L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Bien-pensance et déliquescence ! Les faux-penseurs dé-construisent contre la volonté du peuple ! (12 Octobre 2014)

Jacques Attali et les journaleux de Libération rejoignent les "djihadistes de la bien-pensance" qui nient la réalité des choses et veulent nous imposer leur vision lubique ou idéologique du monde ! Ils fulminent contre Eric Zemmour quelques jours après que les petites hyènes de Ruquier aient tenté de le « charogner » la semaine passée ! Ils ne sont pas les seuls, toute la presse, les radios et les télévisions gauchisantes aboient joyeusement sans avoir la moindre conscience de leur ineptie ! Nos bien-pensants dé-constructeurs confirment ainsi par leurs éructations indignées qu’ils sont bien ces faux-penseurs qui osent taxer les « mal-pensants » de crétinisme populaire ou de populisme paranoïaque quand ils  se bornent à constater que rien ne va plus dans le royaume de France ! Leur incontinence intellectuelle est le reflet de la morale de troupeau qui englue nos consciences d’hommes libres et responsables … s’il en reste encore quelques-uns dans cette « France rance » dont le journal des bobos n’aime pas l’odeur trop populaire !

Pourquoi Attali m’énerve-t-il ? Parce qu’assuré de son statut de pontife médiatique en socio-économie, il se permet de dire tout et n’importe quoi en noyant quelques bonnes idées (qui n’en a pas ?) dans l'océan d'une banalité très politiquement correcte. Comme Alain Minc avec sa mondialisation heureuse et son européisme béat, il saisit toute idée qui volète dans l’air du temps et en fait un bouquin. Comme ces journalistes formatés par leurs écoles, comme ces « penseurs » en sciences sociales qui ânonnent leurs poncifs ou ces belles âmes humanitaristes (baroudeurs et comédiens à la fois !) qui ont remplacé nos philodoxes d’après-guerre à l’occasion du chambardement soixante-huitard, il commente l’existant, explique ce qui va bien et ce qui va mal, vulgarise les opinions consensuelles et distille sa musique dans le sens du vent dominant.

Nos intellectuels d’après-guerre en effet, normaliens ou pas mais toujours brillants universitaires, se sont tous trompés à deux ou trois exceptions près car ils n’avaient pas toujours l’intelligence du monde et prétendaient malgré cela, le refaire en pliant la réalité à leurs idéologies folles, farfelues voire criminelles. Ils ont promptement profité de la « révolution » petite-bourgeoise de Mai 68 pour mâtiner leurs errements marxisants d’une forte dose de cet oxymorique mixture gauchisante de déterminisme social structuraliste et d’individualisme libertaire et se sont empressés de les repeindre d’une couche épaisse de « droit-de-l’hommisme » tous azimuts et d’écologisme obtus ce qui leur a évité la honte d’avoir à reconnaître qu’ils s’étaient fourvoyés faute d’avoir compris quel était réellement le mouvement du monde (« la révolution est-elle bien nécessaire ? » se sont-ils mis à douter lorsqu’il se sont vus près d’entrer dans le mur !). Ils en sont maintenant à prôner des démarches qu’ils baptisent sans vergogne de « civilisation de l’individu » pour l’un, « civilisation de l’humanité » pour l’autre !

Ils ont ainsi accouché d’une « morale de troupeau », d’une bien-pensance de masse, sur les débris résultant de la déconstruction de nos valeurs traditionnelles, sans aucunement faire la démonstration de la validité de leurs obsessions modernisantes. « A quoi ont-ils servi ? » demandait Roland Barthes, sinon à recycler les déchets d’une pensée trop courte dans un contexte social et humain mal appréhendé qui doit maintenant embrasser les problèmes de l’ensemble du monde et plus seulement du cocon germanopratin !

La nouvelle gauche continue comme l’ancienne, à penser faux l’économique et le social mais sa bien-pensance est devenue « totalitaire » dans le sociétal. Elle est partout à contresens des réalités du monde. On le voit aujourd’hui avec le désastre économique et social du gouvernement de François Hollande et ses tentatives de se défausser sur le sociétal (immigration, problèmes de minorités, politique pénale, etc …), des initiatives d’ailleurs souvent avortées, qui mettent en péril la cohésion nationale tandis que le pays à commencer par son gouvernement, a depuis longtemps perdu toute crédibilité aux yeux du monde et d’abord de nos partenaires européens.

A la différence de nos intellectuels d’après-guerre voire même de certains post-soixante-huitards qui « s’engageaient » à tort et à travers, nos nouveaux penseurs ne se trompent jamais puisqu’ils sont devenus des commentateurs, des spectateurs critiques plutôt que des penseurs, et se bornent à énoncer des avis, souvent péremptoires, sur tout et son contraire en débitant poncifs, banalités , faussetés, contradictions et à peu-près.

C’est aujourd’hui, le règne des commentateurs et des « experts ». Attali par exemple, était autrefois le bon petit soldat des contradictions et mensonges politiques mitterandesques, passant de façon bien irresponsable des nationalisations, de la retraite à soixante ans et de la réduction du temps de travail des années 81-83 au social-libéralisme des années suivantes, le même parcours que suit aujourd’hui un Emmanuel Macron avec son mentor François Hollande, tout aussi menteur et incompétent et qui trompe les français avec encore moins de subtilité que Mitterand autrefois.

Attali après ses « brillants » mais assez sinueux débuts de conseiller élyséen, a préféré continuer à vaticiner plutôt qu’à se risquer dans l’action. Il a capitalisé sur des compétences supposées de socio-économie et, comme un Alain Minc après ses débuts difficiles dans la finance-conseil, s’est mis en position de devenir l’oracle ( ?) des décideurs du microcosme politique français. Ils sont devenus des « experts » et ont eu la sagesse de ne pas se mouiller dans l’action. Ils peuvent ainsi participer voire diriger des « commissions de réflexion » qui leur permettent de proposer tout et son contraire au gré des vents politiques et des changements de contexte de leurs analyses, en vantant leurs solutions-miracle aux problèmes du temps présent. Ils ne sont pas tombés dans le piège que décrit Simone Weil parlant des « réformateurs sociaux qui voguent à pleine voile dans le vent de leurs idées mais se heurtent à l’écueil dès qu’ils passent à l’action » … à condition bien entendu qu’ils aient le courage d’y passer !

Aidés par un marketing médiatique bien conçu, ils répandent leur logorrhée technocratique et très conforme à l’air du temps, dans les journaux ou dans leurs livres avec la complicité des journalistes et des éditeurs qui cherchent à faire un peu de « chiffre » ou de « « buzz » !

Des banalités ? Oui car ils situent leur recherche au niveau de la gestion courante de l’Etat, des faits économiques ou sociaux et ne prétendent pas faire la révolution comme les «faux-penseurs » qui les ont précédés. Ils jouent les mouches du coche et même s’ils proposent souvent des choses assez consensuelles, ce ne sont pas elles qui rétabliront la situation ni, a fortiori, qui bouleverseront le monde ! Ils ne se veulent pas acteurs mais se contentent du rôle de spectateurs du monde dans la mesure où ils se satisfont de quelque prébende octroyée par le pouvoir comme un hommage à leur grand esprit. Ils passent ainsi de commission en commission et de rapport en rapport et font le bonheur des media qui peuvent ronronner « dans le cadre » sans prendre trop de risque intellectuel ni choquer leur clientèle.

Il faudrait en effet « sortir du cadre » pour aller sur les hauteurs et acquérir ainsi une vision plus large et plus exacte des problèmes du temps. « L’action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! » disait De Gaulle. Encore faut-il être capable d’appréhender les circonstances et avoir le courage de décider … et que « l’intendance » suive (ou qu’on la fasse suivre ce dont nos gouvernants ne sont hélas plus capables !).

Ce ne sont pas là, les qualités premières des hommes qui nous gouvernent, de ceux qui les conseillent ni des journalistes qui « font l’opinion », engoncés comme ils sont dans le carcan intellectuel et les réflexes pavloviens de la bien-pensance sociétale et du penser-faux économique et social, devenus leur  essence même !

C’est pourquoi ils ont tous du mal à comprendre les admonestations d’un Eric Zemmour et le vouent aux gémonies quand il parle de la déliquescence de la société française, de l’oeuvre destructrice de nos faux-penseurs et du danger mortel d’affaiblir la France par des billevesées sociétales hors de propos et par une incurie totale en matière économique et sociale, face aux combats qu’elle va devoir mener au 21è siècle pour rester elle-même et se rendre capable de faire face aux assauts du monde.

Ces préoccupations pour l’avenir de la France ne sauraient évidemment ébranler l’angélisme ou les certitudes immigrationistes et multiculturalistes ni le militantisme obtus des causes minoritaires d’un Aymeric Caron ni la fureur des jihadistes de la bien-pensance des journalistes de Libération ou autres feuilles gauchisantes.

Attali m’énerve disais-je ! Ces derniers jours en particulier, il s’est répandu dans les media pour balancer quelques réflexions incongrues à l’égard d’ Eric Zemmour. Or, Attali joue la comédie. Il est probablement assez intelligent pour comprendre ce que ce dernier veut dire mais par bien-pensance et complicité de caste avec les belles âmes de la gauche germanopratine, il fait semblant de trouver horrifique les propos de « cet homme qui devient infréquentable ». Attali, s’il n’est pas un imbécile comme il dit lui-même de Zemmour, devrait s’efforcer au lieu de les exciter, de calmer les passions de ces véritables « beaufs » de la bien-pensance et réduire le blocage intellectuel des militants de ces « causes » qui ne sont pas celles du peuple mais des lubies de « bobos ».

S’il y a déliquescence ou si la France est devenue « rance » comme dit stupidement Libération, c’est bien de leur fait et non la « faute » d’Eric Zemmour qui ne fait malheureusement, que constater l’état dans lequel ces faux-penseurs ont mis le pays !

Ils ne veulent pas comprendre que le peuple a d’autres préoccupations et ne pense pas comme eux parce qu’il ne sent pas les choses comme eux et ne les vit pas comme eux ! En fait, le peuple a des valeurs que la « bien-pensance » officielle dédaigne mais des problèmes que le « penser faux » de ses élites est incapable de résoudre !

Et c’est pour cela qu’il va au Front National ! Ce sont eux les imbéciles et non pas le peuple, déçu que ses « intellectuels » ou ceux qui se croient tels, ne soient pas plus intelligents des choses de ce monde.

Tous les gens cités dans cet article, ne l’ont été qu’à titre d’exemple d’une inépuisable cohorte de mauvais penseurs ou de penseurs insuffisants et non pas en raison d’une détestation particulière à leur encontre. Il y en a tant d’autres auxquels on peut faire les mêmes reproches !

Chacun bien évidemment pense à son niveau et croit que c’est le bon ! Hélas, ce que l’on attend pour la France, c’est une pensée et une action du niveau supérieur qui ne s’arrêteraient pas aux blocages subalternes des habitudes, des conventions et des poncifs que les petits penseurs (beaucoup plus nombreux que les grands !) inculquent au « troupeau ».

Ledit « troupeau » maintenant commence à ne plus vouloir descendre cette pente décadente et nos élites vont devoir revenir sur terre. La droite, dans la mesure où elle ne s’est pas totalement laissé gauchir par la bien-pensance de nos faux-penseurs, doit reprendre les rênes au plus vite pour éviter au pays les errements extrémistes, sauvegarder la cohésion sociale et nationale et remettre l’économie du pays sur ses rails pour que la France puisse faire face aux défis du siècle et reprendre son rôle de puissance-pivot en Europe et à travers elle, continuer d’influer sur le destin du monde.

Contre les intégristes de la bien-pensance et la bêtise des faux-penseurs, levez-vous les français ! La France et l’Europe ont besoin de vous !

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