L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Le 18 Juin, UN BLOC DROITE FORTE pour cadrer « boboïsme macronien » et « mollocratie centrisante » ! Aucune confiance dans le couple Macron-Philippe … (30 Mai 2017)

L’avenir de la France ne se joue pas à la roulette d’une macrolâtrie « progressiste » inconsistante ni d’une mollocratie centriste éculée !

« Il faut lui laisser sa chance ! » disent-ils … parlant de leur Président nouvellement élu par défaut !!! Comme si l’avenir de la France pouvait se décider sur un coup de bonneteau ou pire sur un engouement inconsidéré de bobos obsédés de « modernisme » ou de « progressisme » et qui n’arrivant pas à se trouver eux-mêmes, se rabattent brusquement sur l’idée d’un « changement pour la France » ! De la même manière qu’ils ignorent la différence entre progrès et progressisme ou modernité et modernisme, ils confondent liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité et bisounourserie ou encore respect de la femme et féminisme, laïcité et laïcisme, islam et islamisme, droits de l’homme et « droit de l’hommisme » ! Nos jeunes barbus-bobos de la « génération Y » par exemple, qu’ils soient simples citoyens, gens de media ou dirigeants politiques, veulent dépasser les classiques anti-racisme ou féminisme, ils se répandent maintenant dans le véganisme et même « l’animalisme » beaucoup plus « in » et « mode ». C’est cela qu’ils qualifient de « progressiste » !!! Ils n’ont en revanche aucune conscience que des barbus-(pas-bobos du tout) les guettent au coin des rues du 9-3 et du millier de nos « quartiers sensibles » pour les coincer dans leurs contradictions ou affèteries pour mieux faire prévaloir les leurs !

Ils viennent de la gauche molle comme de la droite molle et ont pour ambition ultime de se retrouver dans la médiocrité d’un « grand centre mou » comme le leur propose leur nouveau Président ! Les faux-penseurs peuvent alors s’y prendre pour des « sages » et les électeurs s’y complaire dans la médiocrité de la pensée et de l’action où se vautrent les politiciens et la gent médiatique. C’est ce qu’ont essayé de faire au cours des dernières décennies, quelques beaux esprits qui ont bassiné les Français avec leurs poncifs des « deux Français sur trois », de la « démocratie participative », de la « virginité de la société civile » ou des « majorités d’idées ». Cela n’a donc rien de « nouveau » contrairement à ce que proclament nos piètres-penseurs politiques et n’a jamais abouti qu’à des désastres comme ceux des IIIè et IVè Républiques incapables de décider et encore moins de faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays et le bien du peuple tout entier contre les appétits insatiables des intérêts particuliers qu’ils soient politiciens, financiers ou syndicaux !

Aller sur les hauteurs n’est pas la chose du monde la plus facile ni la mieux partagée ni même la plus désirée. Beaucoup se perdent dans le marais dont ils ont le plus grand mal à s’extraire à supposer qu’ils en aient la volonté et où ils finissent par s’installer assez confortablement.

La gauche pense faux depuis longtemps mais voilà plus de 30 ans, qu’elle montre une maladive appétence pour le contresens en matière de droit du travail, de retraites et d’avantages sociaux, de dépense publique et de prélèvements obligatoires mais aussi dans tous les domaines sociétaux à commencer par la problématique de l’immigration et de l’islam et enfin dans le domaine prioritaire de la sécurité publique et de l’autorité de l’Etat, à l’intérieur comme à l’extérieur.

La droite pendant ce temps, s’est laissé aller et lentement contaminée par la gaucho-bien-pensance élucubrée par nos faux-penseurs pré- et post-soixante-huitards, elle s’est réfugiée dans la facilité et l’immobilisme. La mollocratie règne donc sur la France depuis trois décennies et le Front National monte inexorablement dans l’électorat au son du clairon de « l’UMPS » à mesure que les gouvernements, droite et gauche molles confondues, se déshonorent par leur très bien-pensante mal-gouvernance et leur aboulie dans l’action au lieu de traiter les vrais problèmes du peuple auquel ils ne savent plus parler ! Aujourd’hui, malgré le sursaut de la « rupture sarkozyenne » qui a permis de maîtriser la crise et d’éviter l’éclatement de l’Europe et de l’euro, la partie « molle » de la droite achève de rejoindre la gauche molle dans la lubie centro-macronienne où nos bobos aiment à se répandre en se pâmant de se retrouver « tous ensemble » dans cette médiocrité consensuelle où ils se sentent à l’aise !

Ils disent qu’ils veulent changer la France ! Rien de très nouveau car chaque gouvernement y prétend à son tour mais il semble que leur bobo-politique se résume à quelques mots bien usés comme le « renouveau », le « progrès », le « changement » sans qu’ils se sentent le moins du monde, tenus de préciser le contenu de leur pensée ni les modalités de leur action (au cas où ils penseraient agir !) ni surtout jusqu’où ils veulent conduire ce fameux « changement » ! Un doute insidieux mais irrésistible s’installe alors dans notre esprit quant à la fiabilité et à la capacité d’agir de ces gens qui nous bercent de belles paroles aussi poétiques que nébuleuses !

Ils oublient simplement qu’avant de changer la France, il faut la redresser et que le redressement passe par ce qu’on appelle l’effort, la responsabilité, le travail et même le sacrifice de certains avantages indus et injustifiés ou de certaines facilités que le laxisme des gouvernants successifs leur a lâchement octroyées. Le redressement, ce n’est pas seulement une question de « re-design » de l’emballage social, économique ou sociétal, ce n’est pas seulement du marketing politique ou du packaging social, ce n’est pas de la com’ politique, c’est une question de « réformes au fond » que le pays et le peuple doivent entreprendre pour rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe !

Aujourd’hui la « macrolâtrie » est en marche mais rien n’a encore commencé que les discours, la démagogie et les rêves faciles ! Les priorités du pays en effet, sont les réformes de compétitivité-emploi, le cadrage sévère de l’immigration et de l’islam et le rétablissement de l’autorité de l’Etat.

Croit-on vraiment que notre jeune couple dirigeant, cet attelage Macron-Philippe aussi temporaire qu’inconsistant, sera capable de tenir devant les gros bras de la CGT et de FO lorsqu’ils descendront dans la rue ?

Croit-on vraiment que ce duo à la mode bobo soit réellement conscient de l’enjeu et de la problématique « immigration-islam » alors que les discours de l’un et de l’autre, leur comportement et leurs actes sur le terrain démontrent qu’ils n’y ont rien compris ?

Quant à l’autorité de l’Etat, sont-ils vraiment conscients que cela implique non seulement d’éliminer les islamistes et terroristes de l’intérieur ou de l’extérieur mais aussi les gauchistes-révolutionnaires de Notre Dame des Landes ou ceux de la Place de la République, l’avatar français de Podemos. Il leur faudra aussi cadrer voire corriger les pratiques et comportements de la communauté musulmane dans son ensemble, recadrer les pratiques et comportements des « journaleux » et des medias du « service public » dans le sens exact de leur mission qui est d’informer et non de faire de la propagande politique, et aussi corriger les tendances et penchants politiques d’un bon tiers du corps judiciaire dont la politisation affirmée jette un doute insupportable sur la sérénité et la neutralité de la justice française sans oublier le recadrage premier, celui de l’Ecole Nationale de la Magistrature, pépinière de nos futurs magistrats ? Sauront-ils le faire ? Voudront-ils le faire ? Pourront-ils le faire ?

Posons-nous enfin la question de cette inconnue majeure : la macrolâtrie ambiante en cette période d’élections législatives, permettra-t-elle au gouvernement du « Président » Macron, de s’appuyer sur une majorité voire des majorités cohérentes et durables au Parlement ? On peut en douter à considérer l’origine, la diversité (tant chérie, recherchée et clamée !) et l’inconsistance qui en résulte, de la palette des candidats investis « en marche » ! Ils viennent de partout et de nulle part, jeunes benêts et vieux crabes, avec ou sans expérience de la chose politique, économique ou sociale. Ils sont en majorité socialistes d’extraction mais beaucoup viennent de cette droite et de ce centre, frileux dans la décision et hésitants dans l’action. Comment penser qu’un Président Macron à la légitimité électorale faible et au caractère encore mal dessiné (pygmalion ? ou prestidigitateur politique ?) puisse en faire autre chose qu’un amalgame de « frondes » diverses, de courants antagonistes et de centres d’intérêts opposés ou divergents ?

Le risque serait le retour pur et simple à la cacophonie et à l’inefficacité de la IVè République. La France perdrait alors, et cette fois définitivement sans doute, son rang dans la hiérarchie des puissances du monde du 21è siècle.

Voilà pourquoi il est vital que la droite envoie le 18 Juin à l’Assemblée Nationale, un bloc massif de députés LR non pas pour « aider » le duo Macron-Philippe mais pour le cadrer et s’assurer devant le peuple français, qu’il ira au bout des réformes qui conditionnent le redressement du pays.

Il faut alors que la droite redevienne « la droite » et qu’elle se débarrasse définitivement de cette calamiteuse gaucho-bien-pensance dont elle s’est laissé contaminer jusqu’au niveau même de certains de ses dirigeants. Depuis trente ans, à force d’accepter de faire droit aux fausses valeurs de la gaucho-pensance plutôt que de s’occuper des vrais problèmes du peuple, elle en est devenue handicapée dans sa pensée et dans son action au point que des masses entières de ses militants et de ses électeurs ont rejoint le Front National, exaspérés par son inaction, son immobilisme voire ses erreurs manifestes. Elle n’a cessé au cours des années passées de fournir au FN cet argument imparable et souvent mérité de « l’UMPS » ! On en veut pour preuve que le FN n’a jamais reculé ou été contenu que devant des hommes ou femmes de la droite forte, Nicolas Sarkozy pendant son mandat ou des personnalités comme Laurent Wauquiez, Bruno Retailleau ou Valérie Pécresse lors des élections régionales.

Quand donc, cette droite molle comprendra-t-elle que c’est au Front National qu’il faut reprendre nos électeurs qui s’y sont égarés au cours des années et non pas s’obstiner à vouloir stupidement et systématiquement faire une majorité au centre puisque c’est là précisément que se trouve le défaut qui empêche la droite d’agir ?

L’histoire se répète à chaque génération depuis Lecanuet, l’UDF jusqu’au Modem et à l’UDI qui toujours hésitent, changent et reculent dès qu’il s’agit de décider et d’agir ! Ce n’est pas à la droite d’aller sur leurs positions mais à eux de venir à la droite quand ils sont d’accord avec ses propositions … ou quand ils en ont besoin, notamment pour se faire élire !!!

Oui, l’obsession chiraco-juppéenne de faire la droite au centre a été l’erreur majeure des trente dernières années, celle qui a fait monter le Front National au niveau où il est aujourd’hui, celle qui a plongé la droite et la France dans des années de déliquescence gauchisante et qui risque de lui faire perdre la maîtrise du futur, pas seulement du sien mais celui de la France !

« Dans cette droite la plus bête du monde », une mention spéciale doit être réservée à ceux qui ont fait perdre Sarkozy en 2012 « parce qu’ils ne l’aimaient pas » (les crétins), à ceux qui ont fait perdre à François Fillon les 3-4 points qui lui ont manqué au premier tour en entretenant la division (les diviseurs), ceux qui ont fait perdre à François Fillon 3-4 autres points lors du premier tour quand une volée de moineaux peureux a voulu le lâcher alors même qu’il tenait ferme contre la cabale socialo-médiatique qui avait été montée contre lui (les lâcheurs et les traîtres), à ceux ou celles enfin qui entretiennent la confusion à croire qu’ils font tout pour empêcher la « droite forte » d’obtenir une majorité absolue à l’Assemblée Nationale en se mettant à plat ventre devant Macron et ses groupies, non sans doute par macrolâtrie mais par intérêt personnel beaucoup plus qu’en « pensant à la France » comme ils(elles) ont le front de le proclamer alors qu’ils(elles) vont simplement « à la soupe » !

Je ne les nommerai pas, j’ai honte pour eux car ce n’était pas de Sarkozy ou de Fillon qu’il s’agissait mais de la France !

Ils n’ont pas été et ne sont pas à la hauteur de « l’enjeu France » et se bornent médiocrement à continuer de « cuire leur petite soupe dans leur petit coin sur leur petit feu » !

Ils (elles) ont ruiné les chances de la droite et mis le redressement de la France en péril puisqu’il est établi qu’on ne peut en rien compter sur la gauche et que la lubie d’un centre macronien n’est dans le contexte politique français, guère plus fiable que toutes les tentatives « au centre » qui ont échoué dans le passé ! De Gaulle avait réussi l’entreprise mais en se rangeant clairement à droite … et puis, c’était de Gaulle !!!

La France après les quelques trente ans d’incongruités, de fantaisies, d’immobilisme et de laxisme mitterandiens ou chiraquiens et malgré la réaction sarkozyenne de 2008-2012, ne peut plus se permettre le luxe de perdre encore cinq ans après la phase accélérée de déliquescence hollandesque au risque de disparaître définitivement de la scène mondiale.

Il n’y a désormais plus qu’une seule parade à ce risque : UN BLOC « DROITE FORTE » LE 18 JUIN A L’ASSEMBLEE NATIONALE pour redresser la France et la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe, avec ou sans Macron … et les très disparates et inconsistants légumes, assaisonnements et morceaux de premier ou second choix de l’improbable soupe bobo-politique qu’il nous propose.

  

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