Soixante-huitards, bobos, hipsters … les faux-penseurs du progrès ! Le progressisme n’est pas le progrès ! (28 mai 2016)
La "gauche" à contresens .... ils sont l’avant-garde de la déliquescence nationale ! …………….
Une matrice commune, l’erreur fondamentale du marxisme avec son avatar communiste auquel a succédé la très mondaine idéologie progressiste avec son libertarisme tueur de l’idée de liberté, son égalitarisme assassin de l’idée d’égalité et maintenant la bisounourserie généralisée singeant les valeurs de fraternité et de solidarité !
De parents soixante-huitards en enfants bobos, eux-mêmes géniteurs de nos hipsters sortant actuellement de couveuse, la recherche intellectuelle se réduit à fabriquer du non-conformisme systématique au risque que la pensée perde tout fil directeur et qu’on en vienne à ignorer voire à nier les triviales réalités du monde. « Tout est art, tout est relatif et tout se vaut » s’écriait l’ineffable Jack Lang devant ses « cultureux » lorsqu’il était ministre. Les « bourdieuseries » fleurissent à l’Education Nationale, l’individu n’est responsable de rien puisque tout part de la société, il ne lui reste plus qu’à jouir sans entrave et à ne rien s’interdire ! La bêtise aussi est un « droit de l’homme » !! Edgar Morin vient d’inventer la « civilisation de l’humanité » au moment même où nos jeunes et vieux intellectuels gaucho-bobo-humanistes convergent pour clamer leur indignation sur la Place de la République comme une pâle copie des « indignados » et des « podemos » espagnols ! L’idée et l’action politiques se sont avachies dans le laisser-aller et le « cocooning » de parents, d’associations, ONG, partis et institutions étatiques qui, ayant abandonné toute idée de cadrage éducatif et abdiqué toute autorité, se sont transformés en assistantes sociales de gosses de riches dont les caprices et les lubies sont devenus les seuls moteurs de pensée et d’action à la place des antiques notions d’effort et de responsabilité. Leur seule sauvegarde réside peut être dans les contraintes et le formatage que leur imposent le « web » et les nouvelles technologies de l’information au risque de voir notre dernière génération de hipsters se transformer en une armée de zombies uniformisés sous la dictature d’une bien-pensance mondialisée.
Chaque génération prétend faire la révolution et jeter par-dessus bord les vieilleries de ses parents mais aujourd’hui, les parents eux-mêmes ont lâchement abandonné le combat et renoncé à défendre leurs valeurs contre le souffle destructeur d’une « modernité obsessionnelle » hors du champ des réalités de ce monde. Ils ne résistent plus et en sont à convenir même si c’est à contrecœur, qu’il faut vivre avec son temps parce qu’il ne serait pas politiquement correct ni très bien-pensant de dire que les idées, principes d’éducation et modes d’organisation de la société que les « modernistes progressistes » cherchent à nous imposer, pourraient n’être pas vraiment très novateurs ni très productifs de savoirs, de comportements et de cultures très supérieurs à ceux d’aujourd’hui. Le progressisme de nos jours, est devenu le simple refus de faire comme avant avec la volonté obsessionnelle de dé-construire ce qui est sans vraiment savoir ce qu’on va mettre à la place ni comment ni pourquoi ?
La révolution est passée de mode après les catastrophes organisées par les illuminés de la « dictature du prolétariat » partout où le communisme a sévi au siècle dernier, provoquant en réaction les horreurs parallèles du fascisme et du national-socialisme selon le même processus qui menace aujourd’hui nos démocraties européennes de par le retour de la folie de conquête et de la volonté de puissance de l’islamisme qui avancera tant que nous ne déciderons pas de l’arrêter.
Tout le monde se retrouve aujourd’hui en France et en Europe dans le confort amollissant de notre médiocre société de petit-bourgeois moyennement riches et bien protégés qui ne nous pousse ni à la croisade pour civiliser le reste du monde ni plus grave, au combat pour la survie-même de notre civilisation.
L’avachissement a gagné jusqu’aux partis et syndicats communisants ou trotskistes mis à part le sursaut actuel de la CGT et de FO qui jouent leur avenir revendicateur en se voulant à l’avant-garde de la réaction par un réflexe paranoïaque de conservation des avantages acquis de la bourgeoisie du salariat protégé qu’il s’agisse des pilotes d’Air France, de la fonction publique ou des « rentiers » des régimes spéciaux ! La CGT en arrive à dépasser les limites du tolérable en trahissant les intérêts du peuple des « non-nantis et des précaires » pour essayer, non pas de revenir à la « révolution prolétarienne » mais très médiocrement, de tenter de faire reculer le Gouvernement socialiste sur ce qui reste d’une « loi Travail » déjà si largement amputée qu’elle est devenue quasiment inutile et inefficace pour relancer l’emploi. Ces syndicats loin de « défendre le Service Public » et son emploi, en sont devenus les fossoyeurs et sauf volonté suicidaire, ils seront incapables d’empêcher les réformes que ce soit aujourd’hui ou en 2017 car ils n’auront pas le courage d’aller jusqu’au bout en bloquant, cassant ou sabotant jusqu’à l’outil de travail comme le font encore épisodiquement les casseurs gauchistes.
Seuls ces derniers en effet, antifa, ex-trotskistes ou groupuscules anarchisants ou « alter-quelque chose » ont encore le réflexe animal de casser des vitrines, des bâtiments ou symboles de l’Etat et bien sûr de « casser du flic » car ils savent que ce Non-Gouvernement qui se dit socialiste, ne réagira pas malgré la situation d’état d’urgence anti-terroriste dont il fait une application qui ridiculise ce qui reste d’autorité de l’Etat en France.
Quant à nos intellectuels après que Foucault a remis en cause la nécessité de la révolution en même temps qu’il se répandait en louanges sur la théocratie islamiste qui s’installait alors en Iran, ils se consacrent à la dé-construction systématique des valeurs et des principes d’organisation sociale qui ont fait la France. Ils prennent le relais de leurs professeurs normaliens ou penseurs en Sciences Sociales d’Althusser à Bourdieu en passant par Deleuze ou Foucault, ces maîtres à penser qui leur ont appris à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, bisounouserie et fraternité ou solidarité, écologisme et écologie, autorité et autoritarisme et enfin, laïcisme et laïcité maintenant que les problèmes dérivés d’une immigration et d’un islam incontrôlés mettent en péril la cohésion sociale et l’identité nationale. Il en résulte des manifestations enfantines à la façon NuitDebout sur la Place de la République qui réunissent bobos et hipsters plus ou moins jeunes, beaucoup de demi-penseurs ou carrément faux-penseurs, cultureux et saltimbanques ou intermittents du changement et bien sûr la cohorte des journaleux bien-pensants, tous dans la révérence de la « pensée complexe » gaucho-écolo-humanistes de notre cher Edgar Morin et de sa nouvelle « civilisation de l’humanité » concoctée avec la complicité indignée de feu Stéphane Hessel qui a fait école chez les « Podemos » espagnols dont on voit l’immense succès dans une Espagne désormais ingouvernée et ingouvernable !
On est loin du grand souffle épique de la « révolution du peuple par le peuple et pour le peuple » et plus encore de celui qui a fait la grandeur de la France depuis Clovis ! L’après-guerre a fini par accoucher d’un peuple de petit-bourgeois convenablement repus et largement protégés mais insatisfaits et insatiables. Dans le sillage des réflexions de Nietzsche sur la nature humaine, Ernst Jünger, honnête homme allemand et européen du 20è siècle, penseur et guerrier à la fois, critique lucide mais optimiste quant à la capacité de l’Europe à se reconstruire après la guerre, décrit ainsi le processus de « médiocrisation » de l’homme qui allait devenir l’archétype de notre désespérante société de petit-bourgeois : … « bien qu’il ne soit pas dépourvu de lieux communs spécieux, il sera dispos, intelligent, actif, méfiant, sans amour pour les belles choses, dénigreur par instinct des types et des idées nobles, attentif à ses avantages, épris de sécurité, docile aux propagandes, enflé de théories philanthropiques, mais tout aussi enclin à recourir à la contrainte pour peu que ses proches et ses voisins ne se plient pas à son système ».
Il n’y a rien à ajouter dans la description du « bobo » bien-pensant d’aujourd’hui, geignard et velléitaire, obtus sur ses droits et parfaitement égoïste malgré sa propension très sur-jouée à l’ouverture à l’autre et à la générosité puisqu’elle s’arrête au moment où elle risquerait d’entrer en conflit avec ses intérêts propres et son confort individuel. Solidement installé dans les « acquis » de ses pères, il n’en veut plus bouger et se laisse anesthésier par le prurit des droits dont on veut le gaver sans même lui parler de ses devoirs, au risque de laisser se déliter peu à peu le principe fondateur de la vie dans une société démocratique, à savoir l’esprit de solidarité et de responsabilité.
Alors que faire pour retrouver le grand souffle qui nous manque et interrompre définitivement le processus de déliquescence dans lequel nous entraîne cette obsession progressiste ?
Le progressisme, ce n’est pas le progrès ! Il n’est en fait qu’une illusion de modernité et se résume à la recherche frénétique de la nouveauté pour la nouveauté, du changement pour le changement, entraînant la société dans les méandres d’une pensée confuse lui faisant prendre l’accessoire pour l’essentiel.
C’est le chemin de la déliquescence qui commence par la peur de déplaire ou de n’être pas conforme à cette bien-pensance de masse que nos intellectuels d’après-guerre ont commencé de répandre et qui culmine avec notre actuel « gaucho-écolo-humanisme » de la Place de la République !
La déliquescence, c’est un gouvernement qui a peur de décider et d’agir, peur de réformer, peur de maintenir l’ordre, peur de faire prévaloir la cohésion sociale et l’identité nationale.
La déliquescence, c’est un gouvernement qui a si peur de perdre le pouvoir qu’il préfère « se coucher » devant ses clientèles insatisfaites plutôt que de servir l’intérêt supérieur du pays … un gouvernement qui va jusqu’à l’escroquerie politique pour se perpétuer au pouvoir.
La déliquescence, c’est une société qui préfère croire à ses vessies idéologiques plutôt que s’éclairer à ses lanternes du sens commun, qui préfère ânonner ses mantras de la bien-pensance, penser faux et agir à contresens plutôt que faire face aux réalités du monde.
La déliquescence, c’est une société qui se replie sur ses avantages acquis en refusant de comprendre qu’ils ne tiendront pas longtemps si elle refuse de changer avec le monde, une société qui tolère les blocages et violences de syndicats fossilisés dans leurs revendications, comportements et contradictions du siècle passé !
La déliquescence, c’est un peuple qui s’amollit en fonction de son niveau de richesse et de protection sociale, un peuple dont la dynamique s’étiole à la mesure de son envie de se battre pour sa survie et son identité, un peuple qui veut toujours plus de droits sans devoirs en contrepartie et qui préfère toujours aller dans le sens de la facilité plutôt que de l’effort !
La déliquescence, c’est une société qui tolère la « chienlit » de Paris jusqu’à Mayotte ou la Guyane, les violences des voyous de banlieue ou des « casseurs » gauchistes et ne s’émeut pas vraiment quand ils en viennent à « casser du flic » comme si c’était normal et pourquoi pas un droit ou un jeu de société !!
La déliquescence, enfin et surtout, c’est une élite qui ne joue plus son rôle d’aiguillon intellectuel et d’action politique, qui ne prend plus ses responsabilités à l’égard du peuple et laisse la société s’égarer dans les lubies et contresens économiques, sociaux et sociétaux dont l’abreuvent ses faux-penseurs et faiseurs d’opinion.
Non, la société ni notre démocratie ne sont malades en tant que telles pas plus que nos institutions contrairement à ce que veulent faire croire certains faux-penseurs de gauche et même quelques petits-penseurs de droite ! Ce sont les hommes, les dirigeants qui ne sont pas à la hauteur des défis de ce début du 21è siècle, les hommes (ou femmes !) politiques en place et aussi ces « journaleux » qui s’arrogent le droit de critiquer sans prendre le recul déontologique qui siérait et cherchent à s’ériger en un quatrième pouvoir qu’ils ne sauraient être !
Il faut revenir sur terre et cesser de se consacrer à échafauder des constructions intellectuelles qui n’ont de rapport que très lointain avec les réalités de notre monde et qui s’écroulent aussitôt que de la théorie on passe à l’action comme le rappelait Simone Weil à nos intellectuels, réformateurs sociaux, philosophes et socio-politiciens qui se croyaient investis de la mission de réinventer le monde à chaque génération.
La réalité est que pour faire face aux défis du monde actuel, il faudra redresser le pays après le désastreux intermède de la Présidence Hollande et le remettre en situation de remplir à nouveau son rôle de puissance-pivot en Europe.
La réalité, c’est l’autorité de l’Etat face aux casseurs bien sûr et aux voyous en tous genres mais aussi face aux syndicats et groupes d’intérêts particuliers qui refusent de comprendre qu’il faut « débloquer » la France et faire les réformes qui lui permettront de revenir dans la compétition mondiale et de garantir la paix sociale et la cohésion nationale.
La réalité, c’est la réforme coût-efficacité de l’ensemble du secteur public et du secteur social, missions, fonctions, procédures et moyens, afin de réduire la dépense publique et alléger les charges des entreprises et les impôts des particuliers pour relancer consommation et investissement et donc production et emploi.
La réalité, c’est la reprise en mains de l’Education Nationale en matière de discipline, de programmes et de méthodes éducatives, le recadrage de la Justice et de la politique pénale et pénitentiaire avec dans les deux cas, une attention particulière portée à l’impératif national d’une intégration correcte des enfants d’immigrés dans la société française.
La réalité, c’est la mise en œuvre d’un cadrage ferme de l’immigration et de la pratique islamique qui garantisse une intégration des immigrés et de leurs enfants acceptable par la communauté nationale en même temps qu’une assimilation sans défaut comme préalable à toute naturalisation.
La réalité, c’est la nécessité de prendre en compte les évènements et bouleversements du monde tels qu’ils sont afin d’y faire face efficacement sur les plans diplomatique et militaire sans compliquer la donne inutilement par des rêveries, des passions, des bons sentiments ou des scrupules idéologiques hors de propos.
Tout passe par le choix d’un Chef à condition bien sûr que le peuple français ne réitère pas en 2017, son erreur de 2012 qui a fait perdre 5 ans à la France !
La gauche ne cessant de confirmer jour après jour, son incapacité à gouverner, la droite devra prendre les rênes du pays. Une droite forte avec une politique forte mise en œuvre par un Chef décidé et qui ait le caractère de faire face aux sursauts inévitables des intérêts particuliers qui se répandront jusque dans la rue.
Le peuple ayant voté en connaissance de cause, il sera certes plus facile de tenir la rue mais il faudra savoir rester ferme le temps qu’il faudra. C’est à cette condition que la droite pourra reprendre au Front National, les électeurs qui s’y sont égarés au cours des années par manque de fermeté de la droite elle-même et par incurie politique de la gauche. La confiance se gagne par l’exemple mais aussi par la fermeté dans les convictions et dans l’application quand les mesures sont bonnes et qu’elles ont été préalablement expliquées et comprises.
Le problème de la France n’est pas un problème spécifique à la société française pas plus qu’un problème d’institutions ou de démocratie, c’est un problème d’hommes ! Ceux qui nous dirigent depuis 2012 ont failli !
« L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! » (Ch. de Gaulle Le Fil de l’Epée).
Le redressement de la France après la crise, n’a que trop attendu et le peuple s’impatiente. Il faut d’urgence la rétablir son rôle de puissance-pivot en Europe et au-delà faire de l’Europe, la puissance mondiale de référence du 21è siècle.
La seule voie possible est de reprendre avec l’Allemagne le processus du « directoire franco-allemand » mis en oeuvre par Nicolas Sarkozy et Angela Merkel entre 2008 et 2012 pour surmonter la crise et consolider l’union des deux peuples et des deux Etats, à la tête de « l’ensemble européen ».
Il n’y aura pas d’Europe sans la France ! Et sans Europe, il n’y aurait plus de France !