L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Le peuple français avachi ? ... pas vraiment, il est en attente de qqch qui ne vient pas par la faute de qqs-uns ! (20 Juin 2017)

... la gauche est en échec mais la droite ne répond pas et les « veaux » exaspérés risquent de se réveiller !

La gauche a confirmé son échec. Le désastre hollandesque après les contresens mitterandien et jospinien, a conduit la France sur le chemin d'une déliquescence économique, sociale et sociétale mortelle ... mais excusable selon la doxa gauchisante puisqu'elle se situe dans la droite ligne des injonctions culturelles des faux-penseurs pre- et post-soixante-huitards. Ces « piètres-penseurs » qui ont réussi à tromper le peuple en lui imposant leur délétère catéchisme de la gaucho-bien-pensance jusqu'à contaminer une grande partie de la droite elle-même !

Or la France est emportée dans l'ouragan d'un monde en pleine révolution. Une Afrique à la démographie explosive, une Chine et des Indes dans le déchaînement de leurs "trente glorieuses" et un monde arabo-musulman rendu fou par une crise latente de dégénérescence sénile qui l'entraîne dans une frénésie de régression religieuse voire bestiale dignes de la jahiliyya pré-islamique ou des légendes des premiers siècles comme celle du Vieux de la Montagne qui envoyait ses "assassins hachischés" tuer les mauvais musulmans qui ne respectaient pas la "chari'a" telle qu'il l'entendait.

Le catéchisme gaucho-pensant avec ses dernières injonctions écolo-droit de l'hommistes, est devenu une seconde nature de la génération Y, la seconde génération post-68, et triomphe aujourd'hui dans le boboïsme macronien. Les bobos s’extasient à l’idée de rassembler les légumes frais ou déjà longuement mijotés de gauche et de droite dans une grande soupière centrale où on « mixerait » libéralisme économique, internationalisme financier et christianisme social mais aussi libéralisme sociétal, multiculturalisme et communautarisme avec beaucoup d’écologisme pour en faire cette culture-monde genre "pizza-kebab-coca-noodles-hamburger" qui serait selon eux, l'avenir d’un monde branché, webique et plein de béatitude et d’amour !

Ils ne se rendent pas compte hélas, des contradictions et des infaisabilités de leurs propositions parce qu’ils pensent que tout le monde est beau, gentil et que tout le monde veut ou doit vouloir le bien du monde. C’est la sempiternelle erreur de la gauche qui se veut « bonne et « vraie » devant les « méchants » qui ne pensent pas « bien ». Les « bien-pensants » en effet, confondent liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité et bisounourserie ou encore, laïcité et laïcisme au point qu'ils n'arrivent plus à distinguer les dérives de leur pensée de la même manière qu'un intégriste islamiste ne comprend pas qu'un musulman ne prenne pas sur le champ son cimeterre ou sa ceinture d'explosifs pour tuer les mécréants qui ne respectent pas les Saintes Ecritures ! C'est ainsi que naissent les totalitarismes d'une pensée qui devient idéologie et abandonne toute idée de critique et toute réflexion de bon sens.

Le peuple français voit donc les bobos s’agiter et envoyer Président à la Présidence et députés à l’Assemblée Nationale mais le peuple n’a pas voté. Seuls les bobos ont voté et ils ont voté en masse pour Macron et son parti qui leur promettait les vieilles lunes du ni-droite-ni gauche, des majorités d’idées façon IVè République, de « l’auto-gestion » à la Rocard ou des deux français sur trois de Giscard ! Une partie du peuple exaspérée par l’incapacité de la gauche et les insuffisances de la droite, s’est rabattue sur La France Insoumise et sur le Front National, trompée par les promesses démagogiques et les inconséquences économiques et sociales de l’un comme de l’autre mais la majorité du peuple n’a pas voté ! Elle attend !

En fait, Macron, plus fort encore que Chirac et Juppé avec leur lubie de faire « la droite au centre », a réussi à rassembler au moins formellement, dans un grand centre mou, les mous de gauche et les mous de droite en sus de ceux du centre ! Cela fait une majorité institutionnelle à condition qu’elle n’éclate pas bientôt sous la pression des évènements mais une majorité formelle ne représente la majorité du peuple français que lorsque le peuple tout entier a voté ! Or le peuple n’a pas voté et cette majorité n’est que le pâle reflet de la seule majorité de la partie bobo du peuple français ! Sa légitimité est donc fragile et discutable !

Les mous de droite sont pour une part, ceux qui ont eu peur et fait perdre les quelques points qui ont manqué à Fillon pour passer en tête du premier tour. Ce sont les lâcheurs qui ont abandonné le navire ou ont hésité et dont la plupart sont revenus piteusement au bercail quand Fillon a montré contre la perversité médiatique et les manœuvres politicardes de l’adversaire où étaient le courage au combat et la vraie volonté de redresser la France pour le bien du peuple français tout entier et pas pour quelque prébende !

Les mous de droite, ce sont aussi ceux qui ont décrédibilisé définitivement la droite et lui ont fait perdre toute chance majoritaire aux législatives en allant goûter directement à la soupe macronienne ou en louchant fortement vers les places disponibles dans la carlingue de l’avion qui emportait Macron dont certains passagers sautent déjà … avec ou sans parachute !

Oui, la droite a perdu par leur très grande faute politique et leur lâcheté !

Malgré cela, certains comme l’inénarrable Georges Fenech, activiste démolisseur du Fillon mis en examen, un Thierry Solère à peine repentant qui veut maintenant créer un groupe des traîtres « constructifs » ou encore les « soupeurs » du gouvernement, un Edouard Philippe de la droite molle juppéiste ou un Bruno Lemaire, l’archétype de l’homo cabinetus ministerialis qui joue à l’homme du renouveau ou quelques autres qui auraient bien voulu « souper » aussi mais n’ont pas été retenus, oui, ces gens-là ont le culot éhonté de mettre en cause le parti LR ou François Fillon lui-même dans cette double défaite électorale !

Les artisans de la défaite à la Présidentielle comme aux Législatives, ce sont eux et eux seuls, les lâcheurs et les traîtres ! Ils ont eu peur pour eux et pour leur carrière, ils ont déserté devant l’ennemi, ils ont répandu le venin de la défiance dans le peuple de droite, ils ont décrédibilisé la droite dans ses aspirations pour le redressement de la France.

Ils n’ont pas seulement trahi la droite, ils ont trahi la France qui avait besoin que la droite l’emporte pour se redresser et la France maintenant, est dépendante du succès ou de l’échec de Macron.

La droite cependant doit se reconstruire au plus vite et s’apprêter à prendre les rênes au cas toujours probable à l’heure actuelle où Macron échouerait, pour éviter la chienlit des extrêmes et celle de la rue.

Une droite forte car le ni droite-ni gauche n’a aucun sens en France à l’examen des deux siècles de notre histoire post-révolutionnaire et des désastres de nos IIIè et IVè Républiques qui ont disparu faute de majorité pour décider et agir ! La proportionnelle à cet égard, pire encore qu’une « majorité » macronienne dont la légitimité populaire, on l’a vu, est plus que douteuse compte tenu du désintérêt manifesté par le peuple et la cohérence plus que problématique compte tenu de la diversité des origines et de l’inexpérience des élus en question, serait un coup mortel pour la Vè République. Or la Vè contrairement à ce que disent des commentateurs et des journaleux légers ou serviles et des hommes ou femmes politiques peu au fait des finesses constitutionnelles mais qui se veulent « modernes », est la seule de nos Républiques qui ait tenu soixante ans sans crise majeure grâce à des institutions qui assuraient un équilibre sain des pouvoirs et une majorité cohérente et solide pour prendre les décisions nationales d’importance. Il serait dès lors criminel de vouloir en changer les institutions et aucun constitutionnaliste sérieux ne saurait y songer !

Ce ne sont pas les institutions qui sont mauvaises, ce sont les hommes et les femmes qui les peuplent ! Ce sont eux qu’il faut changer, pas les institutions !

La droite doit aujourd’hui se reconstituer dans l’environnement incertain d’un pouvoir légal macronien dont on ne peut savoir s’il sera durable ou éphémère. Ses objectifs premiers dans l’immédiat, seront donc d’écarter au mieux les fantaisies et légèretés dudit pouvoir, mettre en exergue ses insuffisances voire l’attaquer fermement sur les périls qu’il ferait courir au pays par son inconscience des problèmes, immigration-islam et cohésion nationale par exemple, son aboulie ou son inefficacité dans l’action, compétitivité-emploi par exemple, et ne l’appuyer vraiment que s’il tient bon devant les oppositions aux réformes que la droite veut mettre en œuvre et s’il va au bout desdites réformes.

L’attitude « constructive » que certains prônent à droite doit rester dans ces limites et ne doit pas être laissée à l’appréciation de chacun. Ce sera au parti de décider du vote du groupe à l’Assemblée et non à chaque individualité de voter selon son caprice ou ses humeurs du jour comme certaines ou certains le voudraient !

Pour cela, la discipline de parti doit être rétablie et, ni gauchisante, ni centrisante, ni Macron-compatible, ni FN-compatible, la droite doit redevenir la droite tout simplement !

Une droite définitivement débarrassée de toute tentation gaucho-bien-pensante dans la réflexion et de toute pusillanimité ou hésitation dans l’action, ces défauts majeurs qui ont conduit l’UMP à l’échec en faisant fuir vers le FN nos électeurs exaspérés ! C’est en effet en pratiquant une politique forte « compétitivité-emploi », « immigration-islam » et « autorité de l’Etat » que la droite reconquerra ses électeurs égarés au FN et non en pratiquant cette « mollocratie » centrisante qu’elle affectionne depuis trente ans, à l’exception notable du quinquennat de Nicolas Sarkozy malheureusement interrompu par un gouvernement socialiste de rencontre qui avait très démagogiquement trompé le peuple français pour l’emporter après une difficile période de crise heureusement surmontée par le couple Sarkozy-Merkel, un modèle de coopération à suivre pour la construction de l’Europe future.

UNE DROITE FORTE donc dont la mission quoi qu’il advienne de la Présidence Macron, sera de redresser le pays pour le rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe et de faire de cette dernière la puissance mondiale de référence du 21è siècle.

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