’enseignement comme il a été indiqué plus précisément plus haut dans le texte concernant le Commandement n° 1 à propos de la « maîtrise du processus d’intégration-assimilation ».
Le Ministre des Cultes devra par ailleurs contrôler et suivre avec la communauté musulmane, ses responsables religieux et l’Université, le recrutement et la formation en France des imams, prêcheurs et autres personnes chargées du culte et de l’organisation et gestion des œuvres autour de la mosquée.
Le financement des mosquées et des « France » ou associations religieuses sera communautaire et dégagé de tout lien avec tel ou tel pays ou telle organisation qui serait basée à l’étranger sauf à subir le contrôle de l’Etat comme toute autre association. Les écoles musulmanes seront soumises au même contrôle que les écoles chrétiennes qu’elles soient aidées par l’Etat ou privées, pour s’assurer de la qualité technique et citoyenne de l’enseignement (enseignement en français des diverses matières, histoire de France et instruction civique en particulier).
De même, il sera indispensable de mettre sous contrôle étroit et sanctionner, bloquer voire interdire au moindre écart, les « idiots utiles » de l’islamisme qui trop souvent tournent à la complicité de l’entrisme islamiste. Il s’agit là de toutes les associations, ONG ou groupes politiques ou sociaux divers qui croyant aider à l’intégration des populations musulmanes et à l’établissement de ce fameux « vivre ensemble » dont la gaucho-bien-pensance nous rebat les oreilles, se font progressivement les propagandistes de la foi islamique et ouvrent ainsi les vannes de la société occidentale à l’islamisme. Ce sont par exemple des associations musulmanes inspirées par les Frères Musulmans Egyptiens comme l’UOIF (devenue Musulmans de France) ou des associations prétendument laïques comme le CCIF (Comité contre l’islamophobie en France) ou des ONG de bienfaisance tout à fait françaises ou européennes comme Amnesty International, Oxfam, CCFD, ACF voire MSF et aujourd’hui en particulier SOS Méditerranée qui, mues par leur idéologie tiers-mondisante ou charitable, confondent trop souvent fraternité avec bisounourserie et droit-de-l’hommisme en menant des actions qui in fine, créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent, par exemple en incitant ou aidant directement ou indirectement, les populations à l’émigration alors que les pays-hôtes ne peuvent pas toujours les recevoir proprement ou encore en encourageant par leur attitude bienveillante, les propagandistes de l’islam à entraîner les masses dans le néant suicidaire de l’islamisme voire du jihad. Ces associations ou ONG, musulmanes ou non, deviennent alors les « idiots utiles » de l’islamisme quand elles le font sans vraiment le vouloir ou s’en font les « complices criminels » quand elles le font en connaissance de cause !
Il faut savoir en effet, que le jihad est consubstantiel à l’islam qui a vocation selon les textes à conquérir le monde entier et à convertir de gré ou de force toutes les populations du monde, à la seule vraie religion, celle d’Allah le seul Grand, l’Unique, le Miséricordieux ! Dans ce but, tout « bon musulman » se devrait de participer au jihad qu’il s’agisse de montrer l’exemple, de pratiquer assidument, de convaincre les mécréants, ou de façon plus intensive de prêcher la parole de Dieu, de se faire le propagandiste de la bonne parole et des bonnes pratiques puis de faire la guerre, soumettre et convertir par la force ceux qui n’auraient pas encore été convaincus par le discours et in fine, de tuer les derniers réfractaires. On passe ainsi insensiblement d’une pratique religieuse neutre à un prosélytisme bon enfant puis à un islamisme militant et enfin, à l’imposition de la chari’a et au jihad de combat. Il y a ainsi une gradation mortifère de l’engagement dans le jihad et celui qui va jusqu’au bout est le plus respectable et le meilleur des musulmans puisqu’il convertit, massacre et se sacrifie pour la plus grande gloire d’Allah mais aussi pour le plus grand bien de ceux qu’il convertit ou qu’il tue ! Voilà pourquoi il est nécessaire et vital pour nos sociétés occidentales de cadrer les pratiques et comportements quotidiens de l’islam afin d’éviter l’éclosion et bloquer le surgissement d’une quelconque dérive intégriste islamiste parce que les dérives islamistes ne s’arrêtent généralement que par la guerre et le sang !
Notre réflexion ne serait pas complète sans souligner deux points fondamentaux qui ont guidé la culture arabo-islamique depuis toujours et qui la jettent dans un trouble profond encore aujourd’hui, en raison des bouleversements qu’elle connaît dans sa quête de modernité et d’identité face au monde du 21è siècle, ce monde auquel la communauté civile musulmane sent bien qu’il lui faudra très vite s’adapter si elle veut survivre en tant que telle mais que l’Oumma au sens religieux du terme a encore beaucoup de mal à accepter .
Le premier point est la façon dont l’islam conçoit le rapport à « l’autre » avec son obsession de la force quand il « se sent conquérant » et le second est cet outil de défense que l’islam s’est subtilement créé pour contrer la force de l’autre quand il se sent en danger ou en état de faiblesse à savoir la « taqiyya », cette science de la dissimulation et du mensonge qui devient infinie et multiforme dans ses rapports avec les « non-musulmans ».
L’islam en effet, a le culte de la force et le plus profond mépris pour la faiblesse ou ce qu’un islam primaire considère comme tel par exemple la gentillesse, l’abnégation ou le « si on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche » des chrétiens ! Cela lui vient de l’antique tradition biblique de l’Ancien Testament, du Dieu vengeur et du « œil pour œil et dent pour dent » dont s’est inspirée directement la révélation islamique au lieu hélas ! de s’inspirer du « Aimez-vous les uns les autres » de l’Evangile qui était pourtant déjà largement répandu sur toute la rive est et sud de la Méditerranée au temps du Prophète mais sans recourir à la force brutale pour convertir les populations. A la différence du christianisme, les versets qui servent de référence à l’islam sont donc naturellement et malheureusement d’abord, ceux de la guerre et de la conquête plutôt que ceux de l’amour et de la paix !
A l’inverse, quand l’islam se sent faible, il plie et prat que la « taqiyya », cette merveilleuse invention coranique qui autorise le mensonge devant le danger ou l’ennemi. Elle fut mise en œuvre à grande échelle à l’époque où les sunnites des Compagnons du Prophète pourchassaient les chiites légitimistes qu’ils considéraient comme hérétiques. Ces derniers ont alors érigé la dissimulation et le mensonge comme principal moyen de défense face à l’ennemi sunnite … et les sunnites leur ont bientôt emboîté le pas quand ils se sont eux-mêmes trouvés plus tard en situation de faiblesse. La taqiyya est la règle dans les rapports entre musulmans et kuffars qui ne sont respectés que s’ils sont les plus forts !
Ces éléments, respect de la seule force et mépris de la faiblesse d’un côté, utilisation systématique de la taqiyya en situation de faiblesse de l’autre, sont deux éléments de base de la culture islamique. Ils doivent être constamment pris en compte dans nos rapports avec l’islam et le monde arabo-musulman … ou dit autrement, il faut savoir que l’islam quand il se déchaîne, ne s’arrête que devant la force et que la parole donnée n’a de valeur en pays d’islam que relative France qu’elle ne vaut que jusqu’à ce que le rapport de forces soit inversé !
C’est la culture brute et primaire du jihad qui cherche à imposer à l’autre ses lubies et ses règles par la force, la conversion ou la soumission et que les activistes du jihad considèrent comme la seule vraie voie vers Allah contre la culture beaucoup plus intellectuelle de l’ijtihad qui implique un effort sur soi-même de la part de chaque musulman pour accepter l’autre et vivre en bonne harmonie avec lui, toujours dans le but de le convaincre mais sans nécessairement le dominer dans l’immédiat.
L’islam et le monde arabo-musulman au cours de leur histoire, ont constamment balancé entre ces deux cultures selon qu’ils étaient ou non en position de force ou « d’exaltation » donc de « conquête » ou, du moins, de volonté de conquête. Ils ne se trouvent pas aujourd’hui en position de force mais d’exaltation identitaire avec leur refus un peu paranoïaque de la civilisation occidentale, leur espérance de « retour dans l’histoire » après en être sorti pendant des siècles et leur besoin de construction d’une identité propre face à l’ « Occident ». Mais dans leur quête existentielle, ils ont pris la mauvaise voie, celle d’une régression islamiste suicidaire dans beaucoup de pays du monde musulman et celle du jihad offensif à l’extérieur plutôt que la voie d’une adaptation au contexte du 21è siècle dans lequel quoi qu’ils fassent, ils devront nécessairement reconstruire leur avenir.
Les jihadistes non seulement ne pourront pas gagner la guerre dans le Dar el Harb car ils n’en ont pas les moyens mais ils la perdront aussi dans le Dar el Islam dont les populations ne les suivront pas même si les différents intégrismes sunnite et chiite ont réussi à entraîner une partie de ces populations dans la régression islamiste au cours du dernier siècle.
C’est pourquoi il est impératif que nous, les Etat occidentaux laïques ou a-religieux à commencer par la France et l’Europe, venions en aide aux Etats et populations arabes et musulmanes qui le demandent, pour éliminer les foyers d’infection jihadistes qui s’épanouissent dans le monde musulman à commencer par tous les mouvements intégristes du type Frères Musulmans jusqu’au jihadisme à la façon de Da’ech et que nous nous décidions enfin, à mettre en œuvre un cadre légal et réglementaire qui définisse strictement quelles sont les conditions que nous mettons à l’acceptation de l’immigration islamique sur notre territoire et à l’exercice du culte ainsi qu’aux pratiques et manifestations de la religion par les fidèles musulmans qu’ils soient français ou étrangers.Ce sera le meilleur moyen d’éviter les dérives auxquelles l’islam est hélas, sujet de façon récurrente de par le fléau de l’interprétation « littéraliste » des textes sacrés car lorsqu’il dérive, l’islam ne s’arrête que lorsqu’on l’arrête !!!
A défaut donc, que les musulmans et leurs autorités religieuses n’aient d’instinct et tout naturellement sans qu’on le leur demande, pratiqué et même exigé de leurs co-religionnaires des comportements qui ne risquaient pas d’entraîner de réactions négatives de la population française de souche et donc de susciter des troubles à l’ordre public,
A défaut encore, que les gouvernements successifs aient pris les mesures nécessaires de cadrage quand il le fallait, à d’heureuses mais rares exceptions près comme la règlementation du port du voile ou du niqab,
A défaut enfin, que nos gouvernants aient fait preuve dans les quatre ou cinq décennies passées, de la fermeté qui s’imposait dans la sanction des contraventions et délits par incurie, par clientélisme politique, par manque de courage ou pire, par une bien-pensance maladive qui confond l’autorité de l’Etat et l’application de la loi avec des manifestations de racisme, xénophobie ou islamophobie du seul fait que les délinquants seraient des immigrés musulmans,
… on en vient aujourd’hui en raison de la chienlit qu’on a laissé prospérer depuis des années, à devoir imposer un cadre strict à l’immigration et à la pratique de l’islam où la « tolérance 0 » sera la règle, chaque faute devant être systématiquement sanctionnée et la récidive particulièrement punie afin d’en finir avec la culture de l’excuse. La cohésion nationale et la paix publique sont des impératifs nationaux qu’on ne saurait discuter et qui ont pour corollaire l’autorité de l’Etat.
Cette idée de « cadrage de la pratique et du comportement islamique » comme seul moyen de défendre la cohésion nationale et l’identité française face aux folies conquérantes des adeptes du jihad, se trouve confortée par les déclarations ou écrits de générations d’intellectuels musulmans qui souvent depuis des siècles, désespèrent de « réformer » l’islam devant le blocage des ‘ulémas et juristes qui hésitent toujours à remettre en cause un ’idjma’, un consensus théologique figé depuis plus de dix siècles. On regrette par ailleurs que les « autorités religieuses » de l’islam dans le monde mais en France plus particulièrement, ne manifestent pas plus clairement et plus systématiquement leur réprobation morale et leur condamnation théologique des horreurs commises par les fous d’Allah, laissant ainsi se développer dans la communauté musulmane le sentiment que de tels crimes seraient peut être « excusables » et donc « licites » et dans la population française l’idée d’’une certaine complicité passive avec les criminels. Il faut donc que les « autorités » religieuses ou morales de l’islam secouent fortement leur apathie et que les intellectuels musulmans donnent de la voix toujours plus fortement dans le sens d’une réforme ou du moins une adaptation profonde de l’islam à la civilisation moderne. Une dernière tribune vient à ce sujet d’être publiée le 31 juillet 2016 par quelques dizaines de personnalités musulmanes françaises ou francophones qui exprimaient leur désir de « vivre leur islam comme tout le monde dans une société laïque », un islam du 21è siècle compatible avec la civilisation du 21è siècle … tout simplement sans brutalité ni volonté de conquête et sans taqiyya !!
Ce sera le défi du Gouvernement pour les années à venir. Il devra montrer sa force pour n’avoir pas à s’en servir ! Ce ne sera pas de la xénophobie ni de l’islamophobie mais de la bonne politique pour le bien du peuple français et son unité quelles que soient les origines de ses citoyens, pour le maintien de la paix publique et pour satisfaire aux impératifs de cohésion sociale et d’identité nationale.
Le nouveau pouvoir né en Mai 2017 d’une conjonction d’improbabilités, de circonstances peu claires et du retour de cette vieillerie politique éculée du « ni droite-ni gauche-tout au centre », ne laisse pas d’inquiéter à cet égard même s’il a été depuis confirmé au pouvoir en 2022 sans grand enthousiasme et avec une très faible participation populaire.
Il semble chaque jour plus évident en effet, que le « Gouvernement Macron » n’ait aucune connaissance ni même la moindre conscience de la problématique immigration-islam et des enjeux nationaux qui s’ensuivent. Il se montre beaucoup plus préoccupé par les idées de diversité des cultures, de multiculturalisme et de progressisme social et sociétal que par la vision d’un quelconque devenir français pour tous ! … sans parler de cette folle déclaration faite en Algérie par Emmanuel Macron alors candidat à la Présidence, sur les « crimes » de la colonisation et cette sotte affirmation qu’il n’y a « pas de culture française mais des cultures en France » !!!! Il y a là sans doute méconnaissance du sujet mais pire encore aussi bien chez Macron qu’auparavant chez Hollande, un « électoralisme » certain qui n’hésite pas pour quelques voix de plus à s’abstenir d’agir et de punir quitte à entretenir la chienlit et mettre la France en danger ! Une escroquerie politique intolérable ! Haute-Cour avez-vous dit ?!
Commandement n° 3 : « Réformer » l’islam pour le bien de tous et d’abord des musulmans dans le monde du 21è siècle. Ijtihad ou fin de l’islam ? Il faudra choisir !
L’islam a été à l’origine d’une grande civilisation sur les fondements du monde perse et du monde gréco-romain comme l’hindouisme, le bouddhisme ou le confucianisme l’ont été en Asie du Sud et de l’Est ou encore le christianisme en Europe qui héritant de la culture gréco-latine, a construit sur ces fondements, la civilisation du monde moderne en passant par la Renaissance, les Lumières et l’élargissement des idées de démocratie, de liberté, d’égalité et de droits de l’homme sur tous les continents.
Hélas, quand le christianisme à partir de la Renaissance, prenant acte du progrès des sciences et de l’appétit de savoir des hommes, connaissait un nouveau départ en se réformant et en échappant au carcan d’une religion trop étroitement comprise, pour créer une nouvelle approche du monde moins ancrée sur la révélation religieuse et plus ouverte sur la recherche et l’intelligence des choses et du monde, l’islam s’était déjà refermé sur lui-même depuis le 9è siècle et avait cessé de « chercher » en figeant sa doxa, son idjma’ sur l’interprétation littéraliste de ses textes sacrés pour des raisons d’ailleurs plus politiques que théologiques suite à la décision du pouvoir califal, souverain « maître du spirituel et du temporel » dans le monde islamique.
L’islam n’a donc pas connu l’équivalent d’une « Renaissance » ni d’une « Réforme ». Il en est resté à une conception théologique du monde et à des pratiques qui si elles pouvaient éventuellement s’expliquer dans le contexte des premiers siècles, constituent aujourd’hui un handicap insurmontable pour tous les musulmans et pas seulement pour ceux qui vivent dans les pays d’exil ou d’adoption. Ils veulent en effet, pouvoir vivre leur foi au 21è siècle dans le contexte de cette civilisation beaucoup plus complexe et contraignante qui est la nôtre et qui s’est répandue dans le monde entier à partir de son foyer européen sans que le monde arabo-musulman y participe vraiment à part les quelques échanges commerciaux et culturels qui passaient par l’Empire Byzantin et le Califat de Cordoue entre les 8è et 15è siècles.
Il est temps donc et c’est l’intérêt du monde entier que l’islam évolue pour cesser d’être un obstacle à l’épanouissement des populations musulmanes dans la civilisation d’aujourd’hui en même temps qu’un « perturbateur » social et sociétal perçu comme inacceptable et dangereux par les sociétés non-musulmanes qui ont accepté de recevoir une part d’immigration islamique.
Ceci rejoint les préoccupations de tous les intellectuels musulmans qui au cours des siècles ont prôné un « ijtihad » permanent sans réussir à surmonter la rigidité doctrinale des ‘ulémas et des juristes qui ont toujours obtenu que les gouvernants se rangent à leur avis par ignorance théologique, par faiblesse ou par facilité voire par lâcheté comme le font d’ailleurs de nos jours beaucoup d’hommes politiques de tous pays dès lors qu’il s’agit de réformer. Hélas, il ne s’agissait autrefois que de querelles intellectuelles ou doctrinales qui ne mettaient pas en cause gravement l’avenir des pays ni de l’Oumma alors qu’aujourd’hui c’est de la survie de l’islam qu’il s’agit dans un monde beaucoup plus vaste que sa seule frange musulmane, un monde qui ne supporte plus les excès des zélotes et risque de faire payer à l’Oumma toute entière sa complicité passive avec les assassins islamistes.
De cette exaspération et de l’inanité de ce pari fou qui consiste à vouloir islamiser la terre entière, nos intellectuels musulmans d’aujourd’hui sont bien conscients comme le démontre l’article paru le 31 juillet 2016 dans le Journal du Dimanche dont la quarantaine de signataires francophones originaires du Machrek comme du Maghreb, déclarait qu’il faut « faire le travail historique, anthropologique et théologique qui permet et permettra encore plus demain, d’être français et musulman dans une République laïque et de mener la bataille culturelle contre l’islam radical …». Les intellectuels musulmans de souche iranienne, pakistanaise, indienne ou turque ne disent pas autre chose même s’ils le disent dans leur langue ou en langue anglaise ou allemande !
Ils savent tous que le monde ne se mettra pas au rythme d’un islam que ses prêcheurs les plus intégristes voudraient borner à l’idjma’ des 7è ou 10è siècles. Ils savent que c’est bien l’islam qui devra se mettre au diapason du monde moderne s’il ne veut pas que ses fidèles lui échappent peu à peu, ni mourir lentement mais sans retour des métastases d’un islamisme que tout le monde rejette à commencer par la plupart des musulmans même si trop peu d’entre eux ont le courage de condamner et de combattre les fous du Cheytan qui se permettent de les traiter de « mauvais musulmans » !
Ce n’est pas ici le lieu de définir quelle devra être cette réforme de l’islam ni selon quelle approche elle devra être faite. C’est en effet, aux musulmans et à leurs « docteurs » et « juristes » de la faire … et ils connaissent suffisamment les textes pour savoir comment et par quel biais on peut la faire !
Un grand espoir peut naître cependant de la mise en œuvre du processus de « cadrage » que la France et les autres pays européens vont devoir mettre en place pour assurer le déroulement satisfaisant du culte musulman et des pratiques islamiques dans le contexte français ou européen actuel (voir ce qui est dit à ce sujet dans le texte ci-dessus concernant le Commandement N° 2 « cadrer la pratique de l’islam en fonction des lois de la République … »). Ce processus pourrait en effet, fournir la matière et servir de modèle aux ‘ulémas et fuqaha pour élaborer la grande réforme de l’islam et envisager son extension progressive à l’ensemble du monde musulman.
Il n’y aura cependant pas « d’islam de France » pas plus qu’il ne saurait exister d’islam allemand, russe, anglais, américain ou autre. Les autorités de chaque pays d’accueil mettront en place un « cadrage national de l’immigration et de l’islam » pour garantir la cohésion nationale et l’ordre public dans leur pays mais l’islam ne saurait éclater en multiples sectes ou écoles de pensée même s’il y a toujours eu dans le Dar el Islam lui-même, des variantes dans les pratiques du culte islamique selon qu’on officie en Afrique du Nord ou Sahélienne, au Proche-Orient, en Arabie en Perse, dans l’ancien Khorassan, au Pakistan, ou en Asie du Sud-Ouest voire du Sud-Est comme en Indonésie ou aux Philippines !
Il est en revanche, vital pour l’islam que ces adaptations convergent à terme vers un nouvel idjma’ global, une véritable réforme qui le rende partout compatible avec les modes de vie, les opportunités et les contraintes des fidèles dans le monde du 21è siècle. Ne pas le faire serait condamner l’islam soit à périr par la guerre que lui ferait le reste du monde soit à imploser en multiples sectes qui peu à peu dépériraient par abandon progressif de leurs fidèles qui ne se sentiraient plus soutenus par la structure spirituelle de l’Oumma.
On se bornera donc à souligner ici quelques faits, réflexions ou observations qui peuvent justifier la réforme et éclairer le chemin pour que l’islam et les pays d’islam reviennent au plus tôt dans l’histoire et que les musulmans puissent à nouveau s’impliquer pleinement dans le grand mouvement du « progrès humain ».
La première remarque s’applique plus particulièrement au « Sunnisme » qui est fondé sur l’idée d’une relation directe du croyant avec Dieu. Il n’y a chez les sunnites ni intermédiaire ni confesseur/absolveur ce qui fait que le premier « illuminé » venu peut aisément s’il a quelque talent oratoire ou une irrésistible conviction se transformer en prêcheur voire en imprécateur ou même en tueur au nom de la seule vraie religion qu’il prétend, lui, incarner puisque tous les musulmans qui ne pensent pas et ne pratiquent pas comme lui seraient alors de « mauvais musulmans » ! On a toujours connu de telles déviances dans l’islam à commencer par l’histoire du « Vieux de la montagne » et de ses « hecchachin » mais aussi dans le protestantisme évangéliste américain et même dans un certain bouddhisme qui eux aussi, cultivent cette spécificité d’une relation directe et unique avec Dieu ou le Maître. On ne peut évidemment construire une religion solide sur une théologie qui laisserait libre cours à des « fous de Dieu » auto-proclamés !
Un deuxième fait est que l’islam est né et s’est développé dans la société arabe et juive des caravaniers qui commerçaient de Damas à La Mecque en passant par Jérusalem et en se fondant sur les textes primitifs de l’Ancien Testament donc des textes durs (Dieu tout-puissant et vengeur, œil pour œil et dent pour dent, etc…). Le Prophète malheureusement n’avait pas reçu de Dieu la mission de réformer ces textes ni de les humaniser dans le sens où le Christ l’avait fait 6 siècles auparavant avec son « aimez-vous les uns les autres » et son « rendez à César ce qui est à César … » mais au contraire, de les renforcer et les durcir encore en privilégiant les sourates et versets guerriers et conquérants pour établir d’abord l’islam dans le milieu turbulent des commerçants de La Mecque puis plus tard et avec plus de violence encore dans les tribus bédouines de Médine. Les circonstances du « message » et du développement de l’islam en ont donc fait une religion de conquête par la guerre, la conversion et la soumission des « mécréants » plutôt que d’expansion pacifique par le prêche et par l’amour du prochain. Il est vrai qu’il était plus facile au 7è siècle de conquérir un Orient désorganisé de tribus bédouines indisciplinées et de potentats locaux d’un Empire byzantin déjà décadent que du temps du Christ de s’attaquer à un Empire Romain en pleine puissance !
Les circonstances n’expliquent sans doute pas tout mais une grande partie du problème tient à un troisième facteur intrinsèque et typique de la culture islamique, l’adulation de la force brutale pour répandre la religion d’Allah et en contrepoint, la lâcheté que constitue la « taqiyya », cette licence donnée par Dieu puisqu’elle vient du Coran même, de dissimuler et mentir face à l’ennemi quand le musulman se sent en position de faiblesse ! Il y a là une contradiction ou du moins une complexité qui explique beaucoup de comportements aberrants et une certaine frustration intellectuelle voire psychologique chez beaucoup de musulmans.
L’islam en effet, respecte la force et méprise la faiblesse ou ce qu’il peut considérer comme telle. Il a au cours de son histoire, constamment balancé entre taqiyya et jihad actif, le jihad de tous les jours, celui de la « police de la pensée et du comportement », voire le jihad offensif , le jihad de conquête par conversion forcée ou soumission des mécréants. Les chiites ont été les premiers à pratiquer la « taqiyya » à grande échelle lors de la répression de « l’hérésie chiite » comme la qualifient les sunnites. Puis, au cours de la conquête, tous les musulmans se la sont appropriée comme une vertu guerrière lorsqu’ils étaient en position de faiblesse face aux « kuffars » en particulier face aux chrétiens au point que ce dilemme simpliste « mentir un jour et trahir la parole donnée le lendemain » est devenu consubstantiel à l’islam et au comportement des musulmans. Dans leur optique c’est Dieu qui le commande et ceci pour le bien de ceux-mêmes qu’on pourra convertir de gré ou de force !
La combinaison de ces deux éléments, le respect de la force d’un côté, la taqiyya et la dissimulation de l’autre, explique que face au jihad offensif , le jihad de combat, la masse musulmane reste silencieuse et éprouve des difficultés évidentes à s’exprimer pour approuver les crimes juhadistes et encore plus pour les condamner ! La masse islamique a peur de s’exprimer car dans le fonds religieux islamique, les jihadistes sont quoi qu’on veuille, considérés comme de meilleurs musulmans que ceux qui ne vont pas au jihad puisqu’ils vont jusqu’à mourir au nom d’Allah … même si leur motivation profonde est d’entrer au Paradis avec toutes ses douceurs !
Il est bien évident que l’avenir de l’islam ne saurait être assuré sur cette base tout à fait simpliste et primitive. Il faut donc que la réforme rende caduque et inutile la taqiyya en « oubliant » les textes qui parlent de conquête par la force. Il n’y aura plus alors de justification à dire que « l’islam ne s’arrête que lorsqu’on l’arrête » et on donnera la primauté à ceux des musulmans pour qui le jihad doit être un ijtihad c’est-à-dire un effort d’amélioration de soi-même pour le bien du monde et non la guerre pour son malheur !
Un quatrième élément majeur pour la compréhension de la problématique islamique actuelle, est l’ijtihad interrompu. On sait en effet, que l’effort d’interprétation rationnelle des textes sacrés, de la Sunna et de la jurisprudence en fonction du contexte et de son évolution, s’est arrêté dès le 10è siècle sur injonction du Calife, chef spirituel mais aussi politique et temporel du monde arabe de l’époque, et cela pour des raisons beaucoup plus politiques que théologiques. L’autorité de l’Etat d’alors avait décidé de mettre fin aux querelles politico-religieuses qui empoisonnaient la vie du Califat un peu comme aujourd’hui quand nos juges des différents niveaux, Conseil d’Etat, Cour de Cassation, Cour Européenne des Droits de l’Homme, Cour Européenne de Justice etc… se mêlent de dire au « politique » où est l’intérêt supérieur du pays et ce qu’il doit faire alors que ces sujets ne sont pas de leur compétence ! Le Calife a brusquement décidé qu’il était seul en charge des intérêts supérieurs du monde arabo-musulman et non les ‘ulémas ou les fuqaha aussi grandes soient les connaissances théologiques des premiers et subtiles les interprétations que les seconds faisaient des textes de la loi islamique !
L’idjma’ est donc resté figé sur un modus vivendi qu’aucune autorité religieuse ne s’est autorisée à remettre en question depuis lors … et l’islam est resté bloqué sur un « consensus » datant d’un millier d’années sans tenir compte du monde qui changeait même si quelques intellectuels et savants séculiers mettaient périodiquement en garde les autorités politiques et religieuses contre les dangers de sclérose et d’immobilisme que faisait peser le blocage de la pensée islamique sur le « progrès » du monde musulman !
Le « socialisme arabe » a bien essayé de secouer ce monde musulman dans la seconde moitié du 20è siècle après les « indépendances », s’inspirant des principes de liberté, égalité, démocratie et droits de l’homme voire même d’une certaine laïcité comme les partis « ba’th » libanais, syrien et irakien, sur le modèle des puissances européennes dominantes d’alors. Hélas, les mouvements islamistes régressifs, les Frères Musulmans en premier lieu, bientôt avec l’appui de la finance wahhabite séoudienne, ont eu beau jeu de faire passer ces principes pour des idées de « kouffars colonialistes » en jouant sur le besoin qu’éprouvaient les masses musulmanes de construire une identité propre face à « l’occcidentalisation » rapide de leur mode de vie tandis que les élites des pays nouvellement indépendants offraient généreusement à ces politiciens de l’intégrisme absolu tous les arguments imaginables en se vautrant dans la corruption, l’incurie et une impardonnable négligence sociale.
On assista dès lors à une vague de régression islamiste et de retour à l’obscurantisme qui partant d’un terrain lourdement miné depuis les années 50 par le « problème » israélo-palestinien toujours non résolu faute d’un cadrage suffisamment ferme de la politique israélienne de la part de ses « tuteurs » américains, a prospéré avec les guerres civiles et religieuses des années 90-2000 d’Algérie puis d’Afghanistan dans le contexte des interventions contraires soviétique et américaine et dont l’apothéose est en cours à la suite de la folle intervention des Etats-Unis dans l’Irak de 2003 et de l’explosion prématurée des soi-disant « révolutions démocratiques arabes ». L’exacerbation guerrière des fous de Dieu est aujourd’hui à son comble contre les « croisés » occidentaux, renforcée par l’indécision et l’inertie des Présidents américain et français dans leur combat contre Daech au point que la Russie a in fine, réussi à s’imposer sur l’échiquier proche-oriental ridiculisant ses rivaux occidentaux … et faisant ainsi l’offrande d’encore plus de complexité et de subtilité au jeu déjà très volatil et virevoltant des puissances musulmanes du Proche-Orient à commencer par les « alliés » de l’Occident, l’Arabie et la Turquie sunnites face à l’Iran chiite !!! Dans l’Orient compliqué, il faut en effet avoir des idées simples mais des idées fortes et fermes en évitant soigneusement de rentrer dans le jeu compliqué et changeant auquel se livrent nos partenaires arabes qui ne raisonnent pas toujours en termes d’intérêt de leur peuple ou de leur pays mais trop souvent en fonction de caprices politiques, de désirs de puissance voire même d’intérêts claniques ou personnels.
Les « fous de Dieu » n’ont désormais plus seulement l’objectif de revenir à l’interprétation littéraliste de l’islam antique et de généraliser l’application de la chari’a dans le Dar el Islam mais se laissent aussi aller au rêve simpliste et primaire de reprendre leurs chevauchées ou méharées dans le Dar el Harb comme ils l’avaient fait aux 7è-8è siècles et de porter le jihad sous toutes ses formes contre le monde occidental et la France en particulier, en s’appuyant sur les populations musulmanes qui y sont désormais largement installées.
N’oublions pas les formules très choc et très claires des prêcheurs fous du jihad : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous asservirons ! » (Youssef el Qaradawi) ni celles de nos prétendus « alliés » comme le Chef de l’Etat turc Tayyip Erdogan : « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats ! ». Ces détestables formules font mériter la corde au premier et au second, la rupture des relations diplomatiques avec la Turquie avant de le faire traduire devant la Cour de Justice Internationale. Prononcées par un Français ou un Européen, ce devrait être la prison et la déchéanc de nationalité pour propagande ennemie et menaces contre la sécurité de l’Etat et du peuple. Il faudra en tout cas, réviser nos législations en ce sens !
Il est donc temps d’arr ter les folies et de reprendre l ijtihad interrompu pour faire reculer l’obscurantisme à l’intérieur du monde islamique et calmer les têtes brûlées à l’extérieur, celles qui prêchent la guerre et celles qui la font.
C’est bien évidemment et d’abord la compétence et la tâche des autorités religieuses, penseurs, ‘ulémas, juristes et prêcheurs mais compte tenu d’un lourd passé de conservatisme religieux et de facilité dogmatique qui permettait d’éviter de prendre des responsabilités dérangeantes voire dangereuses face à l’Oumma et au pouvoir politique, il faut appeler l’ensemble des musulmans et plus particulièrement la communauté des intellectuels musulmans à convaincre les « clercs investis d’une quelconque autorité ou influence religieuse » que la réforme de l’idjma’ et des pratiques est bien la seule voie qui permettrait à la communauté de vivre sa vie en harmonie avec son siècle en faisant face aux aléas et aux difficultés d’un monde qui change très vite. Les convaincre aussi que c’est la seule voie possible pour que l’islam ne meure pas par sclérose théologique suite à un refus obtus d’adaptation à l’évolution du monde.
Il faut donc pousser la majorité silencieuse de l’Oumma à soutenir les « réformateurs » pour cadrer les islamistes intégristes et les jihadistes et les aider à « reciviliser » ainsi l’Islam ! N’AYEZ PAS PEUR !!! voudrait-on leur dire en reprenant la parole de Jean-Paul II aux Chrétiens qui se laissaient aller à la facilité et au laxisme.
L’islam réformé mettrait alors ses croyants en position de participer pleinement et activement comme les adeptes des autres religions, pensées ou philosophies, au progrès du genre humain au lieu de continuer à regarder avec dépit et jalousie, passer les trains qui emportent le monde vers le futur alors qu’eux restent à quai ! Un des résultats les plus significatifs de ce changement, serait la renaissance de la confiance entre les hommes et les peuples avec la disparition de cette diabolique « taqiyya » qui empoisonne partout dans le monde, les relations entre les musulmans et ceux qui ne le sont pas.
Ce changement, cette réforme, les ‘ulémas et les théologiens savent parfaitement comment la concevoir, l’acter et l’enseigner et par quels biais ils peuvent la justifier contre l’apathie et le conservatisme des clercs. Ils savent quels textes invoquer par exemple « laissez faire les commerçants, ils savent mieux que vous ce qui doit être fait » qui est le pendant du « laissez à César ce qui est à César et rendez à Dieu ce qui est à Dieu » etc … et bien évidemment en reprenant l’interprétation des textes en fonction du contexte et par la critique rationnelle même si on contreviendrait là aux interdictions méthodologiques du 10è siècle qui répétons-le relevaient déjà à l’époque, de la querelle des Anciens et des Moderneset de soucis politiques plus que théologiques.
Tous les intellectuels musulmans d’Orient et d’Occident reprennent eux aussi, l’antienne de la réforme et de la « compatibilisation » de l’islam avec le monde moderne en relativisant le « halal » et le « haram » et en prônant comme une nécessité absolue la séparation du spirituel qui se pratique dans la sphère privée et du temporel où la religion n’a rien à faire. On attend d’eux et les musulmans éclairés espèrent qu’ils se montrent capables de faire entendre plus souvent et plus fort leur voix au sein de l’Oumma et qu’ils poussent les « docteurs », juristes et autres théologiens à secouer leur torpeur et à ne pas laisser quelques prêcheurs improvisés ou politisés prendre le pas sur eux aux yeux de la communauté, dans l’interprétation des textes et de la volonté de Dieu.
Le Ministre de l’Intérieur chargé des Cultes sera un autre acteur important de la « réforme ». Il n’aura évidemment de compétence que sur l’expression et les manifestations publiques de l’islam pratiqué en France dans la mesure où il sera chargé de cadrer l’exercice de ce culte et de faire respecter ce cadre par tous les musulmans de France. Son rôle dans la promotion de la « réforme globale de l’islam » au niveau mondial pourrait cependant devenir majeur dans la mesure ou le « cadrage français de l’islam » pourrait servir de modèle au cadrage du même ordre qui sera fait dans les autres pays européens à commencer par l’France où sévissent des minorités islamistes turques très activistes, et qui de l’Europe pourrait s’étendre progressivement aux pays du monde arabo-musulman jusqu’à le couvrir tout entier quand les autorités religieuses de tous ces pays se seront enfin accordées sur un nouvel idjma’ !
Ce serait alors probablement un des sauts les plus importants de l’humanité en vue du prochain millénaire après l’avènement de l’agriculture il y a cinq mille ans puis celui des religions et des philosophies de la sagesse contre la force brutale au tournant de l’ère chrétienne avant que les religions ne se fourvoient dans l’idéologie et l’intolérance et que la Renaissance ne vienne à partir du 15è siècle initier le retour de l’homme à la sagesse, à la raison et au respect de l’autre.
La première moitié du 21è siècle (fixons-nous ce terme comme objectif raisonnable pour la Grande Réforme de l’islam !) verrait alors disparaître la dernière possibilité de ces guerres de religion aussi impitoyables que simplistes et primaires, avec l’assagissement de la seule religion qui persistait encore à clamer sa volonté d’imposer son Dieu et sa domination au reste du monde ! Vanitas vanitatum et omnia vanitas !
Considérant la problématique du court terme en revanche, c’est plutôt la guerre, la fermeté et l’autorité qu’il faudra pratiquer face au jihadisme qui s’est réveillé à grande échelle dans les deux ou trois dernières décennies pour les raisons déjà évoquées. Le Jihad aime se référer en effet, au Saint Coran et à l’exemple du Prophète comme justification finale de ses actes mais aussi beaucoup plus souvent pour couvrir des complexes et des pulsions de puissance nées de frustrations et de haines mal contrôlées. Haines et frustrations nées d’un besoin existentiel d’identification culturelle arabo-musulmane face au mode de vie occidental à qui on fait porter l’opprobre du fait colonial et la responsabilité des misères et souffrances de l’immigration, à qui on reproche aussi l’échec des tentatives de modernisation plus ou moins laïques de la société musulmane par le socialisme arabe et les successeurs du califat turc, les turpitudes et la corruption de gouvernements arabes loin du peuple mais près de leurs intérêts et enfin, l’aventurisme inconsidéré des puissances occidentales en Irak s’ajoutant à l’exaspération provoquée dans tout l’islam depuis plus d’un demi-siècle, par la colonisation juive de la Palestine et les abus d’un Etat d’Israël éhontément soutenu par les Etats-Unis. De ce chaudron de sorcières sortent alors les « djunun » du Diable qui se font les chuhada d’Allah !
La seule réponse est alors de combattre et éliminer partout le jihadisme. Aucune police des mœurs n’est en effet tolérable en aucun endroit du monde à commencer par nos pays européens où un cadrage sévère des pratiques et discours des croyants comme de leurs prêcheurs doit aboutir à l’élimination des manifestations de l’islamisme où le jihadisme trouve ses racines et puise son élan prosélyte.
Quant à ceux qui prêchent la guerre dans le Dar el Harb, il faut les arrêter par la force car ils ne s’arrêteront pas par la persuasion ni par cette « déradicalisation » dont on parle tant sans vraiment aboutir ! Ceux de Daech ou d’Al Qa’ida s’inspirent en effet, des théologiens les plus obtus du hanbalisme, du wahhabisme et des Frères Musulmans, sans même remonter à la légende du Vieux de la Montagne qui lançait ses « hecchachin », ses « assassins » drogués au hachich, contre les « mauvais musulmans ». Ils cultivent la tradition du martyr, du chahid pour qui aller au devant de la mort est un bonheur en même temps qu’une gloire qui rejaillit sur la famille entière.
Contre eux, il n’y a plus de prévention, de désintoxication ou de « déradicalisation » qui vaille puisqu’ils sont déjà passés bien au-delà du « cadrage » et s’enfoncent dans la barbarie au nom du plus grand Allah ! Seule vaut pour eux, l’élimination physique … Elimination par la guerre extérieure s’agissant par exemple des combattants de Daech en Syrie ou en Irak dont l’éradication a traîné en longueur du fait des atermoiements des Présidents américain et français qui ont réussi l’exploit de se faire « court-circuiter » par l’intervention russe et parasiter par les palinodies de nos « alliés » turc et séoudien ! Elimination par emprisonnement, relégation ou travaux forcés à vie pour ceux qui seraient français ou européens et qui auraient donc bien au-delà de la simple « taqiyya », commis le crime de trahison à l’encontre de leur supposée patrie d’adoption !
Qu’il s’agisse de « petit jihad », jihad de propagande ou de police des mœurs, ou de jihad offensif c’est-à-dire le jihad des assassins, des hecchachin, le cœur de la « Réforme » est dans « l’oubli théologique » des sourates ou versets de conquête par la guerre, la conversion et la soumission ou la mort ou encore ceux relatifs au statut des femmes et au pouvoir patriarcal ou encore à la désobéissance ou obéissance aux « lois » religieuses telles que ressassées dans le Coran, la Sunna ou la jurisprudence à la seule aune des circonstances de l’époque et sans la moindre remise en cause depuis l’époque moyen-âgeuse de la grandeur arabo-islamique. Le judaïsme et le christianisme ont fait leur réforme, l’islam doit encore la faire.
Prenant conscience qu’il ne pourra s’imposer au monde dans son acception archaïque et littéraliste, l’islam rejoindra ainsi la civilisation, sans guerre et sans taqiyya, avec quelques siècles de retard … mais il sera le bienvenu … Marhaba ! Marhabtein !
Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Le combat pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat et la sécurité publique
ooo Le combat pour le rétablissement de l’autorité de l’Etat et la sécurité publique, est un autre grand impératif national. Il impliquera d’abord de durcir les politiques pénale et pénitentiaire mais aussi de reconstruire l’Education Nationale en rétablissant la discipline et en laissant là les lubies socio-pédagogistes de « l’auto-construction des personnes et des savoirs » et enfin, de refonder l’axe police-justice de sorte que toute inconduite soit effectivement suivie de sanction et qu’ainsi soient rétablies l’efficacité et la dynamique du lien police-justice
… il s’agira donc à l’école comme dans la rue, de passer de la « politique de l’excuse » à la tolérance « 0 », du laisser-aller à l’esprit de responsabilité afin de rétablir dans toutes les parties du territoire et dans chaque segment de la population, l’ordre, la discipline, le respect d’autrui, l’esprit citoyen et rendre ainsi possible la vie commune dans notre société française … tout simplement !
Qu’est-ce que l’autorité de l’Etat quand des écolo-casseurs, « alternatifs » ou gauchistes révolutionnaires de tous acabits, occupent l’emplacement du barrage de Sivens ou celui du futur aéroport de Notre Dame des Landes, brûlent des cars de police et agressent directement les policiers avec des cocktails molotov à Sainte Soline ou pervertissent les manifestations syndicales des Gilets Jaunes ou celles des derniers mois contre la réforme des retraites dont Emmanuel Macron n’a pu se sortir que grâce à l’appui du Parti LR ! Non seulement ils désobéissent aux ordres mais se permettent ou n’ont pour objectif que d’agresser la police ou de casser les biens publics ou privés, symboliques ou non de leurs fantasmes socio-politiques ? Quand des bobos un peu et pour certains très gauchos, occupent la Place de la République en période « d’état d’urgence » pour bavarder des mêmes chimères et fumer des joints en imitant leurs petits camarades de Podemos de la Puerta del Sol, donnant ainsi l’occasion à quelques bandes de casseurs de détruire le mobilier urbain et les boutiques qui s’y trouvent ? Quand des syndicats archaïques à commencer par les deux plus puissants du secteur public, la CGT et FO, trop gâtés et même pervertis par des gouvernements trop faibles, en restent à leur mentalité de lutte des classes du siècle dernier, manifestent contre une loi en bousculant l’ordre public en pleine période « d’état d’urgence » et laissent des casseurs saloper les bâtiments publics et détruire les devantures des boutiques sur leur parcours ? Quand des professeurs ont peur de réprimander des élèves qui chahutent ou qui les injurient parce qu’ils risquent ce faisant, d’être mal notés par leur hiérarchie ou pire encore, que des parents d’élèves voire des bandes de voyous viennent les tabasser jusque dans l’école pour venger ces sales gosses ? Quand des voyous de la « diversité » à savoir des enfants nés français d’immigrés étrangers, se permettent non seulement de désobéir aux ordres mais aussi d’injurier voire de « caillasser » des ambulances, des pompiers ou des policiers et décident soudainement de « cramer du flic » à coups de cocktails Molotov ? Quand d’autres voyous de la même diversité quadrillent certains quartiers pour pouvoir organiser et gérer tranquillement leurs trafics ? Quand au mépris de la loi, les musulmans occupent la rue pour prier le vendredi au lieu de prier chez eux à défaut de la mosquée ? Quand les femmes musulmanes sortent voilées, en abaya ou jilbab (et pourquoi pas bientôt en burqa ou niqab !?) dans la ferme intention de tester la résistance de l’autorité publique et ne sont pas sanctionnées (ou pire, leurs contraventions payées par un généreux propagandiste étranger qu’on néglige d’expulser !) ? Quand la police sur ordre ou de sa propre initiative s’exclue de certains quartiers à certains moments pour ne pas « faire de provocation » ? Quand la justice relâche les voyous quelques heures après que la police les a arrêtés en flagrant délit ? Quand les plus hautes autorités judiciaires donnent aux juges des consignes de clémence pour ne pas surcharger les prisons au lieu d’en construire de nouvelles ? Quand la philosophie pénale et judiciaire de « l’excuse » façon Badinter ne cesse de se répandre dans la société et de gangrener l’ensemble du système répressif en écartant l’idée de tolérance « 0 » et même de simple sanction jusqu’à inculquer aux futurs jeunes juges de l’Ecole Nationale de la Magistrature que la prévention sera plus effective en pratiquant la politique de l’excuse et la tolérance généralisée plutôt que la sanction qui, elle, serait « récidivante » ?
Pour éviter la fracturation du corps social et les violences qui pourraient s’ensuivre et mettre fin à la chienlit récurrente et croissante, il est urgent de rétablir l’autorité de l’Etat en commençant par l’éducation nationale et en rétablissant une relation forte entre police et justice par un changement drastique de la politique pénale dans le sens de la tolérance « 0 » !
Reconstruire l’Education nationale pour former une jeunesse efficace et responsable.
L’éducation nationale a pour mission de transmettre des savoirs aux enfants, collégiens et étudiants et de leur fournir les éléments de jugement qui leur permettront plus tard de mener de façon autonome leur vie de citoyens, de travailleurs et de parents. Malheureusement, l’Education Nationale n’a cessé de se déliter depuis que les faux-penseurs « pédagogistes » qui se sont installés aux commandes du Ministère depuis les années « 60 », se sont évertués à pervertir méthodes d’enseignement et programmes en répandant leurs fantaisies libertaristes et égalitaristes sans parler des « bourdieuseries » dont ils sont friands à propos de la société qui corrompt nos pauvres jeunes gens naturellement bons et géniaux et ne donnerait leur chance qu’à ceux qui sont bien-nés ! La dé-construction a bien eu lieu et en parallèle avec la massification de l’enseignement et les inepties des slogans du type « 80 % au baccalauréat » et « tous en licence-master », on a laissé le niveau s’effondrer pour l’obtention des diplômes en refusant d’organiser une véritable sélection en fonction des besoins de la société et des aptitudes des étudiants !
La chienlit et les lubies éducatives sont devenues si prégnantes aujourd’hui qu’elles ont gagné l’ensemble de la hiérarchie en contaminant jusqu’aux cervelles de nos derniers ministres hollandesques, le trio infernal Peillon-Hamon-Najat Vallaud-Belkacem, qui ont parachevé la dé-construction en se laissant conduire par l’idéologie 68tarde qui prévaut à tous les étages de l’Education Nationale.
Après quarante années de gabegie généralisée, il importe maintenant de rendre le pouvoir à un Ministre non contaminé (JM. Blanquer en l’absence de tout soutien de la part de l’autorité supérieure , n’a fait que confirmer la règle de l’insignifiance ministérielle de l’ère Macron ?) et de le reprendre aux syndicats et aux pédagogistes qui font la loi dans le Ministère en matière éducative,de mettre fin à la co-gestion du personnel et des établissements en rétablissant l’autorité des directeurs d’établissements sur leur personnel et des maîtres sur leurs élèves, la discipline à l’école étant le meilleur facteur d’un apprentissage effectif. Non, les élèves ne savent pas mieux que leurs professeurs ce qu’ils doivent apprendre et ne sont pas capables de construire par eux-mêmes leurs propres savoirs ! Ces lubies conviennent peut-être à quelques génies mais il y a très peu de génies capables de « s’auto-construire » et 9 élèves sur 10 ont besoin de professeurs, de directives et de discipline !
.L’école étant par ailleurs le facteur majeur de l’intégration des jeunes immigrés, il est évident que s’ils n’apprennent pas notre fameux « vivre ensemble » dès l’école, celle-ci deviendra le premier incubateur de chienlit sociale sinon de guerre civile et les enfants deviendront des voyous qui se retrouveront inéluctablement ballottés entre police et justice et resteront dans l’incapacité de maîtriser leur avenir !
La gaucho-pensance libertariste et les tentatives de dé-construction égalitaristes de l’enseignement national ont engendré le désordre à l’école et ont été de ce fait, le frein le plus pernicieux à l’intégration des jeunes de cette fameuse « diversité » et la cause principale de leur assimilation ratée à la société française.
La refondation de l’école reste à faire, c’est une question de salut national ! L’école est faite pour construire des jeunes français capables et responsables, pas pour entretenir des « larves » en « cocooning » permanent ou au contraire en révolte récurrente, sans point de repère intellectuel, moral ni civique.
L’Université quant à elle persévère dans le gauchisme revendiqué de ses professeurs les plus admirés et le déconstructionnisme de ses organisations étudiantes … en suivant le modèle de cette nouvelle Sciences Po devenue une « Grande Ecole » mondialisante, celle de nos grands dirigeants du public et du privé ! La damnation de Dante à l’entrée de l’Enfer (« vous qui entrez ici, laissez toute espérance » !) restera valable pour notre Université jusqu’à ce que sa réforme soit faite !
Eradiquons la « gaucho-bien-pensance » et son avatar « bobo-libéral-progressiste ». Ils nous poussent à penser faux et agir à contresens ! Amis sophistes qui corrompez la jeunesse, révisez vos contresens intellectuels et vos enseignements hors sol !
Recréer l’axe central police-justice pour assurer l’ordre public et la sécurité de tous
Depuis que l’homme existe en tant qu’être social, depuis quelques milliers d’années donc, la police fait respecter la loi et la justice sanctionne. Or, depuis quelques décennies, des belles âmes se sont mises à prêcher que la prévention valait mieux que la sanction et que pour « prévenir » il fallait « expliquer ». Nous en sommes d’accord mais il s’agit là d’éducation et non de police et de justice puisque ces dernières n’interviennent précisément que lorsque l’explication donc l’éducation n’a pas suffi !
La police et la justice ne sont pas faites pour éduquer mais pour maintenir l’ordre républicain et punir au cas où il serait enfreint. Si la justice donc ne remplit plus son rôle de sanction, elle entraîne la police dans une spirale dangereuse d’inefficacité et de violence.
Les individus qui n’ont pas été éduqués avec suffisamment de rigueur ou qui n’ont pas été capables de se fixer à eux-mêmes les limites de comportement acceptables dans la société où ils vivent, doivent donc être empêchés par la police et sanctionnés par la justice lorsqu’ils dépassent ces limites. S’ils ne sont pas empêchés ni sanctionnés, ils en viennent à croire que tout est permis et qu’il n’y a plus de limite à leurs imprudences, fantaisies, caprices, impulsions ou volontés … ils recommencent donc et « d’incivilités » en forfaits, certains en arrivent à développer une telle volonté de puissance qu’ils s’érigent en chefs de bande, petits ou grands caïds et roitelets locaux, en s’exonérant du devoir de respecter la loi du commun des mortels.
Il faut donc les sanctionner pour bloquer le développement de ce processus de criminalisation de la société mais si l’un des deux acteurs faillit à sa mission, la chienlit s’installe.
C’est précisément le cas de notre justice qui, pour des raisons de politique pénale mal pensée qu’on pourrait qualifier de délire judiciaire, ne joue plus son rôle et entraîne la police dans une spirale dangereuse pour l’ordre public. La justice ne sanctionne plus et la police malgré un stoïcisme remarquable dont on ne sait combien de temps il pourra durer, commence à se décourager voyant ses efforts sur le terrain aussitôt anéantis par les non-décisions judiciaires qui s’ensuivent avec pour effet immédiat de décrédibiliser la police aux yeux des voyous et de rendre en conséquence, son travail toujours plus difficile sur le terrain. C’est ainsi qu’un grand éclat de rire dans les banlieues, avait accueilli les prêches de Mme Taubira en vue de ne plus appliquer les sanctions pénales habituelles et de les remplacer par des peines de substitution en dessous de 5 ans de réclusion ! Il faut en finir avec ces non-politiques et ces lâchetés de l’excuse sociale et de la rédemption des voyous par la vertu du Saint Esprit ! Ces idées si follement généreuses et bisounours qu’affectionnait Robert Badinter, le gourou pénal de la gauche mitterandienne, ont réussi en trente ans à ruiner tout effort d’éducation de la jeunesse défavorisée et à plonger les « banlieues » dans la chienlit.
Il est urgent par ailleurs, de remettre de l’ordre dans l’administration de la justice en bloquant le mouvement de politisation gaucho-bien-pensante qui la décrédibilise depuis déjà trop longtemps et revoir en particulier le droit syndical et le droit de grève des magistrats qui, ni l’un ni l’autre, ne se justifient dans une fonction de souveraineté aussi cruciale pour la nation.
Aucune infraction ne devant rester impunie, de la plus petite « incivilité » au crime de masse en passant par la « voyouterie de banlieue » et l’irrespect envers les policiers et autres agents publics, et aucune peine ne devant être inexécutée, il conviendra d’aménager les procédures pour éviter l’engorgement des tribunaux, construire les quelques milliers de cellules de prison nécessaires pour mettre à l’ombre les quelques milliers de petits ou grands caïds du millier de quartiers répertoriés comme mal contrôlés et durcir la politique pénitentiaire pour éviter l’endoctrinement en prison, contrôler étroitement les possibilités de communications avec l’extérieur (fouille systématique notamment) et rétablir là aussi, l’ordre et la discipline.
Bref, il ne faut plus laisser les voyous faire tourner en bourrique les policiers et les gardiens de prison avec la complicité de juges trop laxistes et de procédures trop lourdes sous le faux prétexte de défendre la liberté individuelle de voyous confirmés ! C’est une question de volonté politique et non une question de droit de l’individu ! Il faut choisir : la chienlit ou l’ordre public et la cohésion nationale !
Nos autorités institutionnelles et judiciaires à commencer par le Conseil Constitutionnel, le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation devront faire appliquer la loi ainsi revue et renforcée sans se laisser tenter par les dérives d’une nouvelle « politique de l’excuse » éventuellement justifiée par des considérations « droit-de-l’hommistes » hors de propos … et naturellement aussi la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour Européenne de Justice dont le cadre d’intervention devra être redéfini plus précisément en ce sens que leurs décisions ne devront en aucun cas prévaloir sur celles des pouvoirs exécutif et législatif nationaux seuls responsables et juges de l’intérêt supérieur de notre pays et du peuple français …. Du moins tant que l’Europe ne sera pas constituée en tant que Nation Européenne et Etat souverain !
De même devra être mis en place le dispositif légal permettant de sanctionner systématiquement les entorses au cadrage immigration-islam qui aura été édicté dans le but d’empêcher les dérives islamistes dans le comportement des gens et bien entendu punir les crimes et délits liés au jihad tel qu’il a été défini plus haut incluant aussi bien « l’entrisme » islamiste à savoir « l’islamisation douce » de la sphère publique que la violence du jihadisme de « guerre » qui est l’étape ultime de la stratégie islamiste de conquête du monde « kafir », du monde mécréant.
Ajoutons à propos de la menace terroriste, que si l’instauration du dispositif « état d’urgence » s’avérait insuffisante, il serait toujours possible d’installer dans le cadre de notre Constitution, des juridictions d’exception et des procédures exceptionnelles. Cela a déjà été fait en cas de péril imminent pour la nation du temps du Général de Gaulle sans déroger au principe de « l’Etat de droit » !
Dans le même ordre d’idées mais sans qu’il y ait encore péril imminent pour la sûreté de l’Etat puisque cela existe et empire depuis de nombreuses années par incurie et manque de courage politique, il devient urgent en raison précisément du principe d’Etat de droit, de « reconquérir » les zones de « non-droit », ces quartiers dits sensibles où police et justice ne sont plus administrées par l’Etat mais par les clans ou mafias qui les contrôlent. On utilisera si besoin les moyens de l’armée pour effectuer les bouclages et ratissages à grande échelle qui permettront de récupérer les armes, de démanteler les filières de drogue, mettre à l’ombre petits et grands « caïds », expulser les étrangers indésirables. Il faudra ensuite réintroduire la République dans ces quartiers en engageant en parallèle une politique globale de revivification et de développement local urbain économique, social, éducatif et institutionnel.
La justice est là en effet, pour sanctionner et éliminer les délinquants et criminels assurant ainsi la sécurité et l’ordre public, et pas seulement pour assurer la « rédemption des pécheurs ». Notre justice doit donc être sévèrement recadrée en remplaçant d’urgence le laxisme judiciaire actuel par une politique de « tolérance « 0 » et en procédant aussi loin qu’il le faudra, à la « re-formation/ré-éducation » de notre corps judiciaire depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie avec une particulière attention portée à cette partie dudit corps judiciaire contaminée par l’idéologie de « l’excuse sociale » liée à la vague de gaucho-bien-pensance qui a déferlé sur la justice comme sur le reste de la société.
La politique pénale doit être durcie tant au niveau de la dureté des peines que de leur application effective de même que la politique pénitentiaire où le laxisme s’est installé au nom d’une bisounourserie « droit-de-l’hommiste » stupide notamment en matière de visites, fouilles, téléphones portables, etc… au point que l’ordre règne parfois dans certaines prisons non en raison de la discipline imposée par les gardiens mais bien par les mafias ou mauvaises habitudes qui se sont installées en milieu carcéral au cours des années.
Les juges par ailleurs, doivent exercer leur mission en s’abstenant de toute politisation ce qui n’a pas été le cas dans les dernières années comme l’a trop clairement montré l’affaire du « Mur des Cons » du Syndicat de la Magistrature auquel on ne peut s’empêcher de relier la vague des honteuses affaires politiques manigancées grâce à une certaine connivence entre « juges-justiciers » et « journalistes-justiciers ». Ces comportements d’une partie du corps judiciaire doivent être recadrés et punis car ils jettent le discrédit et la suspicion sur les décisions de justice en général dans la mesure où certaines sont ou ont été honteusement marquées du sceau des préférences idéologiques ou politiques des juges qui les ont prises. La justice n’est pas un instrument de propagande idéologique ni d’action politique et encore moins de vengeance politique, c’est l’application du droit sans autre considération que le droit et en équité. Ces déviances doivent être éliminées sans pitié de notre environnement judiciaire et de notre « Etat de droit » .
Un autre danger guette notre démocratie et la souveraineté du peuple français voire notre souveraineté nationale, c’est la tentation récurrente de certains juges et de certaines juridictions, de s’ériger en « gouvernement des juges ». C’est ainsi que des jugements du Conseil Constitutionnel, du Conseil d’Etat ou de la Cour de Cassation imprégnés d’un « droit-de-l’hommisme » caractérisé, remettent en cause des décisions ou actions du pouvoir exécutif comme du pouvoir législatif pourtant seuls responsables de la définition exacte des impératifs nationaux de sécurité intérieure ou extérieure et dont la mission est précisément de les faire prévaloir sur les intérêts particuliers ou les préoccupations idéologiques des groupes ou individus éventuellement affectés. Il en est de même de certaines Cours internationales comme la Cour Européenne des Droits de l’homme ou la Cour Européenne de Justice sans parler de l’embryonnaire Comité des DDH de l’ONU qui se permettent parfois d’attenter à la souveraineté de l’Etat français y compris sur des sujets qui ne concernent que la France et les Français.
Il faut donc rappeler aux juges qu’ils ont pour mission d’appliquer la loi et sanctionner les infractions commises par des individus, des groupes ou les Etats eux-mêmes mais qu’ils ne sont en aucune manière et nulle part, autorisés à biaiser la loi en fonction de leurs préoccupations ou préférences morales, idéologiques ou politiques et encore moins à « faire la loi » ou « l’inventer » par le biais de jurisprudences construites sur des idées ou principes tirés de conventions internationales floues, bâclées ou encore, inspirées par les nouvelles idéologies ou lubies consacrées par la gaucho-bien-pensance ou le bobo-libéral-progressisme. Il importe donc de s’interdire toute nouvelle extension des possibilités offertes aux individus, groupes de pression ou minorités diverses, de tenter de faire prévaloir leurs intérêts particuliers sur l’intérêt général ou les intérêts supérieurs du pays dont la définition et la défense n’appartiennent pas au juge mais au Président et au pouvoir législatif élus par le peuple français !
Il n’y a pas en France de « Cour Suprême » habilitée à prendre des décisions de dernier ressort. Dans notre démocratie c’est la conjonction du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif qui définit le droit applicable, le droit que les juges doivent appliquer et qu’ils ne sont aucunement chargés de « formuler » ! L’institutionnel et le légal y sont du ressort de l’exécutif et du législatif qui sont les voies d’expression de la volonté du peuple en tant que décideur final. Le juge n’a pas à interférer dans ce processus en s’autorisant à interpréter ou à biaiser la volonté exprimée par le peuple voire à s’y substituer. Il conviendra donc de préciser ou adapter le cadre institutionnel et le cadre légal pour éviter les dérives et empêcher les empiètements du judiciaire sur les domaines exécutif et législatif.
Eradiquons la « gaucho-bien-pensance » et son avatar « bobo-libéral-progressiste » pour rendre son honnêteté, sa rigueur et son efficacité à la justice, sa force à la police et son autorité à l’Etat ! Amis juges, vous êtes là pour appliquer la loi à des délinquants, pas pour l’interpréter dans le sens de vos éventuelles « préférences » politiques ou idéologiques et encore moins pour « la faire » par le biais de vos « jurisprudences » !
Dégauchir la France et refaire l’Europe … le combat pour le redressement
Le combat pour l’Europe
ooo Le combat pour l’Europe … C’est par l’Europe que nos peuples et nos nations se transcenderont et resteront capables de tenir leur rang dans le tourbillon du monde nouveau. Mais c’est à Paris et à Berlin qu’on la construira, pas à Bruxelles ni à Strasbourg ou à Francfort dont les compétences se limiteront alors à la seule gestion du domaine communautaire tel qu’il leur aura été confié par les Etats !
Il se trouve en effet, que du fait des « secousses » de l’histoire européenne du 20è siècle, seule la France porte une réelle ambition pour l’Europe, une Europe capable d’affirmer son rôle de puissance mondiale de référence du 21è siècle alors que l’Allemagne et l’Angleterre se satisferaient d’un grand marché élargi où ils seraient respectivement devenus une « Grande Suisse industrielle bien gérée » ou une « opulente place financière mondialisée » ! Il n’y aura donc pas d’Europe sans une France forte … et à l’inverse, il n’y aura plus de France s’il n’y a pas d’Europe ! Leurs destins sont liés …
Ah l’Europe ! Les élections européennes de 2019 comme le feront aussi celles de 2024, confirment que ces élections ne sont qu’une aimable « mondanité politique » à l’échelle d’une Europe encore très artificielle à laquelle ne participe qu’une très faible partie des électeurs européens. On sait aussi que la désignation des « candidats députés européens » n’a rien à voir avec l’expression d’une quelconque volonté d’un « peuple européen » qui n’existe pas encore mais relève seulement de quelques caciques de partis qui cherchent à placer à Strasbourg ceux de leurs militants qui n’auront pas été casés au plan national. Chacun sait enfin et c’est l’essentiel que, seuls, les Chefs d’Etat ont la capacité d’agir au fond pour l’Europe comme l’a amplement démontré la crise de 2008-2012 avec le « directoire » Sarkozy-Merkel. L’Europe a fait alors plus de progrès en quatre ans dans l’intégration de ses politiques budgétaires, financières, économiques et sociales que pendant les quarante ou cinquante années de « consensualisme » bruxellois où la Commission avait soi-disant l’initiative et où le Parlement essayait de faire valoir son droit d’enregistrement de décisions qui étaient prises ailleurs ! Las, l’aboulie et l’inertie de François Hollande ont ruiné ce bel élan donné à l’Europe et la France a perdu sa part du « leadership » européen par défaut ou plutôt par inexistence de la Présidence Française actuelle imbue de l’européisme béat d’Emmanuel Macron qui voit l’UE comme l’embryon d’un certain mondialisme technocratique … pourquoi pas façon Davos ?!
A l’occasion des élections européennes à venir, on entend à nouveau les lamentations ou imprécations des « eurobéats du Centre » et des droite et gauche molles à l’opposé de celles de leurs adversaires nationalistes et gauchistes des différents pays européens. Les premiers sanctifient et célèbrent l’Europe comme on récite son catéchisme sans y croire et sans même penser à ce qu’on dit, les autres la rejettent comme la soupe du diable ! En fait, personne n’a bien compris que le monde a changé et requiert que nos antiques nations e transcendent en une véritable « puissance européenne » si elles veulent continuer d’exister face aux Etats-Unis d’Amérique et aux puissances émergentes qui n’ont aucunement l’intention de nous attendre si les besoins de leur population leur commandent d’avancer et au besoin de nous écraser ! Ils continuent d’ânonner leurs poncifs pour ou contre l’Europe du Monnet d’après-guerre ou des Schuman, Gasperi, Adenauer et autres grandes figures de « l’européisme » à la Delors auquel se sont laissé prendre tous nos chefs d’Etat européens y compris les français Giscard, Mitterand, Chirac … et cela malgré les avertissements de De Gaulle. Cette Europe-là a rempli son rôle depuis longtemps : elle a réalisé le « grand marché ouvert à tous les vents » et rendu les pays d’Europe si inter-dépendants qu’elle les empêche désormais de se faire la guerre ! Bien ! bravo, mission accomplie ! Et maintenant ?
« L’euro-lâcheté » pouvait faire illusion tant que les choses allaient bien mais la crise de 2008-2012 et la compétition grandissante du monde en développement interdisent de persévérer dans le laisser aller. L’Europe que l’on veut, n’est pas celle du volapük intégré ni celle du blocage institutionnel à 28, 29 ou 30 ni celle de la bureaucratie bruxelloisequi n’a en fait de pouvoir et n’est de quelque utilité que pour l’administration des petites choses ou de celles déjà convenues mais n’a en réalité aucun pouvoir d’initiative pour les affaires majeures d’intégration ni même pour celles de coopération renforcée entre les Etats-Membres ou une partie d’entre eux. L’UE reste encore le blocage ou le frein moteur de l’Europe plutôt qu’elle n’en est la véritable dynamique !
Le diagnostic de l’Europe actuelle, l’Union Européenne, n’est pas très brillant en effet !
L’UE par son Conseil des Ministres et surtout par sa Commission et ses Directions générales tend depuis la fin de ce fameux « directoire Sarkozy-Merkel », à se croire le centre décisionnel de l’Europe et à s’imposer comme tel en prenant de plus en plus souvent et de plus en plus fermement des positions d’ordre politique et diplomatique (voire même « militaire » depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine !) qui ne sont pas de son ressort mais de celui des Etats ! Bref, Madame Von der Layen se montre et parle beaucoup trop alors que le Chef d’Etat et les Ministres Français se font bea coup trop discrets et laissent beaucoup trop le champ libre aux initiatives de l’UE et de l’France en particulier ! Il se trouve qu’en l’occurrence, ce serait le devoir du Président Français que de recadrer le programme de travail de l’UE et avec le Chancelier allemand, de ramener le monde à plus de sagesse quant à l’avenir de l’Ukraine dans le sillage des Accords de Minsk tout en ramenant la Russie vers l’Europe !
L’UE en effet, patauge à l’intérieur où la coopération intra-européenne n’avance plus, comme à l’extérieur où Bruxelles ne parvient pas à trouver une position commune et cohérente pour exiger de la Chine qu’elle respecte les lois d’une saine concurrence ou des Etats-Unis qu’ils ne cherchent pas à imposer leurs propres règles aux entreprises européennes qui utilisent le dollar ou que leurs GAFA paient leurs impôts en Europe. Echec également pour s’accorder sur l’attitude à adopter vis-à-vis de l’Ukraine et de la Russie, sur le Proche-Orient et la liquidation de l’islamisme ou sur le problème d’une politique migratoire commune et de l’accueil ou du renvoi des migrants d’Outre-Méditerranée !
L’UE de Bruxelles, engoncée dans son « européisme culturellement bien-pensant, économiquement libéral, politiquement consensualiste » reste incapable de trouver les majorités suffisantes pour régler vite et bien les problèmes qui sont de sa compétence, pêche et agriculture, ouverture des marchés et protection contre la concurrence déloyale, concurrence et promotion de « champions » européens. Un avatar significatif de la mentalité qui prévaut à la Commission : l’interdiction faite à Alstom et Siemens de fusionner pour créer « un champion européen du ferroviaire » sous prétexte qu’au niveau européen la concurrence serait moindre ! Une vision d’une extrême médiocrité ! Bruxelles pense « concurrence intra-Europe » alors que pour accompagner l’ouverture sur le reste du monde, il faudrait penser « conquête du monde » … et en se dotant des mêmes outils ou armes de protection que les autres grands compétiteurs mondiaux.
Déjà sur ces points, elle s’embourbe dans les complications, demi-mesures et exceptions d’un fatras bureaucratique paralysant. Comment peut-on alors penser qu’elle puisse s’emparer avec quelque succès et avec efficacité, de domaines qui relèvent de la souveraineté des Etats-membres comme les relations de puissance à puissance jusqu’à la problématique de défense, ou même plus simplement les problèmes d’harmonisation des politiques fiscale et budgétaire, d’intégration sociale, culturelle ou sociétale y compris la politique migratoire ou la mise en œuvre de politiques économiques communes vers l’extérieur ?
Alors Monsieur Macron, laissez là votre rêve de la Sorbonne quand vous évoquiez, tout en restant dans le flou comme à votre habitude, une sorte de « fédéralisme politique et institutionnel » au niveau de l’Union à 27 ! Ce sont des lubies dans la situation actuelle de l’Europe, cessez donc de les ressasser à chaque Sommet Européen à la façon d’un mantra et dans toutes vos « adresses à l’Europe » … Elles font plutôt sourire les responsables politiques européens qui les lisent ou les écoutent qu’elles ne les font penser ou réagir.
Vous souvenez-vous que les crises de 2008 à 2012 n’ont pas été prises en mains ni résolues par l’Union Européenne de Bruxelles mais bien par le « directoire » franco-allemand ? Bruxelles et la Commission de M. Barroso avaient alors disparu, on ne les entendait plus ! Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont décidé seuls des voies et moyens et ont fait chacun pour leur part, les compromis nécessaires pour sauver l’Europe et l’euro en aidant la Grèce, le France et l’France, en élargissant le spectre des missions de la Banque Centrale et en imposant en retour, l’ardente obligation de gérer convenablement les finances publiques nationales, le tout étant couronné du Traité de Stabilité, Coopération et Gouvernance (TSCG) de Mars 2012 qui a mis fin à la crise provoquée par les tensions d’une transition économique et sociale mal maîtrisée vers le monde du 21è siècle.
Au cours de ces quatre années, l’Europe a fait plus de progrès dans l’intégration de ses politiques que pendant les cinquante années de palinodies bruxelloises qui ont précédé ! Processus hélas interrompu par le désastreux intermède hollandesque où la France, n’étant plus dirigée, a laissé son siège vide non pas volontairement comme l’avait fait de Gaulle pour imposer sa vision d’une Europe européenne mais en raison d’une aboulie très malhonnête politiquement doublée d’une incapacité maladive d’agir efficacement pour satisfaire les nécessités du redressement de la France et d’adaptation de l’Europe à l’évolution du monde. La France alors, a perdu toute crédibilité en tant que puissance et l’Europe sans l’impulsion française, s’est mise à vaticiner à l’intérieur dans la coordination de ses politiques économiques et financières comme à l’extérieur où elle s’est avérée incapable de faire face à la crise ukrainienne avec la Russie comme à la crise proche-orientale avec ses « migrants » et les doubles-jeux très orientaux des pays arabes, de la Turquie et de l’Iran ! Puis-je vous rappeler Monsieur Macron, que vous étiez alors au pouvoir au plus près de Monsieur Hollande alors Président, … or pendant toute cette période, la France a disparu de la scène et l’Europe pataugeait !
Le directoire Sarkozy-Merkel doit donc servir de modèle. Il faut reprendre le processus interrompu mais le préalable en est évidemment le rétablissement de la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe, de puissance sans laquelle rien n’a pu se faire depuis la chute de l’Empire Romain et rien ne pourra se faire au 21è siècle. « L’Europe, c’est la France et l’France ! » disait de Gaulle. « Unies, elles feront l’Europe, désunies, elles disparaîtront avec elle ! ».Mais pour cela, il faut redresser la France ! Où en êtes-vous ? Qu’avez-vous fait et qu’avez-vous l’intention de faire ? L’heure avance et ce que vous ne faites pas aujourd’hui, vous ne le ferez pas demain, vous le savez !
Que faire alors de cette Europe qui patauge et pourtant si nécessaire à nos peuples et nos nations ?
L’Europe actuelle, c’est-à-dire l’Union Européenne n’est qu’une « Europe des marchands », il reste à CONSTRUIRE « L’EUROPE » EN TANT QUE PUISSANCE, une Europe qui en tant que telle, s’affirme comme une puissance capable de faire face aux défis du monde nouveau et de devenir la puissance mondiale de référence du 21è siècle. Elle en a les titres puisque c’est elle qui depuis la Renaissance, a enfanté le monde moderne et lui a donné les moyens de son développement. Encore faut-il qu’elle le veuille et le fasse !
Une Europe où la coordination des politiques économiques, sociales et fiscales permette le développement d’une dynamique forte qui soit éventuellement appuyée temporairement ou sectoriellement lorsque c’est nécessaire, par une philosophie de « préférence européenne » à l’opposé du catéchisme « libéraliste » actuel de la Commission Européenne en matière de concurrence comme on vient de le souffrir avec le rejet de la fusion Alstom-Siemens aux dépens de l’intérêt européen bien compris dans le secteur ferroviaire face à la Chine.
Une Europe qui se libère de son mondialisme et de son multilatéralisme béats et qui sache se défendre à armes égales en matière de taxes comme de normes contre la concurrence étrangère (la taxation « carbone » des produits importés en serait une bonne application), qui ne se laisse pas envahir par la finance, les produits et les services étrangers sans obtenir des conditions de concurrence au moins égales notamment en matière de marchés publics, qui soit capable de répondre au chantage des Etats-Unis quand ils veulent imposer leurs lois ou leurs lubies de politique étrangère aux entreprises européennes dans le commerce ou les financements internationaux comme on a vu à propos de l’Iran et des financements en dollars, etc…
Une Europe qui contrôle ses frontières aussi bien en matière de trafics licites ou illicites que de migration légale ou illégale après que les Etats en auront décidé selon leurs contraintes et besoins respectifs. Une Europe qui en conséquence, soit claire sur les conditions de sa coopération avec les pays-sources de l’immigration et en particulier sur le contrôle et les conditions d’utilisation des fonds de développement et financements européens qui permettraient à ces pays de « stabiliser » leur population en améliorant ses conditions de vie.
Il s’agira donc d’habituer progressivement les peuples et leurs gouvernants à gérer ensemble les intérêts majeurs des pays européens et de faire front commun quand cela sera nécessaire tant sous l’angle de la « protection » de ces intérêts que dans la perspective de leur « développement » potentiel ultérieur. Ce sera dans une première phase, le rôle des Etats et des peuples sous l’impulsion et la conduite du « directoire » franco-allemand, en attendant que naisse un jour, un véritable « sentiment européen » et qu’on puisse envisager un aménagement des institutions dans le sens d’une « union » plus étroite avec un gouvernement central progressivement élargi aux différentes fonctions de l’Etat … Il y faudra sans doute encore une ou deux générations car le « politique » et le « génie des peuples » n’avancent pas à la même vitesse que les « nouvelles » technologies et les belles et grandes idées même si elles sont justes mettent souvent du temps à s’imposer !
L’Europe à construire devra par ailleurs faire face à cette folie « anti-CO2 » qui semble devoir devenir la priorité du monde alors que le réchauffement climatique obéit à des cycles millénaires ou multi-décennaux qui n’ont que peu à voir avec le CO2 et alors que la France et l’Europe elle-même restent des modèles de sobriété en matière d’utilisation des énergies carbonées et ne représentent qu’une infime partie des émissions actuelles et à venir de CO2 dans le monde !? Et malgré cela, il semblerait que nos gouvernements européens soient sur le point de s’engager dans des investissements colossaux et donc ruineux parce qu’inutiles sous prétexte d’assurer une « transition énergétique » conforme aux idées (lubies) des « affoleurs » du GIEC et autres institutions ou mouvements politiques nationaux et internationaux contaminés par le virus d’un écologisme hors champ fondé sur une monumentale erreur de jugement ! Ajoutons que du côté français, cette course folle à une décarbonation inutile et ruineuse en matière d’investissement, se double d’une erreur colossale commise par le couple Hollande/Macron consistant à négliger l’électricité nucléaire vouée aux gémonies par les ayatollah écologistes anti-nucléaires, mettant ainsi le pays dans une situation catastrophiue en matière de production et coût de l’électricité aggravée par l’embargo sur le gaz russe du fait de la guerre en Ukraine ! Emmanuel Macron vient donc de décider de ressusciter la filière nucléaire mais ce seront encore quelques années de perdues pour la France face à ses compétiteurs en attendant ladite résurrection !
S’agissant de la nouvelle Europe à construire, il est de fait que seule la France en a vraiment l’ambition . L’Angleterre reste à la traîne et rêve encore à son « Empire » du siècle passé tandis que l’France encore malade de ses traumas national-socialiste et raciaux, ne sait plus comment gérer les problèmes d’autorité et de puissance ! D’où l’importance vitale que la France fasse le nécessaire pour reprendre très vite le commandement et tenir à nouveau, après le désastre de l’épisode « hollandesque » et le « sur-place » macronien, son rôle séculaire de « puissance-pivot » en Europe.
Là est le chemin ! Ce n’est pas à Bruxelles qu’il commence mais à Paris et à Berlin, là où réside la souveraineté des deux premières puissances de l’Europe, et en partant des réalités nationales et de la légitimité démocratique des Etats.
Faire l’Europe-puissance du 21è siècle, implique d’abord de rétablir la France dans son rôle de puissance-pivot de l’Europe et pour cela, que le pays choisisse un Chef de l’Etat qui n’ait peur ni de la réforme ni de l’autorité mais qui ait la volonté, la capacité et la carrure nécessaires pour redresser la France.
Il n’y aura pas d’Europe sans une France forte … mais plus de France sans Europe ! Alors réformons en commençant par la France ! On ne peut attendre plus longtemps !
Ce combat, ce ne sera pas la gauche qui le mènera, vautrée complaisamment dans cette pesante « gaucho-bien-pensance » qui continue de la paralyser. L’oxymore « gauche-droite ou droite-gauche » du pouvoir « bobo-libéral-progressiste » actuel ne sera pas non plus la solution puisque ce pouvoir né de combinaisons douteuses qu’on peut légitimement qualifier de coup d’Etat politico-médiatico-judiciaire anti-Fillon, confirme lui-même chaque jour par ses demi-mesures, ses bidouillages budgétaires et ses radotages d’éléments de com’ mal ciblés qu’il ne sent pas mieux la France ni les Français que ne le faisait le gouvernement Hollande et que comme lui, il restera dans l’accessoire sans jamais avoir le courage de s’attaquer à l’essentiel !
C’est donc ici aussi la droite qui devra mener le combat ! Elle doit se préparer à prendre les rênes au plus vite. La France ne peut se permettre de perdre encore cinq ans avant de relever la tête et prendre en charge sa juste part de l’avenir du monde.
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3. Qui alors pour mener le combat ? Une droite gaullienne, forte, juste et solidaire
« L’action écrivait le Général de Gaulle, ce sont des hommes au milieu des circonstances ». Les circonstances sont là, dramatiques, mais les hommes ?
ooo Pourquoi la droite ? Qui d’autre pourrait donc en être capable ? La gauche a failli, Emmanuel Macron patauge et les « extrêmes » ne sont pas fiables ou vont à contresens (le RN sur l’économie, le social et l’Europe, LFI sur ces mêmes sujets mais aussi sur l’immigration, l’islam et l’autorité de l’Etat !!).
Il n’y a pas d’alternative ! … le peuple le sent bien, il le sait ! Il doit le signifier clairement aux politiques et se donner un « Chef » !
Pourquoi la droite ? La gauche avec François Hollande, a démontré une fois encore et de quelle magistrale façon, son incapacité à faire face aux défis du monde. Elle s’obstine à penser faux et agir à contresens comme elle l’avait fait du temps de Mitterand puis dans l’intermède Jospin. Elle s’est enfin, définitivement embourbée avec Hollande !
Pourquoi la droite ? Emmanuel Macron n’est pas non plus le président qui redressera la France et encore moins celui qui tracera le chemin de l’Europe. Entichés de technocrature mondialisée, d’internationalisme financier, de dé-construction de l’histoire, de déracinement des peuples, de métissage des cultures et niant l’idée-même de continuité des civilisations, nos dirigeants « progressistes auto-proclamés » sont quelque peu embrouillés dans la confusion de leurs idées et perdus dans le discours logorrhéique « complexe » du « ni gauche ni droite », le tout baignant dans leur oxymorique obsession du « en même temps ». Après le désastre « hollandesque », national, social, économique et sociétal, la France avait un besoin urgent de remonter la pente à l’intérieur comme à l’extérieur. La « macronie » hélas, s’avère à son tour, incapable de traiter l’essentiel et épuise ses forces et la patience du peuple dans une sorte de « commedia dell’arte » sans fin où la com’ politique tente de masquer l’insignifiance de l’action !
Ce gouvernement de rencontre s’est installé après le coup d’Etat politico-médiatico-judiciaire fomenté par la gauche contre François Fillon mais chaque jour hélas, voit monter la désespérance populaire devant l’incapacité d’Emmanuel Macron à gouverner, c’est à dire à choisir clairement et agir fermement. Son comportement de technocrate intellectualisant et sa vision mondialiste de l’économie, multiculturaliste de la civilisation et prétendument progressiste de l’évolution de la société, sont des constantes de l’air du temps des « bobos » de cette deuxième génération post-soixante-huitarde. En l’occurrence, Emmanuel Macron semble s’ingénier à nous démontrer tous les jours par son agitation sur l’accessoire comme par sa négligence obstinée de l’essentiel, qu’il ne sent bien ni l’état de la France ni les problèmes et les motivations des Français ! C’est la confirmation en politique, du jugement de Simone Weil sur les « intellectuels » et la caste de ceux qui prétendent savoir et qui, quelle que soit l’époque, n’ont pas nécessairement « l’intelligence du monde ».
Des trois priorités qu’il devrait se fixer, notre jeune, rusé mais immature Président n’a pas le courage de la première, pas conscience de la seconde et pas la capacité de la troisième.
Sur le premier point, dépense publique et compétitivité de l’économie nationale, ses « réformes » sont de fausses réformes ou des artifices budgétaires et fiscaux destinés à plaire à toutes les clientèles qui surgissent ou récriminent à l’horizon au gré des évènements (politique du « quoi qu’il en coûte » contre les effets d’un covid mal évalué et mal traité, politiques de freinage des prix de l’énergie par subvention de l’Etat, cadeaux divers à la demande ou selon l’envie du Président pour les nécessiteux ou les flatteurs des pays étrangers qu’il visite, etc ..). En revanche, la diminution effective de la dépense publique n’est encore aucunement à l’ordre du jour ni le règlement au fond des problèmes qui minent notre économie ! On ne peut donc raisonnablement en attendre un quelconque regain significatif de la compétitivité et du dynamisme de l’économie française donc de l’emploi et du pouvoir d’achat en dehors des bienfaits qui découleraient d’une amélioration miraculeuse de la conjoncture.
Le second point, le cadrage de la problématique immigration-islam, n’est en rien ressenti comme une nécessité ni une urgence par l’équipe au pouvoir dont la carence et l’insouciance à cet égard, menacent fortement les impératifs nationaux de cohésion nationale, d’identité française et de paix publique. Rien non plus même en paroles, sur la reconquête et la mise sous contrôle des quartiers de « non-droit » ni sur une véritable approche globale ayant pour objet leur ré-insertion économique, sociale et culturelle au sein de la nation.
La troisième urgence enfin, l’autorité de l’Etat, est mise à mal chaque jour par des migrants qui forcent les frontières avec l’aide de groupuscules activistes hors la loi ; par les prières de rue et autres comportements prétendument islamiques incités voire organisés par des provocateurs et discoureurs islamistes qui encouragent la population musulmane au refus de l’intégration et à l’insoumission aux lois de la République ; par les bandes de voyous qui pour faire la loi dans leurs quartiers et protéger leurs trafics vont jusqu’à pousser la jeunesse à « cramer du flic » … Mais au-delà de ce laxisme d’Etat en matière de sécurité publique, l’Etat ne remplit pas non plus son contrat en matière d’administration publique, d’éducation nationale, de santé et même de transports publics ! L’ensemble du secteur public et para-public doit être revu et recadré dans ses missions, fonctions, procédures et moyens.
Quant à l’Europe, Emmanuel Macron se dope aux vapeurs euphorisantes d’un européisme béat et se répand dans les arcanes complices de la technocratie européenne, elle-même fille accomplie de son modèle français alors que les peuples commencent à se soulever contre l’incompréhension de ces élites engoncées dans leurs certitudes et leur bureaucratie.
En réalité, la « macronie » s’agite beaucoup sur l’accessoire mais rien n’est fait de significatif sur l’essentiel !
L’effet de ciseau de l’augmentation continue des prélèvements obligatoires due à l’exceptionnelle inventivité du gouvernement Macron en matière de taxes et d’astuces budgétaire pour tenter désespérément de boucler ses budgets, jointe à une situation de l’emploi toujours aussi médiocre, a déjà fait monter le mécontentement et provoqué une première explosion en 2018. Les Gilets Jaunes se sont soulevés dans toute la France pour exprimer leur exaspération des sept années d’incompréhension et d’errements du quinquennat Hollande et du début de celui de Macron pendant lesquelles les gouvernants de l’élite « bobo-techno » n’ont rien vu ni senti des vrais problèmes du peuple de France. Ce n’était pas très adroit ni très juste en effet, de lui signifier qu’il fallait « qu’il se secoue pour traverser la rue et trouver un emploi » tout en le submergeant de taxes non pas pour satisfaire des priorités populaires mais en mettant en avant des lubies de « bobos » comme la transition énergétique dont la solution relève en fait d’une approche globale à long terme et non d’une taxe incongrue sur les carburants et encore moins d’une approche sacrificielle de la France et de l’Europe en matière de « décarbonation de leur économie » !!
La révolte a eu lieu et le pouvoir pris de panique, s’est borné à essayer de calmer les esprits en reculant sur les taxes incriminées, en faisant un geste sur le SMIC et les « petites » retraites et en suppliant les entreprises de bien vouloir octroyer une prime à leurs salariés !
Conscient de son échec et de son erreur et désireux de les faire oublier, Emmanuel Macron a inventé la comédie nationale du « Grand Débat », pour « faire participer le peuple à la décision » et « moderniser ainsi la vieille démocratie française » ! Il l’a conduite comme une campagne électorale impromptue où il a laissé libre cours à sa logorrhée habituelle. Une farce de politique participative d’où n’est sorti que le ridicule et l’inutile de la chose !
Et voilà que cette même comédie recommence après les deux années du « quoi qu’il en coûte » covidien et le bras de fer mené avec le « front syndical » à propos de la réforme des retraites en 2023 ! En effet, Emmanuel Macron replonge dans les délices de la « démocratie participative » avec le CNR, ce Conseil National de la Refondation qui sera nous dit-on chargé de « revoir l’Etat » ! Grandiose mission dont Dieu fasse qu’elle soit menée à bien … il faudra en faire le point dans les 100 jours a dit Emmanuel Macron, donc vers le 14 Juillet de cette année 2023 ! Les 100 jours sont passés, le CNR balbutie et l’horizon reste passablement bouché ! Parler c’est bien, agir serait mieux !
Côté international, Emmanuel Macron s’est ébroué comme un jeune étalon et a fait illusion (le Kennedy français ?!) au début de son mandat et les années passant, a pris l’habitude de voir et revoir ses homologues des différents pays et de leur parler et re-parler sans pour autant résoudre comme il conviendrait les problèmes en suspens et par là rétablir le pouvoir d’influence voire de décision ou co-décision de la France sur les problèmes du monde. On ne peut pas dire à cet égard qu’il ait vraiment fait quelque chose de significatif pour faire remonter la France sur l’échelle de crédibilité des puissances. L’affaire ukrainienne en est l’illustration alors que le Président français au lieu de se ranger à « l’opinion » occidentale, aurait dû entraîner le Chancelier allemand et « forcer » l’Ukraine à la paix avec la Russie et ainsi démontrer au monde que l’Europe était capable de régler elle-même ses problèmes avec son environnement en toute indépendance de l’Amérique ! C’est raté !
Pour le reste, le Président Macron s’évertue, souvent à contre-temps et le plus souvent dans le vide, à prêcher un « européisme hors sol » qui rappelle les beaux jours de l’idéalisme « monnetiste » des années 50-60. Il s’y est attaché dans son discours de la Sorbonne de Septembre 2017 avec ses envolées « fédéralisantes » tous azimuts jusqu’en matière de défense et de sécurité intérieure et ses rêveries « mutualisantes » en matière de finances européennes voire de couverture des risques en cas de crise, toutes belles idées qui sont loin de faire l’unanimité à commencer par les doutes et réticences de notre partenaire allemand. A l’égard de l’Allemagne en effet, Emmanuel Macron a perdu toute crédibilité et ne la retrouvera pas avant d’avoir rétabli la France dans ses comptes publics et dans le sérieux des discours de son Président !!!
Très gênants également pour la crédibilité internationale du Président français, sont ces erreurs de jugement et ces comportements aberrants susceptibles de mettre en cause l’honneur de la France à l’extérieur et l’ordre public à l’intérieur. N’insistons pas sur les critiques systématiques qu’il se permet de faire à l’étranger sur la France et les Français, cette France arriérée et ces « gaulois réfractaires » qui n’ont pas les mêmes priorités que leur Président et ne comprennent pas la subtilité des siennes ! Des provocations mal venues car la résistance des Français à ses lubies n’est pas due au caractère des Français mais à l’incongruité et à l’inadéquation de ses projets comme il a bien dû le reconnaître face à la révolte des « Gilets Jaunes de fin 2018-début 2019 qui a porté un coup sévère à sa légitimité et à la confiance du peuple. Autre bévue plus culturelle devant les étudiants de l’Université George Washington, lorsqu’il divague sur « l’antisémitisme français d’antan » en omettant de mentionner « le nouvel antisémitisme islamiste » qui était pourtant le sujet même de la discussion et la monstruosité qu’il s’agissait de condamner. Voulait-il par là,confirmer son credo du métissage culturel généralisé en évitant de stigmatiser les dérives de l’islam aux yeux du monde ? Une faute qui rappelle celle qu’il commit en Algérie en tant que candidat dénonçant les « crimes de la colonisation », parlant même de crimes contre l’humanité ! Voulait-il à l’inverse dans ce cas, exciter les populations immigrées contre la France et l’autorité française ? Multiculturalisme béat et idéologie libéral-mondialiste ? Clientélisme électoral ? Ou manque de discernement et légèreté ou simple bêtise ?
A ce point de récurrence, de telles divagations ne peuvent plus être considérées comme du « machiavélisme » ou de subtiles manœuvres politiciennes ? Proférées à l’étranger en tant que candidat ou responsable suprême du pays, elles confirment s’il était besoin qu’Emmanuel Macron ne mérite pas la confiance du peuple français et nous montrent clairement que s’il n’a pas l’intelligence des choses ni la carrure politique qui lui permettraient de redresser le pays, il reste capable d’imprudences qui peuvent mettre la France en danger !
Sur tous ces sujets qui avant même leur dimension européenne, touchent directement et fortement le peuple puisqu’il faut en étendre l’horizon à la problématique « immigration-islam » et à celle du respect voire du rétablissement de l’autorité de l’Etat dans beaucoup de territoires « perdus » et beaucoup de secteurs d’une population mal intégrée, Emmanuel Macron en effet, n’a jamais bénéficié que d’un très faible niveau de confiance en raison des péripéties hasardeuses qui ont présidé à son élection. Une confiance qui par ailleurs, s’érode chaque jour un peu plus du fait de l’indécision, des hésitations et des erreurs de son gouvernement que ne saurait rattraper une communication hors champ et qui sonne particulièrement faux.
N'ayant jamais bourlingué que dans les couloirs feutrés des cabinets ministériels ou dans les antichambres confortables des sociétés financières où il a exercé ses talents et ayant eu la malchance de ne pas faire de service militaire où il aurait pu « approcher » un ouvrier, un paysan ou même un commerçant ou un employé, il ne connaît pas bien la France ni les Français et sent encore moins bien leurs problèmes et leurs désirs ! Ce n’est pas dans ces lieux en effet, qu’on apprend le contact avec le peuple et encore moins à maîtriser les particularités de ces segments de population originaires de l’outre-mer et de cultures aussi spécifiques que celles de la civilisation arabo-musulmane.
Ces fautes et ces carences dans la sensibilité, dans la pensée et dans l’action, sont impardonnables venant de « l’homme Macron » et plus encore du Président de la République Française, fautes qui le rendent indigne de la charge que le peuple français a fait l’erreur de lui confier.
Compte tenu de la dramatique insuffisance de la vision comme de l’action quotidienne de ce « gouvernement de bascule macronienne », la droite doit se préparer à reprendre au plus vite les rênes du pays car la France et le peuple français après les dix longues années de stagnation et de régression du quinquennat Hollande et du premier quinquennat Macron, ne peuvent plus se permettre de perdre quelques années de plus et de laisser la situation des Français et celle du pays se dégrader de façon inexorable à la mesure des inconséquences et de l’immobilisme de ses dirigeants !
ooo Que faire ? Trois priorités pour redresser le pays :
…1. Réduire la dépense publique injustifiée ou excessive pourrétablir le cercle vertueux d’une économie compétitive par l’allègement des charges et impôts, dynamisant ainsi la consommation, l’épargne et l’investissement et de ce fait, la production, l’emploi et enfin, le progrès social 2. Cadrer les flux d’immigration et les pratiques de l’islam et maîtriser le processus d’intégration et assimilation des populations pour assurer la cohésion sociale et consolider l’identité nationale 3. Rétablir l’autorité de l’Etat et la sécurité publique dans toutes les parties du pays et dans tous les segments de sa population.
En ce début de 21è siècle et après les trois décennies du processus de déliquescence nationale que nous venons de vivre à contresens de l’évolution du monde, en raison de l’immobilisme et de l’insuffisance des dirigeants de nos gauche et droite molles successives aujourd’hui fusionnées dans le vide macronien du « en même temps », et malgré le sursaut sarkozyen qui a permis à la France et à l’Europe de ne pas sombrer lors de la dernière crise, trois priorités surgissent pour le redressement du pays comme elles ont été définies dans le chapitre précédent à propos du « Combat » qu’il faut mener.
D’abord réformer le secteur public au fond pour réduire la dépense publique inutile ou excessive et pouvoir enfin libérer l’économie du poids du « mammouth » public, relancer la dynamique économique et l’emploi et pérenniser ainsi la protection sociale dont bénéficie le peuple français. Dans ce but et bien au-delà de la réforme des retraites, équilibrer au mieux et au plus vite les comptes publics en passant en revue les aspects de pertinence, efficacité et efficience de l’ensemble de la dépense publique. Aligner les régimes spéciaux du secteur public et para-public sur le régime général pour ce qui concerne les avantages et les coûts afin d’en améliorer l’efficacité de gestion et de rétablir une certaine équité entre secteur privé et secteur public.Réformer les structures en révisant les missions, fonctions, procédures et moyens de l’ensemble du secteur public et para-public. Ainsi seront reconstituées les marges de manœuvre qui manquent aujourd’hui pour alléger en conséquence les impôts et les charges sur les entreprises et les particuliers, relancer ainsi l’épargne et la consommation et par là-même l’investissement, la production et l’emploi … et au surplus dégager ainsi des marges de financement pour cette obsession devenue mondiale (mais surtout occidentale !) pour une « transition énergétique » dont on a vu par ailleurs qu’elle n'était pas vraiment urgente (voire même impossible dans les pays en développement !) mais qu’elle pouvait être ruineuse pour les pays qui s’y adonneraient !
La seconde grande affaire du début de ce siècle est l’urgence d’un cadrage sévère de l’immigration et de l’islam pour maîtriser l’immigrationen fonction des besoins réels et des moyens d’accueil du pays et sans attendre une éventuelle réforme de l’islam, instaurer au plus vite un cadrage très strict de la pratique islamique qui la rende compatible avec les lois de la République afin de satisfaire aux impératifs nationaux de cohésion sociale, de sécurité publique, et d’identité française. Il faudra dans ce cadre, procéder à la reconquête des quartiers de « non-droit » ou « quartiers hors contrôle » puis à leur ré-insertion dans la communauté nationale par une politique globale de « développement local participatif » qui rétablisse notamment la discipline à l’école et des méthodes d’enseignement plus directives qui permettront une intégration puis une assimilation effective des immigrés et de leurs enfants jusqu’à leur éventuelle naturalisation s’ils peuvent justifier d’un parcours sans tache ce qui exclue l’attribution automatique de la nationalité par le seul fait de naître sur le territoire français et implique donc une réforme du droit du sol.
Le troisième impératif national est de rétablir l’autorité de l’Etat, d’abord dans les fonctions régaliennes « police/justice/pénitentiaire » en instaurant la « tolérance 0 » contre la désastreuse « politique de l’excuse » badintérienne et les lubies de la « rédemption des péchés » et du « droit-de-l’hommisme » gaucho-bien-pensant qui masquent en fait, les dérives idéologiques d’une trop grande partie du corps judiciaire vers la pratique d’un « gouvernement des juges » inacceptable dans le cadre de nos institutions et requiert donc un recadrage sévère à tous les niveaux du corps judiciaire depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hauts niveaux de nos juridictions nationales et européennes; ensuite, procéder à un recadrage technique, méthodologique et disciplinaire de l’Education nationale en général et de la formation professionnelle en insistant sur leurs devoirs particuliers d’intégration/assimilation/éducation de tous les jeunes français sur l’ensemble du territoire ; et enfin, assurer la mise au pas des medias publics d’information audiovisuelle qui eux aussi, se laissent aller à des prises de position idéologiques incompatibles avec leur mission de service public d’information neutre et a-politique.C’est là un impératif de sécurité publique considérant aussi bien la délinquance ordinaire que les comportements de certains segments de la population immigrée ou d’origine immigrée, inacceptables dans notre République laïque et qui pourraient susciter en retour, des réactions violentes de la part des « indigènes français de souche » en même temps qu’ils facilitent l’entrisme islamiste avec sa suite naturelle, le jihadisme.
L’accomplissement de ces trois priorités nationales ne saurait être l’œuvre d’un ramassis d’ego incompatibles ou d’ambitions divergentes ni le produit de discours de com’ politique destinés à tromper le peuple. La France à cet égard, a continué avec Emmanuel Macron sur la voie cabossée qu’elle avait choisie avec François Hollande !
Le redressement du pays en effet, requiert le caractère, la force et la constance d’un chef et des troupes rassemblées sur la conviction fondamentale que notre avenir dans le monde du 21è siècle passe par le rétablissement d’une France forte et la construction subséquente d’une Europe libre de ses choix dont la France restera la puissance-pivot qu’elle a toujours été depuis le siècle de Clovis. A ces conditions, rétablissant ainsi la puissance et l’unité de la France, la confiance du peuple français renaîtra et la France redeviendra crédible et capable de prendre effectivement la tête du mouvement de construction de la nouvelle Europe sachant que ce n’est pas en prêchant un européisme idéaliste et un fédéralisme mal ancré dans les mentalités qu’on la construira mais par une coopération toujours plus étroite et plus forte entre les « nations et peuples » de tête, la France et l’Allemagne. « L’Europe, c’est la France et l’Allemagne ! » disait de Gaulle. Elle ne se construira pas à Bruxelles où les 28, 27 ou 29 (??!!) continueront de patauger s’ils ne sont étroitement pilotés par Paris et Berlin. Le modèle de la démarche à suivre en est celui de la période des crises de 2008-2012 où l’étroite entente entre Nicolas Sarkozy et Angela Merkel a permis de sauver l’Europe et l’euro et de faire avancer l’intégration et la solidarité européennes comme jamais auparavant.
ooo Quelle droite et comment ?
… une droite rassemblée autour de son pivot droite forte, sociale et solidaire, ce noyau toujours présent et majoritaire dans les moments difficiles, autrefois avec de Gaulle ou Nicolas Sarkozy et aujourd’hui avec le parti Les Républicains qui après les secousses politiques de « l’année du coup d’Etat » politico-médiatico-judiciaire contre François Fillon, a entrepris sa reconstruction sur les bases et priorités définies par Laurent Wauquiez et son équipe. Il poursuit sa consolidation avec les travaux de réflexion programmatique menés sous la direction de son président Eric Ciotti sachant par ailleurs que les diverses élections locales, régionales ou législatives des dernières années lui ont permis de conforter son ancrage territorial et sa force de frappe locale et nationale sur l’ensemble du territoire.
Une droite élargie mais rassemblée autour de son pivot comme ce fut le cas au sein du RPR puis de l’UMP avant que cette dernière ne dérive et s’amollisse « au centre » lors du dernier mandat de Jacques Chirac sous le poids des lubies, problèmes existentiels, lâchetés politiques ou obsessions bien-pensantes de quelques-uns de ses notables alors même que ses militants, sympathisants et électeurs voyaient en l’occurrence, plus clair et plus loin que leurs dirigeants égarés !
L’erreur fatale fut commise quand Jacques Chirac et Alain Juppé reniant « le côté d’Artagnan » de leurs discours des années 80, voulurent dans les années 2000, consolider l’UMP au centre en y intégrant des éléments aux convictions moins certaines et plus changeantes issus de ce magma central aux politiques et méthodes aussi sinueuses que celles de la droite gaullienne étaient claires. Alain Juppé s’obstina même à répéter lors de la campagne pour les primaires de la droite en 2016, qu’il fallait « refonder la droite au centre » !!! Incompréhensible et magistrale erreur, malencontreux produit d’une contamination lente et délétère de certains esprits de droite et du centre par la vague de la « gaucho-bien-pensance » post-soixante-huitarde aujourd’hui modernisée en « bobo-libéral-progressisme » qui consistait à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec bisounourserie et droit-de-l’hommisme. C’est la « morale de troupeau » de notre temps, cette pensée unique faite des « déchets de ces engouements intellectuels du temps qui passe » que Nietzsche puis Roland Barthes moquaient et condamnaient chacun à leur tour.
La droite s’est ainsi peu à peu transformée en adepte et hélas, en pratiquante de la « mollocratie », plongeant le parti dans l’immobilisme et refusant de faire des choix clairs, de se battre pour ses idées et d’appliquer ses programmes. Cette droite « molle » a du même coup fait fuir une grande partie de ses électeurs déçus et exaspérés par son manque de combativité, vers les lubies et les excès du Front National qui profitant de l’inconscience et du « benign neglect » du même couple Chirac-Juppé, avait entre-temps habilement subtilisé à la droite, la thématique de l’immigration et de l’islam que le peuple français commençait à trouver de plus en plus pesante et inquiétante depuis les années 80.
Que ces notables ou anciens responsables de la droite molle, adeptes du « pt’êt ben qu’oui-pt’êt ben qu’non », qui ne se sentent plus vraiment « de droite » mais veulent y rester tout en lorgnant « en même temps » les postes à pourvoir dans le camp adverse, que ces notables donc s’abstiennent désormais d’invoquer très hypocritement de fausses raisons comme les bisounourseries droit-de-l’hommistes de la gaucho-bien-pensance ou encore ces principes dont ladite droite molle a fait ses étendards comme ceux de démocratie, liberté ou humanisme … comme si LA DROITE pouvait ne pas être démocrate, libérale ou humaniste même si elle se refuse à être « molle » !!!
Souvenons-nous en effet, que la droite a perdu l’élection de 2017 pour deux raisons majeures : d’abord, la persévérance dans l’erreur d’Alain Juppé ressassant ad nauseam pendant la Primaire, son obsession de la « droite au centre » contre la majorité de la militance et de l’électorat de droite, et en second lieu, les doutes, les peurs et les ambitions jusqu’à la trahison de quelques notables de la droite molle qui ont déserté le champ de bataille et fait perdre à François Fillon les trois ou quatre points qui l’auraient placé en tête au premier tour de la Présidentielle de 2017.
La droite néanmoins, s’est toujours reconstituée et regroupée autour de sa majorité, cette sensibilité politique aux racines gaulliennes qui fut toujours le pivot de la droite tant à l’époque du RPF que des UNR, RPR ou UMP et LR qui lui ont succédé. Ces partis autour de leur pivot gaullien, ont toujours été accompagnés et tour à tour soutenus puis trahis par leurs féaux partis dits « indépendants » ou « centristes » aux allégeances souvent assez mal définies mais qui cherchaient toujours à profiter de l’élan donné par le grand parti de droite, grand par le nombre mais surtout par la clarté de ses valeurs et de ses choix, la fidélité et la solidarité de ses membres et la cohérence de sa direction.
La droite a donc entrepris de se reconstruire après la défaite de 2017. A la droite nouvelle issue de la refondation en cours de LR, viendront progressivement s’agréger les militants, les sympathisants et les électeurs qui lui feront confiance. Ils viendront naturellement du centre qui traditionnellement à l’exemple de l’UDF puis de l’UDI ou autres « indépendants », rejoignent la droite sans trop barguigner à chaque fois qu’elle s’apprête à revenir au pouvoir ! Tous ces groupes ou mouvements issus de la « droite molle » après l’échec de « la droite au centre », sont aujourd’hui dans la même situation. Ils ont pris peur d’être « classés à droite » et d’être exclus du cercle de la « bobo-bien-pensance ». Ils se sont alors précipités pour clamer leur « humanisme-libéral-démocrate » bon teint … se réservant ainsi la possibilité « d’aller à la soupe » du nouveau pouvoir si l’occasion s’en présentait !
Sans doute plus nombreux que ceux du centre mais avec certainement plus de conviction et d’enthousiasme pour l’action et donc plus fiables à terme, sont les électeurs de droite qui, déçus par les peu glorieux épisodes de mollocratie et d’indécision de cette droite pendant la période chiraquienne et le quinquennat Hollande, se sont égarés au Front National. Ils reviendront à droite dès lors qu’ils auront la certitude que celle-ci tiendra ses promesses de réforme pour la grandeur française et le bien du peuple et qu’elle ne se laissera plus aller à ce « mollisme » politique qui depuis plus de vingt ans, à l’heureuse exception des années Sarkozy, l’a décrédibilisée et n’a cessé d’alimenter les troupes et l’électorat du FN l’aidant ainsi à dépasser celui de la droite et assurer par ricochet la victoire d’Emmanuel Macron en 2017.
La droite doit donc tout simplement, redevenir LA DROITE, la droite qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, une droite gaullienne, forte, sociale et populaire, une droite dédiée au seul intérêt et à la grandeur de la France et du peuple français, une droite qui bannisse toute idéologie et toute vision où l’intérêt national ne serait pas central et déterminant.
C’est donc autour de cette droite forte et gaullienne et sur ces mêmes objectifs que pourra se faire l’UNION « DES DROITES » AUXQUELLES LE PARTI LR POURRA AINSI APPORTER SON EXPERIENCE GOUVERNEMENTALE ET SON ANCRAGE TERRITORIAL, LOCAL ET NATIONAL, DONT NI LE RN NI RECONQUÊTE NE DISPOSENT VRAIMENT !
ooo … et côté « droite molle », les chichis et les caprices d’ego, ça suffit ! La gauche a échoué et elle ne sera pas capable de reprendre le flambeau de la gauche nationale d’autrefois , le centre patauge avec Macron et les extrêmes ne sont pas crédibles !
Rassemblement donc autour de LR, la seule force politique qui ait vraiment la capacité, la volonté et les troupes nécessaires pour prendre la France en charge sur le terrain et au niveau gouvernemental, la redresser et la remettre sur le chemin de la grandeur française et de l’Europe en devenir … et surtout d’y faire participer toutes les forces du peuple de France !
Ce sont les mêmes qui ont contesté la « cheffature » de Laurent Wauquiez en clamant partout que Wauquiez se « droitise » ! Non, Laurent Wauquiez ne se droitise pas et ne dérive pas, « IL EST DE DROITE » ! Ce n’est pas parce que le binôme Chirac-Juppé a en toute inconscience et irresponsabilité, laissé filer la thématique « immigration-islam » au Front National dans les années 85-95 qu’il serait interdit à la droite de la reprendre puisqu’elle est devenue plus que jamais une priorité nationale ! De même la droite est libérale mais elle n’est pas « libéraliste » et c’est un mauvais procès que de lui reprocher de vouloir que l’Etat intervienne dans le domaine économique et financier pour sauvegarder les intérêts supérieurs de la Nation car « la politique de la Nation ne se fait pas à la corbeille » selon le mot du Général de Gaulle, pas plus qu’elle ne se fait en fonction des intérêts des corps intermédiaires, des syndicats, des associations et des groupes de pression ou des « affolés » du moment qu’ils soient écologistes ou minoritaristes/wokistes divers qui ne sont pas les représentants adoubés du peuple français !
Laurent Wauquiez a été très largement élu en 2017 par les adhérents du parti qui rappellent ainsi que le mouvement majoritaire dans le Parti a toujours été celui de la droite forte, la droite qu’on qualifiera ici de gaullienne par opposition à la « droite molle centrisante » trop souvent indécise quant aux choix et laxiste dans l’action contre laquelle le Général de Gaulle a dû s’élever par deux fois à vingt ans d’intervalle, pour sauver la République. Il est donc particulièrement détestable de voir et d’entendre des « boudeurs et des boudeuses » répandre leurs états d’âmes et leur jalousie dans les réunions publiques et dans les media alors qu’ils n’ont pas eu le courage de se présenter aux élections à la Présidence du Parti pour faire prévaloir leurs idées s’ils en avaient de différentes … Pire encore, quand ayant les mêmes idées, ils voudraient que la droite les édulcore ou les aseptise parce qu’ils ont peur de « dire ce qui est et de faire ce qu’il faut », cette peur qui fut la cause première de la défaite de la droite que nous venions de souffrir !!! Perseverare diabolicum ! Diaboliques ? Ou simplement un retour temporaire de « la droite la plus bête du monde » dont la France a souffert à plusieurs reprises dans les cinquante dernières années !?
C’est donc autour du LR de Laurent Wauquiez et de ceux qui lui ont succédé à la tête du Parti LR jusqu’à Eric Ciotti, que doit se faire le rassemblement, maintenant que LR a pu consolider largement son ancrage territorial et sa force de frappe locale et nationale. Les querelles de sophistes n’ont plus lieu d’être face aux réalités du monde. Il s’agit de redresser la France et cette mission nationale ne tolère ni indécision ni laxisme. IL Y FAUT UNE DROITE FORTE, CETTE DROITE QUI N’AURAIT JAMAIS DÛ CESSER DE L’ÊTRE !
La preuve a été amplement apportée avec François Hollande et largement confirmée avec Emmanuel Macron que, en effet, la seule voie est celle d’une droite forte capable de privilégier les intérêts de la nation et du peuple français, sans se laisser influencer par quelque intérêt particulier économique ou social qui irait à l’encontre de l’intérêt général et sans faire droit aux lubies bobo-libéral-progressistes ou gaucho-bien-pensantes qui tendent depuis quelques décennies à fausser la pensée politique au profit d’un moralisme hors sol !Nos responsables politiques devraient méditer l’avertissement de Simone Weil qui mettait en garde nos intellectuels et par contrecoup nos décideurs contre leurs engouements pour les mirages de leurs belles constructions théoriques qui trop souvent, viennent se fracasser sur l’écueil des réalités ! Ils éviteraient ainsi erreurs, enlisement ou noyade dans leur action politique !
LA DROITE s’appuiera comme toujours sur les principes de liberté, égalité, fraternité mais aussi de solidarité nationale, unité et sécurité de tous dans toutes les parties de la population et du territoire ce qui implique protection et justice mais aussi fermeté à l’égard de tous sans considération d’origine, de race, de sexe, de religion, etc… et elle exigera en échange que chacun respecte ces mêmes principes à l’égard des autres dans le respect de l’Etat et l’amour de la France.
La droite en revanche, refuse de confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec « droit-de-l’hommisme ». Elle révère les Droits de l’Homme mais se refuse au droit de l’hommisme. Elle est sensible à l’écologie mais refuse l’écologisme. Elle prône l’autorité et en particulier l’autorité de l’Etat mais elle méprise l’autoritarisme et considère l’autoritarisme d’Etat comme la faiblesse des dirigeants médiocres.
Sur les trois priorités de la droite, aucun être sensé se réclamant de cette droite, ne peut avoir le front de contester l’une d’elles : assainir la dépense publique pour favoriser la dynamique économique, assurer l’emploi et garantir la protection sociale des plus fragiles, cadrer la problématique immigration-islam en raison de l’impératif de cohésion nationale, faire respecter l’autorité de l’Etat pour assurer la sécurité intérieure et extérieure !
Alors quoi ? Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Alain Juppé et tous les juppéistes, les quelques autres qui se sont réfugiés dans le confort d’un groupe « ni LR-ni Macron » afin de pouvoir goûter aux deux mamelles si l’occasion se présentait et vous aussi d’ailleurs, hommes et femmes de droite qui vous clamez toujours plus blancs à droite ou plus experts en gaullisme, les Nicolas Dupont-Aignan, Henri Guaino, etc … ?
Au lieu de douter, diviser et même trahir avant, pendant ou après le coup de vent de 2017, que n’avez-vous eu le courage et l’énergie de prendre les rênes du Parti pour faire prévaloir vos idées si vous en aviez de meilleures et sinon de « vous grandir » en aidant directement et honnêtement, à la reconstruction de la droite avec Les Républicains et leur Président Laurent Wauquiez ? Cette droite gaullienne, forte, juste, sociale et solidaire, cette droite que Jacques Chirac et Alain Juppé eux-mêmes célébraient dans les années 80 lors de la « Reconquista » avec le Club 89 avant de la trahir en la laissant s’amollir et se dissoudre en s’obstinant par la suite dans leur erreur stratégique de « la droite au centre » ! Ne recommençons pas à jouer cette mauvaise pièce de « la droite la plus bête du monde » qui a déjà failli perdre la France deux fois au cours du siècle passé !
Ne parlons pas de ceux qui déjà passés dans le camp adverse, s’agitent avec Macron dans le flou et les méandres de leur communication médiatico-politique, en bidouillant quelques mesures accessoires ou ineptes qu’ils baptisent « réformes » afin de faire semblant d’agir alors qu’ils n’ont encore rien fait et n’ont pas l’intention de bouger sur l’essentiel ! Ne nous étendons pas non plus sur le cas de ces centristes bon teint mais si peu fiables, un temps compagnons de route à la manière d’un JP. Raffarin, d’un Bussereau et de quelques autres mais qui ne se sont en fait, jamais reconnus dans l’UMP ou dans un quelconque mouvement de droite.
Aucun et aucune de vous n’a la moindre chance de passer devant les autres en restant seul et sans troupes, vous le savez bien ! Alors que voulez-vous faire : continuer par vanité à semer le trouble à droite ? Nuire par jalousie à l’adversaire de l’intérieur pour vous mettre en valeur à l’extérieur ? Vous ne ferez alors que décrédibiliser la droite comme vous l’avez déjà lâchement « réussi » contre François Fillon et donc contre la France car vous savez parfaitement que dans les circonstances actuelles, seule une droite forte a les moyens de reprendre les rênes du pays et de le redresser. Vous vous enferrez et compromettez ainsi de bonne ou mauvaise foi, les chances de notre pays de rétablir son rang dans le cercle des puissances mondiales.
Si vous vous en sentez capables et si vous en avez le courage, battez-vous et devenez « Le chef » mais faites-le proprement dans le cadre du parti et sans répandre vos états d’âme de façon indécente ou vous abaisser à faire votre com’ et votre marketing politiques personnels dans les medias et sur la place publique en cultivant la division à droite et la défiance dans le peuple, au lieu de parler de la France et de parler directement à ce peuple !
Mais alors les Républicains, attention ! Prenez garde à ne pas adouber ou soutenir pour la seule élection qui vaille, celle du Chef de l’Etat, un candidat qui n’aurait pas la confiance de la base du Parti ! Ce serait l’échec du Parti, de la Droite et de la France !
Un espoir cependant, vient de naître à droite du côté des « Jeunes » LR, RN et Reconquête en les voyant disposés à parler et éventuellement travailler de concert avec cet objectif commun de redresser la France et la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe ! ALORS, LES JEUNES NOUS MONTRERONT[Alain Tey1][Alain Tey2][Alain Tey3]-ILS LA VOIE DU RASSEMBLEMENT ET DE L’UNION DES DROITES ? ESPERONS !
LR dispose d’une longue expérience gouvernementale et d’un ancrage territorial local et national que n’ont pas les autres partis de la droite. ALORS, RASSEMBLEMENT AUTOUR DE LR ? OUI, C’EST LA SEULE OPTION RAISONNABLE !
Le redressement de la France et la construction de la nouvelle Europe, c’est l’affaire du peuple français tout entier, ce n’est pas celle d’une partie du peuple. Ce n’est pas celle de ces élites enfiévrées d’un mondialisme et d’un multiculturalisme béats ni celle de la « technocrature » internationale ni celle des corporatismes syndicaux ou des intérêts socio-économiques particuliers, et encore moins celle des idéologies et des lubies politiques ou sociétales ou des « minoritarismes » du moment à commencer par cet écologisme obtus qui fait tout pour conduire le monde dans une impasse !
Seuls Les Républicains peuvent y conduire le peuple français uni par son histoire et rassemblé sur la seule vision et la seule ligne d’action qui vaillent : REDRESSER LA FRANCE POUR LA RETABLIR DANS SON RÔLE SECULAIRE DE PUISSANCE-PIVOT DE L’EUROPE ET FAIRE DE CELLE-CI LA PUISSANCE MONDIALE DE REFERENCE DU 21è SIECLE !