L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Ce n'est pas la droite, la France ! Ce n'est pas la gauche, la France ! (8 Novembre 2016)

… ce n’est pas au centre, c’est au peuple qu’il faut aller en 2017 ! …..

Alain Juppé s’obstine à se compromettre au centre  malgré l’irréalisme de l’utopie giscardienne des « deux français sur trois », malgré l’échec final de l’UMP chiraco-juppéienne entravée par ses « mous » et ses pièces rapportées du Modem et de l’UDI qui prennent le relais de l’ancienne UDF pour freiner ou bloquer ceux qui veulent avancer. Il sait bien que les centristes n’ont aucune ligne et suivent le vent dominant, de gauche à droite ou de droite à gauche … et que fait-il ? Il se ré-acoquine avec un F. Bayrou qui, plusieurs fois déjà, a trahi la droite tout en se laissant charmer par un J.C. Lagarde qui lui fait un détestable chantage aux circonscriptions où la droite ne servirait qu’à faire élire des députés centristes qui bientôt en viendraient à bloquer par pusillanimité, moralisme bien-pensant voire par intérêt électoral, ses initiatives les plus vitales pour le pays ! Juppé accepte donc à l’avance d’être à la merci de compromissions qu’il a lui-même sollicitées pour gagner les primaires de la droite et qui le mettraient dans l’incapacité d’appliquer son programme s’il était élu à la présidentielle ! Il prend ainsi le risque de ne pouvoir engager que des demi-mesures comme du temps de l’immobilisme chiraquien aujourd’hui transcendé dans la criminelle incurie hollandesque ! Il met ce faisant, la France en danger car « la réforme économique, sociale et sociétale » et le rétablissement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire sont devenus des questions de survie nationale et l’échec de son mandat éventuel signerait l’effacement de la France en tant que puissance et l’éclatement définitif de l’Europe !

Le peuple français de son côté, conscient de sa stupidité quand il a préféré en 2012, la facilité mensongère du candidat de la gauche à l’effort de redressement que lui demandait Nicolas Sarkozy, est prêt à revenir à droite à condition que cette droite lui propose une politique forte et cohérente, une politique capable d’embrasser et régler les vrais problèmes sans s’embarrasser des fausses valeurs d’une gaucho-bien-pensance hors des réalités de la France d’aujourd’hui. C’est à droite en effet, qu’il faut chercher les électeurs car ils ne sont plus à gauche ni au centre. Il s’agit essentiellement de reprendre au Front National les électeurs exaspérés qui s’y sont égarés en croyant y trouver le graal, pour constituer une majorité de combat capable d’agir dans l’intérêt supérieur du pays sans faiblir devant les intérêts catégoriels. La France joue son avenir national sur les réformes, immigration-islam, économie-emploi, cohésion nationale et autorité de l’Etat. Il y faudra du caractère et une fermeté exemplaire à l’image de ce que Nicolas Sarkozy a su faire pour surmonter les crises de 2008-2012 avec Angela Merkel évitant ainsi l’éclatement de l’Europe et faire passer les réformes structurelles de 2011-12 pour initier le redressement de la France. C’est le chemin que Nicolas Sarkozy propose de reprendre après le désastreux intermède de la gauche au pouvoir, tout faire pour redresser le pays afin de rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe et la mettre en situation de faire face aux défis du 21è siècle.

Le choix est donc entre Sarkozy pour redresser le pays et garantir l’avenir ou prendre avec Juppé le risque d’échouer à réformer et à rétablir l’ordre du fait de ses compromissions politiques. L’échec de Juppé amènerait inévitablement le FN au pouvoir en 2022 … voire à la révolution d’un peuple français exaspéré par la chienlit persistante et l’incapacité du pouvoir à sortir le pays du processus de déliquescence nationale où il s’enfonce.

 

La tâche du  prochain Chef de l'Etat sera rude, débarrasser la France du totalitarisme de la gaucho-pensance et définir pour elle la vision de son futur et celui de l'Europe.

D'abord, se débarrasser du totalitarisme de  la gaucho-pensance

Elle a commencé avec les idéologies brutes et simplistes que furent l’erreur marxiste d’abord avec ses avatars communistes, fasciste ou nazi au siècle dernier, ses fantasmes égalitaristes aujourd’hui parce qu’elle oubliait l’individu, l’erreur « libéraliste » ensuite avec ses dérives d’autogestion, de « démocratie participative » ou d’anarchisme institutionnalisé qui dégénèrent en lubies libertaristes et en chienlit individualiste parce qu’elle oublie la société ! Karl Marx et Adam Smith ont enfanté des monstres et se sont trompés l’un comme l’autre en oubliant l’homme pour qui la société est la condition de sa survie mais sans l’initiative duquel la société se meurt ! Cela a dégénéré en cette « pensée complexe », trop complexe sans doute, qui pour sauver le marxisme dont nos cervelles du 20è siècle étaient empoisonnées, en a désespérément tenté une pitoyable synthèse avec le christianisme social et les tout nouveaux écologisme et droit-de-l’hommisme, brouillon de pensée par lequel nos intellectuels de gauche ont cru pouvoir échapper au vide intellectuel absolu qui béait devant eux après l’effondrement des dernières catastrophes communistes ! Les élucubrations de nos nouveaux philosophes et modernes « penseurs » en sciences politiques et sociales pré- et post-soixante-huitards, ont alors inexorablement corrompu les grandes idées de liberté, égalité et fraternité en libertarisme, égalitarisme et bisounourserie sociétale, matrices du processus de déliquescence dans lequel s’enlise la France depuis plus de trente ans et qui atteint aujourd’hui son apex avec l’incurie de la gauche dans le redressement du pays après les crises de 2008-2012.

Les poncifs et fausses valeurs en ont aussitôt été repris, ressassés et claironnés par les « faiseurs d’opinion » de nos media et par tous les prêcheurs, enseignants et formateurs de notre jeunesse ébaubie de tant de « modernisme obsessionnel » dans la recherche intellectuelle et de tant de vaine et inutile subtilité dans le charcutage des concepts et des idées les plus simples ! Vanitas vanitatum … les intellectuels hélas, n’ont pas nécessairement l’intelligence du monde et se heurtent souvent à l’écueil des réalités quand ils prétendent passer de la théorie à l’action, de la spéculation à la politique, comme aimait à le leur rappeler Simone Weil ! Ils ont néanmoins réussi à en faire le totalitarisme du tournant du millénaire que Nietzsche qualifiait déjà de « morale de troupeau », cette bien-pensance de masse hors de laquelle il ne saurait y avoir de pensée ni d’expression individuelle ou collective et à laquelle il ne saurait être question d’échapper ou de tenter d’échapper quand on est un homme ou une femme politique !

Pour nous en débarrasser, il faudra donc faire confiance à un homme d’Etat dont on puisse être sûr qu’il n’en a pas été contaminé ! Pas à gauche bien sûr puisqu’il n’y a pas de gauche aujourd'hui sans gaucho-pensance. Pas au centre non plus puisque le terrain y est beaucoup trop favorable au virus même s'il y prend parfois des formes atténuées ou très particulières !  A droite donc mais une droite forte capable de décider et d'agir par elle-même sans avoir  besoin de se compromettre ou devoir mentir, bégayer, hésiter, diluer ou reculer.  

 

Ensuite définir la vision du futur de la France et de l’Europe

Après les grandes secousses guerrières, politiques, économiques et sociales du 20è siècle qui avaient déjà ébranlé les fondements de notre civilisation, la gaucho-bien-pensance de masse avec ses peurs écologistes et ses obsessions droit-de-l’hommistes, a fini de ruiner la capacité de résistance de la France et de l’Europe les entraînant sur la voie d’une déliquescence morale, économique, sociale et culturelle accélérée au moment même où le reste du monde commençait à réclamer sa part après qu’elles lui eurent apporté les éléments de base de son essor dans la modernité du 21è siècle. Déclassement généralisé des anciennes puissances dominantes à la mesure exacte du progrès des anciens dominés ! Volonté de montrer leur jeune force ou d’affirmer la résurgence de leur ancienne puissance voire de rechercher une certaine revanche sur la domination antérieure, perte de face des asiatiques et d’abord de la Chine lors de la colonisation européenne, renaissance de la volonté de conquête de l’islam, avènement de la « noiritude » ! Tous veulent rentrer dans l’histoire ou y revenir après en avoir été exclus ou temporairement effacés par la domination européenne des cinq derniers siècles et « l’impérialisme » américain de la moitié du dernier siècle.

Arrêter le processus de déliquescence, redresser l’économie du pays, porter haut le moral du peuple français et rétablir la France dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe puis faire de cette dernière la puissance mondiale de référence du 21è siècle, voilà un défi pour un homme d’Etat de caractère, un décideur capable de faire prévaloir l’intérêt supérieur du pays quoi qu’il arrive, sur les considérations partisanes, les intérêts particuliers, les angoisses individuelles et les peurs collectives.

Comme de Gaulle l’avait fait il y a cinquante ans et après trois décennies d’immobilisme et de lâche facilité, Nicolas Sarkozy est le seul à avoir eu le courage et la capacité de le faire en surmontant la crise de l’Europe avec Angela Merkel, en imposant la réforme des retraites et en enclenchant celle du système d’Etat pour montrer le chemin de la rupture avec la gaucho-pensance et la voie de la réforme face aux conservatismes syndicaux et corporatistes. Sarkozy a alors donné un sursis à la France et sauvé l’Europe d’une crise majeure qui les aurait fait disparaître de la scène mondiale. Le travail hélas, est à recommencer après le désastre du  quinquennat de François Hollande. En avant avec le peuple français et pour la  grandeur de la France !

 

Pour cela désigner le mal et dire ce qu’il faut faire

Les « déclinistes », ces « pseudo-intellectuels » comme aime à les injurier la gaucho-pensance, ont sonné l’alarme et fustigé l’avachissement des peuples et l’incurie sinon la perversion des élites politique qui depuis plus de trente ans se refusent par blocage idéologique, par intérêt électoral ou par simple facilité à prendre les mesures de recadrage et de redressement qui mettraient le pays en situation de faire face aux défis économiques, sociaux, sociétaux et culturels du 21è siècle. Notre pays après la crise heureusement surmontée au niveau européen par le couple Sarkozy-Merkel, ne peut plus se permettre les fantaisies ni l’immobilisme dont Mitterand et encore Chirac pouvaient s’offrir le luxe irresponsable. Le processus de déliquescence nationale a atteint des sommets avec le pouvoir hollandesque. L’interrompre et prendre les mesures de redressement national sont devenus une question de survie de la France et à travers elle de l’Europe, face au monde nouveau qui émerge. Il ne suffit plus de constater le mal comme l’ont fait nos nouveaux penseurs de droite, il faut dire quoi faire et c’est le rôle des politiques !

Redressement économique et social par la redéfinition des missions, fonctions, procédures et moyens d’un secteur public qui ne remplit plus ses missions de service public et de solidarité sociale avec l’efficacité nécessaire tout en pesant beaucoup trop par ses coûts injustifiés, sur les entreprises et les particuliers en tant que producteurs, consommateurs et investisseurs.

Redressement sociologique et sociétal par la mise en œuvre par l’Etat d’un cadrage sévère de la problématique « immigration-islam » qui garantisse la cohésion nationale, accompagné d’une politique intensive de développement local économique, éducatif et social dans toutes les « zones sensibles » et quartiers de nos villes où l’intégration se fait mal et l’assimilation encore plus.

Redressement de l’autorité de l’Etat qui périclite non seulement dans les quartiers qu’on commence à appeler de « non-droit » mais aussi à l’école où on confond chahut et expression de soi-même et dans la vie de tous les jours où le respect se perd au moment même où nos jeunes « de la génération Z » le réclament pour eux-mêmes qu’ils soient voyous ou gaucho-bobos des quartiers riches comme des quartiers sensibles !

Il y faudra une politique forte et un décideur de caractère car les mesures qu’il faudra mettre en œuvre, ne manqueront pas de jeter dans la rue des dizaines voire des centaines de milliers de mécontents, tous ceux qui seront touchés par les réformes, ceux qui ne voudront rien lâcher de leurs « avantages acquis », ceux qui ne voudront pas se soumettre à la loi républicaine au nom d’une prétendue « loi divine », ceux qui voudront cultiver le mythe de l’insoumission, du libre-arbitre voire de la créativité dans l’anarchie pour les autres … Ils seront dans la rue pour défendre leurs intérêts particuliers ou leurs lubies idéologiques et cela quand bien même le peuple aura donné au Président élu le mandat de le faire.

Il faudra donc quelqu’un de fort mais surtout quelqu’un dont on soit sûr, quelqu’un qui ait prouvé qu’il était capable de tenir dans la tempête et qu’il ne reculait pas devant la rue !

 

Qui donc à part Nicolas Sarkozy ?

L’UDI comme l’UDF autrefois, a hérité de cette maladie consubstantielle au centre, cette « mollocratie » qui le handicape dans la perception des enjeux nationaux essentiels et le fait hésiter dans la décision quand il ne s’en remet pas au sens du vent. C’est la tradition des Edgar Faure, Lecanuet, Stasi, Bayrou ou Lagarde maintenant ! Cela ne fait pas pour la droite, des partenaires très fiables ! Le MODEM est devenu un modèle de gaucho-centrisme (ou centro-gauchisme) avec ses revendications d’élection à la proportionnelle qui détruirait les institutions, de droit de vote pour les étrangers qui détruirait la cohésion nationale et sa coquetterie ou prétention humaniste tous azimuts comme si les autres n’étaient pas humains. Il a amplement prouvé par ailleurs son infinie capacité d’adaptation aux circonstances en votant un jour à droite et l’autre jour à gauche en fonction des sujets abordés mais surtout en fonction des humeurs, fantasmes ou intérêts politiques de François Bayrou qui, refusant la discipline de la primaire de droite et du centre, clame urbi et orbi qu’il se réserve le droit de concourir à la Présidentielle si le candidat de la droite n’était pas Alain Juppé ! Quant à J.C. Lagarde, lui aussi très évasif sur la primaire, il n’hésite pas à négocier « des places de députés centristes » avec Alain Juppé sans même s’engager à soutenir le gagnant de la primaire quel qu’il soit, à la présidentielle. C’est une trahison évidente de l’esprit de la primaire qui pourtant avait été réclamée à cors et à cris par le même Alain Juppé !

Que penser dès lors d’Alain Juppé qui non seulement accepte benoîtement ces entorses à la règle du jeu de la part de nos « partenaires » du centre mais va jusqu’à draguer les électeurs de gauche au prétexte qu’ils sont déçus de Hollande ? Cher Alain, nous sommes dans des « primaires de la droite et du centre » pas encore à la « présidentielle » où il serait alors légitime de chercher à rassembler !

Ce comportement de la part de notre ami Alain Juppé, n’est pas de la plus haute honnêteté intellectuelle ni politique et si ces compromissions lui permettent de ramasser l’essentiel des votes du centre, elles comportent des risques majeurs de blocage ou de dilution des décisions les plus difficiles à prendre, celles notamment qui iraient à l’encontre des idées, peurs, scrupules ou lubies d’un centre toujours prompt à s’effrayer des mesures fortes.

Comment peut-on croire par exemple, qu’il montrera une quelconque fermeté à l’égard de l’immigration quand on sait son « benign neglect » pour les 200.000 immigrés annuels (sans compter les illégaux) qu’il juge tout à fait acceptables et « absorbables » par notre pays (2 millions dans 10 ans, 4 millions dans 20 ans qui s’ajouteront à ceux qui sont déjà là et qu’on a le plus grand mal à installer, loger, éduquer et faire travailler !!!) ? Comment pourrait-on être sûr de sa fermeté à l’égard de l’islam quand on sait sa proximité avec l’imam de Bordeaux, Tareq Oubrou, chef de file de l’UOIF et des Frères Musulmans en France et qui manie la « taqiyya » (le « mensonge islamique » autorisé voire recommandé par Dieu lui-même face à l’ennemi et d’abord aux kouffars !) avec la même habileté que l’autre Tariq, Tariq Ramadan, lui aussi grand islamologue et plus encore idéologue politique des frères Musulmans ? Un doute d’autant plus inquiétant qu’il est urgent et vital de mettre en place dès 2017, un cadrage sévère « immigration-islam » pour rétablir l’ordre dans les quartiers et assurer la cohésion nationale entre tous les français et leurs enfants qu’ils soient musulmans ou non. Le doute se fait encore plus fort quand Alain Juppé lui-même revendique sa filiation chiraquienne, non pas celle du Chirac mousquetaire mais celle du Chirac radical-centriste qui malgré les avertissements qu’on lui prodiguait à l’époque, a abandonné le thème « immigration-islam » au Front National en préférant écouter les Michel Noir et les Stasi qui lui chantaient les « chances pour la France » et ne voulaient pas « perdre leur âme » ne serait-ce qu’en parlant d’un quelconque « problème immigration-islam » !!! … Jacques Chirac a laissé aller et le Front National s’est envolé !

Comment croire sinon par un acte de foi irrationnel qu’Alain Juppé puisse dès lors avoir la poigne suffisante et les mains suffisamment libres pour maîtriser les remous qui se produiront dans les banlieues lorsqu’il s’agira de « reconquérir les quartiers de non-droit » et résister à la pression de la rue lorsque des dizaines puis des centaines de milliers de personnes y manifesteront leur mécontentement contre les réformes du travail, du système de protection sociale et la mise en cause des « avantages acquis » du secteur public, cette bourgeoisie du salariat syndiqué qui ne veut rien lâcher de ses avantages indûment arrachés à des gouvernements laxistes aux dépens des travailleurs qui n’en avaient pas ? L’exemple de l’échec des réformes structurelles de 1995, Alain Juppé étant Premier Ministre, vient hélas renforcer ce doute car c’est bien au chiraquisme qu’il faut l’attribuer ainsi que l’immobilisme qui s’en est suivi accentuant ainsi le processus de déliquescence nationale initié par les désastreuses présidences de François Mitterand !

 

Pourquoi Nicolas Sarkozy ? Un échec de la droite après le désastre hollandesque, serait la fin de la France et l’éclatement de l’Europe ! Il faut un homme de caractère, résolu et volontaire. Nicolas Sarkozy a prouvé qu'il savait et pouvait faire !

Il a montré en effet avec Angela Merkel, qu’il savait et pouvait maîtriser les situations de tempête extrême comme les crises successives de 2008 à 2012, crises séculaires majeures. Ils ont alors sauvé l’euro mais surtout évité l’éclatement de l’Europe et montré la seule voie possible pour la re-construction de l’Europe, une étroite coopération franco-allemande et même un « directoire franco-allemand » qui fixe les perspectives, les objectifs et les stratégies, laissant à Bruxelles et Strasbourg la gestion du quotidien du seul « acquis communautaire » sous le contrôle des Etats.

Il a montré qu’il savait et pouvait tenir face à la rue quand des centaines de milliers de manifestants excités par les syndicats corporatistes, braillaient contre la réforme des retraites et l’allongement de la durée du travail, confirmant ainsi malgré la crise, la voie choisie de la rupture et des réformes structurelles économiques et sociales : réduction de la fonction publique d’Etat et révision des missions, fonctions, procédures et moyens, allègement des charges des entreprises par transfert de l’impôt, réduction de l’ISF pour favoriser l’investissement national, détaxation des heures supplémentaires, service minimum dans les transports publics, …

Quant à l’autorité de l’Etat, sujet majeur aujourd’hui et aussi déterminant pour la cohésion nationale que la gestion efficace de l’économie pour les revenus et l’emploi, qui donc parmi nos candidats peut s’enorgueillir d’une expérience de Ministre de l’Intérieur et de Chef de l’Etat dans des situations aussi difficiles que celles qu’il a connues ?

Qui donc depuis De Gaulle,  pourrait donc faire état d’un tel activisme et d’autant de capacité à faire face au gros temps ?

 

Et en politique étrangère encore, chacun a pu constater sa capacité à présider l’Europe d’une main ferme, allant au-devant de Poutine pour régler le problème géorgien comme avec Merkel pour surmonter la crise et remettre l’Europe sur ses rails. Avec l’Angleterre, il a redéfini et approfondi les principes de notre coopération militaire. Avec les Etats-Unis et l’Angleterre encore, il a pris ses responsabilités et celles de l’Europe face à la dictature libyenne, succès hélas terni par l’inconscience et l’incapacité de François Hollande à prendre les siennes avec la communauté internationale, pour la remise en ordre et la reconstruction de l’Etat libyen à partir de 2012.

Croit-on vraiment qu’avec Nicolas Sarkozy, l’affaire syrienne et l’élimination de Daech auraient été si mal menées qu’elles l’ont été par la diplomatie française et par Barack Obama ? Déni des réalités sociologiques, politiques et militaires, mauvaise appréhension de la situation et des rapports de force au Proche-Orient aboutissant à l’intervention russe et à notre élimination de fait du circuit de décision.

Croit-on vraiment qu’avec Nicolas Sarkozy, Angela Merkel aurait été laissée libre de mener une politique « immigrationniste » si stupide et que l’Europe se serait laissé faire sans réagir face aux vagues d’immigration et face à la Turquie ? L’Allemagne en effet, a besoin d’un certain cadrage politique de ses initiatives que la France seule peut lui apporter comme elle l’a fait en 2011-12 lorsque les deux pays ont décidé d’un commun accord, d’élargir le rôle de la Banque Centrale et d’autoriser l’Europe à porter secours à la Grèce et au Portugal, toutes choses sur lesquelles l’Allemagne vertueuse et rigoureuse était plus que réticente. A l’inverse la France doit prendre exemple sur l’Allemagne en matière de gestion budgétaire et financière et de discipline économique et sociale qui sont ses deux faiblesses !

Oui, l’Allemagne et l’Europe ont besoin d’une France forte pour prendre l’initiative de la construction d’une Europe forte qui devienne naturellement la puissance mondiale de référence du 21è siècle.

Pour cela, la France doit se rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe donc procéder aux réformes et redonner confiance à son peuple.

Il y faudra une politique forte et donc un homme de caractère !

Nicolas Sarkozy s'impose !

 

 

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