De la gaucho-pensance à la déliquescence, la descente aux enfers ! Le combat du redressement sera culturel, économique pour l’emploi, d’autorité de l’Etat pour l’éducation, la justice et le cadrage immigration-islam (8 Février 2017)
Face au péril … seule, une droite forte et rassemblée pourra redresser le pays !
Comment la gaucho-pensance a conduit la plus aboutie des civilisations, la française et partant l’européenne, à sa déliquescence actuelle en tant que culture et en tant que puissance ?
La France, l’Europe et son avatar américain sont entrés dans une phase avancée de déliquescence culturelle, sociale et sociétale qui les empêche de faire face aux défis du monde de ce début du 21è siècle. La gaucho-bien-pensance en Europe et le « liberal-correct-thinking » aux Etats-Unis ont conduit à la « féminisation » voire à la « pédérastisation » de notre civilisation. Nous entendons par là qu’il est certes, fort sympathique de privilégier le beau, le bon et le gentil en suivant la pente de la facilité et de la sécurité matérielles que nous a procurées le progrès technique mais cette « féminisation » met notre civilisation en danger face aux « barbares » dont le « machisme » souvent primaire, fait peu de cas du raffinement et des douceurs culturelles de notre pensée bisounours. La contemplation de la beauté et la compassion pour le prochain sont certes, préférables dans l’absolu à la brutalité primitive mais elles ne permettent pas de faire face aux défis que nous lance actuellement le reste du monde qui, lui, reste toujours un peu en arrière dans l’échelle des valeurs et surtout dans le respect de ces valeurs.
Le processus a commencé dès l’après-guerre avec nos intellectuels de gauche, de Sartre à Foucault, Deleuze, Derrida jusqu’à Edgar Morin en passant par l’ineffable Bourdieu et autres faux-penseurs en philosophie ou sciences sociales. Pour masquer la déroute du marxisme et du même coup éviter de reconnaître leur erreur, ils en ont tenté une synthèse hasardeuse avec le christianisme social et l’ont définitivement abâtardi dans les trois dernières décennies avec les très « modeux » courants de pensée écologistes et droit de l’hommistes ! On en est arrivé au point où la gaucho-bien-pensance s’est érigée en pensée unique dont le totalitarisme n’a rien à envier au communisme et à ses divers avatars gauchistes ou fascistes ni à l’islamisme dont la volonté de conquête et de domination a resurgi au cours des dernières décennies à la mesure exacte de l’effacement progressif de notre propre volonté de puissance.
Nous nous sommes mis à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, fraternité et bisounourserie. « L’anormal » devient aussi légitime que le « normal » devient suspect. La pensée se noie dans la contradiction fondamentale de la négation des différences de genre ou de race au moment même où elle s’enferme dans le différentialisme et la sacralisation des différences culturelles et religieuses. Au nom des « droits humains » ( ?), on se prend à revendiquer un « droit » à tout et n’importe quoi sans même faire référence à la moindre notion d’un devoir quelconque en contrepartie. On affirme urbi et orbi que finalement, tout se vaut à la surface de la terre et parmi les hommes au point qu’on en arrive à patauger intellectuellement dans une « soupe culturelle mondialisée », cette culture « pizza-coca-noodles-hamburger » faite d’agrégats de sous-cultures de banlieues qui ont perdu tout rapport avec leurs cultures originelles, et qui dorénavant s’exprime en petit nègre « globish » sur presque toute la surface de la terre ! La nouvelle injonction du « vivre ensemble » voudrait alors qu’on abandonne tout ce qui fait la spécificité de notre culture et qu’on accepte les spécificités des autres parce tout se vaudrait !
Non, tout ne se vaut pas ! Ni les hommes, ni les femmes, ni les cultures, ni les civilisations ni les peuples ! Il y en a de plus grands, de plus beaux, de plus forts, plus intelligents ou plus développés que d’autres à tous les moments de l’histoire ! L’excès de l’individualisme soixante-huitard (« il est interdit d’interdire » et « jouissons sans entrave ») allié à la folie du relativisme et à la négation ou au contraire, à la sacralisation des différences, fait de notre civilisation occidentale un oxymore permanent qui dilapide son énergie en se fondant dans cet indéfinissable magma mondialisé où on aurait la plus grand mal à retrouver une âme dans laquelle on puisse se reconnaître.
Historiquement, l’Europe et la France au premier chef, ont pris le relais de l’empire romain et de la culture grecque. Elles ont réalisé un bond de civilisation incomparable en matière de connaissance scientifique et technique à partir de la Renaissance laissant en leur état du moment, le monde arabo-musulman, l’Inde, la Chine et le reste du monde. Du côté intellectuel et de la pensée humaniste, la France et l’Europe ont encore accéléré deux siècles plus tard et laissé loin derrière les autres cultures du monde en inventant les « Lumières » avec leurs principes de démocratie, liberté, égalité et fraternité confirmant hors même de toute pensée religieuse, les bases chrétiennes de notre civilisation à savoir le « aimez-vous les uns les autres » avec l’attention aux pauvres qu’il implique, le devoir de responsabilité individuelle et familiale, l’effort dans le travail et enfin, le « rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » à savoir la distinction du spirituel et du temporel. La France et l’Europe ont apporté cette civilisation au monde entier et le monde entier l’a adoptée à commencer par l’Amérique ou est en voie d’adopter plus ou moins rapidement et plus ou moins complètement au profit des millions et des milliards d’individus de l’humanité toute entière.
Le monde doit d’abord l’assimiler avant de prétendre l’améliorer voire en changer. On ne saurait donc encore parler de « civilisation mondiale » ni évidemment de « civilisation de l’humanité » malgré les lubies d’un Edgar Morin et de ses « groupies » aussi gauchos que bobos lorsqu’ils clament leur « indignation » contre notre société actuelle sur nos places publiques de France, d’Espagne et d’Italie ! La mondialisation de la culture se fera peut être un jour si Dieu le veut mais il est plus sage aujourd’hui et pour quelque temps encore, de dire non à la culture mondialisée et plus encore à la « dhimmisation » ou dénaturation de la nôtre par quelque autre culture américaine, africaine, asiatique ou australopithèque qui prétendrait imposer ses lois, coutumes ou rites ! Pensant plus particulièrement à la culture arabo-musulmane dont l’activisme et les prétentions de conquête se sont fâcheusement réveillés au cours des toutes dernières décennies, il est bien évident que l’islam devra parcourir le même chemin que les autres religions, la chrétienne, la juive et les autres philosophies ou morales du monde, pour s’insérer convenablement dans notre civilisation démocratique et laïque en s’obligeant à en respecter les lois et les comportements. Un invité ne peut en effet, entrer dans la maison de son hôte qu’à la condition de le respecter avec ses lois et ses coutumes et de s’interdire toute tentative de lui imposer les siennes ou même simplement de le gêner en les pratiquant. Ceci est la loi de l’hospitalité dans le monde entier et l’hôte est en droit de la faire respecter par la force au cas où l’invité chercherait à s’en exonérer. Il n’y a aucun doute que ce soit parfaitement compris par les populations arabo-musulmanes, qu’elles vivent chez nous ou dans le Dar el Islam, à condition bien sûr de le leur signifier de façon claire et ferme ! Leur culture en effet, a de tout temps, été très respectueuse de la force autant qu’elle méprisait fondamentalement la faiblesse ou ce qu’elle interprétait comme telle. C’est un paramètre que les pays occidentaux et la France en particulier, doivent constamment garder à l’esprit sans quoi il n’y aura pas de « vivre ensemble » possible !
La France après la chute de l’Empire Romain et depuis le baptême et le couronnement de Clovis, Roi des Francs, a été de façon continue, la puissance-pivot de l’Europe en raison de sa position centrale, de sa richesse naturelle et de sa force démographique mais en ce début du 21è siècle, elle est hélas, doublement frappée par le mal de déliquescence.
Déliquescence culturelle d’abord, dont elle est la première responsable avec le délitement des mœurs mais aussi de la pensée elle-même. Délitement initié par nos philosophes et faux-penseurs d’après-guerre qu’un soixante-huitardisme aussi simpliste que désordonné a parachevé avant qu’il ne s’enlise dans une pensée à connotation bobo-écolo-droit-de l’hommiste si « complexe » qu’on n’en voit plus les tenants ni aboutissants sauf à considérer les éructations et épanchements de NuitDebout à Paris ou les indignations des Podemos et 5 Estrelle à Madrid ou à Milan comme des manifestations de ladite pensée !!
Les Etats-Unis, l’Allemagne ou l’Angleterre en sont à un niveau de déliquescence au moins aussi avancé à cet égard mais la France qui a toujours eu un temps d’avance dans « l’innovation intellectuelle » même la plus stupide, peut s’enorgueillir d’avoir lancé au cours de la seconde moitié du 20è siècle, le processus de dé-construction sans rien construire à la place ! La gaucho-bien-pensance ou le « liberal correct thinking » sont en effet, aussi virulents dans les milieux intellectuels et politico-médiatiques de ces pays que dans le nôtre. On vient de le constater en Europe comme aux Etats-Unis, à l’écoute des réactions des media et de la classe dirigeante au pouvoir face à l’exaspération des peuples qui ne supportent plus les désordres de l’immigration avec ses « accommodements culturels » qui altèrent l’essence-même de ces peuples ni le laxisme, le penser-faux et la mauvaise foi auxquels se laissent aller les gouvernements en place par facilité et par lâcheté, dans tous les domaines de la gestion culturelle, économique, sociale et sociétale de leur pays et de leur peuple.
En revanche, si elle ne fait pas mieux qu’être à l’unisson des autres en matière de déliquescence culturelle, la France au cours des trente dernières années, aura sans conteste été la plus butée et la plus inconsciente des nations occidentales (à part la Grèce peut être !!!) par son immobilisme économique et social et son refus maladif d’adaptation à un monde bouleversé par le changement rapide des modes de production et des rapports de puissance. Alors que l’Angleterre, l’Allemagne et la plupart des pays européens (ceux du Nord il est vrai plus que ceux du Sud !) faisaient un effort considérable pour mettre en œuvre les réformes de fond qui permettaient à leur économie et à leur peuple de faire face à la compétition du reste du monde, la France se payait le luxe de la facilité (lâcheté !) politique et du blocage (suicide !) syndical en bonne intelligence et complicité entre gouvernants et acteurs économiques et sociaux. Dégradation de la puissance française, dégradation de la confiance, perte du sens de l’ordre et du respect pour la chose publique et bientôt perte d’autorité de l’Etat et chienlit généralisée.
De cette période d’immobilisme et de déliquescence des nations et des peuples d’Europe culminant dans le désastre du socialisme hollandesque en France et dans l’inanité du « machin » de Bruxelles, ressort néanmoins une lueur d’espérance qui montre la voie pour l’avenir de l’Europe. Ce sont la réelle complémentarité et la forte entente entre la France et l’Allemagne et entre leurs chefs respectifs, Nicolas Sarkozy et Angela Merkel pendant la période de crise. Le « directoire franco-allemand » en effet, a permis de surmonter les crises qui se sont succédées de 2008 à 2012. Il a mis en œuvre avec succès les modes de coopération inter-gouvernementale et les compromis financiers, économiques et budgétaires nécessaires, montrant ainsi la voie de la construction d’une Europe forte et indépendante autour de Paris et Berlin, une Europe qui abandonne le schéma dépassé et intenable de l’Union Européenne à 27, 28, 29, ou 30 avec son triptyque infernal Bruxelles-Strasbourg-Luxembourg !
Le combat de la France à partir de 2017, sera donc culturel, économique et social mais aussi d’autorité de l’Etat pour redresser la France et la rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe
Le combat seraculturel pour débarrasser la France de cette débilitante gaucho-pensance qui mine le pays, économique et social pour rendre son efficacité au secteur public et rendre sa compétitivité à l’économie française afin de créer des emplois en nombre suffisant pour satisfaire les besoins du peuple, d’autorité de l’Etat pour assurer la cohésion nationale en cadrant les flux d’immigration et les pratiques islamiques et en rétablissant le lien police-justice ainsi que l’efficacité de l’éducation nationale.
Le Combat pour le redressement culturel
Dans le désert intellectuel ravagé par les faux-penseurs de la gauche post-guerre et soixante-huitarde, les deux ou trois dernières décennies ont vu éclore une pensée qu’on a appelée de droite parce qu’elle n’était pas de gauche de la même manière qu’on ne peut décemment parler d’économie de gauche puisqu’il est devenu évident qu’il s’agit d’un oxymore. Une économie qui marche ne saurait en effet, être une économie de gauche puisque la gauche sait dépenser mais ne sait pas produire ! Il aura fallu pour le démontrer, les catastrophes du communisme et de ses avatars fasciste et nazi puis les expériences post-guerre des Etats-Unis et de l’Europe dont la France reste le seul pays n’ayant pas encore mis définitivement à l’encan les postures dites keynésiennes et le culte de la dépense publique rédemptrice et salvatrice !!!
Les « déclinistes » de la nouvelle pensée dite de droite, ont donc mis en exergue les erreurs et contresens de la pensée et des politiques de gauche. Celles-ci n’ont d’horizon que le social ou le sociétal à court terme pour des raisons électorales habillées de bien-pensance charitable ce qui engendre pour le long terme, le marasme de l’emploi par la « stagflation » ou la ruine de l’économie par l’inflation avec la multiplication des droits à tout et n’importe quoi sans devoir de contrepartie. Et comme selon la doxa marxienne, l’économie porte le social et que celui-ci ne s’enrichit pas sans pousser vers le « sociétal », ces mêmes « déclinistes » ont insisté sur les contresens de la « pensée 68 » avec ses dégénérescences libertaristes, égalitaristes et écolo-droit de l’hommistes à propos de genre, de féminisme, d’homosexualité, d’immigration et de toutes les minorités qu’il convenait de sacraliser et de « cocooner » aux dépens des intérêts du peuple tout entier, voire de l’identité française et de la nation elle-même. Oui, notre société se délite au point qu’elle doute d’elle-même puisque la doxa gaucho-pensante ne lui accorde plus le droit d’être elle-même mais seulement de « se mettre au service » des minorités souffrantes pour « réparer ses grandes fautes ». Une société donc qui geint et qui se plaint de sa propre misère mais qui doit expier et dont le « cocooning » et la « bisounourserie » sont devenus les préoccupations premières aux dépens des vertus masculines et d’un minimum de « volonté de puissance », bref, une société prête à capituler au lieu de se préparer au combat qu’il faudra mener dans le monde du 21è siècle.
Les déclinistes ont eu le grand mérite de mettre en évidence ce processus de déliquescence nationale et d’en identifier les causes dans le totalitarisme régnant de la gaucho-bien-pensance. Ce sera donc au « politique » que de nous en sortir … mais bien évidemment un « politique » qui n’en ait pas été contaminé !
Il est urgent en effet, de remettre de l’ordre dans notre société en rendant le pouvoir à ceux que le peuple a choisis lorsqu’il les a mis à la tête de ses institutions et en le reprenant à ceux qui l’ont usurpé à la faveur de cette dégénérescence de l’esprit citoyen et du sens des responsabilités nationales. On citera à cet égard en premier lieu parmi les usurpateurs, les « élites » médiatiques ou plutôt « journaleuses » qui en fait d’information, font de l’activisme politique conformément à la doxa dans laquelle leurs écoles de journalisme les ont formatées et tentent de s’ériger en « 4è pouvoir », impardonnable prétention s’agissant du « secteur public de l’information » qu’il faudra recadrer fermement dans le sens de sa mission d’information neutre et a-politique. Parmi les usurpateurs comptent aussi les syndicats professionnels qui à l’Education Nationale par exemple mais aussi pour une partie du corps judiciaire et dans la plupart des institutions ou entreprises du secteur public, ont arraché peu à peu à leurs ministres ou dirigeants trop faibles ou trop lâches, un véritable pouvoir de co-direction de ces institutions. Certains de ces syndicats vont jusqu’à jouer de l’intimidation et, accoutumés à la pusillanimité des gouvernements, ont pris l’habitude de contester dans la rue les décisions de leurs administrations, services ou entreprises voire celles de l’Etat et même les lois votées par le Parlement. Non contents de « casser » le service public qu’ils prétendent défendre, à coups de grèves répétées et de résistance passive aux ordres reçus, ils n’hésitent pas à se comporter en « casseurs » de biens publics au long des cortèges de leurs manifestations ! De même beaucoup d’associations à prétention charitable ou de défense des droits et des pauvres gens ne font en fait que de « l’excitation politique », de la revendication de droits qui n’existent pas, de « l’immigrationnisme », bref, promeuvent l’illégalité sans parler là aussi, de celles dont le but n’est que de « casser l’Etat voire de casser du flic » ou d’occuper illégalement des locaux ou des lieux symboliques de leur « lutte révolutionnaire » ! Oui, il faut aussi se débarrasser des casseurs de la culture dont les fantasmes dégénèrent en casse sociale et en crimes contre l’humanité.
Le problème est bien de remettre de l’ordre dans notre pensée et dans notre société, il n’est pas de changer de « République » comme le claironnent beaucoup de politiciens du camp de la bien-pensance un peu bousculés et perdus par les changements du monde ! Les institutions de la Vè République sont parfaitement capables d’accompagner le redressement du pays et de rendre du même coup à la France son rôle de puissance-pivot en Europe. Pas besoin pour cela de VIè République qui ne ferait que nous ramener à la IVè sous prétexte de « démocratie plus participative ou plus représentative » ! La société civile non plus n’est pas la panacée que d’autres croient avoir trouvée. L’idée du « ni droite-ni gauche » et celles du « tout au centre », des « majorités d’idées » voire des « deux français sur trois » sont de vieilles lunes des années 70 maintes fois agitées mais jamais appliquées parce qu’elles ne cadrent pas avec la réalité politique, économique ni sociale. Nos jeunes candidats-Présidents feraient mieux de s’aviser que les institutions ne font pas les hommes ni les politiques !
Les hommes font de mauvaises politiques parce qu’ils sont mauvais, pas les institutions ! On vient d’en faire l’amère expérience avec les cinq années perdues du socialisme hollandesque : incurie, contresens idéologiques, électoralisme et malhonnêteté politique.
Le Combat pour la puissance économique et l’emploi
Dans le domaine social et sociétal, la gauche pense faux mais elle a l’excuse de vouloir faire le bien comme Jésus et Marx le souhaitaient ! En économie en revanche, la gauche pense faux mais elle n’a pas d’excuse possible !
Elle n’a toujours pas compris que pour produire et créer de l’emploi, il fallait du capital et du travail mais que si les travailleurs sont relativement faciles à trouver, il est plus difficile de trouver des épargnants-entrepreneurs, c'est-à-dire des travailleurs qui ont mis de côté une partie de leurs gains et qui acceptent de les risquer dans une aventure productive originale.
Ce n’est donc pas une lutte du capital contre le travail qu’il s’agit d’organiser mais bien leur association pour produire plus et mieux afin de créer toujours plus de capital et de travail à mesure que croît la population et qu’elle s’enrichit. Adam Smith et Karl Marx se sont tous deux, trompés sur l’idée de paupérisation mais Jésus a gagné en encourageant le travail à la sueur de notre front et en enjoignant au chrétien de prendre ses responsabilités tout en restant attentif aux pauvres.
Au lieu de faire confiance à l’initiative individuelle, la gauche a voulu faire le bien par l’intermédiaire un Etat dirigé par l’avant-garde du prolétariat des travailleurs et l’aventure communiste s’est soldée partout par les échecs et les barbaries que l’on sait. La gauche, en particulier en France, n’a jamais voulu reconnaître l’erreur fondamentale du marxisme et de son avatar communiste. Elle s’est réfugiée dans le culte de la dépense publique comme solution à tous les problèmes économiques et sociaux en donnant de plus, la priorité à la dépense d’assistance sociale plutôt qu’à l’investissement productif ce qui conduit inévitablement à l’inflation d’un côté et à l’insuffisance productive de l’autre !
Pour notre malheur, la gauche n’a jamais bien admis que l’argent de la dépense publique n’était pas vraiment un cadeau du ciel ou de la Banque Centrale et qu’elle devait au bout du compte, être financée par l’impôt ou par l’emprunt. Il lui est donc difficile de comprendre le lien fondamental entre les éléments de base du cercle vicieux qu’elle s’obstine à reproduire à chaque fois qu’elle arrive au pouvoir :
plus de dépense publique = plus d’impôts sur le travail et le capital = moins de consommation et d’épargne = moins de production et d’investissement = moins d’emploi = plus de dépense publique d’assistance donc plus d’impôts et de charges etc, etc …
Ainsi se développe le cercle vicieux de la dépense publique et du délitement économique.
La gauche française ne s’étant jamais réellement convertie à l’économie de marché reste donc l’adepte obtuse et confuse du cercle vicieux et reste incapable de le transformer en cercle vertueux comme l’ont fait les autres pays moins « idéologiquement butés » mais plus avancés dans la compréhension du cycle économique de base.
Le redressement économique et social du pays implique donc la réduction drastique de la dépense publique par une révision générale des missions, fonctions, procédures et moyens de l’ensemble des institutions, organismes et entreprises du secteur public administratif, économique et social afin d’en assurer une gestion plus efficace au moindre coût. Cela se traduira par la remise en cause de certaines missions, par la « flexibilisation » des procédures et de l’emploi des moyens, par la remise en cause des rigidités statutaires voire des statuts eux-mêmes dans tous les secteurs autres que les fonctions essentielles de souveraineté, police, justice, armée par exemple.
Dans tous les domaines, il conviendra de convertir le secteur public à la règle de « l’amélioration continue » de la qualité et des coûts de production des biens et des services qui prévaut dans toute organisation humaine. Cette règle devrait être d’application encore plus stricte dans le secteur public dans la mesure où, à la différence du secteur privé, les coûts du service public sont supportés par les impôts des contribuables, particuliers et entreprises, ou par l’emprunt que lesdits contribuables devront rembourser un jour ! Il est donc parfaitement légitime de demander aux agents publics la plus grande efficacité au moindre coût dans l’exécution de leurs tâches.
Le futur gouvernement devra être d’autant plus strict dans la mise en œuvre de son plan de redressement économique et social qu’il s’agit de sauvegarder d’une part, notre système de protection sociale pour assurer le bien-être, la santé et la vie des français et de faire en sorte d’autre part, que l’Etat, les collectivités et organismes publics essentiels à la vie de la nation soient en mesure d’assurer à l’avenir les missions et fonctions nécessaires au développement de sa puissance dans le monde et bien évidement, de faire face aux tentatives d’empiètement du monde extérieur.
C’est ainsi qu’on ne saurait plus tolérer de grèves-blocages d’ordre purement politique sans rapport avec le travail ni la situation des salariés ou de leur entreprise, ni de grèves de solidarité avec d’autres conflits sociaux comme on en a connu au printemps 2016. Le droit de grève s’exerçant dans le cadre des lois qui le réglemente, il faudra très vite préciser ces lois en particulier pour les secteurs stratégiques dont font partie les services publics en particulier l’énergie, les transports et bien entendu la police ou encore la justice. Pour prendre les exemples les plus outranciers, on ne peut plus tolérer les brutalités syndicales des pilotes et employés d’Air France qui n’hésitent pas à abuser de leur monopole national et à mettre en péril leur compagnie en refusant toute réforme qui les conduirait à travailler un peu plus pour la rendre compétitive face à ses rivales internationales. Ni le comportement du Syndicat de la Magistrature qui a récemment outrepassé ses droits en ne respectant pas ses devoirs d’a-politisme, jetant ainsi la suspicion sur la sérénité d’une partie du corps judiciaire et partant sur la neutralité politique des décisions de justice.
Droit de grève et droit syndical devront être revus tant dans le secteur privé que dans le secteur public. Les syndicats en effet, ont un rôle de défense des salariés mais aucunement un rôle de co-gestion au niveau de l’entreprise, il y a pour cela le chef d’entreprise, ni au niveau de l’Etat, de ses administrations et autres dépendances où le ministre, les élus ou leurs représentants nommés ont seul le pouvoir de décider par délégation du peuple, de la façon dont ces entités doivent être gérées. Il en est de même des lois y compris celles concernant le travail qui ne sauraient être contestées dans la rue puisque le gouvernement et le pouvoir législatif ont la légitimité en dernier ressort pour décider de ce qui doit être fait au cas où les discussions préliminaires avec les syndicats représentatifs n’auraient pas abouti. Le pouvoir est au Gouvernement, au Parlement et au peuple en dernier ressort, il n’appartient pas aux syndicats.
Le Combat pour l’autorité de l’Etat et la cohésion nationale
Qu’est-ce que l’autorité de l’Etat quand des écolo-casseurs quelque peu « alternatifs » ou gauchistes révolutionnaires occupent l’emplacement du barrage de Sivens ou celui du futur aéroport de Notre Dame des Landes et non seulement désobéissent aux ordres mais se permettent d’agresser la police ? Quand des bobos un peu et pour certains très gauchos, occupent la Place de la République en période « d’état d’urgence » pour bavarder socio-politique et fumer des joints en imitant leurs petits camarades de Podemos de la Puerta del Sol, donnant ainsi l’occasion à quelques bandes de casseurs de détruire le mobilier urbain et les boutiques qui s’y trouvent ? Quand des syndicats archaïques à commencer par les deux plus puissants du secteur public, la CGT et FO trop gâtés et même pervertis par des gouvernements trop faibles, en restent à leur mentalité de lutte des classes du siècle dernier, manifestent contre une loi en bousculant l’ordre public en pleine période « d’état d’urgence » et laissent des casseurs saloper voire détruire les devantures des bâtiments publics sur leur parcours ? Quand des professeurs ont peur de réprimander des élèves qui chahutent ou qui les injurient parce qu’ils seront mal notés par une hiérarchie irresponsable et que des parents d’élèves voire des bandes de voyous viendront les tabasser jusque dans l’école ? Quand des voyous de la « diversité » à savoir des enfants nés français d’immigrés étrangers, se permettent non seulement de désobéir aux ordres mais aussi d’injurier voire de « caillasser » des policiers et décident soudainement de « cramer du flic » à coups de cocktails Molotov ? Quand d’autres voyous de la même diversité quadrillent certains quartiers pour pouvoir organiser et conduire tranquillement leurs trafics ? Quand au mépris de la loi, les musulmans occupent la rue pour prier au lieu de le faire chez eux ? Quand les femmes musulmanes sortent en burqa ou en niqab avec la ferme intention de tester les résistances de l’autorité publique et ne sont pas sanctionnées (ou pire, leurs contraventions payées par un généreux propagandiste étranger !) ? Quand la police s’exclue d’elle-même de certains quartiers à certains moments pour ne pas « faire de provocation » ? Quand la justice relâche les voyous quelques heures voire quelques minutes après que la police les ait arrêtés en flagrant délit ? Quand les plus hautes autorités judiciaires donnent aux juges des consignes de clémence pour ne pas surcharger les prisons au lieu de construire de nouvelles prisons ? Quand la philosophie pénale et judiciaire gangrène l’ensemble du système répressif en écartant l’idée de tolérance « 0 » et en inculquant aux futurs jeunes juges de l’Ecole de la Magistrature que la prévention sera beaucoup plus effective par la tolérance tous azimuts que par la sanction qui, elle, serait « récidivante » ?
Pour éviter la fracturation du corps social et les violences qui pourraient s’ensuivre, il est urgent de mettre fin à la chienlit récurrente et croissante et pour cela de rétablir l’autorité de l’Etat selon trois axes d’action prioritaires : éducation nationale, relation police-justice et cadrage immigration-islam.
Reconstruire l’Education nationale pour former une jeunesse efficace et responsable :l’éducation nationale a pour mission de transmettre des savoirs aux enfants, collégiens et étudiants et de leur fournir les éléments de jugement qui leur permettront plus tard de mener de façon autonome leur vie de citoyen, de travailleur et de parents. Malheureusement, l’Education Nationale française n’a cessé de se déliter et de perdre en qualité depuis que les faux-penseurs qui se sont installés aux commandes du Ministère depuis les années 68, se sont évertués à pervertir méthodes d’enseignement et programmes en répandant leurs fantaisies libertaristes et égalitaristes sans parler des « bourdieuseries » dont ils sont friands à propos de la société qui corrompt nos pauvres jeunes gens naturellement bons et géniaux. La dé-construction a bien eu lieu et le niveau s’est effondré avec la massification de l’enseignement et les lubies des « 80 % au baccalauréat » et du « tout le monde en licence-master » sans sélection organisée en fonction des besoins et des aptitudes !
Après quarante années de gabegie généralisée, il importe maintenant de rendre le pouvoir au Ministre contre les syndicats et les pédagogistes qui font la loi dans le Ministère en matière éducative, de mettre fin à la co-gestion du personnel et des établissements en rétablissant l’autorité des directeurs d’établissements sur leur personnel et des maîtres sur leurs élèves, la discipline à l’école étant le meilleur facteur d’un apprentissage effectif. Non, les élèves ne savent pas mieux que leurs profs ce qu’ils doivent apprendre et ne sont pas capables de construire par eux-mêmes leurs propres savoirs ! Ces lubies conviennent peut-être à quelques génies mais il y a très peu de génies capables de « s’auto-construire » et 9 élèves sur 10 ont besoin de profs, de directives et de discipline !
L’école étant par ailleurs le facteur majeur de l’intégration des jeunes immigrés, il est évident que s’ils n’apprennent pas notre fameux « vivre ensemble » dès l’école, celle-ci deviendra le premier facteur de chienlit sociale sinon de guerre civile et les enfants deviendront des voyous qui se retrouveront inéluctablement ballottés entre police et justice et dans l’incapacité de maîtriser leur avenir !
La gaucho-pensance libertariste et les tentatives de dé-construction égalitaristes de l’enseignement national en engendrant le désordre à l’école, a été le frein le plus pernicieux à l’intégration des jeunes de cette fameuse « diversité » et la cause principale de leur assimilation ratée à la société française.
La refondation de l’école reste à faire, c’est une question de salut national ! L’école est faite pour construire des jeunes capables et responsables, pas des « larves » paumées sans point de repère intellectuel, moral et civique.
Recréer l’axe central police-justice pour assurer l’ordre public et la sécurité de tous :depuis que l’homme existe, depuis quelques milliers d’années donc, la police fait respecter la loi et la justice sanctionne. Or, depuis quelques décennies, des belles âmes se sont mises à prêcher que la prévention valait mieux que la sanction et que pour « prévenir » il fallait « expliquer ». Nous en sommes d’accord mais là, il s’agit d’éducation et non plus de police et de justice puisque ces dernières n’interviennent précisément que lorsque l’explication donc l’éducation n’a pas suffi !
La police et la justice ne sont pas faites pour éduquer mais pour maintenir l’ordre républicain et sanctionner au cas où il serait enfreint. La justice ne remplit plus son office et entraîne la police dans une spirale dangereuse d’inefficacité et de violence.
Les individus qui n’ont pas été éduqués avec suffisamment de rigueur ou qui n’ont pas été capables de se fixer à eux-mêmes les limites de comportement acceptables dans la société où ils vivent, sont donc empêchés par la police et sanctionnés par la justice lorsqu’ils dépassent ces limites. S’ils ne sont pas empêchés ni sanctionnés, ils en viennent à croire que tout est permis et qu’il n’y a plus de limite à leurs imprudences, fantaisies, caprices, désirs ou volontés … ils recommencent donc et « d’incivilités » en forfaits, certains en arrivent à développer une telle volonté de puissance qu’ils s’érigent en chefs de bande, petits ou grands caïds et roitelets locaux, en s’exonérant du devoir de respecter la loi du commun des mortels.
Il faut donc les sanctionner pour bloquer le développement de ce processus de criminalisation mais si l’un des deux acteurs faillit à sa mission, la chienlit s’installe.
C’est précisément le cas de notre justice qui, pour des raisons de politique judiciaire mal pensée qu’on pourrait qualifier de délire judiciaire, ne joue plus son rôle et entraîne la police dans une spirale dangereuse pour l’ordre public. La justice ne sanctionne plus et la police malgré un stoïcisme remarquable dont on ne sait combien de temps il pourra tenir, commence à se décourager voyant ses efforts sur le terrain aussitôt anéantis par les non-décisions judiciaires qui s’ensuivent avec pour effet immédiat de décrédibiliser la police aux yeux des voyous et de rendre en conséquence, son travail toujours plus difficile sur le terrain. C’est ainsi qu’un grand éclat de rire dans les banlieues, avait accueilli les prêches de Mme Taubira en vue de ne plus appliquer les sanctions pénales habituelles et de les remplacer par des peines de substitution en dessous de 5 ans de réclusion ! Il faut en finir avec ces non-politiques et ces lâchetés de l’excuse sociale et de la rédemption des voyous par la vertu du Saint Esprit !
Notre justice doit donc être sévèrement recadrée en remplaçant d’urgence le laxisme judiciaire actuel par une politique de « tolérance « 0 » et en procédant à une « re-formation/ré-éducation » complète de notre corps judiciaire depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hauts niveaux de la hiérarchie avec une particulière attention portée à cette partie dudit corps judiciaire contaminée par l’idéologie de « l’excuse sociale » liée à la vague de gaucho-bien-pensance qui a déferlé sur la justice comme sur le reste de la société.
Rappelons pour conclure que la justice est là pour sanctionner et non pour assurer la « rédemption des pécheurs » et qu’elle doit exercer son métier en s’abstenant de toute politisation ce qui n’a pas été le cas dans les dernières années comme l’ont amplement démontré l’affaire du « Mur des Cons » du Syndicat de la Magistrature auquel on ne peut s’empêcher de relier la vague des affaires politiques soulevées grâce à une certaine connivence entre quelques « juges-justiciers » et « journalistes-justiciers ». La justice n’est pas une vengeance politique, c’est l’application du droit sans autre considération que le droit et en équité. Cette déviance doit être éliminée sans pitié de notre environnement judiciaire.
Cadrage « immigration-islam » pour assurer la cohésion nationale et préserver l’identité française :la France accueille volontiers les « réfugiés » qui fuient les guerres ou l’insécurité et tous ceux qui s’intéressent à la France et veulent la visiter, éventuellement y travailler et peut-être s’y installer à condition que les visiteurs repartent lorsqu’ils auront achevé leur visite, que les travailleurs y travaillent et repartent dans leur pays lorsqu’ils auront achevé leur travail et que ceux qui veulent s’y installer aient de bonnes raisons de le faire, la première étant de devenir français ce qui les obligera à prouver leur complète assimilation au pays et à sa culture puisque la naturalisation ne peut être que le couronnement d’une histoire d’amour pour le pays.
Le premier élément de jugement quant à la problématique d’immigration est que la France jouit d’une démographie satisfaisante et n’a pas vraiment besoin d’immigration. Elle peut donc se permettre de choisir qui elle veut recevoir en fonction de ses besoins, de ses possibilités d’accueil, de ses objectifs de développement et bien sûr, des garanties que peuvent offrir les demandeurs étrangers.
Le second élément déterminant est la loi de l’hospitalité qui partout dans le monde, exige que l’invité respecte son hôte, ses lois et ses coutumes. Il en découle que s’il ne les respecte pas, s’il se prend à déranger son hôte en pratiquant les siennes de manière trop visible, bruyante ou ostentatoire ou pire, s’il a la prétention de lui imposer les siennes, il sera aussitôt jeté hors de la maison. C’est l’idée d’intégration par respect de la loi républicaine sachant que c’est bien le demandeur qui doit faire l’effort de s’intégrer et de changer comme il convient ses habitudes et non l’hôte qui le reçoit. Il en va de la paix publique et de ce « vivre ensemble » dont la gaucho-pensance rebat à l’excès les oreilles des indigènes français !
Le troisième élément est le principe qu’on ne peut devenir français que lorsqu’on le veut et qu’on est accepté comme tel à la suite d’un parcours d’intégration et d’assimilation sans tache. Ceci implique la révision du droit du sol quant à l’automaticité de l’attribution de nationalité par naissance sur le sol français qui doit disparaître de notre droit. La naturalisation d’un enfant né sur le territoire français, ne sera effective qu’après examen minutieux de confirmation. On ne peut devenir français en effet que si on aime la France, si on se sent français et si on se comporte en français avant de sacrifier à toute autre allégeance nationale, ethnique, religieuse ou spirituelle.
Ceci nous amène à la problématique annexe de l’islam qui rend plus compliqué encore pour les musulmans, le processus d’intégration et d’assimilation en raison du caractère « totalitaire » de cette religion.
Ils devront en effet se plier à des principes et des pratiques très différents de ceux en vigueur en terre d’islam où religion, vie privée et vie familiale, vie sociale et vie publique sont intimement mêlés et régis par des textes qui même lorsqu’ils sont lois ou règles d’Etat, ont le plus souvent une origine religieuse. En France en effet, il y a une séparation stricte de la sphère publique et de la sphère privée et une séparation encore plus stricte du « spirituel » qui se vit dans la sphère privée et du « temporel » qui est soumis à la loi de l’Etat et non à la « loi de Dieu » telle que l’entendent les musulmans ou du moins telle que certains musulmans intégristes voudraient l’entendre c'est-à-dire dans un sens très large avec l’idée de l’imposer à tous et pas seulement aux musulmans mais aussi aux non-croyants. C’est ainsi que la loi républicaine et les contraintes d’ordre public obligent les musulmans à respecter les lois bien évidemment mais aussi les us et coutumes d’un pays, la France, aux racines chrétiennes et de culture grecque et latine où il y a des choses qui se font et d’autres qui ne se font pas : les hommes et les femmes sont égaux et ont droit au même respect, on ne sépare pas les hommes et les femmes dans les lieux publics, on pratique sa religion et ses rites à la maison ou à l’église (ou à la mosquée) et non en public ni sur le lieu de travail ni dans les lieux d’accès public, la loi ou le règlement peut également interdire certains comportements publics ou le port de signes ostentatoires religieux, assimilables à du prosélytisme religieux ou considérés comme de la propagande politico-religieuse, etc … etc …
L’islam devra s’adapter comme l’ont fait les autres religions et la sanction du non-respect de ces obligations sera d’autant plus stricte et sévère que la culture arabo-musulmane montre une forte tendance à respecter la force mais trop souvent à mépriser la faiblesse ou ce qu’elle considère comme telle. On pense en particulier aux discours et aux actes des intégristes musulmans qui ne cessent de pousser la population musulmane à tester la résistance des « kuffars » et de leurs autorités aux provocations qu’ils encouragent et parfois prêchent ouvertement.
Si l’islam ne se « discipline » pas lui-même et si la communauté musulmane ne fait pas rentrer dans le rang ses prêcheurs les plus excités, la République se chargera de le faire car elle ne tolérera pas le non-respect des lois ni la chienlit que cela provoquerait entre excités de l’islam et « indigènes » de souche. La cohésion nationale et la paix publique sont à ce prix et ils passent avant toute considération religieuse.
L’islam joue là sa survie en pays non-musulman et ce sera même pour lui une occasion à ne pas manquer de faire enfin sa réforme jusque dans le Dar el Islam, pour s’adapter aux contraintes de la vie au 21è siècle … et si certains musulmans n’acceptaient pas de se plier aux lois de la République ni de « réformer » leurs pratiques, libre à eux de partir et d’aller vivre dans des pays où ils pourraient vivre pleinement leur islam tel qu’ils le conçoivent ou le rêvent !
La France dès lors qu’elle sera redressée, se rétablira naturellement dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe et avec l’Allemagne, pourra refonder l’Europe pour en faire la puissance mondiale de référence du 21è siècle.
Qui alors pour cette mission de résurrection de la France et de l’Europe ?
La gauche est évidemment disqualifiée après qu’elle a fait perdre cinq ans à La France qui perd chaque jour un peu plus, son rang face aux puissances concurrentes et à celles qui émergent.
Pour accomplir cette mission de redressement national, certains voulaient Sarkozy (j’en étais !), d’autres Juppé, d’autres avaient fait un choix différent. Fillon a gagné les primaires, c’est lui qui est maintenant à notre tête. Sarkozy, Juppé et les autres candidats se sont ralliés à lui sans restriction. Quelques-uns d’entre nous néanmoins, déçus que leur champion n’ait pas été choisi par le peuple de droite, se sont mis depuis Novembre, à chanter le refrain du « Fillon, jamais » sous divers prétextes vrais ou faux mais irréfléchis. Ils ont été hélas, confortés dans leur idée par les candidatures hors primaires de quelques personnalités que tout le monde aime bien mais qui ont le front de croire et surtout de prétendre porter une partie du Saint Graal gaullien alors qu’ils ne font que diviser leur camp et prennent ainsi le risque de faire perdre le candidat de la droite. J’ai nommé Michèle Alliot-Marie et Henri Guaino. Je m’arrête là car ce serait un blasphème que de mentionner ici François Bayrou dont personne ne peut décemment qualifier de gaullienne, la boursouflure dont il enfle son ego de perdant multirécidiviste.
On voit aussitôt comment cette humeur un peu primaire et fondamentalement irréfléchie du « Fillon, jamais » nous ramène très vite à celle du « tout sauf Sarkozy » que d’autres avaient éructé en 2012 pour au bout du compte, nous plonger dans le désastre hollandesque. Et voilà que surgit à l’horizon la tempête « Penelope », évidemment montée de toutes pièces et soufflée par les vrais ennemis de Fillon, ceux qui veulent par inconscience, idéologie et intérêt personnel poursuivre dans le chemin de la déliquescence où la gauche nous a entraînés, ceux qui veulent persévérer dans la facilité, l’incurie et le déni des réalités de la France et du peuple français, ceux qui refusent de faire l’effort de redressement du pays parce que, qu’ils soient politiques, syndicalistes travailleurs hyper-protégés, « journaleux » ou « cultureux » , ils n’ont qu’une priorité : préserver leurs prébendes et leurs avantages acquis au détriment de ceux qui n’en ont pas et pire encore, aux dépens de la puissance française et de son rôle futur dans le monde qui émerge.
Amis de droite et du centre, ne répétons pas en 2017 contre Fillon, l’erreur que trop de « crétins suicidaires » parmi nous ont commise en 2012 en votant pour Hollande ou s’abstenant au seul motif qu’ils « n’aimaient pas » Sarkozy !!!
Si Fillon n’est pas élu parce que trop d’entre vous « ne l’aiment pas », « hésitent » ou votent à côté, qui croyez-vous donc sera capable de redresser le pays ? Macron ? Ce jeune et brillant « gigolo de la com’ politique », adepte fabulateur de ces vieilles utopies du « ni droite-ni gauche » et de la « démocratie participative » qui ne résistera pas trois secondes à la rue face aux « corporations syndicales » qui vont s’y précipiter ? Marine Le Pen ? C’est la crise assurée et la ruine du pays, capital et travail compris, avec le retrait proclamé de l’Europe et de l’euro et l’application d’un programme économique aussi gauchiste et contre-productif que celui de Mélenchon ou de Hamon qui s’obstinent pour leur part, à brailler les slogans éculés de la gauche archaïque de la lutte des classes, cette gauche folle qui ne sera capable que de provoquer la ruine du capital mais du même coup la misère du peuple ?
Il ne s’agit donc pas de Sarkozy ni de Fillon ou de quiconque, encore moins de votre ego ou de vos déceptions et de vos passions, il s’agit de conduire la droite à l’Elysée car elle est seule apte à faire face aux défis du monde de 2017 pour que la France vive et qu’elle reprenne son rang en Europe et dans le monde !
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Alors votre choix ? Le suicide ? ou Fillon ? Vous n’avez pas le droit de prendre le risque du désastre. Après celui de 2012, la France ne s’en relèverait plus et l’Europe en conséquence, disparaîtrait bientôt de la scène du monde.