La France à redresser et l’Europe à refaire … éradiquons la trilogie diabolique « bien-pensance, progressisme et déliquescence » ! ( Août 2020 - Avril 2021)
... le combat culturel et ses 3 priorités avec une droite forte ... gaullienne !
… le combat, ce sera la reconstruction culturelle, la dynamique des entreprises et le progrès social, la cohésion nationale et l’autorité de l’Etat
2020, exaspération ou espérance ? 2022, insurrection ou résurrection ? … le peuple de France est dans l’attente … mais ses dirigeants pataugent ?
Socrate ni Platon n’aimaient les sophistes qui fabriquaient des « gouvernants mal doués » ! Simone Weil plus récemment, reprochait à nos intellectuels d’après-guerre de n’avoir pas su définir le « logos » des choses du monde d’alors, leurs théories branlantes n’ayant servi qu’à déboussoler nos politiques qui « mal-pensaient » et agissaient à contresens !
Ce sont aujourd’hui les logorrheux du « bobo-libéral-progressisme » qu’il faut déconfire pour sauver le pays de la déliquescence où l’a plongé la « gaucho-bien-pensance » post-soixante-huitarde !
Sommaire
2020, la France s’enlise dans l’inaboutie et incessante logorrhée de communication de son « Président » ! L’agitation sur l’accessoire cache l’inaction sur l’essentiel. Le quinquennat s’achève et la France patauge dans un monde dont les rapports de puissance basculent à grande vitesse tout en vivant des changements démographiques et technologiques majeurs. Après le désastre du quinquennat « hollandesque », la France est en passe de perdre cinq années de plus. Elle doit se ressaisir pour se rétablir dans son rôle séculaire de puissance-pivot de l’Europe et par là-même, reprendre la tête du mouvement de refondation d’une Europe des peuples et des nations capable de s’affirmer à l’avenir comme la puissance mondiale de référence du 21è siècle.
Le combat sera d’ordre culturel puisqu’après la « dé-construction » multidécennale orchestrée insidieusement par la gaucho-bien-pensance progressiste et ses nouvelles lubies d’un « minoritarisme de combat » , il s’agira de sortir la France de la déliquescence existentielle où elle patauge aujourd’hui et pour cette refondation, organiser le programme des Républicains en centrant clairement les actions sur les trois priorités du pays : 1. Redynamiser l’économie française par une gestion saine et efficace des finances publiques et des actions de l’Etat à commencer par les secteurs stratégiques et assurer la pérennisation/effectivité/efficience de notre système de protection sociale, 2. Instaurer un cadrage républicain strict de l’immigration et de la pratique de l’islam afin de consolider et garantir pour l’avenir, la cohésion sociale et l’identité nationale du pays et enfin, 3. Rétablir l’autorité de l’Etat, d’abord dans les fonctions régaliennes « police/justice/pénitentiaire » en instaurant la « tolérance 0 » contre la désastreuse « politique de l’excuse » qui masque en fait, les dérives idéologiques d’une trop grande partie du corps judiciaire vers un « gouvernement des juges » inacceptable dans le cadre de nos institutions ; ensuite, procéder à un recadrage technique, méthodologique et disciplinaire de l’Education nationale en général et de la formation professionnelle en insistant sur leurs devoirs particuliers d’intégration/assimilation/éducation de tous les jeunes français sur l’ensemble du territoire ; et enfin, assurer la mise au pas des medias publics d’information audiovisuelle qui eux aussi, se laissent aller à des prises de position idéologiques incompatibles avec leur mission de service public d’information neutre et a-politique.
Ces trois priorités sont décrites avec plus de précision dans les textes du site http://bienpensance-penserfaux.eu intitulés « Bien-pensance, progressisme et déliquescence, dégauchir la France et refaire l’Europe » du 7 Avril 2019/Mars 2021 et « Cadrage Immigration-Islam … les 3 commandements » du 12 Avril 2019/Mars 2021.
Qui pour mener le combat ? La droite évidemment car la gauche semble s’être évaporée dans ses multiples chapelles gauchistes ou « minoritaristes » en tous genres, droit-de-l’hommiste, écologiste, féministe, racialiste, animaliste ou autre tandis que la droite extrême reste toujours aussi peu crédible sur l’Europe et très floue sur trop de sujets économiques ou sociaux sensibles et alors que l’oxymore « macronien » du « en même temps » est à bout de course. Alors, la droite bien sûr mais une droite forte qui dise ce qui est et fasse ce qu’elle dit sur les trois priorités définies, suite à la reconstruction de la droite LR engagée en 2017 par L. Wauquiez et poursuivie par C. Jacob au plan programmatique et avec les élections municipales de 2020 qui ont conforté la force de frappe LR sur le terrain et au plan national. Il ne saurait donc être question de reprendre le mauvais chemin, celui de cette « droite molle au centre » qui a tant de fois fait le malheur de la droite et par conséquent de la France ! Elle devra alors désigner pour les élections de 2022, un candidat fort et insoupçonnable à cet égard, un homme que le peuple puisse aimer, admirer et respecter, un homme de conviction capable de « sentir » la France et les Français, leurs besoins, leurs problèmes et leurs espérances pour la France. « L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances » a écrit de Gaulle. UNE DROITE FORTE, JUSTE ET SOLIDAIRE, UNE DROITE GAULLIENNE POUR REDONNER CONFIANCE AU PEUPLE FRANÇAIS, REDRESSER LA FRANCE ET LA RETABLIR DANS SON RÔLE SECULAIRE DE PUISSANCE-PIVOT DE L’EUROPE
Ce sera là, le chemin de la transcendance française vers une Europe capable de s’affirmer comme la puissance mondiale de référence du 21è siècle.
La France à redresser et l’Europe à refaire … éradiquons la trilogie diabolique « bien-pensance, progressisme et déliquescence ! (texte complet)
2020, la France s’enlise dans l’inaboutie et incessante logorrhée de son Président
En 2020, la France « macronisée » continue de patauger mais le marécage est devenu mondial avec « la crise sanitaire » qui nous est venue de Chine … la bien-pensance règne et rien ne bouge !
… tout le monde s’agite sur l’accessoire mais personne ne répond sur l’essentiel ni à l’Elysée où règnent le volatil et l’oxymore ni ailleurs dans les arcanes fossilisées de la machine technocratique française ! La France donc, continue de patauger en 2020 comme en 2019 et la colère monte dans le peuple que le pouvoir « élitaire » maltraite et chez ceux qui s’exaspèrent de le voir s’enliser dans sa logorrhée plutôt qu’agir pour redresser le pays ! Depuis 2017 en effet, on a suivi la ligne qui prévalait depuis 2012 ! On a beaucoup parlé de réformes dans le secteur économique et social mais on ne les a pas faites. En revanche, le chahut provoqué par ses quelques tentatives avortées dans le domaine social ou fiscal, a permis à Emmanuel Macron de masquer son oubli ou plutôt sa désastreuse négligence des autres priorités que sont le cadrage de l’immigration et de la pratique de l’islam ainsi que le rétablissement de l’autorité de l’Etat dans notre beau pays de France !
Rien donc de significatif n’avait été fait pour remédier aux vrais maux du pays et le mal structurel économique et financier continuait de s’aggraver inexorablement quand soudain, en 2020, le monstre Covid s’est abattu sur le monde. Notre « autorité politique » engluée dans la « médicocrature » des médico-sachants et dans la technocrature de nos institutions républicaines, s’est alors laissé aller à une véritable panique, pire encore que « l’affolement climatique » des années Hollande, pour la bonne raison qu’on eut pu lui reprocher des morts immédiates alors qu’en matière climatique, les morts n’eussent été que putatifs et pouvaient attendre les générations suivantes ! Encore une fois, on est passé à côté de l’essentiel pour ne s’occuper que de l’accessoire. C’était plus facile !
Le pouvoir français a donc décidé à l’égal des autres, de « tuer l’économie » en confinant les français pour ralentir la progression du virus et éviter quelques morts supplémentaires éventuels par rapport aux quelques dizaines de milliers de morts des épidémies habituelles antérieures. Nous en étions à 30.000 morts en Juillet et à 90.000 un an après soit sensiblement le même nombre que les deux ou trois épidémies que nous avons connues dans les trente ou quarante dernières années alors qu’il meurt chaque année plus de 800.000 personnes en France de leur mort naturelle ou accidentelle et que l’INSEE comptait quelques dizaines de milliers de morts en moins en 2020 qu’en 2019 confirmant ainsi l’insignifiance de la létalité marginale de ce « terrible Covid » ! Choix donc discuté, discutable et désastreux, donc mauvais choix de notre Gouvernement mais choix justifié par la « bisounoursification » progressive de notre pays où la bobo-bien-pensance progressiste désormais dominante, ne veut plus voir la pauvreté, la maladie ni la mort alors qu’elle laisse prospérer le refus de la République et de la France et la violence contre les Français partout dans le pays quand cette violence provient des « minorités opprimées déclarées souffrantes » ! Le « minoritarisme » a le droit de tuer et en est de toute manière « excusable ». La politique de l’excuse est devenue la règle et toutes les dérives de la bien-pensance libertariste et « droit-de-l’hommiste » du moment, islamisme, racialisme, genrisme, féminisme, procréation assistée voire eugénisme acquièrent droit de cité et bientôt libre cours !
Du fait donc de la mise en sommeil délibérée du travail des hommes et de l’économie du pays pour tenter d’enrayer la progression du mal de covid, la France va devoir faire face à une crise économique et financière plus grave encore que celles de 2008-2012. Pour rendre possible puis amortir les efforts conjoncturels de redressement engagés par l’Etat directement ou par le biais de l’UE, on exigera du pays des efforts structurels de redressement supplémentaires qui s’ajouteront bien sûr à tous ceux qui auraient dû être faits depuis des décennies et qui n’ayant pas été faits, s’accumulent et s’alourdissent un peu plus chaque année. Depuis la réforme des retraites Woerth-Fillon-Sarkozy en effet, aucune avancée significative n’a été réalisée en matière d’optimisation de la dépense publique et de réforme de l’Etat car en 2012, François Hollande a choisi de s’amollir dans une logorrhée écolo-socialisante excluant les réformes difficiles et depuis 2017, Emmanuel Macron s’y agite fébrilement mais avec la même inefficacité !
Au-delà donc des flots de financement promis par la BCE, des prêts et subventions budgétaires de Bruxelles et des aides directes des Etats aux différentes économies européennes pour surmonter la « crise covid », il va falloir rétablir les grands équilibres au plus vite en revenant aussitôt que possible à une gestion saine de nos finances publiques qui implique d’une part, des réformes profondes de la gestion et des structures économiques et sociales de l’Etat et l’« effectivisation » optimum des choix de dépenses !
C’est en effet, à ce prix que la France pourra reconquérir la confiance perdue de l’Allemagne pour enfin, reprendre l’initiative en Europe et construire l’Europe nouvelle … une Europe-puissance qui loin de l’UE « européiste » et sclérosée de Bruxelles qui a depuis longtemps rempli sa mission de paix entre les nations européennes, soit capable sous la conduite du directoire franco-allemand, de décider et d’agir, de se faire respecter et de s’imposer dans le monde du 21è siècle. Pourquoi cette urgence européenne ? Parce que les nouvelles puissances qui émergent à l’Ouest ou à l’Est, n’attendront pas l’Europe et certaines se feraient même un plaisir voire une revanche, d’assister ou plus encore, contribuer à l’effacement de l’Europe sur la scène du monde ! Pourquoi la France doit-elle en être le moteur ? Parce que dans le sillage des catastrophes européennes et mondiales du 20è siècle et du « complexe allemand » qui en est résulté quant aux rapports de puissance entre nations, seule la France peut se permettre d’avoir une « ambition de puissance » pour l’Europe et d’y entraîner l’Allemagne et nos autres partenaires. Il est donc vital pour l’Europe que la France regagne la confiance de ses partenaires à commencer par l’Allemagne particulièrement sensible par ailleurs (et parfois à l’excès !), à la saine gestion des finances publiques, et s’attelle avec eux à la construction de l’Europe des peuples et des nations.
Il n’y aura pas d’Europe sans la France mais sans l’Europe, il n’y aurait plus de France et toutes les nations de l’Europe mais aussi la civilisation européenne se dilueraient dans un « melting pot » mondialisé indéfinissable ! La culture française et l’européenne sont universelles par l’esprit mais elles ne prétendent pas à l’universalisme d’une culture mondiale du type « pizza-coca-noodles-kebab-hamburger » qui parlerait un « globish multiculturisé » !
Le combat sera par essence d’ordre culturel puisqu’il s’agira après la « dé-construction » multidécennale orchestrée insidieusement par la gaucho-bien-pensance progressiste, de sortir la France de la déliquescence existentielle où elle patauge aujourd’hui et pour cela, organiser le programme des Républicains en centrant clairement les actions sur les trois priorités du pays
D’abord engager le combat et le mener sans discontinuer pour mettre fin à l’épidémie de progressisme gaucho-bien-pensant et relever la France de son mal de déliquescence profonde
Les quatre dernières décennies ont été le théâtre d’un processus de déliquescence accéléré de la civilisation française et de la civilisation occidentale en général. Ce processus découle directement de ces maladies du siècle (autrement plus graves que le corona-virus !) que sont la gaucho-bien-pensance de la première génération post-68 et le plus moderne bobo-libéral-progressisme de la deuxième génération. Ils nous poussent à confondre liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec bisounourserie, écolo-droit-de-l’hommisme et « minoritarisme ». Toute idée de « volonté de puissance » en est bannie tant au plan individuel qu’au niveau des nations et des Etats car tout le monde est par miracle, devenu naturellement beau, bon et gentil et n’a désormais que des droits sans devoir ni contrainte qui seraient des abus contre la liberté individuelle et l’état de droit ! Toute nouveauté est considérée comme un progrès et tout « enracinement » comme un frein ou un blocage. Il convient maintenant de papillonner dans les idées comme sur son portable et de se trouver aussi bien dans sa peau à Paris qu’à New York, Shangaï, Dubaï, Hong-Kong ou Los Angeles ! Après la dé-construction aveugle et systématique du passé, c’est donc le progressisme à tous les vents qui prend le relais ! Cette maladie du troupeau progressiste est mondiale et a envahi le monde des « cultureux » comme celui du médiatico-politique, souvent en lien incestueux avec la nouvelle société de « la finance et des entrepreneurs mondialistes » ! Elle est issue des élucubrations de nos intellectuels de gauche d’après-guerre et s’est répandue dans le monde avec les générations française et américaine de nos faux-penseurs soixante-huitards de Sartre à Foucault, Deleuze et la bande d’Alhusser sans oublier les « bourdieuseries » de nos « sachants » en sciences humaines et sociales jusqu’à la « pensée complexe » de notre cher Edgar Morin. Elle a corrompu la sphère économique en débilitant l’efficacité au travail de tous, les rapports capital-travail dans les entreprises et les rapports de solidarité sociale tout en instillant un individualisme forcené au profit de cette fourmilière mondialiste hors sol dont nos nouvelles « élites » sont si friandes mais pire encore, a délité la sphère culturelle et sociétale en mettant en péril les spécificités culturelles locales ou nationales au profit d’un multiculturalisme évanescent et d’une préférence systématique pour les minorités « opprimées » ou les « idées minoritaires » contre la majorité et les idées majoritaires et donc contre la démocratie en même temps qu’elle mettait en cause l’Etat qui gère et protège chacune de nos sociétés …
Pour gagner le combat culturel et mettre fin à l’épidémie bobo-libérale-progressiste qui s’affiche du côté de « l’élite entrepreneuriale mondialisante » et se débarrasser de la dégénérescence gaucho-bien-pensante qui s’agite « en même temps » du côté de « l’élite des socio-penseurs de l’homme nouveau, des illuminés du « minoritarisme de combat » et des écologistes régressifs », il faudrait regrouper nos actions et concentrer le tir autour de quelques priorités qui permettraient de mettre fin aux effets négatifs du « penser-faux » des uns et des autre. Ainsi seraient exaucés les vœux de Simone Weil qui mettait en garde nos intellectuels contre les lubies de leurs belles constructions théoriques qui emmenées par le vent du large, en venaient trop souvent à se fracasser sur l’écueil des réalités avant d’arriver au port !
Ensuite, clarifier et recentrer les actions prévues autour de ces priorités
Après lecture du rapport d’étape des forums de réflexion des Républicains, il convient de féliciter les initiateurs, les contributeurs et les acteurs pour ce beau travail d’analyse des problèmes qui nous touchent et de définition des objectifs ainsi que des voies et des moyens pour les résoudre au niveau global ou sectoriel ou simplement méthodologique ou technique.
Dans cette sorte d’exercice, il est bien évident que souvent les priorités, les urgences, les objectifs et les actions à mener se recoupent ou se chevauchent quelque peu sachant que l’économique est souvent la condition d’un social voire d’un « sociétal » satisfaisant et que ces derniers peuvent à l’inverse, être la cause d’une faiblesse économique ou d’une incapacité d’agir mettant en cause le résultat d’ensemble que l’on souhaiterait obtenir.
Il ne saurait par exemple, exister de « reconquête des quartiers » sans rétablissement de l’ordre républicain et du respect des gens, sans retour de la discipline à l’école, sans formation/emploi des jeunes ou sans retour de la confiance des populations pour relancer les dynamiques locales de développement ou de re-vitalisation économiques et sociales !
L’avenir des jeunes par ailleurs dépend essentiellement de la situation de l’emploi donc du niveau d’activité économique d’ensemble mais aussi de leur éducation/formation intellectuelle en général et professionnelle en particulier et ceci plus encore dans les zones de forte immigration. De même la situation des « aînés » ou « seniors » qui dépend du niveau des retraites, aides sociales ou soins de santé auxquels ils peuvent avoir droit en raison de leur passé de travailleur ou accès en raison de leur situation particulière.
Il y a enfin dans le rapport d’étape des préoccupations légitimes qui doivent encore faire l’objet de débats (éthique et progrès technique) ou des questions environnementales ou climatiques (GES) dont l’urgence, surtout en France pays assez « modèle » à cet égard, n’est pas vraiment vitale sinon pour tenter d’attirer quelques électeurs écolo-progressistes comme tente de le faire E. Macron. Il y a encore des préoccupations sectorielles importantes (santé, politique agricole) mais qui relèvent d’actions spécifiques ou concentrées sur un objet bien précis qu’on peut organiser et mener au niveau d’un Ministère ou d’un organisme technique spécifique.
Considérant le contenu très riche et fort divers du rapport d’étape, il y a donc un risque fort de dispersion et donc de dilution des idées et des efforts dans trop de directions plus ou moins importantes et décisives pour le redressement du pays. Pour plus d’impact et créer une dynamique plus forte, il faudrait les faire converger de façon plus nette vers les objectifs essentiels, les objectifs prioritaires, ceux dont dépendent d’abord la survie du peuple français, de la nation française et de l’identité française avec la volonté sous-jacente de leur consolidation et de leur transcendance ultérieure dans l’idée d’une Europe européenne capable de faire face au reste du monde.
On peut distinguer trois priorités autour desquelles il conviendrait de rassembler toutes les actions prévues ou à prévoir afin de clarifier une fois pour toutes, les objectifs de la bataille à mener, en allant à l’essentiel pour le redressement et la survie du pays et en laissant pour après, les actions dont la réflexion doit mûrir et celles dont l’urgence est moindre pour ne pas diluer la force du message ni perdre le fil directeur de l’action.
La première des priorités est d’en venir ou revenir à des politiques plus saines et plus fortes en matière de politique économique et sociale et donc de dépenses publiques pour surmonter la crise covid dans l’immédiat puis rétablir la puissance française et construire après coup, une Europe des Etats et des peuples, capable de s’affirmer comme la puissance mondiale de référence du 21è siècle
Les deux autres priorités tout aussi vitales pour la France et pour chacun des Etats et des peuples européens, sont le cadrage de l’immigration et de l’islam d’une part, le rétablissement ou l’affermissement de l’autorité de l’Etat d’autre part. Les impératifs de cohésion nationale et de sécurité publique le commandent en même temps que ceux de survie des peuples européens et de sauvegarde de leur identité !
Les trois priorités du redressement du pays
Ces trois priorités pour la survie du pays et son redressement en tant que puissance ont été exposées de façon plus circonstanciée dans les textes du site http://bienpensance-penserfaux.eu « Bien-pensance, progressisme et déliquescence … dégauchir la France et refaire l’Europe » du 7 Avril 2019/Mars 2021 et « Cadrage Immigration-Islam … les 3 Commandements » du 12 Avril 2019/Mars 2021. Ce sont :
- - PRIORITE N°1 : La relance économique immédiate post-covid et la remise en situation de compétitivité de l’économie française pour, sur le long terme, assurer l’emploi, la protection sociale de l’ensemble des Français et l’indépendance économique du pays dans les secteurs stratégiques grâce à l’allègement des charges des entreprises et des impôts et taxes pesant sur les particuliers ce qui implique évidemment de faire enfin et « au fond », les réformes économiques et sociales qu’on aurait dû commencer à faire depuis trente ans (retraites, régimes spéciaux, révision des missions, fonctions, procédures et moyens des entités de l’ensemble du secteur public économique, social ou administratif, flexibilisation du droit du travail et réajustement des normes qui encadrent la production ou la distribution, etc…), la seule réforme significative qui ait été menée à bien, étant celle dite « Woerth-Fillon-Sarkozy » de 2010 reculant de deux ans l’âge de départ en retraite de tous les salariés ! Il faut poursuivre sans faiblir dans le même sens pour porter enfin, l’ensemble du secteur public au niveau de « coût/efficacité » qui permettre de libérer l’économie du pays du poids qu’elle supporte indûment du fait de la mauvaise gestion de ce dernier.
- PRIORITE N° 2 : Un cadrage strict de l’immigration et de la pratique l’islam afin de garantir l’intégration et l’assimilation des populations qui se trouvent déjà sur le territoire français, y sont nées ou viendraient à s’y trouver afin d’éviter toute fracture sociale ou sociétale qui pourrait dégénérer et affaiblir le pays. Ceci implique la maîtrise absolue de l’immigration en fonction des besoins et des capacités d’accueil du pays ainsi que l’application stricte du principe d’expulsion des illégaux. La naturalisation ne se fera plus à la sauvette ou par droit du sol pour ceux qui sont nés sur le territoire français mais après vérification approfondie d’un parcours d’intégration/assimilation sans tache de l’impétrant qui devra apporter la preuve irréfutable de son désir et de sa capacité à devenir français.
L’islam est bienvenu en France à condition de se plier aux règles de la République et aux habitudes ou règles du « vivre ensemble » français, donc éviter de se répandre dans la sphère publique en pratiques, comportements ou signes ostentatoires d’ordre culturel ou religieux qui impliqueraient par là-même un refus d’intégration/assimilation de sa part voire une volonté de les imposer dans la société française. Ce serait alors une dérive « islamiste » qui serait sanctionnée comme telle car il ne saurait exister en France d’autre allégeance que la loi républicaine et la culture française, le cadre légal devant être adapté autant que de besoin pour éliminer cette dérive inacceptable de l’islam. C’est un impératif de cohésion sociale et d’identité nationale et au-delà, de sécurité publique auquel doivent se plier l’Islam et les musulmans comme l’ont fait depuis longtemps les autres religions, croyances ou cultures portées par tous les immigrants de tous pays et continents.
Le cas du voile : On a le « droit de s’habiller comme on veut » disent les bien-pensants, musulmans ou non, qui se piquent de jouer les « idiots utiles » de l’islamisme parce qu’ils ont peur d’être taxés d’islamophobie … mais non, le voile n’est pas un vêtement comme un autre car il n’est porté que par les populations musulmanes, avec plus ou moins de rigueur selon que l’on est plus ou moins rigoriste voire salafiste ou simplement, un honnête musulman vivant dans notre siècle ! Par ailleurs, malgré les conseils donnés par le Prophète dans la Sourate du Voile, ledit voile n’est pas non plus une obligation islamique comme l’ont récemment rappelé la Mosquée El Azhar et diverses autres autorités de l’islam au Maroc ou en Algérie. Le porter ou le faire porter par sa famille n’est donc que le signe d’une volonté claire d’exhiber sa religion et d’en répandre la marque la plus visible et ostentatoire dans la société où l’on vit. Le voile est donc un refus caractérisé d’intégration/assimilation à la société française. Or, ce refus devient de plus en plus fréquent dans la population musulmane et en particulier chez les jeunes. Bien loin donc d’un effet de mode comme voudraient le faire croire certains « idiots utiles » de l’islamisme, le voile devient l’instrument le plus efficace de « l’entrisme islamiste ». Il doit donc à ce titre, être interdit au plus vite dans la sphère publique en France et au-delàen Europe, en attendant qu’il le soit dans le monde islamique pour définitivement « installer l’islam dans le 21è siècle » !
- - PRIORITE N° 3 : Le rétablissement de l’autorité et de l’efficacité de l’Etat dans toutes ses fonctions régaliennes, armée, police, justice et fonctions sociales d’éducation-formation des jeunes et d’assistance aux pauvres dans un but de prévention autant que de sécurité publique. Cela se traduira par le durcissement de la politique pénale et pénitentiaire dans le sens de la « tolérance 0 » et l’abandon de la désastreuse politique de l’excuse avec ses relents de gaucho-bien-pensance post-soixante-huitarde qui n’a fait qu’encourager la voyoucratie et porté à un niveau dangereux l’exaspération des forces de police, gendarmerie et services pénitentiaires. En conséquence, un recadrage sévère des tendances « gaucho-politisantes et droit-de-l’hommistes » du corps judiciaire à tous les niveaux depuis l’Ecole de la Magistrature jusqu’aux plus hautes juridictions de l’Etat et aussi européennes (CEDH, CEJ …) qui dérivent dangereusement vers la pratique malsaine et non-démocratique d’un « gouvernement des juges » contre la souveraineté du peuple. Les juges ont pour mission d’appliquer la loi et non de la faire ni « d’excuser » les voyous ou apprécier la « voyouterie » en fonction de leurs préférences personnelles ou idéologiques. Ce serait alors, le commencement du délitement de l’Etat et de « l’état de droit » !
Il devra en être de même à l’égard des media et des journalistes du « secteur public de l’information » dont la mission est de délivrer une information neutre et a-politique et non une information trop souvent biaisée ou politiquement orientée en raison de leur appétence de trop longue date pour une gaucho-bien-pensance ou un bobo-libéral-progressisme incompatibles avec leur mission.
L’autorité et l’efficacité de l’Etat tout au moins dans notre France républicaine, se mesurent également au bon fonctionnement de l’ensemble du système scolaire depuis l’école primaire jusqu’à l’Université avec une attention particulière portée aux exigences d’intégration/assimilation des populations immigrées scolarisées sur le territoire français. A cet égard, de grands changements devront être faits dans les méthodes pédagogiques et les programmes qui devront être revus pour mieux instruire les élèves ou étudiants dans les matières théoriques et leur apprendre aussi à mieux appréhender la réalité des choses et du monde. L’autre réforme drastique sera de rétablir la discipline scolaire et universitaire que les professeurs et leur hiérarchie doivent reprendre de main ferme pour mieux dispenser un enseignement plus efficace et obtenir des résultats plus probants que ne le montrent les nombreuses études où l’enseignement français tombe en déliquescence par rapport aux années passées mais aussi par rapport aux systèmes éducatifs étrangers. Les professeurs sont là pour instruire et les élèves ou étudiants pour apprendre et non pour ressasser ensemble les poncifs de la gaucho-bien-pensance politiquement correcte ni pour laisser croire à la fable de « l’auto-construction des savoirs » ! Laissons-là ces « bourdieuseries » nuisibles à l’efficacité de l’enseignement et à la formation intellectuelle ainsi qu’au développement de l’intelligence naturelle des enfants et jeunes gens de France !!!
Satisfaire ces trois priorités est la seule voie possible pour arrêter le processus de déliquescence nationale dans lequel la France est engagée depuis plus de trente ans à l’exception du sursaut du quinquennat Sarkozy qui avait su réagir à la crise et prendre les décisions nécessaires pour commencer à redresser le pays. Après le désastreux intermède Hollande qui a tout remis en cause et réamorcé le processus de délitement national et devant l’incapacité du Président Macron à réagir, il faut reprendre le travail structurel de fond en y ajoutant les contraintes conjoncturelles supplémentaires de la relance « covid ».
Mener à bien le programme de ces trois priorités est un préalable absolu à toute prétention française de reprendre la direction et assurer efficacement l’impulsion de la construction d’une Europe capable de s’affirmer dans son rôle légitime de puissance mondiale de référence du 21è siècle, d’autant que certaines des actions relevant de ces trois priorités devront nécessairement être coordonnées plus ou moins étroitement avec nos partenaires européens et d’abord avec l’Allemagne pour les étendre ensuite au reste de l’Europe.
2022, qui pour mener le combat ? La droite évidemment mais une droite forte !
La gauche s’est évaporée, l’oxymore macronien est durablement enlisé, le FN/RN continue de divaguer …
La gauche post-hollandesque a consacré l’amollissement probablement irréversible de la gauche socialiste qui s’obstine à penser faux et agir à contresens même si elle a changé de braquet. Ce n’est plus en effet, la paupérisation ni la lutte des classes qui l’animent car elle s’est convertie au « gaucho-bien-pensisme » s’excluant de ce fait, du monde du travail pour mieux pénétrer les labyrinthes compliqués et tortueux du monde des cultureux et des bobo-libéraux-progressistes. Et là, elle a rencontré et souvent fusionné localement ou « inter-sectionellement (!!!) » avec les écologistes, spécistes, féministes, gauchistes les plus sectaires élaborant ainsi une nouvelle religion de la régression économique, sociale et sociétale sous les bannières de l’écologisme, de l’immigrationnisme, du droit-de-l’hommisme, du « minoritarisme » voire du « racialisme » sans oublier les plus traditionnels libertarisme et égalitarisme qui lui sont toujours aussi chers ! Elle est ainsi devenue un microcosme de petites sectes, chacune avec son gourou !
Du côté du FN/RN, c’est le grand flou sur la ligne : l’Europe ou pas l’Europe ? l’euro ou pas l’euro ? quelle part de « social » au programme ? quelles réformes pour redresser l’économie au risque de déplaire à la clientèle FN très sensible sur ce sujet ? Ce sont là des interrogations majeures qui n’incitent pas à faire grande confiance au FN/RN car s’ils sont clairs sur les aspects immigration-islam et sur le nécessaire rétablissement de l’autorité de l’Etat, leur succès sur ces deux derniers points et leur survie en tant que parti dépendent de l’efficacité de leur gestion dans le secteur économique et social … et là, on peut légitimement douter ! On ne peut pas en effet, prétendre « intégrer et assimiler » ni exiger le respect de l’autorité et de l’ordre si la politique économique et sociale qu’on mène par ailleurs, n’est pas de nature à satisfaire correctement et durablement les besoins de base et les désirs premiers du peuple électeur … ce serait alors de la démagogie « populiste » et l’échec rapide ! Ce n’est donc pas au RN qu’on pourra faire confiance pour conduire le peuple de France vers ses trois priorités nationales et européennes.
Quant à l’oxymore Macron/LaREM, le « Président » dit qu’il veut maintenir le cap après les épisodes Gilets Jaunes puis Covid … mais quel cap ? On ne parle plus de réformes et on fait de l’équilibrisme sur la « pente grecque » ! Augmentation structurelle des prélèvements obligatoires et de la dépense publique, on continue et ça s’accélère puisqu’on ne réforme pas ! Tsunami conjoncturel des financements d’urgence covid, oui évidemment comment s’en sortir autrement mais à quand et comment le retour aux grands équilibres ? Alors on bricole sur l’accessoire pour cacher l’incurie sur l’essentiel, on sanctifie la transition écologique alors qu’en cette matière, ce n’est pas en France ni même en Europe qu’il y a urgence d’agir mais partout ailleurs dans le monde à commencer par les Etats-Unis, Chine, Inde, Afrique etc…, on distribue subventions et primes (petits cadeaux !) à tous les vents pour glaner quelques votes aux futures élections, en pensant surtout à 2022 puisque les autres sont déjà perdues ! Rien donc n’aura changé lorsque la crise Covid sera surmontée et, la situation structurelle ayant empiré, il faudra recommencer plus haut et plus fort pour rétablir l’Etat, redresser la France et construire l’Europe à nouveau ! Eternel recommencement ou rocher de Sisyphe, c’est le lot de ceux qui comme Emmanuel Macron s’agitent mais ne savent pas et ne peuvent pas faire … ou n’ont pas le courage de faire !
Alors la droite, oui évidemment mais quelle droite ?
Sur la pente Juppé, les egos affolés semblent vouloir à nouveau se précipiter pour rejouer le scénario de « la droite la plus bête du monde » !
Depuis l’an dernier, les slogans fleurissent pour « refonder les idées de la droite ». Quelle idée incongrue ! La reconstruction de la droite a déjà été engagée fin 2017 par le Président LR d’alors Laurent Wauquiez, en récusant précisément ce concept perdant de « droite molle au centre » qui semble redevenir depuis un an, le fétiche de quelques notables qui pensent peut-être à l’échéance 2022 ! Cette idée des « deux Français sur trois » ou de « troisième force » a toujours échoué et jamais un parti centriste n’a été capable d’accéder au pouvoir en puisant ses idées et en bâtissant son programme au centre jusqu’à l’aventure macronienne à qui seuls les hasards de la conjoncture et d’habiles mais douteuses manœuvres politicardes ont permis d’aboutir … et tout cela pour finir dans le marasme actuel du « en même temps » où patauge ce pauvre pays de France ! L’opportunisme macronien au surplus, n’était pas de construire au centre mais pire encore, de vouloir rassembler « gauche molle » et « droite molle ». Que voulez-vous faire de solide avec ça ?! C’est une lubie et une erreur stratégique majeure que de vouloir « fonder la droite au centre » c'est-à-dire sur les idées, les approches mais aussi sur les hésitations, atermoiements, mouvances et demi-mesures centristes !
La droite en revanche, quand elle est forte, devient naturellement, le pôle de regroupement de tous ceux qui rejettent la gauche idéologique obtuse et les fantasmes d’une droite excessive. Elle se doit alors d’attirer et rassembler les responsables et électeurs du centre comme elle se doit aussi d’attirer, rassembler, récupérer les électeurs dispersés et égarés temporairement dans les autres partis de droite, FN, RN et autres. C’est d’ailleurs ce qu’elle a fait du temps des partis « gaulliens » sous tous les Présidents depuis le Général de Gaulle mais elle en est morte dès lors qu’elle s’est « centrisée » car ce n’était plus la droite. Elle a laissé fuir au FN, la moitié de ses électeurs exaspérés par ses hésitations et divagations sans pour cela devenir plus crédible aux yeux des électeurs centristes ! On ne bâtit pas la droite sur le centre ! Ce fut la grande erreur de Jacques Chirac puis Alain Juppé qui laissant la droite s’amollir en se « centrisant », l’ont menée à sa perte malgré le sursaut sarkozyen.
C’est pourquoi il était stupide de reprocher à Laurent Wauquiez de « courir après le FN » et de le traiter de « droitiste ». Il n’était pas « droitiste », il était « de droite » tout simplement mais d’une droite forte, juste, solidaire et sociale, une droite gaullienne capable de poursuivre les objectifs qu’on vient de définir, objectifs de puissance économique et de protection sociale du peuple de France mais aussi objectifs régaliens sur les sujets de cohésion et d’identité nationales ainsi que d’autorité de l’Etat, tous sujets qui de tout temps, ont appartenu à la droite et que ladite droite n’a pas toujours honorés comme il fallait. Les idées fondamentales sont là depuis toujours, elles ont été réaffirmées en 2017 dans l’optique d’une droite forte et responsable. Elles ont été confirmées par la base électorale des Républicains lors des élections municipales de 2020 qui ont permis d’ancrer solidement le Parti sur l’ensemble du territoire national. Elles ont été précisées et développées au cours de l’année 2020 dans les « forums thématiques » organisés par le Président Christian Jacob et son équipe. Il convient maintenant de les reclasser et les articuler entre les trois priorités que sont l’économie nationale et la protection sociale du peuple français, la cohésion nationale et l’identité française par le cadrage de l’immigration et de l’islam et la sécurité nationale par l’affirmation de l’autorité de l’Etat.
Attachons-nous donc à construire une droite forte, une droite-pivot à laquelle viendront se raccrocher tous ceux du centre, du RN ou des diverses droites, qui devront sauter du navire quand l’oxymorique système Macron/LaREM sombrera ! Une droite qui sera le recours et le pilier du regroupement pour l’alternance visant à redresser le pays pour le bien du peuple français et le salut de la France. Il s’agit d’abord de reprendre nos électeurs égarés au FN puis au RN en affirmant nos convictions et en redevenant crédibles quant à leur mise en œuvre. Les électeurs du centre viendront d’eux-mêmes comme ils l’ont toujours fait quand la droite faisait ce qu’elle disait !
Quant à vous, les notables de droite qui n’avez pas franchement déserté en 2017 mais qui restés silencieux au sein du parti LR ou très jésuitiquement planqués à l’extérieur, n’avez pas eu le courage de vous présenter à sa Présidence pour, après l’échec de 2017, reconstruire une droite digne de son qualificatif gaullien, vous sentez-vous l’âme de trahir comme l’ont fait ceux de 2017 ? … mais réfléchissons, trahir dans les circonstances actuelles ? … au moment précis où l’échec Macron/LaREM se profile de plus en plus clairement ?! Vous sentez-vous pousser des ailes présidentielles alors que vous n’avez pas les troupes pour vous porter ? Tout cela serait très risqué pour vous et catastrophique pour la droite ! Ou allez-vous au contraire, cesser d’entretenir le doute et la division, vous ressaisir et revenir en force dans le Parti LR pour le faire gagner et faire gagner la France en 2022 ? On vous y attend mais alors plus de chichis ni de caprices, il faudra suivre le mouvement franchement et avec la force de conviction qui doit habiter tout homme ou femme politique responsable !
Vous éviterez ainsi de divaguer de la droite molle vers la droite la plus bête du monde, celle qui a fait perdre la France à plusieurs reprises ! Ne vous obstinez pas dans l’erreur et vous n’aurez plus à vous poser la question de voter Le Pen après l’échec de Macron !!!
Et pour le choix du candidat à la Présidentielle, il faudra évidemment le laisser à la base militante et sympathisante et si par extraordinaire, le Parti LR dans ses structures actuelles, se sentait capable et légitime pour désigner le candidat sans susciter une légion de candidatures plus ou moins légères ou farfelues ni provoquer la désertion de trop de groupuscules mal ancrés dans le Parti, il devrait évidemment s’interdire de désigner un hésitant ou un « mou », mou avéré ou simplement perçu comme tel, ni un partisan de ces « accommodements raisonnables » qui dénaturent et décrédibilisent le fond de ce qu’on propose, ni un « rassembliste » forcené qui chercherait à plaire à tous quitte à affadir son programme et le diluer au gré de ses promesses à toute la « diversité électorale » !
La Présidentielle n’est pas une municipale, un Président n’est pas un élu local ! Les problèmes de dimension nationale sont d’une autre nature et d’une autre ampleur que les soucis locaux du quotidien. Il ne s’agit pas de plaire à tout le monde mais de mettre en avant les priorités nationales même si l’on doit déplaire à certains. L’intérêt supérieur du pays le commande ! Le « rassemblement » n’est pas le « rassemblisme ». Il faudra un candidat qui rassemble par la force de ses convictions et l’évidence de son programme et non par son obsession de l’utopie consensualiste en oubliant l’essentiel tout en s’agitant sur l’accessoire et en confondant l’action avec le verbe.
La France et donc la droite qui seule peut en être le démiurge dans les circonstances actuelles, a besoin d’un homme de combat que le peuple puisse aimer et respecter, un homme de conviction et d’action qui sache « sentir » comme il convient la France et les Français, leurs besoins, leurs problèmes et leurs espérances pour la France .
C’est donc à cet homme que Les Républicains confieront les troupes que le Parti a su s’attacher et consolider sur l’ensemble du territoire lors des élections municipales de l’an passé en attendant les futures élections régionales et départementales.
UNE DROITE FORTE, JUSTE ET SOLIDAIRE, UNE DROITE GAULLIENNE POUR REDONNER CONFIANCE AU PEUPLE FRANÇAIS, REDRESSER LA FRANCE ET LA RETABLIR DANS SON RÔLE SECULAIRE DE PUISSANCE-PIVOT DE L’EUROPE !
Faisons le choix de la France éternelle, de la grande France ! Le peuple français le souhaite, il sent que la France joue son avenir et celui de l’Europe face aux défis du siècle … agir avant qu’il ne soit trop tard … et aussi, ne pas perdre cinq ans de plus !