Non, la France n’est pas foutue … elle « déliquesce » sur sa gauche (17 juillet 2016)
Debout la droite … la droite devra « faire fort » en 2017 ! ...............
Oui, la déliquescence progresse avec cette gauche qui ne veut rien voir et rien entendre mais parle beaucoup et agit à contresens à toujours penser faux en voulant trop « bien-penser ». Oui, la gauche nous conduit au désastre … on le sait, le peuple français s’est lâchement laissé tromper par elle en 2012 en choisissant la facilité. C’est pourquoi la droite doit se préparer à remplir une mission de salut national en renvoyant la gauche en 2017 et en reprenant les rênes !
Oui, une partie de la droite a été contaminée par cette bien-pensance de masse élucubrée depuis quelques décennies par nos faux-penseurs qui s’ils sont peut-être des « intellectuels », n’ont pas nécessairement l’intelligence du monde et répandue ensuite par nos « faiseurs d’opinion » qui, journalistes ou cultureux, s’évertuent à ânonner les poncifs de ce nouveau totalitarisme.
Oui, la France décline face à ses voisins qui ont fait les « réformes » que le peuple français, devenu capricieux comme un « gosse de riches » et ses élites progressistes, devenues irresponsables et abouliques dans l’amollissement national généralisé, n’ont pas eu le courage de faire dans les trente dernières années pour faire face au grand chambardement mondial du 21è siècle.
Mais que voit-on ailleurs ?
Une Grande Bretagne affolée qui ne sait si elle doit se replier sur elle-même, poursuivre ses rêveries victoriennes du grand-large ou prendre sa part du futur européen. Elle se contenterait fort bien de devenir quelque Grande Suisse prospère et bien gérée, assise sur un bon commerce et de bonnes finances … dans une nostalgie impériale très 19è siècle !
Une Allemagne qui vieillit et perdra influence et puissance en Europe à mesure du déclin de sa population qu’elle tente désespérément de compenser par une immigration à laquelle elle vient bien imprudemment d’ouvrir les vannes. A elle aussi, l’horizon suisse lui suffirait probablement … avec naturellement, une monnaie vertueuse !
Une Europe absente, paralysée par sa bien-pensance humanitariste et la machinerie institutionnelle de l’UE bruxelloise, incapable de défendre les intérêts européens face aux puissances émergentes et pire encore face à des Etats-Unis déclinants qui n’ont plus les moyens de régenter le monde comme le démontrent le désastreux traitement des problèmes russo-ukrainien et du Proche-Orient alors que leurs priorités sont la Chine et l’Extrême-Orient.
Alors assez de ce « France-bashing » à la mode, assez de ce « déclinisme » et de ces complaintes et lamentations inutiles qui dépriment le peuple ! C’est d’agir qu’il faut parler ! On sait ce qui ne va pas en France, mais « à côté » ce n’est pas mieux même si la France tarde à faire ce que l’Angleterre a fait il y a trente ans ou l’Allemagne il y a dix ans. Ce serait bien le diable si notre pays, la France, n’était pas capable de faire ce que les autres ont fait … et plus encore car c’est bien au-delà qu’il faut aller !
Allons ! Ce n’est pas l’Angleterre, la France ! Ce n’est pas l’Allemagne, la France ! La différence en effet, c’est que pour la France, il ne s’agit pas de redresser le pays pour faire comme les autres, il s’agit de redresser le pays pour rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe et à partir de là, faire de l’Europe la puissance mondiale de référence du 21è siècle afin de partager avec l’autre grande puissance, les Etats-Unis, ce qu’on appelait le « fardeau de l’homme blanc », c'est-à-dire la consolidation et le progrès continu de cette civilisation européenne qui a façonné le monde moderne. « L’Europe c’est la France et l’Allemagne » » avait dit de Gaulle, c’est en effet avec l’Allemagne à défaut de l’Angleterre que la France fera l’Europe du 21é siècle ! Elle se fera donc à Paris et à Berlin mais évidemment pas à Bruxelles !
Voilà l’ambition de la France ! Elle a cette ambition pour l’Europe, ambition que les autres n’ont pas car elle sait qu’il n’y aura pas d’Europe sans la France mais plus de France non plus sans l’Europe ! Voilà ce que le peuple français doit comprendre. Voilà où ses chefs doivent le conduire ! Une page nouvelle de l’histoire doit s’ouvrir ou alors il n’y aura plus de France ni d’Europe.
Le redressement du pays ?
C’est rétablir le cercle vertueux de la dynamique économique et de la justice sociale à commencer par l’emploi qui passe par la réforme de l’ensemble du secteur publicdont la rigidité, l’insuffisante efficacité et les coûts ruinent inexorablement l’économie française. La réforme du secteur public et para-public qu’il soit à vocation économique, administrative ou sociale (fonction publique, statuts, missions et structures, retraites, chômage, aides sociales, …) , aura pour but d’améliorer son efficacité et de réduire la dépense publique de sorte qu’on puisse alléger les charges des entreprises et les impôts des particuliers et leur redonner ainsi la possibilité d’investir et consommer pour relancer la production nationale et donc l’emploi au bout de la chaîne. L’équation est simple et l’enchaînement logique mais la gauche reste obstinément figée sur le dogme de la dépense publique dont depuis des décennies, elle a perverti l’esprit public entretenant le peuple dans cette fausse religion avec la complicité de quelques économistes qui persistent à se dire « de gauche » comme si ce n’était pas l’oxymore absolu ! L’économie « est », elle n’est pas de gauche ni de droite ! Il faut la traiter telle qu’elle est et non telle qu’on la rêve, elle est faite de réalités et non d’idéologies … l’emploi ne se décrète pas ni ne se crée durablement par l’argent public ou les incantations vaudou !
Le redressement, c’est aussi l’autorité de l’Etat et l’efficacité des services publics de souveraineté.Il n’est pas tolérable de laisser des « casseurs » et des voyous semer le désordre dans nos rues, détruire les biens publics ou attaquer les forces de l’ordre et pire encore, de les voir relâchés par une justice laxiste aussitôt après qu’ils aient été appréhendés par une police qui commence à perdre confiance. C’est le rôle du pouvoir politique que de donner les ordres et les consignes de fermeté qui permettront à la police de maintenir ou rétablir l’ordre public d’une part, de recadrer les politiques pénales et pénitentiaires en faisant appel à la loi et au règlement afin de tendre vers l’application des principes de « tolérance 0 » et l’application effective des peines d’autre part et enfin, de recadrer le droit de grève et le droit syndical pour éviter les débordements qu’on vient de connaître en France en matière de libre circulation et de transport aérien, ferroviaire ou maritime ainsi que de contestation des lois ou règlements voire des décisions de justice comme la « loi dite Travail » ou les investissements de Sivens ou de Notre Dame des Landes qui ont l’inconvénient de déplaire aussi bien à certains syndicats qu’à quelques groupuscules gauchistes ou aux adeptes de cette indéfinissable mélasse intellectuelle de gaucho-bobo-écolo-humanisme qui s’est répandue pendant des semaines sur la Place de la République ! Que tous comprennent bien que ce n’est pas aux syndicats ni aux manifestants à dire aux Ministres ce qu’ils doivent faire mais bien aux Ministres de décider ce que doivent être et doivent faire les services publics dont ils ont la charge. Ceci vaut aussi bien pour l’école, en état de faiblesse particulière dans les quartiers à forte population immigrée où elle ne remplit plus correctement sa mission d’intégration républicaine, que pour l’administration de la justice ou la police dont la « syndicalisation » et le droit de grève doivent être profondément revus voire même supprimés comme il en est dans l’armée.
Le redressement, c’est enfin, le maintien de la cohésion sociale et de l’identité nationale partant du fait que la France n’ayant aucun besoin d’immigration démographiquement ni économiquement, c’est le devoir des populations immigrées de faire l’effort de s’adapter au contexte français et non l’inverse.Cela doit être clairement affirmé cardans certains quartiers de beaucoup de nos villes, la chienlit et l’exaspération qui en résulte par défaut d’intégration et de respect de la part d’une partie de la population immigrée, sont devenues telles que commence à affleurer chez certains « indigènes » françaisl’idée qu’ils devront bientôt se faire justice eux-mêmes si l’Etat et les autorités locales ne prennent pas d’urgence les mesures de cadrage de l’immigration et de la pratique de l’islam pour arrêter l’engrenage de ce processus infernal qui conduirait très vite à « l’apartheid » et à la guerre civile. Ce cadrage définira les conditions politiques, économiques, sociales, culturelles et comportementales auxquelles devront se plier les populations immigrées pour leur entrée et leur séjour sur le territoire puis leur intégration et leur éventuelle naturalisation et hors desquelles, il y aurait sanction immédiate jusqu’à expulsion pour les étrangers et incarcération pour ceux qui seraient entretemps devenus français. A ce cadrage, il faudra ajouter une mission particulière dévolue au Ministre de l’Intérieur et des Cultes, à savoir obtenir des autorités islamiques de France (et par la suite étendre la réflexion au reste de l’Europe et aux autres pays d’accueil) qu’elles procèdent dans les plus brefs délais, à une réforme effective de l’idjma’ pour adapter les comportements des fidèles et leur pratique religieuse au contexte du 21è siècle. Il s’agit en quelque sorte de reprendre l’effort d’ijtihad malheureusement interrompu il y a près de dix siècles pour des raisons d’ailleurs plus politiques que religieuses. L’islam a pris du retard à cet égard sur les autres religions. Il doit faire sa réforme à son tour s’il veut survivre aux bouleversements technologiques et humains du 21è siècle aussi bien dans le Dar el Islam que dans les pays d’émigration. Une autre urgence sera évidemment de cadrer sévèrement le financement, l’organisation et l’exercice du culte musulman ainsi que l’expression publique de l’Oumma et de chacun de ses membres, prêcheur ou simple fidèle, afin de s’assurer que tout se passe, se dise et se fasse dans le strict respect des lois de la République notamment en matière de liberté d’expression, d’égalité des hommes et des femmes ainsi que de laïcité en ce qui concerne en particulier, la séparation du temporel et du spirituel et la séparation concomitante de la sphère privée où se pratique la religion et de la sphère publique où s’appliquent les lois et principes républicains à l’exclusion de tous autres.
Le redressement oui mais qui pour cette mission de salut national et européen ?
Le « PS » n’a toujours pas fait sa conversion et reste dans le rêve total et l’inanité absolue ! Le « Non-Président » du 14 juillet 2016 vient tout bonnement de déclarer que la sclérose française ralentissait et qu’on pouvait encore se satisfaire du taux de sclérose actuelle pour ne pas tuer le malade c'est-à-dire le « système français » de protection sociale alors qu’il faut précisément le réformer au fond si on veut qu’il survive à l’incurie actuelle. La gauche à contresens encore et toujours ! Quant aux autres problèmes du pays, le rétablissement de l’autorité de l’Etat et le cadrage « immigration-islam », le pouvoir socialiste veut les ignorer. Bref, Hollande et sa camarilla ne feront rien qui puisse mécontenter leurs clientèles du secteur public, de l’immigration et des bobo-pensants, là où précisément il faut porter le fer ! Terra Nova est passé par là et l’intérêt supérieur du pays passe après le marketing électoral socialo-hollandesque !
Le PS donc est mauvais, très mauvais pour le pays mais le FN n’est pas bon non plus ! On ne sait pas très bien ce qu’il veut en économie, libéralisme entrepreneurial ? gauchisme social ? Démagogie en tout cas mais surtout manque de clarté dans les objectifs, les voies et les moyens. Même chose sur l’Europe, souverainisme et repli national ? Europe-puissance intergouvernementale ? En revanche, il voit juste sur le problème de l’immigration et sur la nécessité du cadrage « immigration-islam » par impératif de cohésion sociale et d’identité nationale, l’autre pilier d’une politique de droite et thème que cette dernière a indûment abandonné au FN il y a près de trente ans lorsqu’elle a cru qu’il fallait aller au centre !!!!
Alors, ni PS ni FN ! La droite doit redevenir la droite mais une droite forte, unie sur les trois objectifs de redressement économique pour une vie plus facile et pour l’emploi, de cohésion sociale et d’identité nationale pour garantir la paix sociale par l’assimilation de tous dans le corps sacré de la nation et enfin, le rétablissement de l’autorité de l’Etat et de ses capacités d’intervention dans toutes ses fonctions souveraines à commencer par l’armée pour la sécurité extérieure et le couple police-justice pour la sécurité intérieure.
Quant à l’homme qui prendra les rênes à droite, il n’y en a qu’un qui ait suffisamment démontré sa capacité à appréhender ces trois objectifs stratégiques et montré que pour les mettre en œuvre, il était capable de résister à la rue et à l’opposition des intérêts particuliers et corporatistes. Or, des contestations, des manifestations, des oppositions d’intérêts particuliers, il y en aura dès que la réforme sera en marche à partir de 2017 ! Mais le nouveau Président étant élu sur ces thèmes de réforme, aura toute légitimité pour aller jusqu’au bout et faire prévaloir l’intérêt général ! Cet homme de caractère et d’expérience, c’est Nicolas Sarkozy … et peu importent les détestations qu’on lui voue et les reproches qu’on peut lui faire, l’essentiel est de mettre à la tête du pays quelqu’un qui veuille,qui puisse et qui sache faire.