L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Juin 2018, la gauche a cessé de nuire, Macron s’agite mais « oublie » l’essentiel et la France patauge ! SEULE UNE DROITE FORTE POURRA REDRESSER LE PAYS ! (21 juin 2018)

… et côté « droite molle », les chichis ça suffit !!!   RASSEMBLEMENT autour de Laurent Wauquiez ! 

Après le désastre « hollandesque », national, social, économique et sociétal, la France avait un besoin urgent de remonter la pente à l’intérieur comme à l’extérieur. Un gouvernement de rencontre s’est installé au hasard des circonstances mais chaque jour hélas, apporte la confirmation qu’Emmanuel Macron n’est pas le Président qui redressera la France. Cet homme est un technocrate intellectualisant, adepte d’une vision mondialiste de l’économie, multiculturaliste de la civilisation et prétendument progressiste de l’évolution de la société. Position intellectuelle dans l’air du temps des « bobos » de cette deuxième génération post-soixante-huitarde qui confirme le jugement de Simone Weil que les « intellectuels » n’ont pas toujours « l’intelligence du monde ». En l’occurrence, Emmanuel Macron semble s’ingénier à nous démontrer tous les jours par son agitation peu convaincante sur l’accessoire comme par sa négligence obstinée de l’essentiel, qu’il ne sent bien ni l’état de la France ni les problème et les désirs des Français !

Côté économie, un léger vent positif conjoncturel s’est levé mais rien n’a changé pour le peuple ni pour la France. Le « gouvernement » va gagner contre les syndicats qui se sont bêtement opposés à sa réforme « travail » comme à sa réforme « SNCF». Bêtement parce qu’en fait, il ne s’agissait en rien de réformes mais de simples ajustements de l’existant ! S’opposer d’un côté et gagner de l’autre dans ces conditions, est assez facile mais au bout du compte, rien n’est fait au fond et il faudra tout reprendre à la base, pas seulement à la SNCF mais dans tout le secteur public. On est donc très loin du but et encore beaucoup de temps perdu pour la France et les Français ! Sur le budget 2018 également, les petites mains que le Président a soudoyées à droite, les Philippe, Lemaire et Darmanin, ont gentiment bricolé leur budget pour aligner formellement, le déficit sur les 3% exigés par Bruxelles et permettre ainsi à Macron de prêcher un européisme hors de propos et faire croire à l’étranger que « France is back » pour reprendre ces américanismes dont il est friand ! Et pour l’année 2019, ces bons ministres viennent de reprendre en ce mois de Juin, le même exercice de bricolage des lignes de recettes-dépense sur le modèle de ce qu’ils avaient fait en 2017 pour 2018 ! De fait, la « macronie » s’agite beaucoup sur l’accessoire mais rien n’a changé sur la dépense publique qui continue de croître ni sur les prélèvements obligatoires qui ont globalement augmenté au lieu de diminuer … et les Français bêtement se laissent enfumer dans les vapeurs anesthésiantes du discours macronien parce que l’emploi a quelque peu repris dans les catégories cadre et personnel qualifié grâce à un léger et très aléatoire sursaut de la conjoncture et que les marchés financiers n’ont pas encore voulu bousculer nos finances publiques toujours aussi désastreuses et dangereusement instables !

Côté international, Macron a profité adroitement de la quasi-disparition de Theresa May et d’Angela Merkel de la scène européenne, pour « paraître » quelque peu sur la scène internationale quitte à se ridiculiser dans ses élans « trumpiens » intempestifs et à continuer dans la ligne hollandesque d’incompréhension et d’insensibilité à l’égard des Présidents russe et chinois auprès desquels on ne peut pas dire qu’il ait vraiment fait quelque chose de significatif à leurs yeux, pour faire remonter la France sur l’échelle de crédibilité des puissances. Il va tenter en ce mois de Juin 2018, de s’accorder avec Angela Merkel sur l’urgence d’une position commune pour le contrôle des flux migratoires alors que les pays d’Europe s’agitent dans tous les sens sur la politique à adopter entre « immigration 0 » et « immigration contrôlée et partagée » et qu’à l’intérieur même de chaque pays, les gauches et une partie des droites penchent vers la « bisounourserie » dans un accès de fièvre de « bien-pensisme droit de l’hommiste » incompatible avec la définition d’une politique capable d’assurer la sauvegarde de la cohésion nationale, la paix publique et le développement économique, social et sociétal harmonieux des différents pays.

Sur tous ces sujets qui avant même leur dimension européenne, touchent directement et fortement le peuple puisqu’il faut en étendre l’horizon à la problématique « immigration-islam » et à celle du respect voire du rétablissement de l’autorité de l’Etat dans beaucoup de territoires « perdus » et dans beaucoup de secteurs d’une population mal intégrée, Emmanuel Macron ne bénéficie que d’une très faible crédibilité, une crédibilité qui s’érode chaque jour un peu plus du fait de l’indécision, des hésitations et des erreurs de son gouvernement. Il ne connaît pas bien ces problèmes qu’il n’a pu en effet, ni apprendre ni traiter dans les couloirs feutrés des cabinets ministériels ou dans les antichambres confortables des sociétés financières où il a exercé ses talents. Ce n’est pas dans ces lieux en effet, qu’on apprend le contact avec le peuple et encore moins à maîtriser les particularités de ces segments de population originaires de l’outre-mer et de cultures aussi spécifiques que celles que recouvre en particulier la civilisation arabo-musulmane.

En ce début de 21è siècle et après les trois décennies de déliquescence nationale que nous venons de vivre à contresens de l’évolution du monde actuel, en raison de l’immobilisme des dirigeants insuffisants de nos gauche et droite molles aujourd’hui fusionnées dans le vide macronien du ni-droite-ni gauche, et malgré le sursaut sarkozyen qui a permis à la France et à l’Europe de ne pas sombrer lors de la dernière crise, trois priorités surgissent en urgence pour le redressement de la France.

Il s’agit d’abord de réformer le secteur public au fond pour réduire la « mauvaise » dépense publique et pouvoir enfin libérer l’économie du poids du « mammouth » public, relancer la dynamique économique et l’emploi et pérenniser en même temps la protection sociale. La seconde grande affaire du début de ce siècle est l’urgence d’un cadrage sévère de l’immigration et de l’islam afin de les rendrecompatibles avec nos besoins réels et nos moyens d’accueil et avec les lois de la République afin de garantir la cohésion nationale, la sécurité publique, la justice sociale et l’identité française. Le troisième impératif national est d’assurer l’autorité de l’Etat et la sécurité intérieure en tous points du territoire et dans toutes les parties du corps social ainsi que la sécurité extérieure de la France.

L’accomplissement de ces priorités ne saurait être l’œuvre d’un ramassis sans cohérence d’ego ou d’ambitions divergentes, produit de manipulations de com’ politique destinées à tromper le peuple comme la France vient encore d’en faire les frais avec l’élection d’Emmanuel Macron après celle de François Hollande ! Il y faudra le caractère, la force et la constance d’un chef et de troupes rassemblées sur la conviction fondamentale que l’avenir de la France dans le monde du 21è siècle passe par le rétablissement d’une France forte et la construction consécutive d’une Europe libre de ses choix dont la France restera la puissance-pivot qu’elle a toujours été depuis plus de quinze siècles.

« L’action écrivait le Général de Gaulle, ce sont des hommes au milieu des circonstances ». Les circonstances sont là s’agissant de redresser une France qui va à vau-l’eau mais les hommes manquent !

La gauche avec François Hollande, a démontré à nouveau son incapacité à faire face aux défis du monde. Elle s’obstine à penser faux et agir à contresens comme elle l’avait fait du temps de Mitterand puis dans l’intermède Jospin. Et aujourd’hui, sous la houlette d’un Emmanuel Macron entiché de technocrature mondialisée, de dé-construction de l’histoire et de déracinement des peuples et des cultures, nos dirigeants « progressistes » auto-proclamés sont quelque peu embrouillés dans la confusion de leurs idées et perdus dans leurs discours logorrhéiques « complexes » du « ni gauche ni droite » ou pire encore, du « et de droite et de gauche », tout cela baignant dans leur oxymorique obsession du « en même temps ». La « macronie » s’avère à son tour, incapable de traiter l’essentiel et épuise ses forces et la patience du peuple dans une sorte de « commedia dell’arte » sans fin où la com’ politique masque l’insignifiance de l’action !

Quant à la droite, elle se reconstruit après la défaite de 2017 et se recentre sur sa majorité, cette sensibilité politique aux racines gaulliennes qui fut toujours le pivot de la droite tant à l’époque du RPF que des successifs UNR, RPR ou UMP et LR qui ont toujours été accompagnés et tour à tour soutenus puis trahis par leurs féaux partis dits « indépendants » ou « centristes » aux allégeances souvent assez mal définies mais qui cherchaient toujours à profiter de l’élan donné par le grand parti de droite, grand par le nombre mais surtout par la clarté de ses valeurs et de ses choix, la fidélité et la solidarité de ses membres et la cohérence de sa direction.

Las, dans ce long parcours visant à la conquête et à l’exercice du pouvoir avec ses hauts et ses bas, une erreur fatale fut commise quand Jacques Chirac et son fidèle Alain Juppé reniant le côté d’Artagnan de leurs convictions d’antan, voulurent consolider l’UMP au centre en y intégrant des éléments aux convictions moins certaines et plus changeantes issus de ce magma central aux politiques et méthodes plus sinueuses que celles de la droite gaullienne classique. Alain Juppé s’obstina même à répéter lors de la campagne pour les primaires de la droite en 2016, qu’il fallait « refonder la droite au centre » !!! Incompréhensible et magistrale erreur, malencontreux produit d’une contamination lente et délétère de certains esprits de droite et du centre par la vague de la « gaucho-bien-pensance » post-soixante-huitarde modernisée en « bobo-libéral-progressisme » qui consistait à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec bisounourserie et droit-de-l’hommisme. C’est la « morale de troupeau » de notre temps, cette pensée unique issue des « déchets de la pensée et des engouements intellectuels du temps qui passe » que Nietzsche et Barthes moquaient et condamnaient chacun à leur tour.

La droite s’est ainsi peu à peu transformée en adepte et hélas, en pratiquante de la « mollocratie », plongeant le parti dans l’immobilisme et refusant de faire des choix clairs, de se battre pour ses idées et d’appliquer ses programmes, repoussant du même coup une grande partie de ses électeurs vers les lubies du Front National qui entre temps avait habilement subtilisé à la droite par l’inconscience et le « benign neglect » du même couple Chirac-Juppé, la thématique de l’immigration et de l’islam que le peuple français commençait à trouver de plus en plus pesante et inquiétante depuis les années 80.

Cette contamination d’une partie des cadres du Parti, renforcée par l’invraisemblable obstination juppéiste en direction du centre malgré l’échec dramatique de l’UMP, a été la cause directe de l’échec de la Présidentielle de 2017 et de la fuite complice voire de la trahison de quelques « notables » qui ont eu peur de « dire » et de « faire » et ont trouvé en Emmanuel Macron miraculeusement projeté au pouvoir par la mollesse du temps présent, la tranquille assurance que tout pouvait bouger sans que rien ne change !

Ce sont les mêmes qui aujourd’hui, contestent la « cheffature » de Laurent Wauquiez et clament partout que Wauquiez se « droitise » ! Non, Laurent Wauquiez ne se droitise pas et ne dérive pas, il « est » de droite » ! Ce n’est pas parce que le binôme Chirac-Juppé a en toute inconscience, laissé filer la thématique « immigration-islam » au Front National dans les années 85-95 qu’il serait interdit à la droite de la reprendre puisqu’elle est devenue plus que jamais une priorité nationale ! De même la droite est libérale mais elle n’est pas « libéraliste » et c’est un faux procès que de lui reprocher de vouloir que l’Etat intervienne pour sauvegarder les intérêts supérieurs de la Nation tant en matière économique et financière car « la politique de la Nation ne se fait pas à la corbeille » disait le Général de Gaulle, que dans la sphère sociale et sociétale car les intérêts des corps intermédiaires, des associations et des groupes de pression ne sont pas nécessairement ceux du peuple français !  

 

Laurent Wauquiez a été élu très largement par les adhérents du parti qui rappellent ainsi que le mouvement majoritaire dans le Parti a toujours été celui de la droite forte, la droite qu’on qualifiera ici de gaullienne par opposition à la « droite molle » ou centrisante souvent indécise quant aux choix et laxiste dans l’action contre laquelle le même Général de Gaulle a dû s’élever par deux fois pour sauver la République.

 

C’est donc autour de Laurent Wauquiez et de ses choix que doit se faire le rassemblement. Les querelles de sophistes n’ont plus lieu d’être face aux réalités du monde. il s’agit de redresser la France et cette mission nationale ne tolère ni indécision ni laxisme.

L’expérience prouve à nouveau que la seule voie est celle d’une droite forte capable de privilégier les intérêts de la nation et du peuple français, au détriment même des intérêts particuliers économiques ou sociaux quand cela serait nécessaire et sans faire droit aux lubies bobo-libéral-progressistes ou gaucho-bien-pensantes qui tendent depuis quelques décennies à fausser la pensée politique au profit d’un moralisme hors sol ! Simone Weil là encore, mettait en garde nos intellectuels contre la préférence qu’ils donnent habituellement à leurs constructions théoriques qui trop souvent, en viennent à se fracasser sur l’écueil des réalités !

Sur les trois priorités de la droite, aucun être sensé se réclamant de cette droite, ne peut avoir le front de contester l’une d’entre elles : assainir la dépense publique pour favoriser la dynamique économique et l’emploi, cadrer la problématique immigration-islam en raison de l’impératif de cohésion nationale, faire respecter l’autorité de l’Etat pour assurer la sécurité intérieure et extérieure !

Alors quoi ? Valérie Pécresse, Xavier Bertrand, Alain Juppé et sa cohorte de juppéistes, les quelques autres qui se sont réfugiés dans le confort d’un groupe « ni LR-ni Macron » afin de pouvoir goûter aux deux mamelles, les Lefebvre, Riester, Fabienne Keller et autres et vous encore, hommes et femmes de droite qui vous clamez toujours plus blancs à droite ou plus experts en gaullisme, les Dupont-Aignan, Guaino, etc … ? Ne parlons pas de ceux qui sont déjà passés dans le camp adverse et se noient avec Macron dans l’eau tiède et le flou de leur agitation médiatico-politique, à bidouiller quelques mesures accessoires ou ineptes afin de faire semblant d’agir alors que tout manque sur l’essentiel ! Ne nous étendons pas non plus sur le cas de ces centristes bon teint, un temps compagnons de route à la manière d’un JP. Raffarin, d’un Bussereau et de quelques autres mais qui ne se sont en fait, jamais reconnus dans l’UMP ou dans un quelconque mouvement de droite.

Aucun et aucune de vous n’a de chance de passer devant les autres en restant tout seul et sans troupes, vous le savez bien ! Alors que voulez-vous faire : continuer par orgueil à semer le trouble ? décrédibiliser l’adversaire pour vous mettre en valeur ? Vous ne ferez alors que décrédibiliser la droite comme vous l’avez déjà lâchement « réussi » contre François Fillon et donc contre la France car vous savez parfaitement que dans les circonstances actuelles, seule une droite forte a les moyens de reprendre les rênes du pays et de redresser la France. Vous vous enferrez et compromettez ainsi de bonne ou mauvaise foi, les chances de notre pays de rétablir son rang dans le cercle des puissances mondiales.

A droite en effet, quel autre parti que Les Républicains avec Laurent Wauquiez et ses troupes, serait donc capable de porter les valeurs de la droite et de reprendre les rênes ?

Et qui donc pourrait s’affirmer « légitime » à la tête des forces de la droite ? Qui parmi vous ???

Si vous vous en sentez capable, battez-vous, soyez convaincants et devenez « chef » à la place du « chef » mais faites-le proprement dans le cadre du parti et sans répandre vos états d’âme de façon indécente ou vous abaisser à faire votre « com’ et votre marketing politiques » dans les medias en cultivant la division à droite et la défiance dans le peuple, au lieu de parler de la France et de parler directement à ce peuple !

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