Cadrage IMMIGRATION-ISLAM ... les 3 Commandements ! (12 Avril 2019 add. 25 Mars 2021)
… cohésion sociale, identité nationale, sécurité publique, des impératifs absolus par un cadrage strict de l'immigration et de la pratique de l'islam
« Il est très bien qu’il y ait des français noirs, des français jaunes, des français bruns mais la France est un pays de race blanche, de religion chrétienne et de culture gréco-latine ». Ainsi parlait de Gaulle et il ajoutait : « Si quelqu’un ou un groupe de personnes se plaint de racisme à son égard, c’est qu’il provoque quelque rejet de la part des français chez qui il vit » et il précisait « … ceux qui apportent du bien, on les reçoit à bras ouverts ! ». De Gaulle n’était ni raciste ni xénophobe ni islamophobe. Il était français. Comme tous les français, il voulait que la France reste la France et que sa cohésion nationale ne soit pas mise en péril ni son identité diluée par des gens de l’extérieur qui ne feraient pas l’effort de s’intégrer dans son corps social en respectant strictement ses lois, ses coutumes et sa culture puis éventuellement, s’y assimiler complètement jusqu’à sentir et aimer la France au point de devenir français.
La France a vécu beaucoup d’aventures grandes ou désastreuses depuis 15 siècles mais prenant le relais de l’Empire Romain, elle est toujours restée au cours des siècles, la puissance-pivot de l’Europe et de sa civilisation. C’est ainsi qu’après la Renaissance européenne des 15è et 16è siècles, elle a inventé les « Lumières », la démocratie, les Droits de l’Homme avec les concepts de liberté, égalité, fraternité qu’elle a répandus dans toute l’Europe et l’Europe à son tour, dans le monde entier en commençant par l’Amérique. Tous les pays du monde d’aujourd’hui sont nés et se sont développés sur les bases de la civilisation européenne technique, scientifique, politique, économique et culturelle, quelle que soit leur culture d’origine. Elle est devenue la civilisation du monde et toutes les religions et philosophies, christianisme, hindouisme, bouddhisme, confucianisme et autres cultures mono- ou polythéistes, se sont adaptées à cette nouvelle civilisation mondiale … toutes sauf l’islam qui doit encore faire sa réforme s’il veut rentrer à nouveau dans « l’Histoire » !
Il en est sorti en effet, il y a plus de cinq siècles quand ses clercs et ses responsables politico-religieux ont encore une fois, malgré les objurgations des intellectuels musulmans les plus clairvoyants de l’époque, décidé de s’enferrer dans le carcan d’un consensus religieux qui datait du 7 è siècle et qui n’avait plus été remis en question ni même adapté à l’évolution du monde depuis le 10è siècle !
La question centrale est la suivante : l’immigration d’Asie du sud, du sud-est ou de l’est ne pose pas vraiment de grands problèmes, l’immigration africaine non plus ni même l’immigration arabe quand ces africains et ces arabes sont de confession chrétienne. Pourquoi devient-elle un problème majeur quand l’immigration est musulmane qu’elle soit d’origine africaine, arabe ou d’Asie islamique ? C’est bien l’islam qui en question et pas l’arabe, l’africain, le pakistanais, l’afghan, le turc, le malais ou le philippin !!
On comprend donc que les peuples de France et d’Europe du 21è siècle malgré le laxisme et l’inconscience suicidaires de leurs élites « gaucho-bien-pensantes » ou « bobo-libérales-progressistes », ne veuillent pas écouter les sirènes de la « taqiyya » islamique et encore moins céder aux injonctions de ceux qui dans l’islam, en sont restés aux interprétations littéralistes des textes sacrés et voudraient dans leur grande ingénuité ou leur folie prosélyte, les imposer à la terre entière !
Le communisme avec ses monstruosités léniniste, stalinienne, maoïste, castriste, polpotiste et ses autres avatars national-socialiste, fasciste ou gauchistes, a été la calamité, l’engeance du 20è siècle. Nous devons faire en sorte, musulmans et non-musulmans réunis, que l’islam et ses déviances islamistes ne deviennent pas celles du 21è siècle.
Pour cela, trois commandements précis doivent guider notre action. Le premier est de contrôler les flux migratoires, le second de cadrer strictement les manifestations et pratiques de la religion afin que tous les musulmans sachent clairement ce qui est acceptable ou inacceptable dans notre pays et le troisième, de parachever la tâche en aidant les musulmans et leurs autorités religieuses à réformer l’islam pour qu’il devienne compatible avec l’humanité du 21è siècle aussi bien dans les pays d’accueil que dans les pays d’islam.
Ah Khoya, immigré mon frère, cela n’est aucunement du racisme, ce n’est pas de la xénophobie, ce n’est pas de l’islamophobie mais il faut que tu comprennes le sens de ces commandements et que tu le fasses comprendre à tes enfants car toi non plus ni ton père ni ta mère, vous n’accepteriez que je m’installe chez vous, au pays, en me comportant comme si j’étais chez moi, qu’au surplus je réclame que vous supportiez allègrement mes façons de faire ou pire encore, que je veuille vous obliger à faire comme moi !
La « colonie » c’est fini ! Nous vous avons apporté jusqu’en Amérique et en Asie en passant par la Méditerranée puis l’Afrique, la civilisation la plus aboutie de notre temps. Faites-en ce que vous voulez ou ce que vous pouvez mais ne cherchez pas en venant chez nous, à nous entraîner dans une certaine régression civilisationnelle au sein de laquelle on pourrait parfois discerner quelque intention cachée de vous venger de la colonisation du siècle dernier. Ce ne serait pas un progrès pour l’humanité !
Le seul combat qui vaille, est celui d’une « civilisation de l’humanité » et en attendant son règne ou pour mieux le préparer, commençons donc par apprendre à vivre ensemble selon nos règles chez nous ou vos règles chez vous afin que la paix et le progrès aillent de pair.
Commandement n° 1 : Contrôler strictement les flux et maîtriser le processus d’intégration-assimilation des nouveaux arrivants
La problématique de l’immigration en France repose sur deux données essentielles. La première est que notre pays n’a pas besoin d’immigration démographiquement ni économiquement et qu’il n’est en conséquence pas « demandeur ». La seconde est que la France comme les autres pays européens, est le siège d’une très ancienne civilisation aux racines chrétiennes et de culture grecque et latine que les peuples de France et d’Europe chérissent et veulent conserver et développer pour les siècles à venir. Il en résulte logiquement que l’immigré a le devoir de s’adapter et de faire l’effort de « vivre comme un français » chez les français qui le reçoivent et par extension dans toute l’Europe.
Il y a là un impératif catégorique pour d’une part, éviter que trop de comportements allogènes n’indisposent voire exaspèrent les populations indigènes françaises et européennes en général et ne mettent en péril la cohésion sociale et l’ordre public, d’autre part, éviter de bloquer le processus d’intégration-assimilation qui permettrait in fine, à ces mêmes immigrés ou à leurs enfants de s’assimiler et devenir français à part entière s’ils le souhaitent et si la France les accepte en son sein. La France en effet, se veut une et indivisible et l’identité nationale est incompatible avec un quelconque communautarisme. Que nos belles âmes gaucho-bien-pensantes s’abstiennent donc de parler de racisme, xénophobie ou islamophobie et nous aident plutôt à expliquer cela aux immigrés et à leurs enfants et à obtenir d’eux qu’ils se comportent avec respect à l’égard du pays et des populations qui les reçoivent. Tous les immigrés savent bien de par leur culture d’origine, qu’on n’impose pas ses propres règles de vie à celui qui vous reçoit. C’est la base de toute vie civilisée depuis la nuit des temps.
L’asile politique est et doit rester sacré mais il reste marginal dans la mesure où 80 % des demandeurs sont déboutés. Il n’en reste pas moins qu’il est de l’intérêt de tous, de mieux gérer les procédures d’examen et de renvoi, sachant que la plus grande partie des mouvements de populations chassées de chez elles par des guerres étrangères civiles ou tribales est prise en charge par les organismes internationaux, le Haut-Commissariat aux Réfugiés en particulier, dans les pays troublés eux-mêmes ou dans les pays voisins.
Le gros de l’immigration est fait de « gens qui ont faim » mais aussi de gens atteints du mirage des modes de vie occidentaux et plus encore de gens attirés par les facilités de travail, vraies ou fausses, ou encore par les allocations et aides sociales qui leur sont offertes dans les pays d’accueil.
La France a déjà accueilli et continue d’accueillir beaucoup et même beaucoup trop de migrants légaux et illégaux et la priorité est d’intégrer et assimiler ceux qui sont déjà là ou de les renvoyer chez eux avant que la situation ne devienne encore plus compliquée à force de laisser entrer d’autres vagues migratoires indésirables. L’urgence est donc de maîtriser les flux et de réduire drastiquement l’immigration en la limitant aux seuls demandeurs d’asile reconnus et aux détenteurs de visas octroyés pour raison de tourisme ou de relations économiques, sociales et culturelles habituelles entre populations d’un monde ouvert et civilisé.
L’immigration qu’on appelle grossièrement « économique » doit donc cesser absolument.
Les étrangers illégaux (demandeurs d’asile déboutés, visas expirés, entrées clandestines, …) doivent donc être appréhendés sur tout le territoire et expulsés ou régularisés sous conditions si des raisons humanitaires le justifient et si la France a les moyens de les recevoir dignement. Des accords seront passés avec les pays d’origine pour faciliter les retours au pays, volontaires ou forcés, en échange d’une politique globale de coopération au développement que la France a toujours généreusement pratiquée et qu’elle devra d’ailleurs cadrer et contrôler de beaucoup plus près pour éviter son « mauvais usage », trop fréquent dans les pays aidés. L’aide internationale en effet, est fondamentale pour la stabilisation des populations et le rééquilibrage des flux. Elle devra être renforcée mais soigneusement mise sous contrôle dans les pays aidés pour en assurer la bonne gestion en faveur des populations et non des intérêts particuliers qui, par incompétence ou par fait de corruption, prévalent trop systématiquement sur l’intérêt général dans ces pays. Les coopérations nationales et multilatérales au développement en ont trop souffert dans les années passées !
Le problème de l’aide au développement devra d’ailleurs être envisagé en tenant compte des autres flux financiers que constituent les transferts des travailleurs immigrés qui compte tenu de leur volume croissant, tendent à devenir la première forme d’aide que les pays d’accueil apportent aux pays d’origine de l’émigration. Une négociation globale devra être conduite autour de la régulation et du volume de ces flux financiers comme des mouvements de personnes auxquels ils correspondent.
Le contrôle de légalité du séjour doit être systématique et renforcé au niveau des autorités de police dans l’espace public et dans tous les endroits où un contrôle est requis ou devra être assuré par exemple hôpitaux, services sociaux, banques, hôtels, logement, travail etc….
Pour tous, le strict respect de la loi « redevient » impératif sous peine de sanction immédiate jusqu’à expulsion en fonction de la gravité de l’infraction ou en cas de récidive d’une infraction mineure.
Concernant les flux intra-européens et en attendant que les pays s’accordent sur une politique commune de l’immigration compte tenu de leurs spécificités et besoins qui diffèrent à cet égard, la liberté de circulation des étrangers ne doit plus s’appliquer aux étrangers non-européens qui seront renvoyés dans leur pays d’origine ou dans le pays européen qui leur aura accordé son visa … et ceci tant qu’un accord européen très précis et très strict n’aura pas été effectivement mis en œuvre. Schengen sera donc mis entre parenthèse ou sous contrôle en attendant.
Les aides sociales doivent être supprimées pour certaines ou revues en fonction de la légalité du séjour et de la réalité du travail, dans leur nature et leur objet, leurs conditions d’attribution et leur durée de même que les conditions du regroupement familial éventuel et le droit d’inscrire ses enfants à l’école. Il est capital en effet, de réduire ou supprimer l’effet de « pompe aspirante » de telles aides sur les populations de pays si pauvres qu’elles en arrivent à fantasmer sur « l’eldorado » français et européen à la seule écoute des montants d’aide que leur font miroiter leurs parents et amis au téléphone ou quand ils reviennent au pays ! Une fois immigrées, il existe en effet, un risque grave de déception pour elles et de rupture sociale dans les pays d’accueil ! Il est par exemple, inadmissible que les immigrés illégaux reçoivent allocations d’hébergement et soutiens divers auxquels n’ont pas droit les « sans-abris » français ou européens sans parler de l’Aide Médicale d’Etat ni de la fraude aux allocations par la falsification de cartes « Vitale » et autres documents, etc …. De même les retraites attribuées d’office aux immigrés âgés qui viennent soudain s’installer en France sans jamais avoir cotisé ! Sans parler bien évidemment des allocations diverses dont la Caisse d’Allocations Familiales arrose les familles polygames « illégalement nombreuses », les voyous dont la seule vraie activité est le vol ou le trafic de drogue et pourquoi pas les jihadistes sur les divers champs de bataille islamistes !!! Tout ceci est le signe d’un grand désordre social et politique, destructeur du tissu social et qui alimente très normalement et largement la militance et l’électorat du Front National !
Il est donc urgent de réduire ou supprimer ces « droits » excessifs et mal maîtrisés qui ne font qu’alimenter les flux migratoires, encourager le « non-travail » et les récriminations.
La naturalisation d’un étranger par ailleurs, est un acte grave qui l’implique lui-même et implique la France. Il faudra évidemment mais il ne suffira pas que le parcours d’intégration se soit déroulé sans anicroche majeure : comportement à l’école, parcours judiciaire, références de travail, vie sociale, etc … Il faut encore que l’impétrant ait clairement manifesté sa volonté de devenir français et que son comportement ait démontré qu’il se sent parfaitement à l’aise avec l’Histoire de France et la culture française, bref qu’il se sent français avant toute autre allégeance nationale, ethnique, religieuse ou culturelle. C’est alors seulement que le processus d’assimilation aura fonctionné et que le naturalisé ne risquera plus de connaître le sort d’une greffe mal opérée que le corps social français rejetterait comme on le voit de plus en plus souvent ce qui met en péril la cohésion nationale et la paix publique. Ces précautions et ce cheminement doivent évidemment s’appliquer en priorité à la naturalisation des enfants d’immigrés nés en France ce qui implique de supprimer l’automaticité prévue par le droit du sol. La nationalité française ne sera dès lors octroyée aux jeunes immigrés nés sur le territoire français qu’à leur majorité et à condition que leur parcours d’intégration et assimilation s’avère parfaitement sans tache après examen minutieux. On ne peut en effet, laisser des jeunes gens devenir français sans même qu’ils en soient conscients ou le veuillent vraiment ou alors même que certains de ces nouveaux « compatriotes » n’hésitent pas à clamer leur détestation de la France et de sa culture et qu’ils se soient comportés comme des voyous pendant toute leur « jeunesse française » !
On ne pourra donc plus tolérer que des français commettent des attentats contre la nation française et son peuple, contre les agents de l’Etat ou des dépositaires de l’autorité publique, contre le drapeau et les symboles de la nation. Ils doivent être mis hors d’état de nuire, expulsion ou prison, et de plus, déchus de leur nationalité française s’ils sont bi-nationaux.
La Justice doit se placer en première ligne du combat à mener pour la sauvegarde de la cohésion nationale et de la paix publique. Il est urgent qu’elle bifurque sur la voie de la « tolérance 0 » et abandonne l’impasse de la « culture de l’excuse ».Cela implique d’une part, de punir systématiquement toute infraction de la plus petite à la plus grande, de durcir l’échelle des peines et d’assurer l’exécution pleine et entière desdites peines, de recadrer d’autre part le corps judiciaire et les enseignements de l’Ecole de la Magistrature qui se sont dans les décennies post-soixante-huitardes, laissé aller à beaucoup trop de bisounourserie sentimentale et à une politique de l’excuse gaucho-pensante résolument contre-productive. On vient encore d’en avoir la confirmation dramatique avec les rêveries et fantaisies judiciaires de Christiane Taubira qui persévérant dans la droite ligne de la gaucho-bien-pensance « badintérienne », ont soulevé une hilarité méprisante pour tant de faiblesse dans les banlieues difficiles en même temps qu’elles ont réussi l’exploit de gonfler soudainement les « incivilités » et autres « voyouteries » courantes en raison de l’impunité organisée par elles. Il faut d’urgence remettre de l’ordre dans l’administration de la justice en bloquant le mouvement de politisation gaucho-bien-pensante qui la décrédibilise depuis déjà trop longtemps et revoir en particulier le droit syndical et le droit de grève des magistrats qui, ni l’un ni l’autre, ne se justifient dans une fonction de souveraineté aussi cruciale pour la nation.
Aucune infraction ne devant rester impunie de la plus petite « incivilité » au crime de masse en passant par la « voyouterie de banlieue » et l’irrespect envers les policiers et autres agents publics, et aucune peine ne devant être inexécutée, il conviendra d’aménager les procédures pour éviter l’engorgement des tribunaux, construire les quelques milliers de cellules de prison nécessaires pour mettre à l’ombre les quelques milliers de petits ou grands caïds du millier de quartiers répertoriés comme mal contrôlés et durcir la politique pénitentiaire pour éviter l’endoctrinement en prison, contrôler étroitement les possibilités de communications avec l’extérieur (fouille systématique notamment) et rétablir là aussi, l’ordre et la discipline. Bref, il faut arrêter de laisser les voyous faire tourner en bourrique les policiers et les gardiens de prison avec la complicité de juges beaucoup trop laxistes et de procédures beaucoup trop lourdes sous le faux prétexte de défendre la liberté individuelle de voyous confirmés ! C’est une question politique et non une question de droit de l’individu ! Il faut choisir : la chienlit ou l’ordre public et la cohésion nationale !
Nos autorités judiciaires à commencer par le Conseil d’Etat et la Cour de Cassation et bien entendu, le Conseil Constitutionnel lui-même devront faire appliquer la loi ainsi revue et renforcée … et naturellement aussi la Cour Européenne des Droits de l’Homme et la Cour Européenne de Justice !
Ajoutons que si le dispositif « état d’urgence » s’avérait insuffisant pour contrer la menace terroriste, il serait toujours possible d’installer des juridictions d’exception et des procédures exceptionnelles. Cela a déjà été fait en cas de péril imminent pour la nation sans déroger au principe de « l’Etat de droit » !
Dans le même ordre d’idées, l’incurie et manque de courage politique mettant gravement en danger depuis des années, la sécurité publique, il devient urgent en raison précisément du principe d’Etat de droit, de « reconquérir » les zones de « non-droit », ces quartiers dits sensibles où police et justice ne sont plus administrées par l’Etat mais par les clans ou mafias qui les contrôlent. On utilisera si besoin les moyens de l’armée pour effectuer les bouclages et ratissages à grande échelle qui permettront de récupérer les armes, de démanteler les filières de drogue, mettre à l’ombre petits et grands « caïds », expulser les étrangers indésirables. Il faudra ensuite réintroduire la République dans ces quartiers en engageant en parallèle une politique globale de revivification et de développement local urbain économique, social, éducatif et institutionnel.
La maîtrise des flux et le contrôle de l’immigration passent aussi par le recadrage voire l’interdiction des « associations immigrationnistes »qui se font les complices de fait des passeurs de l’immigration illégale, parfois par bien-pensance et bons sentiments mais trop souvent par idéologie paroxystique voire par intérêt financier comme on a trop longtemps laissé faire au large des côtes de Libye. Ces mêmes associations qui poussent les immigrés à créer le désordre en leur faisant croire qu’ils peuvent tout exiger et tout se permettre au nom du « droit-de-l’hommisme » qu’elles prônent.
Dans le même ordre d’idées, il faut combattre sans pitié les « idiots utiles » de l’immigration illégale, individus, groupements ou associations qui, imbus de leur « gaucho-bien-pensance » soixante-huitarde ou de leur plus moderne « bobo-libéral-progressisme » font tout pour culpabiliser le bon peuple et l’inciter à recevoir « toute la misère du monde » comme s’il en était responsable ! Eradiquer ces deux maux qui nous font penser faux et agir à contresens de nos intérêts et de ceux mêmes des peuples en souffrance, devient une mission de salut national ! La récente décision du Conseil Constitutionnel confondant « fraternité » et « bisounourserie » pour justifier l’aide apportée à l’immigration illégale par des individus ou des associations, est une hérésie de source purement idéologique qui devra être corrigée.
Mettre sous contrôle et interdire si nécessaire les ONG « immigrationnistes », à la fois celles qui aideraient les illégaux à franchir la frontière ou à embarquer sur les bateaux des passeurs voire même les prendre en charge plus ou moins directement sous prétexte de sauvetage en mer comme cela se passe sur les côtes libyennes et celles qui, au pays, font une propagande trompeuse de l’émigration et du « paradis européen » !
L’école enfin, est comme la langue, la meilleure des choses quand elle élève l’esprit ou la pire des choses quand elle n’enseigne pas ou enseigne de travers. L’école française qui était réputée la meilleure du monde, n’instruit plus les enfants, elle les laisse auto-construire leurs savoirs. Elle ne leur apprend plus le sens des responsabilités mais prétend leur inculquer la « créativité ». Elle ne leur apprend pas la discipline, elle les laisse « s’exprimer » ! Elle ne cherche plus à élever le niveau car elle rejette les idées de mérite et de réussite comme des tabous élitistes, elle abaisse donc le niveau par souci d’égalité … en particulier dans les quartiers à forte proportion d’enfants de l’immigration en prétendant « égaliser » les chances de ces derniers ! Toutes ces « bourdieuseries » dans lesquelles elle se complaît, lui font confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité ou solidarité avec bisounourserie … et cela depuis deux ou trois générations « d’experts en pédagogie » et d’enseignants « déformés » par le ressassement des lubies soixante-huitardes de nos faux-penseurs dé-constructeurs de l’époque !
Cette volonté de dé-construction de l’école vient d’atteindre les sommets avec le trio Peillon-Hamon-Najat Vallaud-Belkacem et leurs pseudo-réformes comme il en a été aussi à la Justice avec les fantasmes de culpabilisation-rédemption de Christiane Taubira. Ce fiasco est d’autant plus insupportable qu’il touche et handicape beaucoup plus fortement les enfants de l’immigration en les empêchant d’acquérir les moyens intellectuels de s’intégrer convenablement et de profiter pleinement des outils qu’on leur propose pour construire leur vie future dans leur pays d’adoption. L’arrivée de JM. Blanquer au Ministère permettra-t-elle à l’Education Nationale de reprendre un peu son souffle mais Nicole Belloubet à la Justice n’est pas la personne qui redressera une situation en voie de déliquescence accélérée. La réalité et l’efficacité de leur action dans leur Ministère respectif, dépendront de l’appui qu’ils recevront du Président Macron qui dans ces deux domaines, reste depuis deux ans dans l’errance de la pensée et de l’action plutôt que dans la précision et la force du propos !
L’école en effet, est aux côtés de la Justice, un des deux piliers essentiels d’une intégration réussie. Or elle ne remplit pas sa mission par chienlit éducative d’une part avec des programmes au contenu politiquement orienté et des méthodes pédagogiques contre-productives qui l’ont fait dégringoler dans tous les classements mesurant la qualité de l’enseignement, par chienlit disciplinaire d’autre part quand la hiérarchie préfère punir le maître plutôt que l’élève de peur de traumatiser ces pauvres têtes blondes ou brunes ! On voit aussitôt ce que cela peut donner dans des classes difficiles où le chahut prend très vite le pas sur l’effort d’apprendre et le respect dû au maître aussitôt que ce dernier a l’imprudence de montrer quelque faiblesse.
Lorsque l’école est en faillite et que la justice ne remplit plus son rôle, la jeunesse n’a plus aucun filet de sécurité pour la retenir de tomber dans l’incapacité ou la voyoucratie dans la mesure où le service militaire qui était l’institution par excellence d’intégration sociale et d’apprentissage de la discipline, a lui-même disparu pour céder le pas à une nouvelle forme de défense nationale.
Le laxisme judiciaire avec sa politique de « l’excuse » et la dé-construction pédagogique et disciplinaire de l’école engagés depuis la décennie « soixante-huitarde » ont contribué de concert, au délitement du sens des responsabilités individuelles et à la déliquescence sociétale qu’on constate aujourd’hui. Deux générations de parents en ont été contaminées depuis la « libération de 68 » et la troisième génération est sous incubation.
Le gauchisme éducatif et le gauchisme judiciaire ont donc été les acteurs centraux de la déliquescence française en laissant prospérer les inégalités qu’ils prétendaient combattre et on peut légitimement considérer qu’ils ont par imbécillité idéologique, commis un crime à la fois contre les populations immigrées et contre la cohésion nationale et l’identité française.
La tâche sera donc extrêmement rude pour ce pouvoir issu du hasard des circonstances et de manœuvres politiciennes plus que douteuses qui, à supposer qu’il ait vraiment le désir, la volonté et la capacité de redresser la France, devra mettre de l’ordre dans les « quartiers » et du même coup bousculer les plus établies et respectables de nos institutions en leur signifiant que notre problématique nationale n’est plus celle des « trente glorieuses » ni de l’immobilisme mitterandien ou chiraquien qu’on pouvait encore à la rigueur se permettre dans les années 80 ou 90 mais que la France joue désormais son avenir et même son existence dans un monde qui a brusquement accéléré depuis 20 ou 30 ans de la Chine à l’Afrique.
Le monde d’aujourd’hui a largement profité au cours de la seconde moitié du 20è siècle, des apports techniques, scientifiques, culturels que nous lui avons faits et ce monde maintenant, nous « serre » de très près économiquement et démographiquement. Il n’hésitera pas à nous bousculer si nous n’avons pas la volonté ni la puissance de jouer à égalité avec lui, en partenaires respectables, de nous faire respecter par lui et de lui faire face si nécessaire.
Répondre au défi du 21è siècle implique que l’Europe tienne son rang en tant que puissance de référence sinon puissance dominante mais pour cela, il faut que la France se rétablisse dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et qu’avec l’Allemagne, elle construise l’Europe du 21è siècle. « L’Europe, c’est la France et l’Allemagne » avait dit de Gaulle.
L’Europe se fera autour de Paris et Berlin, loin de « l’européisme béat de Bruxelles » et du fédéralisme hors sol de Strasbourg et Luxembourg, en suivant donc le « modèle du directoire Sarkozy-Merkel » des années 2008-2012 qui avait permis de surmonter la crise et de sauver l’Europe et l’euro en resserrant les liens entre les nations.
Qui répondra à ce défi qui doit commencer par le redressement de la France ?
La gauche vient de démontrer encore une fois par l’absurde désastre hollandesque, qu’elle en était incapable.
Le nouveau pouvoir de Mai 2017, gouvernement de rencontre arrivé sur l’idée équivoque et l’inanité d’une « fusion gauche molle-droite molle », joue faux sur tous les registres. Il ne sent ni la France ni les Français, n’a aucune connaissance ni même conscience de la problématique « immigration-islam » et sur le plan économique et social, se contente de traiter l’accessoire pour n’avoir pas à prendre la lourde charge de l’essentiel. Le peuple le sent bien et commence à s’exaspérer au vent de sa com’ politique qui sonne aussi faux qu’elle est creuse.
Seule la droite pourrait relever le défi à condition de se débarrasser de la désastreuse idée de faire « la droite au centre », cette erreur magistrale du chiraco-juppéisme qui depuis vingt ans, a ramolli la droite au point de faire fuir au FN ses électeurs exaspérés par son indécision, son manque de conviction et son immobilisme, à l’exception toutefois du quinquennat Sarkozy trop vite abrégé par l’erreur funeste de l’élection de 2012 !
La droite oui ! … mais une droite forte, une droite qui redevienne la droite qu’elle n’aurait jamais dû cesser d’être, capable de reprendre ses électeurs égarés au FN ou ailleurs et de rassembler les électeurs en nombre suffisant pour créer le mouvement et entraîner avec elle le « peuple du centre » qui comme toujours suivra le mouvement ! Une droite qui n’aie pas peur d’être de droite ni peur d’engager le combat contre la « gaucho-bien-pensance » et le « bobo-libéral-progressisme » qui minent le pays depuis plus de trente ans et sont en train de le faire glisser de plus en plus vite depuis le quinquennat Hollande, dans le tobogan de la phase finale de déliquescence nationale !
Que les « notables » de droite cessent leurs bavardages, gardent leurs états d’âme pour eux, règlent leurs querelles d’ego à l’intérieur du parti au lieu de les étaler en public et laissent là leurs peurs faussement « correctes » et politiquement fausses ! Qu’ils se mettent au travail pour reconstruire la droite nouvelle autour des Républicains, seule force politique qui ait à la fois la volonté et la capacité de reprendre les rênes dans nos communes, départements et régions comme au gouvernement du pays.
Commandement n°2 : pas « d’islam de France » mais cadrer la pratique de l’islam en fonction des lois de la République et des coutumes du peuple français …
Il est plus que douteux qu’un islam de France puisse naître un jour d’une soudaine prise de conscience de la communauté et des autorités religieuses musulmanes qui s’accorderaient en toute bonne foi et sans « taqiyya » sur un mode de célébration du culte et sur des pratiques ou comportements religieux qui par la vertu du Saint Esprit ou la grâce d’Allah, ne présenteraient plus le moindre risque de dérapage du côté des pratiquants musulmans ni de contestation, agacement, exaspération et rejet du côté des « indigènes » français.Si cela pouvait exister, il se serait déjà spontanément et naturellement établi sans heurts depuis longtemps. Cessons donc de rêver d’un islam de France qui se retrouverait en compétition avec l’allemand, l’italien, l’américain, le russe ou autre … et bien entendu avec l’islam d’Afrique du Nord, du Liban, d’Egypte, d’Arabie ou d’Iran même si ces pays du Dar el Islam en venaient comme il devront bien le faire un jour, à adopter les « Lumières » à savoir les principes de démocratie et droits de l’homme à commencer par ceux de liberté, égalité et fraternité !
A défaut de l’utopie d’un « islam de France » qui émanerait de la sapience musulmane, il convient que les autorités françaises et en particulier le Ministre chargé des Cultes définisse autant que de besoin et aussi loin qu’il est nécessaire les limites à ne pas dépasser dans l’exercice du culte musulman et des pratiques religieuses islamiquesafin qu’ils restent compatibles avec les lois et coutumes de la République ainsi qu’avec les éléments fondamentaux de la culture française qui, d’essence chrétienne et gréco-latine, fait partie intégrante de l’identité française forgée par quinze siècles d’histoire, en Europe et dans le monde.
Ce « cadrage » s’imposera aux musulmans de France, français ou étrangers. Le Ministre de l’Intérieur, chargé des Cultes, aura pour mission de veiller à la stricte application des lois et règlements et donc au strict respect de ce cadrage pour satisfaire aux impératifs de cohésion sociale et d’identité nationale d’une part, d’ordre public et de paix sociale d’autre part. Ces impératifs sont « catégoriques » au sens kantien, c'est-à-dire qu’ils ne sauraient être discutés puisqu’ils s’imposent d’évidence et que leur application sera mise en œuvre selon la règle de tolérance « 0 ».
Le premier principe est la suprématie absolue de la « loi de l’Etat » sur toute autre prescription, coutume ou comportement de nature religieuse, ethnique, clanique, sociale ou familiale qui serait peut-être acceptable dans la société d’origine mais ne l’est pas nécessairement ici.
Le second est le précepte romain : « A Rome, vis comme un romain ! » à savoir en France comme un Français et plus largement en Europe comme un européen. A cet égard, il ne faut pas s’étonner si les populations françaises de souche, les « indigènes français » réagissent quand leurs « invités » ne respectent pas leurs coutumes et leurs modes de vie, tout au moins dans la sphère publique. Ce n’est ni du racisme, ni de la xénophobie ni de l’islamophobie, c’est une réaction normale d’exaspération face aux excès de certains individus mal éduqués ou plus exactement éduqués dans une culture différente qu’ils n’ont pas à « imposer » à leurs hôtes. Des comportements que les « indigènes français » peuvent légitimement interpréter comme un refus d’intégration voire un rejet de la culture française. Et cela n’est pas tolérable dans la mesure où ce rejet suscitera inéluctablement un contre-rejet susceptible de dégénérer en troubles inadmissibles à l’ordre public !
La loi française est laïque en ce sens qu’elle tolère et protège toutes les religions à condition qu’elles n’empiètent pas sur la sphère publique en y faisant par exemple du prosélytisme ou même tout simplement en dérangeant la population indigène par des manifestations trop bruyantes ou voyantes ou en brandissant ou portant des signes religieux trop évidents ou visibles.
En France et en Europe en général, la religion se célèbre et se pratique dans la sphère privée, c'est-à-dire à la maison ou à l’église (la mosquée pour les musulmans !) et jamais dans la sphère publique, c'est-à-dire dans la rue ou le lieu de travail ni dans les lieux de loisirs d’accès public ou dans les édifices publics.
En vertu du principe de liberté, il est permis de tout dire et de tout faire qui ne contrevienne pas à la loi, à l’ordre public et aux bonnes mœurs. Il n’y a donc pas de sanction au blasphème et il est licite de jurer du nom de Dieu même si cela déplaît à ceux qui révèrent ce Dieu ! Il n’y a pas de sanction à l’apostasie, on peut changer de religion ou devenir athée comme on veut et quand on veut. Il n’y a pas d’interdit ou d’obligation alimentaire (alcool, porc, halal, jeûne, …) ou vestimentaire (voile, niqab, jilbab, burkini, …) qu’on serait tenu de respecter mis à part, bien entendu, ceux prescrits par la loi. Certaines « obligations » ou plutôt certaines façons d’être ou de faire que certains musulmans considèrent à tort ou à raison, comme « islamiques », sont même déjà prohibées par la loi comme le port de vêtements qui cachent le visage (burqa, niqab sur la voie publique) ou encore le port ostensible de signes religieux (voile) dans les édifices publics ou le fait d’organiser la séparation des sexes.
Le cas du voile : On a le « droit de s’habiller comme on veut » disent les bien-pensants, musulmans ou non, qui se piquent de jouer les « idiots utiles » de l’islamisme parce qu’ils ont peur d’être taxés d’islamophobie … mais non, le voile n’est pas un vêtement comme un autre car il n’est porté que par les populations musulmanes, avec plus ou moins de rigueur selon que l’on est plus ou moins rigoriste voire salafiste ou honnête musulman vivant dans notre siècle ! Par ailleurs, malgré les conseils donnés par le Prophète dans la Sourate du Voile, ledit voile n’est pas non plus une obligation islamique comme l’ont récemment rappelé la Mosquée El Azhar et diverses autres autorités de l’islam au Maroc ou en Algérie. Le porter ou le faire porter par sa famille n’est donc qu’une volonté claire d’exhiber sa religion et d’en répandre le signe le plus visible et ostentatoire dans la société où l’on vit. Il est donc un refus clair caractérisé d’intégration/assimilation à la société française. Or, ce refus devient de plus en plus fréquent dans la population musulmane et en particulier chez les jeunes. Bien loin donc d’un effet de mode comme voudraient le faire croire certains « idiots utiles » de l’islamisme, le voile devient l’instrument le plus efficace de « l’entrisme islamiste ». Il doit donc à ce titre, être interdit au plus vite dans la sphère publique en France et au-delàen Europe, en attendant qu’il le soit dans le monde islamique pour définitivement « installer l’islam dans le 21è siècle » !
Il faudra donc étendre cette règlementation en fonction de la sensibilité de la population à la provocation religieuse et des risques consécutifs de troubles à l’ordre public à certains moments et dans certains lieux et si nécessaire, généraliser les interdictions par exemple, le voile à l’Université, partie éminente du service public d’éducation et même le voile sur la voie publique en général dans la mesure où le port du voile tend à devenir le signe de ralliement de ceux qui contesteraient la loi ou la marque publique d’un refus d’intégration.
Les droits de l’homme sont une conquête des « Lumières » du 18è siècle d’ailleurs paradoxalement fondée sur les dix commandements de la Bible et le principe chrétien du « aimez-vous les uns les autres » alors que les « penseurs » de l’époque s’acharnaient à nier les vertus et préceptes du christianisme et de l’Eglise ! Ces droits incluent de nos jours pleinement ceux de la femme qui jouit exactement des mêmes droits, devoirs et libertés. L’islam sur ce plan, en est resté aux conceptions et comportements du pré-Moyen-Age voire de l’Ancien Testament quand la femme était souvent considérée comme une mineure que l’homme devait protéger et respecter mais qui devait lui obéir. Au 21è siècle, du moins en théorie, nous ne sommes plus au temps où l’homme montait sur l’âne et où la femme courait derrière en portant les paquets ! De nos jours également, on considère que le témoignage d’une femme compte autant que celui d’un homme et qu’elle doit hériter de la même part que l’homme ! Aujourd’hui encore, on suppose que l’homme moderne n’est plus un sauvage et qu’il a appris à se tenir devant une femme. On n’oblige donc pas les femmes à se voiler ou à se baigner séparément dans une piscine ! Nous ne sommes plus au temps du Prophète qui avait si peu confiance en ses compagnons qu’il a transmis au monde la « sourate du voile » pour éviter que les femmes non « cachées » n’excitent trop la libido des hommes dont la frustration animale ne demanderait qu’à exploser ! L’homme aujourd’hui s’est quelque peu civilisé depuis l’époque où il traînait dans le désert … il ne saute plus sur une femme qui n’est pas voilée et s’il le fait, il est puni. L’homme moderne n’a pas plus le droit de violer une femme ni de la battre qu’une femme n’a le droit de le faire à l’homme !
On peut donc avoir aujourd’hui le plaisir d’admirer, sans y toucher, une jolie femme musulmane et on doit fermement rejeter toute tentative de régression islamiste qui viserait à enlaidir les femmes ou à les cacher aux yeux de l’humanité sous le prétexte mensonger de respecter des coutumes de décence et de pudeur qui ne sont d’ailleurs pas plus islamiques que chrétiennes ou païennes mais cachent plus sûrement, l’intention sournoise de maintenir la domination de l’homme sur la femme. Dieu aime le beau et il laisse au Diable, la laideur et la noirceur ! Que les femmes soient belles et que les hommes sachent se tenir !
Le prosélytisme religieux n’est pas admis en France et même interdit dans la mesure où il risquerait en cas d’excès, d’entraîner des réactions négatives susceptibles de dégénérer en troubles à l’ordre public de la part des populations qui en seraient l’objet. C’est pourquoi la loi interdit et doit sévèrement réprimer les pratiques voyantes et le port ostentatoire de signes extérieurs spécifiquement religieux voire brandis comme autant d’étendards de la religion.
Le voile, même le simple voile, en est un du fait de sa visibilité intrinsèque. Il faut donc suivre avec attention son usage par la population musulmane pour éviter les dérapages possibles vers un prosélytisme sournois. On l’appréciera en liaison avec le comportement général de chaque musulman et musulmane dans la sphère publique et à la lumière des consignes ou prêches des autorités religieuses à ce sujet. Rappelons que le voile n’est pas une obligation islamique mais considéré comme une simple coutume même si elle répond à une tradition ancienne dans certains pays. Il ne serait donc aucunement frustrant ni choquant sur le plan théologique de l’interdire si le besoin s’en faisait sentir pour des raisons d’ordre public … a fortiori l’interdiction absolue et la répression sévère du port du niqab, de la burqa, du jilbab voire même du burkini qui n’est qu’une ridicule synthèse de religion et de mode que certains utilisent dans leur obsession de prosélytisme islamique « modernisant » ! De même il est paradoxal et même injurieux pour la religion de voir dans la rue des femmes joliment voilées et parfaitement maquillées dont la préoccupation semble double et très contradictoire : se faire remarquer en tant que femme objet de désir et en même temps femme musulmane alors que le Prophète ne souhaitait qu’une chose : leur discrétion en public !
C’est pourquoi, au-delà même de la simple idée de prosélytisme, il convient d’interdire tout comportement ou discours public qui serait de fait, la manifestation d’un refus d’intégration/assimilation mettant en danger l’impératif de cohésion nationale et de paix publique. La sanction devra être sévère et immédiate pour toute personne qui enfreindrait ces règles élémentaires de vie en commun et plus encore pour toute personne qui chercherait à imposer ou même seulement à « prêcher » l’infraction. La récidive entraînera expulsion ou prison selon que le coupable sera étranger ou français. Tolérance « 0 » à cet égard.
Au-delà, il faudra être plus sévère encore à l’égard du prosélytisme « professionnel » à savoir le prêche de choses, de faits, de comportement et de discours contraires à la loi de la République, le prêche de ces actes, discours ou comportements qui impliquent un refus évident d’intégration ou assimilation. La sanction sera l’expulsion ou l’emprisonnement de ces imams, prêcheurs ou parleurs publics selon qu’ils seront étrangers ou français et la fermeture des mosquées dont les recteurs et la communauté musulmane concernés se montreraient trop laxistes voire complices desdits « prêcheurs ».
On exigera par ailleurs que le service religieux et les prêches soient célébrés en français de façon à favoriser au lieu de freiner la « francisation » des fidèles et surtout celle de leurs enfants qui commence bien entendu à l’école de la République (d’où l’importance cruciale pour la cohésion nationale et l’avenir de ces enfants, d’y rétablir la discipline et la qualité de l’enseignement comme il a été indiqué plus précisément dans le précédent texte concernant le Commandement n° 1 à propos de la « maîtrise du processus d’intégration-assimilation ».
Le Ministre des Cultes devra par ailleurs contrôler et suivre avec la communauté musulmane, ses responsables religieux et l’Université, le recrutement et la formation en France des imams, prêcheurs et autres personnes chargées du culte et de l’organisation et gestion des œuvres autour de la mosquée.
Le financement des mosquées et des « oeuvres » ou associations religieuses sera communautaire et dégagé de tout lien avec tel ou tel pays ou telle organisation qui serait basée à l’étranger sauf à subir le contrôle de l’Etat comme toute autre association. Les écoles musulmanes seront soumises au même contrôle que les écoles chrétiennes qu’elles soient aidées par l’Etat ou privées, pour s’assurer de la qualité technique et citoyenne de l’enseignement (enseignement en français des diverses matières, histoire de France et instruction civique en particulier).
De même, il sera indispensable de mettre sous contrôle étroit et sanctionner, bloquer voire interdire au moindre écart, les « idiots utiles » de l’islamisme c'est-à-dire toutes les associations, ONG ou groupes politiques ou sociaux divers qui croyant aider à l’intégration des populations musulmanes et à l’établissement de ce fameux « vivre ensemble » dont la gaucho-bien-pensance nous rebat les oreilles, se font progressivement les propagandistes de la foi islamique et ouvrent ainsi les vannes de la société occidentale à l’islamisme. Ce sont par exemple des associations musulmanes inspirées par les Frères Musulmans Egyptiens comme l’UOIF (devenue Musulmans de France) ou des associations prétendument laïques comme le CCIF (Comité contre l’islamophobie en France) ou des ONG de bienfaisance tout à fait françaises ou européennes comme Amnesty International, Oxfam, CCFD, ACF voire MSF et bien d’autres qui, mues par leur idéologie tiers-mondisante ou charitable, confondent trop souvent fraternité avec bisounourserie et droit-de-l’hommisme en menant des actions qui in fine, créent plus de problèmes qu’elles n’en résolvent, par exemple en incitant ou aidant directement ou indirectement, les populations à l’émigration alors que les pays-hôtes ne peuvent pas toujours les recevoir proprement ou encore en encourageant par leur attitude bienveillante, les propagandistes de l’islam à entraîner les masses dans le néant suicidaire de l’islamisme voire du jihad. Ces associations ou ONG, musulmanes ou non, deviennent alors les « idiots utiles » de l’islamisme quand elles le font sans vraiment le vouloir ou s’en font les « complices criminels » quand elles le font en connaissance de cause !
Il faut savoir en effet, que le jihad est consubstantiel à l’islam qui a vocation selon les textes à conquérir le monde entier et à convertir de gré ou de force toutes les populations du monde, à la seule vraie religion, celle d’Allah le seul Grand, l’Unique, le Miséricordieux ! Dans ce but, tout « bon musulman » se doit de participer au jihad qu’il s’agisse de montrer l’exemple, de pratiquer assidument, de convaincre les mécréants, ou de façon plus intensive de prêcher la parole de Dieu, de se faire le propagandiste de la bonne parole et des bonnes pratiques puis de faire la guerre, soumettre et convertir par la force ceux qui n’auraient pas encore été convaincus par le discours et in fine, de tuer les derniers réfractaires. On passe ainsi insensiblement d’une pratique religieuse neutre à un prosélytisme bon enfant puis à un islamisme militant et enfin, à l’imposition de la chari’a et au jihad de combat. Il y a ainsi une gradation mortifère de l’engagement dans le jihad et celui qui va jusqu’au bout est le plus respectable et le meilleur des musulmans puisqu’il convertit, massacre et se sacrifie pour la plus grande gloire d’Allah mais aussi pour le plus grand bien de ceux qu’il convertit ou qu’il tue ! Voilà pourquoi il est nécessaire et vital pour nos sociétés occidentales de cadrer les pratiques et comportements quotidiens de l’islam afin d’éviter l’éclosion et bloquer le surgissement d’une quelconque dérive intégriste islamiste parce que les dérives islamistes ne peuvent s’arrêter que par la guerre et le sang !
Notre réflexion ne serait pas complète sans souligner deux points fondamentaux qui ont guidé la culture arabo-islamique depuis toujours et qui la jettent dans un trouble profond encore aujourd’hui, en raison des bouleversements qu’elle connaît dans sa quête de modernité et d’identité face au monde du 21è siècle, ce monde auquel la communauté civile musulmane sent bien qu’il lui faudra très vite s’adapter si elle veut survivre en tant que telle mais que l’Oumma au sens religieux du terme a encore beaucoup de mal à accepter .
Le premier point est la façon dont l’islam conçoit le rapport à « l’autre » avec son obsession de la force quand il « se sent conquérant » et le second est cet outil de défense que l’islam s’est subtilement créé pour contrer la force de l’autre quand il se sent en danger ou en état de faiblesse à savoir la « taqiyya », cette science de la dissimulation et du mensonge qui devient infinie et multiforme dans ses rapports avec les « non-musulmans ».
L’islam en effet, a le culte de la force et le plus profond mépris pour la faiblesse ou ce qu’un islam primaire considère comme tel par exemple la gentillesse, l’abnégation ou le « si on te frappe sur la joue droite, tends la joue gauche » des chrétiens ! Cela lui vient de l’antique tradition biblique de l’Ancien Testament, du Dieu vengeur et du « œil pour œil et dent pour dent » dont s’est inspirée directement la révélation islamique au lieu hélas ! de s’inspirer du « Aimez-vous les uns les autres » de l’Evangile qui s’était pourtant déjà largement répandu sur toute la rive est et sud de la Méditerranée au temps du Prophète mais sans recourir à la force brutale pour convertir les populations. A la différence du christianisme, les versets qui servent de référence à l’islam sont donc naturellement et malheureusement d’abord, ceux de la guerre et de la conquête plutôt que ceux de l’amour et de la paix !
A l’inverse, quand l’islam se sent faible, il plie et pratique la « taqiyya », cette merveilleuse invention coranique qui autorise le mensonge devant le danger ou l’ennemi. Elle fut mise en œuvre à grande échelle à l’époque où les sunnites des Compagnons du Prophète pourchassaient les chiites légitimistes qu’ils considéraient comme hérétiques. Ces derniers ont alors érigé la dissimulation et le mensonge comme principal moyen de défense face à l’ennemi sunnite … et les sunnites leur ont bientôt emboîté le pas quand ils se sont eux-mêmes trouvés plus tard en situation de faiblesse. La taqiyya est la règle dans les rapports entre musulmans et kuffars qui ne sont respectés que s’ils sont les plus forts !
Ces éléments, respect de la seule force et mépris de la faiblesse d’un côté, utilisation systématique de la taqiyya en situation de faiblesse de l’autre, sont deux éléments de base de la culture islamique. Ils doivent être constamment pris en compte dans nos rapports avec l’islam et le monde arabo-musulman … ou dit autrement, il faut savoir que l’islam quand il se déchaîne, ne s’arrête que devant la force et que la parole donnée n’a de valeur en pays d’islam que relative c’est à dire qu’elle ne vaut que jusqu’à ce que le rapport de forces soit inversé !
C’est la culture brute et primaire du jihad qui cherche à imposer à l’autre ses lubies et ses règles par la force, la conversion ou la soumission et que les activistes du jihad considèrent comme la seule vraie voie vers Allah contre la culture beaucoup plus intellectuelle de l’ijtihad qui implique un effort sur soi-même de la part de chaque musulman pour accepter l’autre et vivre en bonne harmonie avec lui, toujours dans le but de le convaincre mais sans nécessairement le dominer dans l’immédiat.
L’islam et le monde arabo-musulman au cours de leur histoire, ont constamment balancé entre ces deux cultures selon qu’ils étaient ou non en position de force ou « d’exaltation » donc de « conquête » ou, du moins, de volonté de conquête. Ils ne se trouvent pas aujourd’hui en position de force mais d’exaltation identitaire avec leur refus un peu paranoïaque de la civilisation occidentale, leur espérance de « retour dans l’histoire » après en être sorti pendant des siècles et leur besoin de construction d’une identité propre face à cet « Occident ». Mais dans leur quête existentielle, ils ont pris la mauvaise voie, celle d’une régression islamiste suicidaire dans beaucoup de pays du monde musulman et celle du jihad offensif à l’extérieur plutôt que la voie d’une adaptation au contexte du 21è siècle dans lequel quoi qu’ils fassent, ils devront nécessairement reconstruire leur avenir.
Les jihadistes non seulement ne pourront pas gagner la guerre dans le Dar el Harb car ils n’en ont pas les moyens mais ils la perdront aussi dans le Dar el Islam dont les populations ne les suivront pas même si les différents intégrismes sunnite et chiite ont réussi à entraîner une partie de ces populations dans la régression islamiste.
C’est pourquoi il est impératif que nous, les Etat occidentaux laïques ou a-religieux à commencer par la France et l’Europe, venions en aide aux Etats et populations arabes et musulmanes qui le demandent, pour éliminer les foyers d’infection jihadistes qui s’épanouissent dans le monde musulman à commencer par tous les mouvements intégristes du type Daech et que nous nous décidions enfin, à mettre en œuvre un cadre légal et réglementaire qui définisse strictement quelles sont les conditions que nous mettons à l’acceptation de l’immigration islamique sur notre territoire et à l’exercice du culte ainsi qu’aux pratiques et manifestations de la religion par les fidèles musulmans qu’ils soient français ou étrangers.Ce sera le meilleur moyen d’éviter les dérives auxquelles l’islam est hélas, sujet de façon récurrente de par le fléau de l’interprétation « littéraliste » des textes sacrés car lorsqu’il dérive, l’islam ne s’arrête que lorsqu’on l’arrête !!!
A défaut donc, que les musulmans et leurs autorités religieuses n’aient d’instinct et tout naturellement sans qu’on le leur demande, pratiqué et même exigé de leurs co-religionnaires des comportements qui ne risquaient pas d’entraîner de réactions négatives de la population française de souche et donc de susciter des troubles à l’ordre public,
A défaut encore, que les gouvernements successifs aient pris les mesures nécessaires de cadrage quand il le fallait, à d’heureuses mais rares exceptions près comme la règlementation du port du voile ou du niqab,
A défaut enfin, que nos gouvernants aient fait preuve dans les quatre ou cinq décennies passées, de la fermeté qui s’imposait dans la sanction des contraventions et délits par incurie, par clientélisme politique, par manque de courage ou pire, par une bien-pensance maladive qui confond l’autorité de l’Etat et l’application de la loi avec des manifestations de racisme, xénophobie ou islamophobie du seul fait que les délinquants seraient des immigrés musulmans,
… on en vient aujourd’hui en raison de la chienlit qu’on a laissé prospérer depuis des années, à devoir imposer un cadre strict à l’immigration et à la pratique de l’islam où la « tolérance 0 » sera la règle, chaque faute devant être systématiquement sanctionnée et la récidive particulièrement punie afin d’en finir avec la culture de l’excuse. La cohésion nationale et la paix publique sont des impératifs nationaux qu’on ne saurait discuter et qui ont pour corollaire l’autorité de l’Etat.
Cette idée de « cadrage de la pratique et du comportement islamique » comme seul moyen de défendre la cohésion nationale et l’identité française face aux folies conquérantes des adeptes du jihad, se trouve confortée par les déclarations ou écrits de générations d’intellectuels musulmans qui souvent depuis des siècles, désespèrent de « réformer » l’islam devant le blocage des ‘ulémas et juristes qui hésitent toujours à remettre en cause un ’idjma’, un consensus théologique figé depuis plus de dix siècles. On regrette par ailleurs que les « autorités religieuses » de l’islam dans le monde mais en France plus particulièrement, ne manifestent pas plus clairement et plus systématiquement leur réprobation morale et leur condamnation théologique des horreurs commises par les fous d’Allah, laissant ainsi se développer dans la communauté musulmane le sentiment que de tels crimes seraient peut être « excusables » et donc « licites » et dans la population française l’idée d’’une certaine complicité passive avec les criminels. Il faut donc que les « autorités » religieuses ou morales de l’islam secouent fortement leur apathie et que les intellectuels musulmans donnent de la voix toujours plus fortement dans le sens d’une réforme ou du moins une adaptation profonde de l’islam à la civilisation moderne. Une dernière tribune vient à ce sujet d’être publiée le 31 juillet 2016 par quelques dizaines de personnalités musulmanes françaises ou francophones qui exprimaient leur désir de « vivre leur islam comme tout le monde dans une société laïque », un islam du 21è siècle compatible avec la civilisation du 21è siècle … tout simplement sans brutalité ni volonté de conquête et sans taqiyya !!
Ce sera le défi du Gouvernement pour les années à venir. Il devra montrer sa force pour n’avoir pas à s’en servir ! Ce ne sera pas de la xénophobie ni de l’islamophobie mais de la bonne politique pour le bien du peuple français et son unité quelles que soient les origines de ses citoyens, pour le maintien de la paix publique et pour satisfaire aux impératifs de cohésion sociale et d’identité nationale.
Le nouveau pouvoir né en Mai 2017 d’une conjonction d’improbabilités, de circonstances peu claires et du retour de cette vieillerie politique éculée du « ni droite-ni gauche-tout au centre », ne laisse pas d’inquiéter à cet égard.
Il semble chaque jour plus évident en effet, que le « Gouvernement Macron » n’ait aucune connaissance ni même la moindre conscience de la problématique immigration-islam et des enjeux nationaux qui s’ensuivent. Il se montre beaucoup plus préoccupé par les idées de diversité des cultures, de multiculturalisme et de progressisme social et sociétal que par la vision d’un quelconque devenir français pour tous ! … sans parler de cette folle déclaration faite en Algérie par Emmanuel Macron alors candidat à la Présidence, sur les « crimes » de la colonisation et cette sotte affirmation qu’il n’y a « pas de culture française mais des cultures en France » !!!! Il y a là sans doute méconnaissance du sujet mais pire encore aussi bien chez Macron qu’auparavant chez Hollande, un « électoralisme » certain qui n’hésite pas pour quelques voix de plus à s’abstenir d’agir et de punir quitte à entretenir la chienlit et mettre la France en danger ! Une escroquerie politique intolérable ! Haute-Cour avez-vous dit ?!
Oui, il y a danger pour la France quand son Gouvernement se préoccupe plus de l’accessoire que de l’essentiel, quand il est plus intéressé par le paraître que l’être et quand il se satisfait de politiques-gadget sur le budget, l’Europe ou les « réformes » économiques au lieu de traiter les priorités du pays que sont les impératifs de cohésion nationale et d’autorité de l’Etat ! On retrouve en Macron une approche et un style très hollandesques, qu’il essaie d’enjoliver d’une com’ politique plus clinquante mais qui sonne tout aussi faux et commence à exaspérer le peuple qui n’aime pas les mauvais « faiseurs » !
Commandement n° 3 : ijtihad ou fin de l’islam ? « Réformer » l’islam pour le bien des musulmans et du monde du 21è siècle
L’islam a été à l’origine d’une grande civilisation sur les fondements du monde perse et du monde gréco-romain comme l’hindouisme, le bouddhisme ou le confucianisme l’ont été en Asie du Sud et de l’Est ou encore le christianisme en Europe qui héritant de la culture gréco-latine a construit sur ces fondements, la civilisation du monde moderne en passant par la Renaissance, les Lumières et l’élargissement des idées de démocratie, de liberté, d’égalité et de droits de l’homme sur tous les continents.
Hélas, quand le christianisme à partir de la Renaissance, prenant acte du progrès des sciences et de l’appétit de savoir des hommes, connaissait un nouveau départ en se réformant et en échappant au carcan d’une religion trop étroitement comprise, pour créer une nouvelle approche du monde moins ancrée sur la révélation religieuse et plus ouverte sur la recherche et l’intelligence des choses et du monde, l’islam s’était déjà refermé sur lui-même depuis le 9è siècle et avait cessé de « chercher » en figeant sa doxa, son idjma’ sur l’interprétation littéraliste de ses textes sacrés pour des raisons d’ailleurs plus politiques que théologiques suite à la décision du pouvoir califal, souverain « maître du spirituel et du temporel » dans le monde islamique.
L’islam n’a donc pas connu l’équivalent d’une « Renaissance » ni d’une « Réforme ». Il en est resté à une conception théologique du monde et à des pratiques qui si elles pouvaient éventuellement s’expliquer dans le contexte des premiers siècles, constituent aujourd’hui un handicap insurmontable pour tous les musulmans et pas seulement pour ceux qui vivent dans les pays d’exil ou d’adoption. Ils veulent en effet, pouvoir vivre leur foi au 21è siècle dans le contexte de cette civilisation beaucoup plus complexe et contraignante qui est la nôtre et qui s’est répandue dans le monde entier à partir de son foyer européen sans que le monde arabo-musulman y participe vraiment à part les quelques échanges commerciaux et culturels qui passaient par l’Empire Byzantin et le Califat de Cordoue entre les 8è et 15è siècles.
Il est temps donc et c’est l’intérêt du monde entier que l’islam évolue pour cesser d’être un obstacle à l’épanouissement des populations musulmanes dans la civilisation d’aujourd’hui en même temps qu’un « perturbateur » social et sociétal perçu comme inacceptable et dangereux par les sociétés non-musulmanes qui ont accepté de recevoir une part d’immigration islamique.
Ceci rejoint les préoccupations de tous les intellectuels musulmans qui au cours des siècles ont prôné un « ijtihad » permanent sans réussir à surmonter la rigidité doctrinale des ‘ulémas et des juristes qui ont toujours obtenu que les gouvernants se rangent à leur avis par ignorance théologique, par faiblesse ou par facilité voire par lâcheté comme le font d’ailleurs de nos jours beaucoup d’hommes politiques de tous pays dès lors qu’il s’agit de réformer. Hélas, il ne s’agissait autrefois que de querelles intellectuelles ou doctrinales qui ne mettaient pas en cause gravement l’avenir des pays ni de l’Oumma alors qu’aujourd’hui c’est de la survie de l’islam qu’il s’agit dans un monde beaucoup plus vaste que sa seule frange musulmane, un monde qui ne supporte plus les excès des zélotes et risque de faire payer à l’Oumma toute entière sa complicité passive avec les assassins islamistes.
De cette exaspération et de l’inanité de ce pari fou qui consiste à vouloir islamiser la terre entière, nos intellectuels musulmans d’aujourd’hui sont bien conscients comme le démontre l’article paru le 31 juillet 2016 dans le Journal du Dimanche dont la quarantaine de signataires francophones originaires du Machrek comme du Maghreb, déclarait qu’il faut « faire le travail historique, anthropologique et théologique qui permet et permettra encore plus demain, d’être français et musulman dans une République laïque et de mener la bataille culturelle contre l’islam radical …». Les intellectuels musulmans de souche iranienne, pakistanaise, indienne ou turque ne disent pas autre chose même s’ils le disent dans leur langue ou en langue anglaise ou allemande !
Ils savent tous que le monde ne se mettra pas au rythme d’un islam que ses prêcheurs les plus intégristes voudraient borner à l’idjma’ des 7è ou 10è siècles. Ils savent que c’est bien l’islam qui devra se mettre au diapason du monde moderne s’il ne veut pas que ses fidèles lui échappent peu à peu ni mourir lentement mais sans retour des métastases d’un islamisme que tout le monde rejette à commencer par la plupart des musulmans même si trop peu d’entre eux ont le courage de condamner et de combattre les fous du Cheytan qui se permettent de les traiter de « mauvais musulmans » !
Ce n’est pas ici le lieu de définir quelle devra être cette réforme de l’islam ni selon quelle approche elle devra être faite. C’est en effet, aux musulmans et à leurs « docteurs » et « juristes » de la faire … et ils connaissent suffisamment les textes pour savoir comment et par quel biais on peut la faire !
Un grand espoir peut naître cependant de la mise en œuvre du processus de « cadrage » que la France et les autres pays européens vont devoir mettre en place pour assurer le déroulement satisfaisant du culte musulman et des pratiques islamiques dans le contexte français ou européen actuel (voir ce qui est dit à ce sujet dans le texte ci-dessus concernant le Commandement N° 2 « cadrer la pratique de l’islam en fonction des lois de la République … »). Ce processus pourrait en effet, fournir la matière et servir de modèle aux ‘ulémas et fuqaha pour élaborer la grande réforme de l’islam et envisager son extension progressive à l’ensemble du monde musulman.
Il n’y aura cependant pas « d’islam de France » pas plus qu’il ne saurait exister d’islam allemand, russe, anglais, américain ou autre. Les autorités de chaque pays d’accueil mettront en place un « cadrage national de l’immigration et de l’islam » pour garantir la cohésion nationale et l’ordre public dans leur pays mais l’islam ne saurait éclater en multiples sectes ou écoles de pensée même s’il y a toujours eu dans le Dar el Islam lui-même, des variantes dans les pratiques du culte islamique selon qu’on officie en Afrique du Nord ou Sahélienne, en Perse, dans l’ancien Khorassan, au Pakistan, ou en Asie du Sud-Ouest voire du Sud-Est !
Il est en revanche, vital pour l’islam que ces adaptations convergent à terme vers un nouvel idjma’ global, une véritable réforme qui le rende partout compatible avec les modes de vie, les opportunités et les contraintes des fidèles dans le monde du 21è siècle. Ne pas le faire serait condamner l’islam soit à périr par la guerre que lui ferait le reste du monde soit à imploser en multiples sectes qui peu à peu dépériraient par abandon progressif de leurs fidèles qui ne se sentiraient plus soutenus par la structure spirituelle de l’Oumma.
On se bornera donc à souligner ici quelques faits, réflexions ou observations qui peuvent justifier la réforme et éclairer le chemin pour que l’islam et les pays d’islam reviennent au plus tôt dans l’histoire et que les musulmans puissent à nouveau s’impliquer pleinement dans le grand mouvement du « progrès humain ».
La première remarque s’applique plus particulièrement au « Sunnisme » qui est fondé sur l’idée d’une relation directe du croyant avec Dieu. Il n’y a chez les sunnites ni intermédiaire ni confesseur/absolveur ce qui fait que le premier « illuminé » venu peut aisément s’il a quelque talent oratoire ou une irrésistible conviction se transformer en prêcheur voire en imprécateur ou même en tueur au nom de la seule vraie religion qu’il prétend, lui, incarner puisque tous les musulmans qui ne pensent pas et ne pratiquent pas comme lui seraient alors de « mauvais musulmans » ! On a toujours connu de telles déviances dans l’islam à commencer par l’histoire du « Vieux de la montagne » et de ses « hecchachin » mais aussi dans le protestantisme évangéliste américain et même dans un certain bouddhisme qui eux aussi, cultivent cette spécificité d’une relation directe et unique avec Dieu ou le Maître. On ne peut évidemment construire une religion solide sur une théologie qui laisserait libre cours à des « fous de Dieu » auto-proclamés !
Un deuxième fait est que l’islam est né et s’est développé dans la société arabe et juive des caravaniers qui commerçaient de Damas à La Mecque en passant par Jérusalem et en se fondant sur les textes primitifs de l’Ancien Testament donc des textes durs(Dieu tout-puissant et vengeur, œil pour œil et dent pour dent, etc…). Le Prophète malheureusement n’avait pas reçu de Dieu la mission de réformer ces textes ni de les humaniser dans le sens où le Christ l’avait fait 6 siècles auparavant avec son « aimez-vous les uns les autres » et son « rendez à César ce qui est à César … » mais au contraire, de les renforcer et les durcir encore en privilégiant les sourates et versets guerriers et conquérants pour établir d’abord l’islam dans le milieu turbulent des commerçants de La Mecque puis plus tard et avec plus de violence encore dans les tribus bédouines de Médine. Les circonstances du « message » et du développement de l’islam en ont donc fait une religion de conquête par la guerre, la conversion et la soumission des « mécréants » plutôt que d’expansion pacifique par le prêche et par l’amour du prochain. Il est vrai qu’il était plus facile au 7è siècle de conquérir un Orient désorganisé de tribus bédouines indisciplinées et de potentats locaux d’un Empire byzantin déjà décadent que du temps du Christ de s’attaquer à un Empire Romain en pleine puissance !
Les circonstances n’expliquent sans doute pas tout mais une grande partie du problème tient à un troisième facteur intrinsèque et typique de la culture islamique, l’adulation de la force brutale pour répandre la religion d’Allah et en contrepoint, la lâcheté que constitue la « taqiyya », cette licence donnée par Dieu puisqu’elle vient du Coran même, de dissimuler et mentir face à l’ennemi quand le musulman se sent en position de faiblesse ! Il y a là une contradiction ou du moins une complexité qui explique beaucoup de comportements aberrants et une certaine frustration intellectuelle voire psychologique chez beaucoup de musulmans.
L’islam en effet, respecte la force et méprise la faiblesse ou ce qu’il peut considérer comme telle. Il a au cours de son histoire, constamment balancé entre taqiyya et jihad actif, le jihad de tous les jours, celui de la « police de la pensée et du comportement », voire le jihad offensif , le jihad de conquête par conversion forcée ou soumission des mécréants. Les chiites ont été les premiers à pratiquer la « taqiyya » à grande échelle lors de la répression de « l’hérésie chiite » comme la qualifient les sunnites. Puis, au cours de la conquête, tous les musulmans se la sont appropriée comme une vertu guerrière lorsqu’ils étaient en position de faiblesse face aux « kuffars » en particulier face aux chrétiens au point que ce dilemme simpliste « mentir un jour et trahir la parole donnée le lendemain » est devenu consubstantiel à l’islam et au comportement des musulmans. Dans leur optique c’est Dieu qui le commande et ceci pour le bien de ceux-mêmes qu’on pourra convertir de gré ou de force !
Il est bien évident que l’avenir de l’islam ne saurait être assuré sur cette base tout à fait simpliste et primitive. Il faut donc que la réforme rende caduque et inutile la taqiyya en « oubliant » les textes qui parlent de conquête par la force. Il n’y aura plus alors de justification à dire que « l’islam ne s’arrête que lorsqu’on l’arrête » et on donnera la primauté à ceux des musulmans pour qui le jihad doit être un ijtihad c'est-à-dire un effort d’amélioration de soi-même pour le bien du monde et non la guerre pour son malheur !
Un quatrième élément majeur pour la compréhension de la problématique islamique actuelle, est l’ijtihad interrompu.On sait en effet, que l’effort d’interprétation rationnelle des textes sacrés, de la Sunna et de la jurisprudence en fonction du contexte et de son évolution, s’est arrêté dès le 10è siècle sur injonction du Calife, chef spirituel mais aussi politique et temporel du monde arabe de l’époque, et cela pour des raisons beaucoup plus politiques que théologiques. L’autorité de l’Etat d’alors avait décidé de mettre fin aux querelles politico-religieuses qui empoisonnaient la vie du Califat un peu comme aujourd’hui quand nos juges des différents niveaux, Conseil d’Etat, Cour de Cassation, Cour Européenne des Droits de l’Homme, Cour Européenne de Justice etc… se mêlent de dire au « politique » où est l’intérêt supérieur du pays et ce qu’il doit faire alors que ces sujets ne sont pas de leur compétence ! Le Calife a brusquement décidé qu’il était seul en charge des intérêts supérieurs du monde arabo-musulman et non les ‘ulémas ou les fuqaha aussi grandes soient les connaissances théologiques des premiers et subtiles les interprétations que les seconds faisaient des textes de loi !
L’idjma’ est donc resté figé sur un modus vivendi qu’aucune autorité religieuse ne s’est autorisée à remettre en question depuis lors … et l’islam est resté bloqué sur un « consensus » datant d’un millier d’années sans tenir compte du monde qui changeait même si quelques intellectuels et savants séculiers mettaient périodiquement en garde les autorités politiques et religieuses contre les dangers de sclérose et d’immobilisme que faisait peser le blocage de la pensée islamique sur le « progrès » du monde musulman !
Le « socialisme arabe » a bien essayé de secouer ce monde musulman dans la seconde moitié du 20è siècle après les « indépendances », s’inspirant des principes de liberté, égalité, démocratie et droits de l’homme sur le modèle des puissances européennes dominantes d’alors. Hélas, les mouvements islamistes régressifs, les Frères Musulmans en premier lieu, bientôt avec l’appui de la finance wahhabite séoudienne, ont eu beau jeu de faire passer ces principes pour des idées de « kouffars colonialistes » en jouant sur le besoin qu’éprouvaient les masses musulmanes de construire une identité propre face à « l’occcidentalisation » rapide de leur mode de vie tandis que les élites des pays nouvellement indépendants offraient généreusement à ces politiciens de l’intégrisme absolu tous les arguments imaginables en se vautrant dans la corruption, l’incurie et une impardonnable négligence sociale.
On assista dès lors à une vague de régression islamiste et de retour à l’obscurantisme qui partant d’un terrain lourdement miné depuis les années 50 par le « problème » israélo-palestinien toujours non résolu faute d’un cadrage suffisamment ferme de la politique israélienne de la part de ses « tuteurs » américains, a prospéré avec les guerres civiles et religieuses des années 90-2000 d’Algérie puis d’Afghanistan dans le contexte des interventions contraires soviétique et américaine et dont l’apothéose est en cours à la suite de la folle intervention des Etats-Unis en Irak et de l’explosion prématurée des soi-disant « révolutions démocratiques arabes ». L’exacerbation guerrière des fous de Dieu est aujourd’hui à son comble contre les « croisés » occidentaux, renforcée par l’indécision et l’inertie des Présidents américain et français dans leur combat contre Daech au point que la Russie a in fine, réussi à s’imposer sur l’échiquier proche-oriental ridiculisant ses rivaux occidentaux … et faisant ainsi l’offrande d’encore plus de complexité et de subtilité au jeu déjà très volatil et virevoltant des puissances musulmanes du Proche-Orient à commencer par les « alliés » de l’Occident, l’Arabie et la Turquie sunnites face à l’Iran chiite !!! Dans l’Orient compliqué, il faut en effet avoir des idées simples mais des idées fortes et fermes en évitant soigneusement de rentrer dans le jeu compliqué et changeant auquel se livrent nos partenaires arabes qui ne raisonnent pas toujours en termes d’intérêt de leur peuple ou de leur pays mais trop souvent en fonction de caprices politiques, de désirs de puissance voire même d’intérêts claniques ou personnels.
Les « fous de Dieu » n’ont désormais plus seulement l’objectif de revenir à l’interprétation littéraliste de l’islam antique et de généraliser l’application de la chari’a dans le Dar el Islam mais se laissent aussi aller au rêve simpliste et primaire de reprendre leurs chevauchées ou méharées dans le Dar el Harb comme ils l’avaient fait aux 7è-8è siècles et de porter le jihad sous toutes ses formes contre le monde occidental et la France en particulier, en s’appuyant sur les populations musulmanes qui y sont désormais largement installées.
N’oublions pas les formules très choc et très claires des prêcheurs fous du jihad : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons. Avec nos lois coraniques, nous vous asservirons ! » (Youssef el Qaradawi) ni celles de nos prétendus « alliés » comme le Chef de l’Etat turc Tayyip Erdogan : « Les mosquées sont nos casernes, les coupoles nos casques, les minarets nos baïonnettes et les croyants nos soldats ! ». Ces détestables formules font mériter la corde au premier et au second, la rupture des relations diplomatiques avec la Turquie avant de le faire traduire devant la Cour de Justice Internationale. Prononcées par un Français ou un Européen, ce devrait être la prison et la déchéance de nationalité pour propagande ennemie et menaces contre la sécurité de l’Etat et du peuple. Il faudra en tout cas, réviser nos législations en ce sens !
Il est donc temps d’arrêter les folies et de reprendre l’ijtihad interrompu pour faire reculer l’obscurantisme à l’intérieur du monde islamique et calmer les têtes brûlées à l’extérieur, celles qui prêchent la guerre et celles qui la font.
C’est bien évidemment et d’abord la compétence et la tâche des autorités religieuses, penseurs, ‘ulémas, juristes et prêcheurs mais compte tenu d’un lourd passé de conservatisme religieux et de facilité dogmatique qui permettait d’éviter de prendre des responsabilités dérangeantes voire dangereuses face à l’Oumma et au pouvoir politique, il faut appeler l’ensemble des musulmans et plus particulièrement la communauté des intellectuels musulmans à convaincre les « clercs investis d’une quelconque autorité ou influence religieuse » que la réforme de l’idjma’ et des pratiques est bien la seule voie qui permettrait à la communauté de vivre sa vie en harmonie avec son siècle en faisant face aux aléas et aux difficultés d’un monde qui change très vite. Les convaincre aussi que c’est la seule voie possible pour que l’islam ne meure pas par sclérose théologique suite à un refus obtus d’adaptation à l’évolution du monde.
L’islam réformé mettrait alors ses croyants en position de participer pleinement et activement comme les adeptes des autres religions, pensées ou philosophies, au progrès du genre humain au lieu de continuer à regarder avec dépit et jalousie, passer les trains qui emportent le monde vers le futur alors qu’eux restent à quai ! Un des résultats les plus significatifs de ce changement, serait la renaissance de la confiance entre les hommes et les peuples avec la disparition de cette diabolique « taqiyya » qui empoisonne partout dans le monde, les relations entre les musulmans et ceux qui ne le sont pas.
Ce changement, cette réforme, les ‘ulémas et les théologiens savent parfaitement comment la concevoir, l’acter et l’enseigner et par quels biais ils peuvent la justifier contre l’apathie et le conservatisme des clercs.Ils savent quels textes invoquer par exemple « laissez faire les commerçants, ils savent mieux que vous ce qui doit être fait » qui est le pendant du « laissez à César ce qui est à César et rendez à Dieu ce qui est à Dieu » etc … et bien évidemment en reprenant l’interprétation des textes en fonction du contexte et par la critique rationnelle même si on contreviendrait là aux interdictions méthodologiques du 10è siècle qui répétons-le relevaient déjà à l’époque, de la querelle des Anciens et des Moderneset de soucis politiques plus que théologiques.
Tous les intellectuels musulmans d’Orient et d’Occident reprennent eux aussi, l’antienne de la réforme et de la « compatibilisation » de l’islam avec le monde moderne en relativisant le « halal » et le « haram » et en prônant comme une nécessité absolue la séparation du spirituel qui se pratique dans la sphère privée et du temporel où la religion n’a rien à faire. On attend d’eux et les musulmans éclairés espèrent qu’ils se montrent capables de faire entendre plus souvent et plus fort leur voix au sein de l’Oumma et qu’ils poussent les « docteurs », juristes et autres théologiens à secouer leur torpeur et à ne pas laisser quelques prêcheurs improvisés ou politisés prendre le pas sur eux aux yeux de la communauté, dans l’interprétation des textes et de la volonté de Dieu.
Le Ministre de l’Intérieur chargé des Cultes sera un autre acteur important de la « réforme ». Il n’aura évidemment de compétence que sur l’expression et les manifestations publiques de l’islam pratiqué en France dans la mesure où il sera chargé de cadrer l’exercice de ce culte et de faire respecter ce cadre par tous les musulmans de France. Son rôle dans la promotion de la « réforme globale de l’islam » au niveau mondial pourrait cependant devenir majeur dans la mesure ou le « cadrage français de l’islam » pourrait servir de modèle au cadrage du même ordre qui sera fait dans les autres pays européens à commencer par l’Allemagne où sévissent des minorités islamistes turques très activistes et qui de l’Europe pourrait s’étendre progressivement aux pays du monde arabo-musulman jusqu’à le couvrir tout entier quand les autorités religieuses de tous ces pays se seront enfin accordées sur un nouvel idjma’ !
Ce serait alors probablement un des sauts les plus importants de l’humanité en vue du prochain millénaire après l’avènement de l’agriculture il y a cinq mille ans puis celui des religions et des philosophies de la sagesse contre la force brutale au tournant de l’ère chrétienne avant que les religions ne se fourvoient dans l’idéologie et l’intolérance et que la Renaissance ne vienne à partir du 15è siècle initier le retour de l’homme à la sagesse, à la raison et au respect de l’autre.
La première moitié du 21è siècle (fixons-nous ce terme comme objectif raisonnable pour la Grande Réforme de l’islam !) verrait alors disparaître la dernière possibilité de ces guerres de religion aussi impitoyables que simplistes et primaires, avec l’assagissement de la seule religion qui persistait encore à clamer sa volonté d’imposer son Dieu et sa domination au reste du monde ! Vanitas vanitatum et omnia vanitas !
Considérant la problématique du court terme en revanche, c’est plutôt la guerre, la fermeté et l’autorité qu’il faudra pratiquer face au jihadisme qui s’est réveillé à grande échelle dans les deux ou trois dernières décennies pour les raisons déjà évoquées.Le Jihad aime se référer en effet, au Saint Coran et à l’exemple du Prophète comme justification finale de ses actes mais aussi beaucoup plus souvent pour couvrir des complexes et des pulsions de puissance nées de frustrations et de haines mal contrôlées. Haines et frustrations nées d’un besoin existentiel d’identification culturelle arabo-musulmane face au mode de vie occidental à qui on fait porter l’opprobre du fait colonial et la responsabilité des misères et souffrances de l’immigration, à qui on reproche aussi l’échec des tentatives de modernisation plus ou moins laïques de la société musulmane par le socialisme arabe et les successeurs du califat turc, les turpitudes et la corruption de gouvernements arabes loin du peuple mais près de leurs intérêts et enfin, l’aventurisme inconsidéré des puissances occidentales en Irak s’ajoutant à l’exaspération provoquée dans tout l’islam depuis plus d’un demi-siècle, par la colonisation juive de la Palestine et les abus d’un Etat d’Israël éhontément soutenu par les Etats-Unis. De ce chaudron de sorcières sortent alors les « djunun » du Diable qui se font les chuhada d’Allah !
Le jihadisme est une politique globale de conquête qui a pour objectifs la divulgation des « bonnes pratiques islamiques » dans les pays d’islam où il convient de rappeler à l’ordre ceux qui ne s’y adonnent pas correctement et dans les pays mécréants, la conversion en croyants ou la soumission en dhimmis des populations du Livre. Les « bons musulmans » ou du moins ceux qui se considèrent comme tels donc seuls à détenir la « vérité vraie », ont donc déclaré la guerre aux « mauvais musulmans » d’un côté et aux « kuffars » de l’autre.
La seule réponse est alors de combattre et éliminer partout le jihadisme. Aucune police des mœurs n’est en effet tolérable en aucun endroit du monde à commencer par nos pays européens où un cadrage sévère des pratiques et discours des croyants comme de leurs prêcheurs doit aboutir à l’élimination des manifestations de l’islamisme où le jihadisme trouve ses racines et puise son élan prosélyte.
Quant à ceux qui prêchent la guerre dans le Dar el Harb, il faut les arrêter par la force car ils ne s’arrêteront pas par la persuasion ni par cette « déradicalisation » dont on parle tant sans vraiment aboutir ! Ceux de Daech ou d’Al Qa’ida s’inspirent en effet, des théologiens les plus obtus du hanbalisme, du wahhabisme et des Frères Musulmans, sans même remonter à la légende du Vieux de la Montagne qui lançait ses « hecchachin », ses « assassins » drogués au hachich, contre les « mauvais musulmans ». Ils cultivent la tradition du martyr, du chahid pour qui aller au devant de la mort est un bonheur en même temps qu’une gloire qui rejaillit sur la famille entière.
Contre eux, il n’y a plus de prévention, de désintoxication ou de « déradicalisation » qui tienne puisqu’ils sont déjà passés bien au-delà du « cadrage » et s’enfoncent dans la barbarie au nom du plus grand Allah ! Seule vaut pour eux, l’élimination physique … Elimination par la guerre extérieure s’agissant par exemple des combattants de Daech en Syrie ou en Irak dont l’éradication a traîné en longueur du fait des atermoiements des Présidents américain et français qui ont réussi l’exploit de se faire « court-circuiter » par l’intervention russe et parasiter par les palinodies de nos « alliés » turc et séoudien ! Elimination par emprisonnement, relégation ou travaux forcés à vie pour ceux qui seraient français ou européens et qui auraient donc bien au-delà de la simple « taqiyya », commis le crime de trahison à l’encontre de leur supposée patrie d’adoption !
Qu’il s’agisse de « petit jihad », jihad de propagande ou de police des mœurs, ou de jihad offensif c'est-à-dire le jihad des assassins, des hecchachin, le cœur de la « Réforme » est dans « l’oubli théologique » des sourates ou versets de conquête par la guerre, la conversion et la soumission ou la mort ou encore ceux relatifs au statut de femmes et au pouvoir patriarcal ou encore à la désobéissance ou obéissance aux « lois » religieuses tels que ressassés dans le Coran et la Sunna à la seule aune des circonstances de l’époque. Le judaïsme et le christianisme ont fait leur réforme, l’islam doit encore la faire.
Prenant conscience qu’il ne pourra s’imposer au monde dans son acception archaïque et littéraliste, l’islam rejoindra ainsi la civilisation, sans guerre et sans taqiyya, avec quelques siècles de retard … mais il sera le bienvenu … Marhaba ! Marhabtein !