Redresser la France et refaire l'Europe ! ... la droite aujourd'hui n'est plus la droite, elle est la France ! (8 Novembre 2014)
Sarkozy lance la « Reconquista » pour mener la bataille du 21è siècle !
Après les rebuffades de la Commission et de nos partenaires européens, les admonestations des organisations internationales et les avertissements des agences de notation au sujet du budget 2015 et de l’incapacité du gouvernement socialiste à entreprendre la moindre réforme d’ampleur, il semble évident que le peuple français ne récidivera pas dans son erreur de 2012.
Même les manœuvres politicardes les plus mitterandesques, redécoupage des circonscriptions, instauration « d’une dose » de proportionnelle, agitation du chiffon rouge de l’immigration, etc …, ne permettront pas à la gauche social-libérale, social-démocrate, socialiste-archaïque ou social-révolutionnaire, de passer les prochaines élections présidentielle et législative qu’elles aient lieu en 2017 ou avant terme.
Le peuple a été trompé. Il s’est lui-même fait le complice de cette tromperie par pure lâcheté devant les efforts que Nicolas Sarkozy lui demandait de faire et qu’il ne voulait pas faire en 2012 … mais il semble suffisamment déçu à gauche et exaspéré à droite pour ne pas reprendre de cette soupe socialiste avec ses assaisonnements sociaux devenus très amers, ses contresens économiques qui bloquent l’investissement et l’emploi ou ses lubies sociétales qui délitent la cohésion sociale et nationale !
Une grande partie des déçus de gauche et des exaspérés de droite est donc allée au Front National. C’est cependant loin d’être suffisant pour le rendre crédible à une majorité de français !
Ceci pour une raison première : le Front National est régressif dans ses options de politique économique par leur côté autarcique et réducteur dans un monde qui s’ouvre et il condamne la France à végéter sur elle-même par son rejet de l’Europe, seule possibilité qu’elle ait de se transcender sur la scène mondiale … à condition bien entendu, qu’on choisisse la seule approche qui vaille, à savoir le pilotage de la construction européenne par Paris et Berlin et non par Bruxelles ou Strasbourg.
La seconde raison est que cela supposerait que la droite soit incapable de proposer aux français un programme qui réponde à leurs besoins et à leur ambition pour la France et qu’elle s’avère impuissante à se doter d’un chef et d’une équipe susceptibles de le mettre en œuvre … Hypothèse agitée par le microcosme pour balancer le passéisme, l’échec et l’éclatement du parti socialiste et de la gauche tout entière mais hautement improbable malgré les remous naturels qu’ont engendrés à l’UMP comme chez ses alliés, la défaite puis l’effacement du « chef » pendant les deux ans qui ont suivi, laissant ainsi libre cours aux ambitions ou velléités des uns ou des autres.
Après la lamentable bataille de chiffonniers de la fin 2012 pour la présidence de l’UMP, celle-ci est descendue en vrille pour être ramassée par le triumvirat des trois anciens Premiers Ministres tandis que se révélaient plusieurs aspirants à la candidature à la fonction suprême. De même dans les formations politiques alliées, UDI et centristes divers, se jouent quelques petites guerres de succession et s’affirment des ambitions pour les candidatures à la présidentielle.
Nicolas Sarkozy, en raison des circonstances, revenant dans le jeu par le biais de la présidence du parti au lieu d’aller directement à la présidentielle, c’est en effet, maintenant que « tout va commencer ».
Il s’agit d’abord de redéfinir la droite et en particulier l’aire de recouvrement du parti dans le spectre politique et le programme d’action qu’il portera devant les français.
Les grands candidats de droite ont de manière générale et fort logiquement, les mêmes idées pour le redressement du pays et sa préparation à la course du 21è siècle : réforme profonde de l’Etat et du secteur public administratif, économique et social par une révision systématique et permanente des mission, fonctions, procédures et moyens permettant d’en alléger le poids au bénéfice des acteurs économiques, entreprises et consommateurs ; recadrage du système de protection sociale, retraites à 65 ans et alignement des régimes, maladie et réforme hospitalière, chômage mieux contrôlé et plus incitatif à la reprise d’emploi, aides sociales mieux ciblées etc … le but étant d’en pérenniser les avantages tout en évitant les dérives financières, les facilités et les excès qui déresponsabilisent les bénéficiaires et encouragent l’assistanat ; flexibilisation des conditions, du temps de travail et des rémunérations en fonction des contraintes conjoncturelles de l’entreprise en échange d’une plus grande sécurité de l’emploi à long terme en liaison avec une meilleure intégration des dispositifs de formation-emploi ; et pour le court terme, réforme fiscale et simplification permettant un transfert significatif des charges sociales sur la TVA au bénéfice de la compétitivité des entreprises et favorisant la mobilisation de l’épargne vers l’investissement productif au lieu de la paralyser ou la faire fuir par une taxation déraisonnable des revenus de ladite épargne et du capital qui la génère.
Il n’y a en effet pas d’autre voie pour assurer la pertinence, l’efficacité et l’efficience des outils de production et gestion du secteur public comme du secteur privé et in fine, la performance économique et sociale de l’ensemble du pays. L’essentiel est là et seuls varient entre les hommes et leurs propositions, les modalités dans un sens plus ou moins participatif ou les délais d’exécution plus ou moins longs suivant les modalités choisies.
La droite donc, unie dans la définition du cap à suivre et des actions à mener, devrait en reprenant les rênes du pays, rapidement reconquérir la crédibilité et la confiance perdues par l’incurie, l’inconscience et la lâcheté politique du pouvoir socialiste. Il est vital en effet, que la France reprenne son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe et ainsi relancer et guider la construction européenne car c’est à Paris et à Berlin que l’Europe se fera et non à Bruxelles ou à Strasbourg. Ni l’Allemagne ni l’Angleterre en effet, n’ont d’ambition pour l’Europe et se satisferaient pleinement de devenir quelque Grande Suisse prospère et bien gérée. L’ambition de la France est naturellement plus haute et plus large. Elle passe par une Europe forte qui soit capable de tenir son rang de puissance mondiale de référence dans le siècle qui vient.
En revanche, si les grands responsables de la droite sont unis dans la définition du cap à suivre, ils présentent leurs propositions sur une musique d’ambiance politique parfois assez différente !
Citons quelques exemples pour mieux insister sur les cas qui pourraient dégénérer en dérive peu souhaitable compte tenu de l’état d’une opinion fort imprégnée de la bien-pensance de masse ( cette « morale de troupeau » dont parlait Nietzsche) que nos intellectuels et faiseurs d’opinion ont répandue sans discernement et du fait qu’une partie de la droite n’a pas été insensible au penser-faux qui en a résulté !
Alain Juppé semble avoir surmonté ses premières réactions, peut être trop épidermiques suite aux troubles qu’a connus « son » parti, quand il déclarait au début de l’année que les orientations définies par l’UMP étaient de son point de vue « trop libérales » ou encore qu’il « fallait reconstruire l’UMP au centre » ! Ce qu’il annonce maintenant en matière économique et sociale, est « libéral » comme il convient sans pour cela dénier la nécessité d’un certain cadrage de l’Etat qui toutefois, ne doit pas brider la liberté d’entreprendre ni déresponsabiliser l’individu en tant que producteur, consommateur et citoyen.
Quant à reconstruire l’UMP au centre, il faudra veiller à ce que cela ne dérive pas jusqu’au point où la droite ne serait plus « à droite » compte tenu des pudeurs, hésitations ou diversités d’opinion des centristes qui sont des alliés très (trop ?) changeants et souvent susceptibles !
De même sur les problèmes sociétaux, Alain Juppé devrait clarifier sa position quant aux dérives possibles du « mariage homo » vers l’adoption, la PMA et la GPA. Plus important encore, il ne devrait pas laisser percer (sans peut être le vouloir) un certain laxisme ou tout au moins une tolérance excessive dans sa conception du processus immigration-intégration (voir « L’identité heureuse » d’Alain Juppé).Si on ne veut pas parler d’assimilation, il faut alors comprendre que le simple fait de « respecter la loi républicaine » peut suffire pour vivre en France mais ne suffit pas pour devenir français. Tous les étrangers sur le sol français doivent en effet, respecter la loi républicaine ! Un français doit se sentir français d’abord et pas français et marocain, algérien, africain, indien, chinois ou sikh, juif, évangéliste ou musulman. Il y a donc un aspect culturel essentiel qu’il faut prendre en considération avant tout octroi de la nationalité française et notamment un aspect religieux qui devient critique avec l’islam dans la mesure où cette religion peut devenir « totalitaire » dans son acception intégriste traditionnelle. On ne doit donc en aucune manière laisser la porte ouverte à l’idée que la sphère publique française pourrait s’accommoder des pratiques de l’islam. La religion pour les musulmans comme pour les chrétiens est et doit être une affaire privée qui se pratique à la maison, à la mosquée ou à l’église mais pas en public. Les musulmans doivent donc s’accommoder des coutumes et manières de vivre de la communauté française et non l’inverse. Laisser penser que ce serait possible ou tolérable, ouvrirait la porte aussitôt aux excès de l’islamisme et donc aux réactions de rejet des autres "communautés". Or le communautarisme est à proscrire. Seule l'assimilation peut faire une nation, d'individus d'origine différente. Voir à ce sujet le chapitre « Fausses valeurs et vrais problèmes » de ce même site et les articles parus le 27/04/2014 « L’islam de France commence à bouger … alhamdu liLLah ! » et le 11/09/2014 « L’Appel de Paris ... ».
Les pouvoirs publics depuis 30 ou 40 ans ont fait preuve de beaucoup trop de laxisme en matière d’immigration, intégration, éducation, nationalisation. La droite et en particulier les centristes dits de droite se sont laissé prendre à l’angélisme et à la bien-pensance de gauche qui considérait benoîtement que « l’immigration est une chance pour la France » sans bien considérer dans quelles conditions elle pouvait l’être, à savoir sans créer les problèmes de cohésion sociale et nationale que la France connaît maintenant. Jacques Chirac lui-même et beaucoup trop de responsables du RPR puis de l’UMP ont eu peur de « perdre leur âme » en parlant de ces problèmes et surtout en agissant pour qu’ils cessent d’être des problèmes ! Ils ont donc laissé faire en dépit des avertissements que d’autres avaient lancé à l’époque quant à la fuite que cette ignorance volontaire d’un problème sociétal essentiel, cette erreur socio-politique magistrale, allait provoquer vers le Front National. La gauche mitterandesque puis jospinienne nous avait tendu le piège dans les années 80-90, nous avons négligé de le désarmer dans les années 2000 et la gauche hollandesque tente encore de l’utiliser pour affaiblir la droite en renforçant le Front National.
Nous y sommes ! Aujourd’hui, le FN au plus haut des sondages, sert de réceptacle à la fois aux déçus de la gauche et aux exaspérés de la droite ! Ne persévérons pas dans l’erreur ! Il faut maintenant choisir entre le délitement du tissus social et la déliquescence de la société française d’un côté, le renforcement de la cohésion sociale et nationale en vue des batailles à livrer pour faire face aux défis du 21è siècle en Europe et dans le monde !
Bruno Lemaire, candidat à la présidence du parti et sans doute plus tard à la primaire présidentielle, et Xavier Bertrand candidat à la primaire, veulent se démarquer de leurs anciens en prêchant, eux aussi et à leur tour, la rupture ! Ils ont de ce fait, une tendance excessive à l’auto-flagellation, ayant été partie prenante de ce qui s’est fait ou ne s’est pas fait … avant !
Ce faisant, ils accréditent l’idée que « Sarkozy n’a pas tenu ses promesses, n’a pas fait assez pendant son quinquennat, n’a rien fait pour ci ni pour ça, etc … » … et naturellement les faiseurs d’opinion s’en emparent et tous de proclamer, Front National en tête, que la droite comme la gauche est incapable de résoudre les problèmes du peuple et du pays ! Bel exemple de propagande politique contre-productive pour son propre camp !
Ils oublient simplement de rappeler que Nicolas Sarkozy a passé quatre années de son quinquennat à sortir l’Europe de la crise en étroite collaboration avec l’Allemagne d’Angela Merkel. Ce faisant, il a initié avec elle un processus rénové de collaboration franco-allemande, la seule approche de nature à nous amener à la construction de l’Europe-puissance, c'est-à-dire une Europe forte et maîtresse d’elle-même qui soit capable de transcender les puissances qui la composent et de jouer sa partition dans le futur concert de grands pôles de puissance mondiaux du 21è siècle ! L’élection de François Hollande a ruiné ce processus par absence de crédibilité propre et incapacité de son gouvernement à traiter convenablement les problèmes qui assaillaient la France. (Sur l’Europe, voir le chapitre « L’Europe se fera par la France et l’Allemagne » sur ce même site et les articles d’actualité notamment « Construire l’Europe … oui mais pas celle de Bruxelles ! »).
Ils oublient aussi que les réformes que Hollande et son gouvernement ont peur de faire mettant ainsi en péril l’avenir de la France et par contrecoup celui de l’Europe, avaient été largement entamées par l’équipe Sarkozy-Fillon. Citons pour l’essentiel, le recul à 62 ans de l’âge de la retraite, le transfert d’une partie des charges sociales sur la TVA à dater d’Octobre 2012, la réduction des coûts et la dynamisation de la fonction publique par le non-remplacement de la moitié des fonctionnaires partant à la retraite et la conduite d’une « revue générale des politiques publiques » tandis que le processus de flexi-sécurité de l’emploi, du temps de travail et des modalités de rémunération était dûment programmé !
Tout ceci ayant été annulé ou dilué par des contre-mesures « anti-sarkozystes », le gouvernement Hollande a défini un cap surréaliste, celui de « l’immobilisme triomphant », une méthode désastreuse, celle de reculer quand un obstacle se présente et un credo imbécile, « ça s’arrangera bientôt ! » ! La « flexi-sécurité » a été complètement dénaturée, l’aspect sécurité l’ayant largement emporté sur l’aspect flexibilité. La retraite à 62 ans a été diluée par la prise en compte de paramètres de pénibilité encore à définir alors qu’il faudrait reculer l’âge de la retraite à 65 ans, aligner les régimes spéciaux et réformer la fonction publique ! Le grand succès dont le pouvoir se targue, est d’avoir conçu une machinerie compliquée de crédit d’impôt pour alléger les charges des entreprises, dont la mise en œuvre effective commence à peine après avoir traîné pendant deux ans et ne restera en tout état de cause qu’une très insuffisante mesurette en matière de compétitivité ! Bref, les socialistes encore une fois, ont pensé faux, agi à contresens ou mal « conçu » quand ils ont daigné bouger ! Il n’y aura pas de dynamisation du « mammouth » du secteur public, pas de diminution des dépenses publiques et pas d’amélioration de la compétitivité des entreprises, ces dernières ayant été entretemps largement ponctionnées !
En conséquence, Messieurs les candidats à la candidature, vous seriez mieux avisés de ne pas répandre l’idée qu’avant vous rien n’avait été pensé ni fait ! Cela est faux et vous le savez bien puisque vous étiez dans le char de Nicolas Sarkozy ! Ne jouez pas trop contre votre camp dans le seul espoir de vous faire remarquer de l’électorat !
François Fillon semble être sinon le plus impliqué ou le plus agressif dans la bataille qui se dessine, du moins le plus sérieux dans la préparation de son programme. On l’a soupçonné longtemps à l’écoute de ses déclarations, de favoriser outrageusement le seul aspect économique et social et de négliger les problèmes sociétaux, en particulier les problèmes d’immigration, intégration, éducation, sécurité, politique pénale, réinsertion des « quartiers », etc … Il a depuis deux ans complété son projet qu’on peut a priori qualifier de vrai projet de droite par opposition à l’incurie et à l’absence de cap de la gauche au pouvoir. Il mériterait sans aucun doute d’être approuvé par les français comme le projet de la France au même titre que celui d’Alain Juppé et des autres candidats quand ils seront prêts.
François Fillon en revanche, comme Alain Juppé, nourrit l’inquiétude que Nicolas Sarkozy malgré ses déclarations positives, ne joue pas le jeu des primaires lorsqu’il aura conquis la présidence de l’UMP et transformé le parti. Il exige que la «haute autorité indépendante » installée pour remettre de l’ordre dans le parti après la bataille pour la présidence de fin 2012, organise, régule et contrôle les primaires de 2016 afin de garantir le bon déroulement des opérations. On comprend que François Fillon ait gardé de mauvais souvenirs de sa compétition de 2012 avec Jean-François Copé mais il paraît étonnant qu’un parti ne puisse trouver en son sein quelques contrôleurs à qui chaque candidat puisse faire confiance. Est-ce donc bien nécessaire compte tenu des tensions qui ont pu exister au sein du parti et des nouveaux types de relations qu’il convient d’y installer pour l’avenir ? Ce serait un signe que la confiance est revenue et qu’on peut à nouveau y travailler en bonne harmonie pour le parti lui-même et pour la France plutôt que continuer de sacrifier au bal des egos et aux chamailleries d’écuries ! François Fillon acceptera-t-il d’éventuelles nouvelles règles du jeu ou préfèrera-t-il quitter le parti et se présenter à l’élection présidentielle quoi qu’il arrive ? Ce serait prendre un risque majeur pour la droite mais surtout pour la France ! Ce n’est pas pensable.
Nicolas Sarkozy quant à lui, revient par le parti pour mener la bataille de France et la préparer aux défis du monde nouveau.
Ce n’est pas, bien sûr, la voie la plus directe ni d’ailleurs ce qu’il souhaitait mais les circonstances déterminent en grande partie l’action des hommes comme l’écrivait le Général de Gaulle ! Les circonstances sont ce qu’elles sont, Sarkozy veut agir et il veut les moyens d’agir.
Il profite donc de sa campagne pour la présidence du parti, pour esquisser les orientations qu’il voudrait lui faire prendre et bien entendu les siennes propres pour la présidentielle qui devrait se tenir en 2017 au plus tard. Ces orientations à quelques nuances près, sont pratiquement de même nature et de même force que celles d’Alain Juppé ou François Fillon et probablement des autres candidats éventuels de la génération quadra-quinqua quand ils auront précisé leur programme. Il ne pouvait en être autrement tant la déliquescence économique, sociale et sociétale et les blocages mentaux du pays sont évidents et induisent des besoins de réforme et de redynamisation dont on ne peut discuter la nature ni l’urgence. Il ne reste en effet, que la gauche française des différents « socialismes, écologismes, passéismes et gauchismes » pour s’arc-bouter sur les idéologies et combats du siècle passé et persister à penser faux l’économique et le social tout en s’affichant bien-pensante au sociétal, constamment et partout à contresens des réalités du monde actuel !
Nicolas Sarkozy vient de lancer la « reconquista » dans son discours du 7 Novembre en ne parlant pas moins que de rétablir la République et de remettre la France en mouvement comme De Gaulle l’avait fait en 1958.
Le projet devant l’incurie et l’inertie de François Hollande et de son gouvernement, est de reprendre au plus tôt les rênes du pays pour le réarmer dans la perspective des combats économiques, culturels, démographiques, environnementaux (et peut être militaires) qu’il va falloir mener pour assurer la place de la France et de l’Europe dans le concert des puissances du 21èsiècle. L’objectif à court terme est de faire barrage au Front National qui prospère sur le laxisme étatique et la déliquescence sociétale où s’enfonce le pays, en appelant au rétablissement de l’autorité de l’Etat, à la préservation de l’identité nationale et au renforcement de la cohésion sociale et nationale par un cadrage sévère du processus immigration-intégration conformément aux principes républicains fondamentaux sans oublier qu’on ne peut devenir français que par l’assimilation pleine et entière par chaque individu de la culture nationale sans que les principes et pratiques d’une autre culture ou d’une autre religion puissent venir empiéter sur ceux de la République et de la nation françaises.
Nicolas Sarkozy revient aux sources en voulant transformer le parti en un grand rassemblement pour la France où toutes les sensibilités et toutes les idées puissent s’exprimer à condition qu’elles soient argumentées mais en excluant les a priori idéologiques qui trop souvent se transforment en de pures lubies et sans tomber dans les travers d’une « démocratie participative » incapable de décider où la logorrhée deviendrait bientôt l’unique et bien inefficace passe-temps des militants (des mots creux dont on a vu l’artificialité avec l’autogestion de Michel Rocard dans les années 60 et les lubies de Ségolène Royal plus récemment !). L’expression resterait libre à tous les niveaux de responsabilité nationale, locale, politique ou technique jusqu’à ce que la décision soit prise après quoi tous et chacun devront tirer dans le même sens ce qui exclut l’installation dans la durée de courants, chapelles ou groupements qui aboutiraient bientôt à la paralysie puis à l’éclatement ou à l’étiolement progressif des capacités d’action du parti comme on l’a vu autrefois à l’UDF, dans les différentes tentatives de regroupement des « centres » et aujourd’hui au Parti Socialiste.
Nicolas Sarkozy a également répondu aux inquiétudes de ses rivaux en acceptant de se soumettre à ces fameuses primaires censées désigner le meilleur candidat (encore qu’on puisse discuter de la pertinence du résultat obtenu à cet égard par les primaires socialistes de 2011 !). Au cas où un candidat ne s’imposerait pas d’évidence avec ou sans primaires, il conviendrait alors de veiller à ce que le gagnant de ces primaires ne se heurte pas à des candidatures spontanées, de rancœur, d’inimitié ou de témoignage, provenant de son propre camp qui risqueraient suivant la conjoncture électorale du moment, de lui enlever la victoire. D’autant qu’’il est fort probable compte tenu du remue-ménage qu’on observe aujourd’hui chez les « centristes » de l’UDI, du Modem ou d’ailleurs, qu’un des leurs voudra se présenter pour témoigner de l’existence du centre, même s’il n’a aucune chance d’accéder au second tour. On attend François Bayrou voire même Hervé Morin dans ce rôle !
La droite ne doit pas perdre et ne perdra pas car l’avenir de la France est en jeu et par elle, l’avenir de la civilisation européenne.
Les Français commencent à comprendre que le monde ne les attend pas et qu’il faut changer avec lui ! La gauche est perdue dans ses rêves et son idéologie, la droite reste seule à pouvoir les guider sur le chemin !
La droite, aujourd’hui, n’est plus seulement la droite, elle est la France !