L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

7 Octobre 2021 : EN 2022, LR SANS ZEMMOUR NE PASSERA PAS ET ZEMMOUR SANS LR NE POURRA RIEN !

RASSEMBLEMENT ! IL SERAIT CRIMINEL DE FAIRE PERDRE CINQ ANS DE PLUS A LA FRANCE !

 

Monsieur le Président des Républicains, chers amis LR,

au cours de nos dernières réunions, nous avons évoqué le problème du choix de notre candidat par le vote du 25 septembre puis du Congrès du 4 décembre tout en reconnaissant que l’envolée d’Eric Zemmour se faisait en partie, aux dépens de LR dont les « candidats putatifs » et en particulier les deux premiers, Xavier Bertrand et Valérie Pécresse, ont du mal à décoller, c'est-à-dire des difficultés à convaincre notre électorat et plus largement l’électorat de droite de leur « droititude réelle » dans les idées et de leur volonté ou capacité réelles à les imposer pour redresser le pays et le relever de la déliquescence où l’ont embourbé les quinquennats désastreux de F. Hollande et E.Macron …

Nous sommes aussi convenus du fait que Eric Zemmour avait pour l’essentiel repris à son compte les idées et le programme que prônait le RPR des années 85-90 tant en matière d’action économique et sociale qu’en matière de sauvegarde de l’identité nationale et de rétablissement de l’autorité de l’Etat, héritage qu’il revendique d’ailleurs lui-même. Or, ces idées et les actions qui vont avec, restent parmi les constantes de notre pensée LR.

Pourquoi dès lors, se faire une guéguerre ridicule où les petites phrases des uns énervent les autres. Certes, il y a du côté de Zemmour, des exagérations ou quelques critiques mal venues (mais hélas, justifiées !) sur le droite-mollisme passé de l’UMP ou actuel de certains de nos cadres ainsi que sur la crédibilité de la soudaine conversion droite forte (crédible ou électoraliste ?) de nos candidats potentiels … mais je note que de notre côté aussi, certains responsables ou élus LR y compris nos éventuels candidats s’obstinent à ressasser les poncifs des « valeurs » de la droite (lesquelles ?) pour critiquer la « droitisation » de Zemmour comme certains l’avaient très idiotement invoquée contre Laurent Wauquiez alors même qu’à la différence des autres, ce dernier avait eu le courage de reprendre les rênes de notre parti pour le reconstruire après le coup d’Etat politico-judiciaire anti-Fillon !

Il est donc urgent de cesser d’un côté comme de l’autre, de proférer ces bêtises qui décrédibilisent toute la droite mais beaucoup plus LR que Zemmour !

Eric Zemmour, est parfaitement conscient qu’il lui faut des appuis solides pour ne pas « se louper » comme il l’a récemment déclaré. En effet, Zemmour n’a pas de structure ni de force de frappe suffisantes et il a besoin de LR.

Mais du côté de LR, il devient de plus en plus clair que sans « les zemmouriens », LR ne passera pas. LR en effet, doit reprendre ses électeurs égarés au FN/RN depuis les années 80-90 à la suite de nos trop fréquentes crises de « droite-mollisme » et qui aujourd’hui, penchent vers Zemmour. Pour cela, LR doit bien évidemment, revenir à au concept de droite forte, cette droite gaullienne que nous n’aurions jamais dû cesser d’être(… et à laquelle ne manquaient pas cependant de se raccrocher les centristes en raison de sa dynamique électorale sans que pour cela on lui fasse de procès ridicule en « droitisme » !!!).

 

LR et Zemmour sont donc complémentaires. Tous deux veulent REDRESSER LA FRANCE ET LA RETABLIR DANS SON RÔLE SECULAIRE DE PUISSANCE-PIVOT DE L’EUROPE pour à terme, faire de l’Europe une puissance capable de faire face aux défis technologiques et humains du 21è siècle ainsi qu’aux puissances ou blocs de puissances déjà constitués et à ceux qui émergeraient et contesteraient la puissance européenne.

 

 

Pour cela, il faudra focaliser l’effort sur les TROIS PRIORITES qui ont été étudiées en détail par les groupes de travail LR au cours des deux années passées mais en concentrant clairement les actions prévues sur ces trois urgences pour éviter de diluer notre discours dans une infinité de mesures d’importance et d’urgence très inégales pour faire plaisir à tout le monde.

Ces trois priorités sont :

-          Réformer au fond (révision des missions, fonctions, procédures et moyens) l’ensemble des institutions du secteur public administratif, économique et social pour réduire la dépense publique, en flexibiliser l’action et en améliorer la pertinence, l’efficacité et l’efficience, relancer ainsi la compétitivité de notre économie et l’emploi tout en assurant une protection sociale juste et efficace de tous.

-          Cadrer sévèrement la problématique « immigration-islam » pour garantir la paix publique et la cohésion nationale par un contrôle absolu des mouvements migratoires, l’intégration des immigrés à notre mode de vie, leur assimilation à la culture et à l’identité françaises pour ceux d’entre eux qui voudraient devenir français et seraient acceptés comme tels ce qui implique l’éradication de ce qu’on appelle l’islamisme, cette dérive interprétative littéraliste de l’islam qui prône l’islamisation totale du monde et le règne de la chari’a.

-          Veiller au respect absolu de l’autorité de l’Etat et la rétablir où il le faut quand il le faut pour assurer la sécurité intérieure et extérieure du pays en éradiquant les « minoritarismes » qui chercheraient à imposer leurs us et coutumes ou leurs obsessions contre la loi du pays et la volonté de la majorité et en recadrant aussi les dérives idéologiques obsessionnelles de quelques-unes de nos grandes institutions comme l’Université, l’Education Nationale, la Justice et tout son corpus légal et jurisprudentiel de niveau national et européen ou encore les medias publics, toutes institutions dangereusement contaminées la doxa progressiste qui confond désormais liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme et fraternité avec droit-de-l’hommisme … avec tous les minoritarismes déconstructeurs qui y sont liés, écologisme, racialisme, genrisme ou encore l’islamisme …

Ces trois priorités doivent être considérées d’un même niveau d’urgence et d’importance pour l’avenir de la France et la confiance du peuple français. C’est à ces conditions que la droite redeviendra crédible pour reprendre les rênes du pays et la France capable de reprendre la tête de l’Europe qui, hors UE, reste à construire entre ses nations et ses peuples en tant que puissance.

A ce sujet, de Gaulle disait «L’Europe, c’est d’abord la France et l’Allemagne » ! … encore faut-il faire en sorte de pouvoir s’imposer à elle en évitant de lui faire peur par une gestion chaotique de nos finances publiques. Commençons donc par là car le but est de lui faire admettre par la suite beaucoup d’autres mesures d’ordre économique, social ou sécuritaire et de politique étrangère vitales pour l’avenir de l’Europe mais que l’Allemagne a du mal à accepter en raison de ce qu’on peut appeler « le complexe allemand » d’après-guerre à l’égard de tout ce qui concerne les enjeux de force, d’autorité et de puissance.

Sur ces priorités, nous pouvons aisément nous accorder avec les idées « zemmouriennes » sachant qu’il faut instaurer une économie libérale forte qui soit économiquement efficace mais aussi sociale sans aller pour autant se perdre dans l’assistanat. Sachant aussi que les questions d’identité française et de cohésion nationale ainsi que celles d’autorité de l’Etat et de sécurité publique ont pris une importance majeure voire primordiale tant aux yeux des couches populaires de toute obédience politique qui en souffrent dans leur vie quotidienne qu’à nos propres yeux de gens de droite qui nous refusons à nier la réalité des problèmes de déstructuration sociale, nationale et civilisationnelle dus à un laxisme impardonnable à l’égard d’une immigration massive et incontrôlée d’une part, des dangers mortels de l’entrisme islamiste ou du racialisme « woke » d’autre part.

 

 

Nous en arrivons donc au problème du choix d’un candidat LR ou plus largement d’un candidat de la « droite gaullienne », un candidat fiable par ses convictions et capable par son expérience et sa force de caractère, de les concrétiser sur le terrain en y entraînant le peuple français.

Force est de constater que nos candidats potentiels et en particulier ceux qui avaient pris le parti de « snober » LR dès 2017, n’arrivent pas à décoller par manque de crédibilité de leur personne et de leur discours puisqu’ils sont vus comme les héritiers de cette UMP douteuse qui voulait « reconstruire la droite au centre » et non, malheureusement, comme les piliers du nouveau LR droite forte et gaullienne dans la tradition RPR ou du LR Fillon/Wauquiez/Retailleau.

Si cela se confirmait d’ici le mois de Décembre ou Janvier, pourquoi ne pas appuyer Eric Zemmour dans sa campagne, candidat potentiel avec qui notre droite qui se veut à nouveau forte et gaullienne, a des affinités plus profondes qu’avec quiconque d’autre au plan des idées et une dynamique « idées-action » certainement plus porteuse au plan électoral ?

Et si au bout du compte, Eric Zemmour ne se lançait pas dans la bataille, faisons au moins en sorte, d’accord avec lui, que les « zemmouriens » nous rejoignent quitte à ce que celui qui serait alors notre candidat LR, se « zemmourise » fortement dans ses idées, dans son programme d’action et naturellement, par le biais de l’équipe qui travaillerait avec lui.

 

NOUS SOMMES EN EFFET, DANS UNE SITUATION DE SURVIE POUR LA DROITE ET POUR LA FRANCE ! LR NE GAGNERA PAS SANS SE RAPPROCHER DE ZEMMOUR ET ZEMMOUR ECHOUERA SANS L’APPUI DE LR !

 

NE FAISONS PAS PERDRE CINQ ANS DE PLUS A LA FRANCE !

 

« L’action , ce sont des hommes au milieu des circonstances » a écrit de Gaulle. Les circonstances sont dramatiques, aussi dramatiques que celles que la France a connues dans les années 30 et encore dans les années 50 qui ont vu la mort des deux dernières Républiques par la faute de dirigeants qui manquaient alors de vision et de courage.

 

Voilà chers amis, ce que je voulais vous crier avec mes plus cordiales salutations … en espérant ne pas devoir hurler dans quelques semaines !

 

Alain Teyssonnière de Gramont

Site : http://bienpensance-penserfaux.eu

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