L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

A propos des élucubrations « immigrationistes » d’un faux-penseur bien-pensant (5 Août 2014)

Commentaire (toujours d’actualité) paru dans Causeur le 28 décembre 2013, suite à un entretien du Journal avec ledit faux-penseur

Revenant à votre article, je m’aperçois que l’ouvrage de Mr Pascal Blanchard sur lequel est centré l’entretien, porte le titre : “La France arabo-orientale, treize siècles de présences du Maghreb, de Turquie, d’Egypte, du Moyen Orient et du Proche Orient”.
Je ne l’avais pas remarqué lors de la lecture rapide de l’article qui avait suscité mon premier commentaire et je suis atterré qu’on puisse proférer une telle incongruité !

Malgré toute ma considération pour la civilisation arabo-musulmane et la langue arabe auxquelles j’ai consacré beaucoup de temps, et toute mon affection pour la rive sud de la Méditerranée où j’ai vécu un certain nombre d’années de ma vie d'Orient en Occident, on ne saurait parler de “France arabo-orientale” ni de “treize siècles de présences du Maghreb, etc … “.
Il y a eu des échanges et même des guerres, des conquêtes et des occupations mais cela n’autorise en rien à parler de “France arabo-orientale” pas plus que de “Maghreb, d’Egypte ou de Liban français voire de Terre Sainte française” (bien qu’ils l’aient été un certain temps à certains moments de l’histoire !).

J’ai bien peur que ce titre étrange et ces expressions étonnantes pour ne pas dire saugrenues, ne procèdent en fait de cette obsession “immigrationiste” ressortissant du même “penser-faux” à base d’une maladive culpabilité post-coloniale qui alimente le fameux “rapport sur l’intégration” inspiré, je crois, par le sieur Tuot, Maître en bien-pensance au Conseil d’Etat.

Non, la France n’est pas “arabo-orientale”. Elle a au contraire apporté la civilisation moderne aux pays qu’elle a un temps dominés et grâce à laquelle ils pourront faire face aux défis du 21è siècle à condition, évidemment, que leurs dirigeants et leurs élites sachent et veuillent en faire usage au profit de leurs peuples et non à leur seul profit personnel ou encore au profit de leur famille, de leur clan ou de leur tribu !
Permettez-moi de préférer sauvegarder et développer notre civilisation française et européenne quitte à aider comme il convient les pays pauvres à émerger et leurs populations à vivre mieux chez elles, plutôt que célébrer voire pousser à l’avènement d’une “civilisation mondialisée” (une “civilisation de l’humanité” comme diraient béatement ces chers Edgar Morin et Stéphane Hessel !) qui résulterait d’un métissage généralisé, indéfini et sans caractère propre, ni européen, ni arabo-oriental, ni chinois ni indien ni africain ni sud-américain ni même “américain” style coca-hamburger mais qui serait tout cela à la fois et rien au bout du compte !!!!

Quant à ceux qui chez nous éprouvent encore quelques complexes de culpabilité coloniale attardée et croient devoir s’en “excuser” en s’aplatissant devant les flux migratoires d’un “tiers-monde” qui ne peut désormais nous apporter que des sous-cultures de banlieues de « pays en voie de développement », il conviendrait qu’ils réfléchissent sur la nature exacte de leurs “bons sentiments” et de leurs lubies idéologiques et pensent aux effets sociaux délétères et aux risques de dissolution de la cohésion nationale que ne manquerait pas de générer cet afflux incontrôlé de “toute la misère du monde” s’il n’y était bientôt mis fin.

Une action concertée de développement dans les pays d’origine et de forte dissuasion de l’immigration dans les pays d’accueil doit être mise en oeuvre dans ce but ! Il y faudra une politique forte où la coopération internationale ait sa part mais qui en finisse avec la “sensiblerie sociale” qui abêtit nos pays !

Les immigrés qu’ils soient « politiques » ou « économiques » n’ont qu’un objectif et il est vital pour eux : s’insérer sans heurt dans le contexte socio-économique et culturel du pays d’accueil pour pouvoir ensuite en devenir membre à part entière dans la mesure où eux-mêmes et les autorités du pays d’accueil en seraient d’accord. C’est pour les aider à atteindre cet objectif sans trop de mal  pour eux ni engendrer de désordre social dangereux pour la société d'accueil qu’il devient urgent de procéder à un cadrage strict des conditions dans lesquelles s’opérera le processus immigration-intégration-éducation pour aboutir in fine à la naturalisation éventuelle en tant que national français.

La mise en place d’un tel processus a pour finalité de faire en sorte que dans une première étape, l’immigré et ses enfants se comportent comme des français en France, pour en arriver à la fin du processus, à ce qu’ils se sentent français d’abord avant de se réclamer de toute autre nationalité, ethnie ou culture.

Ceux qui n’auraient pas cet objectif en s’installant en France et ceux qui ne satisferaient pas strictement aux conditions dudit processus pour en arriver à ce résultat , resteraient donc des étrangers qu’il conviendrait d’expulser sans état d’âme aussitôt qu’ils se mettraient hors la loi.

Que nos belles âmes réapprennent à penser droit plutôt qu’à penser faux ou agir à contresens des réalités du monde ! Il s’agit de l’avenir de la France et du peuple français, et au-delà, de la civilisation européenne.

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