L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Le peuple se réveille ? … bon Dieu, levez-vous les français ! (7 mars 2015)

Déliquescence … avachi dans la facilité, va-t-il bouger ? … enfin !

Ah ! le peuple français ! La France, « la  Grande Nation » comme l’appellent nos voisins depuis des siècles, attend que son peuple la rejoigne … il tarde mais il se réveille ! Dieu soit loué !

La France est grande, elle est encore dans son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe … mais elle est affublée d’un peuple « variable » qui lui fait beaucoup de mal quand il se laisse aller !

Sans remonter aux guerres de religion, à la guerre de Cent Ans, au partage de l’Empire de Charlemagne ni au Royaume des Francs, le divorce entre le peuple et ses élites a toujours marqué les périodes basses de l’histoire de France, la Révolution par défaut de la noblesse, les années 1930 par défaut d’une bourgeoisie corrompue les uns par l’égoïsme jouisseur d’après la victoire, les autres par l’idéalisme social de la gauche maçonnique et tous par le manque de courage face à l’effort national qu’il fallait faire pour contrer l’ennemi … Aujourd’hui après que De Gaulle a rétabli deux fois la République et remis la France sur les rails de l’histoire, voilà que le peuple français se laisse à nouveau aller dans l’ambiguïté mitterandienne, l’immobilisme chiraquien et le mensonge hollandesque après le bref sursaut sarkozien !

Pourquoi cette mollesse, ce « fa-niente » généralisé du peuple et de ses élites au point que Martine Aubry en venait à préconiser pour la gauche de 2012, une « maravilleuse »  politique de « cocooning social » ?

Après le coup de fouet de la dernière guerre, le peuple français n’a cessé de s’enrichir et de « s’assurer » contre les aléas de la vie et de la mort ! Il est maintenant confortablement installé dans les « acquis » de ses pères et a pris en conséquence l’habitude de faire des caprices de « gosse de riches » ! Son niveau de vie n’augmente plus aussi vite qu’avant parce qu’il est repu et que notre économie de consommation sature … et il se croit malheureux ! Les medias le gavent des lubies de nos intellectuels bien-pensants qui, une fois assouvis les besoins de base assouvis (sécurité, alimentation, santé, logement, éducation), lui susurrent et lui inventent une infinité d’autres droits à tout et n’importe quoi … Et si on ne les satisfait pas aussitôt, il se croit autorisé à râler ou à s’indigner de tout et du contraire comme l’y poussaient nos deux Dupon(d)t de la bien-pensance gauchisante, Edgar Morin et Stéphane Hessel, prêchant une grandiose et lumineuse civilisation de l’humanité ! Ces intellectuels, de Sartre à BHL en passant par Althusser, Foucault, Bourdieu, nos « modernes » humanitaristes et autres  « faiseurs d’opinion », pensent d’autant plus faux qu’ils pensent « complexe » mais aveuglés par le brouillard et les fumées soixante-huitardes, ils ont réussi à répandre cette morale de troupeau, cette bien-pensance de masse, cette lâche facilité collective et cette irresponsabilité individuelle qui délitent peu à peu les fondements et les ressorts de la France, de l’Europe et du monde occidental.

Pourquoi faut-il donc que le peuple se remue et que ses élites prennent la responsabilité de le secouer d’urgence ? Le monde a changé tout simplement  et les rapports de force ont évolué !

Le « reste du monde », quantité négligeable encore dans les années 50, veut sa part et prétend maintenant décider pour lui-même. Or, la population de ce reste du monde a quadruplé voire quintuplé depuis la guerre et son modèle étant celui que nous lui avons inculqué, cela pose de gigantesques problèmes de développement et de vie en commun : utilisation des ressources naturelles, transferts de technologies, concurrence et compétitivité, migrations de main d’œuvre et flux de pauvreté, … avec toutes les tensions économiques, sociales, sociétales et les conflits de puissance voire de civilisation qui les accompagnent. La France aujourd’hui, c’est 66 millions d’individus contre 7 milliards et 2% seulement du PIB mondial ! Si elle veut continuer à prendre sa part de l’avenir du monde, elle ne pourra le faire que par l’Europe, une Europe puissance qu’elle devra construire avec l’Allemagne. « L’Europe, c’est la France et l’Allemagne » disait de Gaulle. Elle se fera donc à Paris et à Berlin et pas à Bruxelles ni à Strasbourg !

De ces changements, les peuples occidentaux commencent seulement à prendre conscience mais leurs « élites » ont peur de leur montrer l’ampleur des ruptures et des efforts qu’il va falloir consentir pour continuer d’exister en tant que peuples, nations ou même en tant qu’Europe, dans le monde du 21è siècle.

Le laxisme, le « benign neglect » et les fantaisies démagogiques qu’on pouvait encore se permettre du temps de F.Mitterand ou de J.Chirac tant en matière de gestion des finances publiques et de politiques sociales que d’organisation générale de l’Etat, des services publics et de la société, ne sont plus possibles tant la pression extérieure est devenue forte.

La France doit s’armer pour faire face aux défis économiques, sociaux et sociétaux du 21è siècle dans un monde où la compétition des peuples et des puissances est devenue générale. Il faut maintenant s’adapter ou disparaître.

On ne peut plus reculer devant les réformes : Juppé en 1995, Fillon en 2003 ou Villepin en 2006 avaient raison de vouloir bousculer les français mais Chirac n’a pas eu le courage d’affronter les syndicats ou groupes d’intérêt qui prétendaient illégitimement parler au nom du peuple … et la France a continué dans la médiocrité !

Il est encore plus criminel comme ne cesse de le faire une gauche illusionniste, de « vendre au peuple » des politiques économiques et sociales à contresens qui se heurtent comme disait Simone Weil, à l’écueil des réalités aussitôt qu’on essaie de les mettre en œuvre et affaiblissent les forces vives du pays. Mitterand puis Jospin l’ont fait et ont échoué … bêtement imités par leur bien piètre successeur, ce Non-Président d’aujourd’hui, qui depuis 2012, ne tient aucune des promesses faites à ses électeurs qu’il a sciemment trompés, qui recule, dilue et divague à chaque fois qu’il prend une décision et qui conduit la France en mentant sur le chemin de la déliquescence économique, sociale et sociétale !

Seul depuis de Gaulle, Nicolas Sarkozy a eu le courage de tenir devant le peuple que syndicats suicidaires préoccupés de leurs seuls intérêts propres, associations bien-pensantes et groupuscules anarcho-révolutionnaires prétendaient représenter dans la rue ! … ils ont du reculer et la première réforme socio-économique d’envergure est enfin passée !

C’était en 2010 et 2011 et l’énergie du gouvernement était toute entière accaparée par le sauvetage de l’euro et de l’Europe que le couple Sarkozy-Merkel a magistralement réussi avec le concours du nouveau patron de la Banque Centrale, enfin parvenue à une conception plus mature et plus active de son rôle en matière de croissance autant que de stabilité monétaire !

Depuis 2012, aucune réforme majeure de structure, de redressement financier ni de compétitivité à part une kyrielle de « Pactes » a minima ou de mesurettes aussitôt avortés, dilués ou reportés que décidés … et la France s’étiole quand le reste du monde avance mais Hollande, ses ministres et sa gauche se félicitent  de leur  incurie et continuent  de mentir !

La France est en train de « crever » du poids d’un secteur public obèse et inefficace qui absorbe goulument les ressources que les particuliers et les entreprises pourraient consacrer plus utilement à consommer donc à produire et « employer » d’une part, à épargner et investir d’autre part.

Cette relation simple, nos socialistes encore imprégnés de leur idéologie hors sol, se refusent à la comprendre et croient encore que dans une économie mondialisée et largement ouverte, on peut impunément relancer une économie par la dépense même si elle est tout sauf productive voire totalement inutile, à l’exemple des emplois subventionnés à l’image des « shadoks » qui rebouchaient les trous qu’ils venaient de creuser !

A force de gabegie et de contradiction, on en arrive à la pitrerie de P. Moscovici qui, en tant que Commissaire européen, commande ( !) à la France de réduire ses dépenses publiques et de faire les « réformes structurelles » qu’il se refusait à faire en tant que ministre de l’économie de cette même France socialiste !

Oui, nos dirigeants actuels sont des pitres et la France a honte ! Une honte d’autant plus forte que la Commission a raison ! Le Président et le Gouvernement français mentent depuis des années parce qu’ils ont peur, peur du peuple, peur de perdre leurs sinécures, peur de faire ce qu’ils doivent faire … et c’est Moscovici qui vient le leur signifier ! « Commedia » mais comédie répugnante qu’il faut arrêter avant qu’elle ne vire à la tragédie pour la France !

 

Le peuple maintenant ouvre les yeux. Il ne croit plus que ses « corps intermédiaires », syndicats, associations, groupuscules, le défendent vraiment ou « défendent le service public » comme il croyait encore en 1995 !

Il sent qu’il faut bouger, qu’il faut s’adapter au monde qui change à défaut de pouvoir exiger du monde qu’il s’adapte aux lubies de la gauche française ! Il sait maintenant que le Président pour lequel il a eu l’imprudence et la lâcheté de voter, est incapable de conduire ce changement. Il s’apprête à le renvoyer malgré les manœuvres désespérées du pouvoir envoyant au front un Valls ou un Macron jouer les Merlin enchanteurs ! Cela ne marche plus avec Bruxelles et cela ne marche plus non plus avec le peuple !

Le peuple en effet, va au Front National qui accueille tous les déçus de la gauche, à savoir ce peuple que la gauche a abandonné après qu’elle a préféré suivre en 2012 les élucubrations « terra-noviennes » lui fixant comme objectif, les clientèles du secteur public, de l’immigration avec ses enfants et de ces petits bourgeois à prétention intellectuelle et très bien-pensante qu’on appelle maintenant les « bobos ».

Le désastre de la gauche après trente ans de maturation, est si patent que le Front National devient la grande peur des bien-pensants. Il est donné comme le « premier parti de France », le gagnant des futures élections départementales, régionales, nationales et présidentielle.

Il est monté parce que la gauche faisait fausse route en matière économique et sociale avec ses incantations à l’emploi alors que ses politiques allaient à l’encontre de ce but mais aussi parce que la même gauche s’est évertuée à dissoudre le corps social par une politique délibérée de dé-construction des valeurs auxquelles le peuple tenait contrairement aux bobos qui le gouvernaient : famille, justice sociale, sécurité et politique pénale, aides sociales, responsabilité individuelle, solidarité, laxisme éducatif, autorité de l’Etat … où les problèmes de l’immigration nés d’un contrôle insuffisant de l’immigration et du processus d’intégration étaient systématiquement niés alors que la cohésion sociale et nationale se délitait sous nos yeux.

La droite à cet égard, n’est pas responsable de la montée du Front National mais elle a eu le tort de lui laisser le champ libre sur les thèmes de l’immigration et de la cohésion nationale.

Il est encore temps pour elle de lui barrer la route en reprenant ces thèmes naturels de la droite et en les intégrant à une politique économique et sociale forte qui permette le redressement du pays et le rétablissement de sa crédibilité aux yeux du peuple français comme de l’étranger, et du même coup la reprise du « leadership » naturel de la France dans la construction de l’Europe en tant que puissance mondiale de référence du 21è siècle.

Pas d’affolement donc ! La gauche a échoué et doit partir pour une raison simple de salut public.

La droite doit donc reprendre au plus tôt les rênes de l’Etat et mettre en œuvre une politique forte de redressement du pays qui pallie les carences dramatiques de la gauche et du Front National

en pensant à la gauche qui ne sait pas et ne veut pas le faire, elle devra assainir les finances publiques en réformant au fond le secteur public dans son ensemble pour alléger le poids qui pèse sur les particuliers et les entreprises, flexibiliser le cadre juridique dans lequel évolue la gestion des entreprises, favoriser l’épargne et l’investissement, rétablir l’autorité de l’Etat pour tout ce qui concerne l’ordre public et l’exécution des décisions de justice, réformer l’école en rétablissant la discipline et en assurant une « instruction » efficace et contrôlée loin du laxisme et des fantaisies pédagogiques qui prévalent actuellement …

en pensant au Front National qui n’a de programme que ses slogans sur l’euro, sur l’Europe ou sur l’immigration et qui se prend maintenant à faire du gauchisme social, il faudra construire à partir des deux grandes nations, la France et l’Allemagne, une Europe qui puisse devenir la puissance mondiale de référence du 21è siècle et le cœur battant de la civilisation européenne ; définir et mettre en oeuvre le nécessaire cadrage du processus immigration-intégration-assimilation pour assurer le maintien de la cohésion sociale et nationale ; réinsérer économiquement, socialement et sociologiquement, les « quartiers » qui vont à vau l’eau dans la communauté nationale.

Le premier objectif de la droite en reprenant les rênes du pays, est donc d’un côté, d’arrêter le processus de déliquescence nationale accompagné sinon promu par la gauche et de redresser le pays en faisant ce que cette gauche s’est toujours avérée incapable de faire par déni des réalités, par idéologie et par intérêt politique. Le second est de barrer la route au Front National en répondant tout simplement aux besoins et inquiétudes du peuple et en le délivrant des fausses valeurs que la bien-pensance de gauche cherche à lui inculquer en prétendant comme toujours, faire son bonheur malgré lui voire même contre lui !

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