LA GAUCHE PRISE AU PIEGE DE SES INCONSEQUENCES

Résumé

… de fausses valeurs en vrais problèmes, la gauche s’égare, s’inhibe et se bloque à contresens des réalités du monde !

En 1936, la gauche a préféré « faire du social » plutôt que mettre la France au travail quand l’ennemi menaçait ! Après la guerre et malgré les redressements gaulliens des «Républiques» de 1945 puis de 1958, elle a continué d’agir à contresens en mettant le pays à la retraite à 60 ans en 1981 et aux 35 heures en 1997. Et encore en 2012, au lieu de réformer le pays pour renforcer ses bases de redéploiement économique après la crise, elle a choisi la facilité d’un égalitarisme imbécile prétendant faire le bonheur des « minorités récriminantes » aux dépens même de celui de la majorité du peuple.

Cynique, elle préfère sacrifier le « social » du peuple tout entier au « sociétal » des clientèles particulières que Terra Nova, le « bobo-club du nouveau socialisme », lui a recommandé de choyer pour arriver au pouvoir. Toujours à contre-sens, elle subventionne de faux emplois et se répand en assistanat généralisé tout en ruinant les entreprises et les épargnants qui pourraient précisément les financer. Par le biais de ses organisations-relais, elle encourage une immigration de masse dont le pays n’a aucun besoin et qui rechigne à s’intégrer, détruisant ainsi le lien social et la cohésion nationale qu’une école publique et une justice à la dérive ne parviennent plus à sauvegarder. Elle s’avère incapable de réformer un secteur public tentaculaire et impotent qui ne remplit plus ses fonctions et empêche l’économie nationale de regagner le niveau de compétitivité qui lui permettrait d’affronter les défis du 21è siècle.

Elle divague de fausses valeurs qu’elle s’invente en vrais problèmes que son idiosyncrasie l’empêche d’appréhender. Pour le bien de la France et pour faire l’Europe, il faut briser l’engrenage de l’échec et renvoyer la gauche à son inconsistance. C’est devenu une question vitale au milieu des bouleversements du monde actuel.

Sommaire

-Bien-pensance et penser faux : gauche, droite et niveaux de pensée

-Où en est la France après une année d’errance politique et d’erreur économique ? Malédiction du socialisme français, la compétitivité s’effondre ! De la tromperie mitterandienne à la procrastination hollandesque en passant par l’erreur jospinienne, les socialistes ont épuisé leur « crédit bêtises » !

-Il manque un chef et une politique ! La catastrophe n’est pas encore là mais le monde ne nous attend pas, il faut réformer … vite !

-Que fait la gauche pour réarmer la France face aux défis du monde nouveau ? Elle étale ses bons sentiments et abuse le peuple avec quelques gadgets sociétaux au lieu de prendre les mesures de salut public qui s’imposent

-La « gauche » veut ignorer les priorités, elles exigent des actes plus que des discours… générosité, « droits à tout et n’importe quoi », bons sentiments, c’est plus facile à « vendre » au peuple !

-Et voilà que quelques économistes branchés à gauche (comme si l’économie pouvait être de droite ou de gauche !) se font les complices de cette non-politique

-Soudain retentit dans le ciel élyséen, le coup de tonnerre du rapport de la Cour des Comptes : elle définit le cap que François Hollande a peur de fixer aux français et « d’imposer » aux syndicats, à ses militants et à ses diverses « clientèles » !

-La révélation faite au PS : le Prophète branche le Saint-Esprit sur les Apôtres !

- En fin de compte, Monsieur Hollande, vous nous faites honte, bien sûr, mais pire encore est l’obscénité du peuple français qui s’est lâchement laissé abuser par votre évidente démagogie parce qu’il avait peur qu’on le force à bouger ! et plus détestable encore le troupeau des « pleureuses médiatiques » qui vous reprochent maintenant de vous enliser après s’être excitées à faire votre propagande électorale en 2012 !

Non ! Le problème n’est pas le FN, il est de traiter les problèmes du peuple ! (26 mars 2015)

on .

Debout la droite  … le peuple de France attend une droite forte !

Contrairement au chœur exaspérant des pleureuses politiques et des journaleux bien-pensants, le danger ne vient pas du FN, il vient de vous !

Vous de cette gauche apathique et perdue dans ses rêveries idéologiques qui refusez de voir les problèmes du peuple et agissez à contre-sens quand il vous arrive de prendre une décision.

Vous de cette droite contaminée par la bien-pensance de gauche qui hésitez encore devant les mesures fortes économiques, sociales et sociétales qu’il faudra prendre pour redresser le pays.

Vous êtes tous responsables de la déliquescence accélérée de notre société et de l’affaiblissement de la France !

… le peuple exaspéré alors réagit  et vous vous étonnez qu’il aille au FN !

Et pourtant ce dernier n’a pour programme que son obsession anti-européenne qu’il appelle la défense de la souveraineté française à laquelle il vient d’ajouter ses rengaines aussi gauchistes que démagogiques sur l’emploi et le social ! En revanche, on ne peut dénier au FN son amour de la patrie comme nous tous ni sa volonté de sauvegarder la cohésion sociale et nationale de notre pays comme nous tous ! A la différence du PS qui pense faux et agit à contresens en tout, économique, social et sociétal, le FN ne pense pas faux le sociétal ni le national mais n’a que des slogans comme programme d’action sur le reste.

Pour l’arrêter, cessez donc de criailler ou de pleurnicher …. agissez !

 

Régler les problèmes du peuple et arrêter l’hémorragie qui vous inquiète tant …

… c’est d’abord revitaliser l’économie et assurer l’emploi !

On ne le fera pas avec les « économistes de gauche » (merveilleux oxymore !) dont un Nouvel Observateur de début mars avide de les faire connaître, étalait les contresens et les non-sens dans un article consacré à douze d’entre eux du « collectif des économistes atterrés » avec pour slogan : « sus à l’austérité, au libéralisme et à la spéculation » ! Dans l’énoncé de ces inepties, ils avaient été précédés au printemps 2013 par quelques-autres, plus fameux encore, comme Daniel Cohen ou le best-seller Piketty qui pestaient déjà à l’époque contre l’Allemagne et l’austérité comme ils se sont encore obstinés à le faire pour soutenir très idéologiquement donc bêtement, nos ineffables amis grecs, Tsipras et Varoufakis, ces bons bourgeois de la gauche révolutionnaire qui prétendaient mettre la Commission à genoux et prendre encore dans les poches des riches pour tout mettre dans les leurs !

Revitaliser l’économie, on le fera encore moins avec nos politiciens de gauche, les plus ringards restant engoncés dans leur idéologie marxisante et keynésianiste des années 40 et 50 et les plus « modernes », ceux qui se disent sociaux-libéraux mais que les autres qualifient de sociaux-traîtres, n’osant pas aller plus loin que les fameux « pactes de compétitivité » du sieur Hollande ou les fourre-tout genre loi Macron ou loi Touraine qui n’ont eu et n’auront d’effet que d’annonce ou d’anesthésiant ! Ils ne sont que simulacres du gouvernement français pour tenter de se dédouaner auprès de nos partenaires, l’Allemagne et la Commission, qui exigent maintenant de la France des réformes sérieuses … des réformes de structure et pas des bidouillages comptables ou budgétaires !

François Hollande et son gouvernement ont tout promis, du « social » et de l’économie (encore un oxymore !). Ils n’ont rien obtenu car ils ont eu peur de prendre les décisions qui mécontenteraient nécessairement leurs diverses clientèles … et l’emploi n’est toujours pas au rendez-vous fixé et réitéré par Hollande à chaque discours depuis 2012 au point que tous le pensent maintenant assez débile sur ce plan … ou plutôt ne croient plus rien de ce qu’il dit ! Les étrangers s’en amusent … ainsi s’évanouissent la parole et le prestige de la France !

Le programme de la droite s’inscrit donc en filigrane des incapacités conceptuelles et d’action de la gauche française : réduire le secteur public, qu’il soit administratif, social ou économique, en sabrant les missions, fonctions, procédures et moyens inutiles ou superflus et alléger ainsi le poids qui pèse sur les entreprises et les particuliers aux dépens de la compétitivité de la production, de la consommation, de l’épargne et de l’investissement. C’est simple et de bon sens mais difficile à appréhender pour les intelligences un peu trop sophistiquées de ladite gauche qui aime la « pensée complexe » à la suite de nos intellectuels d’après-guerre ou post-soixante-huitards, très doués pour le charcutage des concepts mais peu agiles dans la synthèse pour l’action comme le disait déjà Simone Weil en parlant de l’écueil des réalités !

Dès lors, plus besoin comme ne cesse de le faire le gouvernement socialiste, de masquer l’échec économique par la création d’emplois artificiels improductifs ou mal-productifs financés par les impôts payés par les « productifs » qui peu à peu disparaissaient du paysage économique sous l’avalanche des taxes et des contraintes administratives !

… et là, une fois les entreprises et les particuliers allégés des surcharges qui leur étaient inutilement imposées, le peuple verra enfin la production et l’emploi reprendre sur des bases économiques saines … et la confiance de renaître … et le FN de regretter le temps où la mauvaise gouvernance socialiste lui permettait de rameuter des électeurs avec beaucoup de démagogie mais sans véritable besoin de réflexion ni de programmation !

 

…. C’est ensuite traiter l’immigration et les dérives sociétales !

On ne le fera pas non plus avec cette même gauche. En effet, au-delà de ses économistes farceurs, elle dispose dans ce domaine d’une immense force de frappe avec tous ses socio-cultureux et faiseurs d’opinion, intellectuels, universitaires, vulgarisateurs et journaleux, qui se sont donnés avec succès la mission de répandre cette bien-pensance de masse qui désormais sert de bible à nos bobos et de cadre moral à nos media !

Cette « morale de troupeau » comme la qualifiait Nietzsche, a si fortement pollué notre environnement culturel qu’elle a contaminé une partie de nos hommes et femmes politiques de droite chez qui le virus s’est implanté sous forme de pudibonderie ou de culpabilisation pour certains ou certaines (problèmes d’immigration notamment), de peur de ne pas paraître « moderne » chez d’autres (problèmes d’évolution sociétale, familiale en particulier). Le phénomène est ancien : Michel Noir, alors jeune espoir du RPR, avait « peur de perdre son âme » en parlant un peu trop fort des problèmes d’immigration et Bernard Stasi, centre droit ( ?), clamait que ladite immigration était une « chance pour la France » ! Aujourd’hui à l’occasion des élections départementales, certain(e)s au lieu de se taire et de laisser l’électeur choisir, en viennent à le pousser à voter pour le PS parce qu’il(elle)s sont effrayé(e)s par l’image qu’il(elle)s se sont faite du FN alors qu’il(elle)s savent parfaitement que sur tous les sujets touchant à l’immigration et aux problèmes de société, la droite est beaucoup plus proche du FN que du PS et que le PS est autant que le FN, nuisible à la France en matière de politique économique et sociale ! La même aberration mentale avait porté certaines personnes de droite à refuser de participer voire à condamner le grand mouvement de résistance à la loi dite Taubira de dé-construction sociale et familiale, résistance grâce à laquelle le statut de la famille n’a pas été complètement démantelé avec les lubies et fausses modernités de PMA et GPA généralisées.

Il ne s’agit pas maintenant de « concurrencer » le FN comme le clame la gauche mais de se réapproprier ces thèmes qui appartiennent à toute la droite et qu’elle avait eu la bêtise mais aussi la lâcheté d’abandonner au FN depuis les années 70-80 !

Le problème de nos jours, n’est pas de revenir à la messe en latin, au poisson du vendredi ou à la soutane mais d’éviter que l’islam du fait de notre trop grande tolérance, ne se croie bientôt autorisé à tenter de nous imposer ses coutumes et ses rites religieux dans la sphère publique. L’islam doit se replier sur la sphère privée comme les autres religions l’ont fait avant lui en suivant les principes des « Lumières » et les pratiques de la « République » … et s’il est nécessaire pour cela, de redéfinir l’idjma’, le consensus, sur lequel reposent l’interprétation des textes et les pratiques de l’islam, que les ‘ulémas, mujtahids et fuqaha se lancent dans un grand effort d’ijtihad pour adapter leur religion au contexte humain du 21è siècle !

De même, nous devons arrêter nos belles âmes et faux-penseurs dans leur élan de dé-construction de notre société européenne libérale et progressiste fondée sur les principes hérités tout à la fois de notre culture judéo-chrétienne, des drames et des bonheurs de notre histoire depuis le royaume des francs ainsi que des Lumières et des acquis sociaux et sociétaux de la démocratie et de la République. Le libéralisme n’est pas le libertarisme et tout ne se vaut pas dans la société des hommes comme voudraient le faire croire les adeptes d’un relativisme généralisé.La libération de la femme si nécessaire dans la culture islamique et dans celles du tiers monde, n'implique pas d'aller jusqu'à la marchandisation de l'enfant ou aux excès du féminisme, l'égalité des droits jusqu'aux aberrations de l'égalitarisme comme l'ineptie des quotas ou la discrimination positive, l'écologie jusqu'aux blocages de l'écologisme ni le progrès social et sociétal jusqu'à l'extension des droits à tout et n'importe quoi !

La société certes, doit s’adapter à l’évolution du monde, cela ne veut pas dire qu’elle doive se précipiter au nom d’une frénésie « modernisante » maladive, sur toutes les lubies des fétichistes d’un déterminisme socio-culturel déviant d’un structuralisme mal interprété. L’école et l’université françaises souffrent suffisamment des « bourdieuseries » passées et présentes et on aimerait leur éviter de s’enfoncer dans le processus de déliquescence de notre société, engagé depuis trois ou quatre décennies à la suite de nos « philodoxes » d’après-guerre et de nos « vulgarisateurs » des inepties soixante-huitardes que n’ont pas pu sauver les ajouts successifs du droits-de-l’hommisme et de l’écologisme ! Pensée devenu oh combien ! « complexe » et torturée avec la « civilisation de l’individu » de l’un et la « civilisation de l’humanité » de l’autre !

 

A ces conditions, la droite redeviendra crédible aux yeux de ceux qu’elle a négligés et elle les reprendra peu à peu au front National où ils se sont égarés depuis trop d’années.

Mais, mes amis, il ne s’agira plus de penser et de programmer, il faudra agir. Vous avez déjà exercé le pouvoir, au moins les plus anciens d’entre vous, il ne faudra pas avoir peur ni reculer devant les difficultés, diluer votre action ou « procrastiner » comme l’ont toujours fait les socialistes quand c’était dur !

Si la droite est décidée à mener une politique forte et juste et si elle fait bloc, elle y entraînera le centre et ses centristes. C’est pourquoi il est essentiel que la droite soit unie et qu’aucune voix discordante ne porte atteinte à sa crédibilité. Messieurs et Mesdames les pudibond(e)s, les culpabilisé(e)s, les hésitant(e)s ou indécis(e)s de droite, pourquoi êtes-vous à droite ? On ne peut pas être dedans pour une chose et dehors pour une autre ! Faire de la politique, ce n’est pas pleurnicher ni supputer à l’infini, c’est choisir et agir même si cela fait parfois mal ! Et pour les gaullistes d’entre vous, n’oubliez pas qu’ils ont toujours chassé en meute ! C’est tellement plus efficace que de s’éparpiller au gré des ambitions, fantaisies ou lubies de chacun(e) !

Vous le devez à la France car il s’agit d’arrêter ce mortel processus de déliquescence sociétale où elle s’enfonce et de sauvegarder sa cohésion sociale ainsi que son identité nationale ! Sur ces objectifs, les électeurs fourvoyés au Front National et les hésitants du centre se retrouveront avec vous … et n’oubliez pas que seules seront crédibles aux yeux du peuple les actions difficiles voire même les plus dures ! Il ne s’agit pas seulement de renvoyer la gauche dans l’opposition mais surtout de lever l’hypothèque du Front National à plus long terme, en rassemblant les français autour de nous !