L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

(Faux-)Amis qui louchez vers Macron, il ne s’agit pas de « l’aider » mais de le mettre sous contrôle pour s’assurer des réformes et du redressement effectif du pays ! (10 Mai 2017)

… vous avez fait assez de mal à la France ! Majorité Droite forte aux législatives !

Comme la gauche, la partie « molle » de la droite et du centre, indécise par nature, s’est laissé contaminer par le totalitarisme gaucho-pensant, cette salade intellectuelle faite de bons sentiments très chrétiens et de marxisme-version égalitariste assaisonnés dans les dernières années de bisounourseries libertaristes et écolo-droit de l’hommistes. Ils ont laissé au cours des trente dernières années, la France se déliter. Par peur de déplaire et de perdre leurs apanages, ils n’ont pas eu le courage de prendre les mesures de redressement qui s’imposaient malgré le sursaut « sarkozyen » d’après-crise, bien vite étouffé par l’incurie hollandesque et sa préférence pour les intérêts particuliers de ses « clientèles » aux dépens de l’intérêt général et pire encore, de l’intérêt supérieur du pays lui-même.

Oui, mes « amis du camp des mous », vous avez eu peur de dire, de décider et d’agir et vous avez laissé le champ libre à la gauche qui vous a subtilisé le pouvoir car elle est beaucoup plus maline que vous dans la manœuvre politicarde … mais la gauche n’a fait que penser faux et agir à contresens des réalités du monde et vous l’avez laissé faire au nom des fausses valeurs dont elle vous abreuvait et dont elle se servait pour tromper le peuple ! Pendant ce temps, le peuple attendait qu’on s’occupe de ses vrais problèmes et au lieu de cela, vous vous êtes évertués à dissoudre votre non-pensée et vos non-politiques dans ces fausses valeurs. Le peuple exaspéré de votre incurie, est allé vers le Front National ou vers l’autre extrême, la gauche la plus archaïque ! Vous n’avez rien vu  et rien compris … et vous ne comprenez toujours pas !

Vous êtes complices de la gauche et le FN a raison de vous affubler du qualificatif « UMPS » qui a fait sa fortune ! Vous avez trahi la droite, vous avez tué Sarkozy, vous avez tué Fillon par votre lâcheté. Vous prétendez maintenant « faire barrage au FN » en allant vers Macron alors que vous en êtes le principal complice et le premier pourvoyeur par imbécillité politique ! Vous aussi, vous pensez faux !

Certains d’entre vous persistent dans cette obsession maladive de vouloir « refaire la droite au centre » et ceci même après le désastre de l’UMP. Ils louchent vers d’éventuelles propositions macroniennes (la honte !) par inconscience politique … ou pour ne pas perdre leurs prébendes ? Ils n’ont toujours pas compris que la droite doit redevenir une droite forte, une droite qui n’ait pas peur du peuple et qui sache lui expliquer les sacrifices à faire mais aussi les avantages qu’il y a sur le chemin de la grandeur de la France. C’est ainsi qu’on réduira le FN et pas en exaspérant les électeurs en refusant de voir et de régler les vrais problèmes dont souffrent le peuple et le pays !!!

L’objectif est de redresser la France en pleine déliquescence nationale et de reprendre la tête de l’Europe. Il y faut une droite forte qui n’ait pas peur de réformer au fond. C’est par une majorité de droite solide à l’Assemblée qu’on y parviendra car Macron, notre « très jeune » nouveau Président, a des convictions trop changeantes et paraît beaucoup trop léger pour faire face aux défis de l’action. Il ne s’agit pas de « l’aider » mais bien de le contrôler pour mettre en œuvre des politiques qui répondent aux besoins du peuple et du pays … pas seulement aux besoins immédiats qu’une démagogie facile permettrait de satisfaire mais aussi aux besoins à terme qui exigent effort et discipline et parfois quelques sacrifices de quelques-uns au profit de tous.

Il s’agira en effet de tenir tête à la rue pour faire passer la réforme du travail, l’alignement des régimes spéciaux et de la fonction publique sur le régime général et enfin, la réduction drastique des dépenses publiques pour alléger les charges et impôts des entreprises et des particuliers. Imagine-t-on Macron tenir tête aux gros bras de la CGT et FO à nouveau réunies dans un combat réactionnaire pour la sauvegarde d’avantages acquis indus et injustifiés au regard de ceux qui n’ont pas d’emploi ?

Il s’agira aussi de remettre de l’ordre dans les banlieues voire de reconquérir les quartiers difficiles en cadrant fermement les flux d’immigration et les pratiques de l’islam, en menant une politique globale de développement ou re-développement local incluant emploi, école, travail social mais aussi discipline citoyenne et ordre public. La cohésion sociale, ce fameux « vivre ensemble » dont se gargarise la gaucho-pensance, et l’identité future du pays dépendent d’une intégration réussie et d’une assimilation complète. Pense-t-on sérieusement que Macron ait une conscience claire de ce que tout cela implique après les déclarations contradictoires qu’il n’a cessé de faire sur les sujets « immigration-islam » et « culture-multiculturalisme » ? A ce sujet non plus, il n’est pas crédible !

Il s’agira enfin d’assurer la sécurité publique intérieure et extérieure et pour cela de rétablir l’autorité de l’Etat à l’école, dans les quartiers, dans la rue et d’apprendre aux voyous, fils de bourgeois, enfants d’immigrés ou casseurs en révolte, le respect qu’ils ne manquent d’ailleurs pas de réclamer pour eux-mêmes ! L’autorité de l’Etat, c’est le respect dû à la police, à l’armée et aux services publics d’assistance et de secours (on n’a pas le droit par exemple de « cramer du flic, du pompier ou du médecin » !!!). C’est aussi l’application d’une politique pénale ferme, systématique jusqu’à la tolérance « 0 » et égale pour tous, mise en œuvre par des juges dont on ne puisse suspecter l’impartialité. Un recadrage s’impose à cet égard, du côté de cette partie du corps judiciaire qui a dépassé les limites de la neutralité avec le Syndicat de la Magistrature comme d’ailleurs du côté de la majeure partie des journalistes du « service public de l’information » qui ont pris depuis des années, l’exécrable habitude de se faire les propagandistes de la gaucho-pensance au lieu de se cantonner à leur mission d’information toute simple. Du côté des juges politisés comme des journaleux politisés, il convient de sévir car cela confine à la forfaiture depuis trop longtemps ! Pense-t-on vraiment qu’Emmanuel Macron sera l’homme de la fermeté en matière de sécurité publique, d’ordre public et de sérénité dans la justice et l’information publique ? Quant à la politique internationale et à la chose guerrière, son expérience est évidemment très restreinte … sauf peut-être dans le domaine des négociations de fusions-acquisitions entre entreprises et banques privées !! Au chapitre autorité de l’Etat et sécurité par conséquent, fiabilité et crédibilité également très limitées !

Croit-on sérieusement que Macron soit capable de comprendre tout cela et au-delà, de décider et d’agir sur tous ces points lui qui n’a jamais mis les pieds dans une usine ou dans un quartier difficile sauf pendant quelques heures ou quelques minutes, pour « communiquer » pendant sa campagne, lui qui n’a jamais pris part à une bagarre ou vu une guerre civile ni même porté les armes pour un service militaire quelconque ? L’expérience des bancs de l’ENA suffisent peut-être pour préparer une campagne de com’ politique et quelques années de bureau pour comprendre la mécanique budgétaire ou les subtilités de la finance d’entreprise mais ce n’est pas suffisant pour comprendre et faire comprendre aux patrons, employés et chômeurs, la réalité des liens capital-travail ou aux voyous le principe de tolérance « 0 » ni même aux bobos qui ont voté pour lui que liberté, égalité, fraternité n’ont rien à voir avec libertarisme, égalitarisme et bisounourserie tous azimuts !

Les législatives sont notre dernière chance de s’assurer de la réforme et donc du redressement et du rétablissement de la France dans son rôle de puissance-pivot en Europe et de pilier de la construction de l’Europe future. La France s’y engagera avec l’Allemagne selon le processus esquissé par le « directoire Sarkozy-Merkel » entre 2008 et 2012 . Bruxelles avait été mis sous tutelle et la politique de l’Europe était décidée à Paris et à Berlin … Quand la France est absente en effet, l’Europe patauge, il faut donc d’urgence reprendre ce processus !

Pour cela, seule une majorité de droite forte sera en mesure d’imposer ou faire valoir ses vues avec succès à un Président nécessairement faible en raison d’une légitimité réduite du fait qu’il n’a bénéficié que d’un taux d’adhésion électorale assez faible, qu’il ne disposera au mieux que d’une majorité hétérogène et instable compte tenu des origines diverses de ses candidats et que son programme n’étant pas suffisamment mature ni suffisamment fort pour redresser effectivement le pays, il devra s’appuyer sur une autre majorité plus cohérente et plus stable pour éviter de courir à l’échec devant le peuple et le monde !

Il y va de l’avenir de la France et de l’Europe.

Nos « crétins, diviseurs, traîtres et lâcheurs » de la droite molle et du centre voudront bien noter qu’ils auraient pu avoir l’élégance de nous épargner ces péripéties et nous éviter une légitime exaspération, en s’abstenant de trahir Sarkozy puis Fillon et de prendre ainsi le risque de démolir la droite, seul recours de la France à la suite du désastre social-démocrate hollandesque et seule assurance contre un éventuel mais hélas, très probable désastre macronien !!!  La France a déjà perdu cinq années qu’elle aurait dû consacrer à son redressement. Il ne saurait être question de continuer la saga de la déliquescence hollandesque à l’aune d’un social-libéralisme Emmanuel-Hollandesque aussi flou et aussi mou !

Leur erreur est impardonnables d’autant qu’ils ont comme la gauche, sciemment donné la priorité à la facilité de leur confort personnel et à leur intérêt politique immédiat aux dépens de l’intérêt supérieur du pays et du peuple français.

L’objectif politique immédiat est donc de viser avec les responsables de notre parti Les Républicains, une majorité de droite et plus précisément de droite forte dans laquelle les caprices, les états d’âme, menaces ou chantages de quelques ténors ou sous-ordres quels qu’ils soient qui se prétendraient de droite, n’auront plus cours. Comme le rappelait le Général de Gaulle, « l’action ce sont des hommes au milieu des circonstances » et ces hommes doivent aller sur les hauteurs, non patauger dans les bas-fonds !

La « droite molle » doit donc désormais rester un oxymore à l’usage des « crétins, des diviseurs, des traîtres et des mous » ! Elle doit disparaître du champ de bataille et devenir définitivement incompatible avec l’idée de droite !

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