La bien-pensance médiatique sort ses tentacules … (19 mars 2015)
La gauche à contresens ! … avec la complicité du « service dit public de l’information »
Ce matin, deux journalistes du Monde se répandent sur les ondes de France Inter à l’invitation de Patrick Cohen. Bien-pensance et penser faux par collusion-fusion entre les deux organes de presse les plus acharnés à la diffusion de cette « morale de troupeau » qu’affectionne la gauche bobo, contaminée par le socialisme 2012 révisé par les penseurs de Terra Nova !
Ariane Chemin et Vanessa Schneider dégoisent sur Patrick Buisson en cherchant à impliquer la droite sarkozyste dans les crimes de mal-pensance de ce dernier. Elles nous révèlent en effet que Patrick Buisson est un homme de droite et qu’il aime bien le Figaro et Valeurs Actuelles ! L’horreur absolue, il mérite l’enfer et doit « laisser ici toute espérance » !
Nos deux intrépides soldates de l’information gaucho-bien-pensante suivent donc les traces glorieuses des deux journaleux « d’investigation » du même Monde qui, se prenant pour des justiciers de la même cause ou voulant simplement faire avancer leur carrière, avaient « révélé » il y a quelques mois que François Fillon avait rencontré Jean-Pierre Jouyet, son ancien ministre … et nos deux fins limiers de supputer qu’ils avaient peut être parlé de Nicolas Sarkozy ! Ah, le traître !
On a ici l’exemple de la collusion organisée entre deux média emblématiques de la bien-pensance militante, l’un de la presse écrite tenu par quelques bobos de la gauche capitaliste privée et l’autre de la presse audio-visuelle tenu par les bobos de la gauche de « service public », la gauche d’Etat « républicaine », la gauche de gouvernement des élites intellectuelles germanopratines .
Cela pourrait faire sourire si la plus grande partie de cette presse n’était inspirée par la « gauchitude » qui lui est devenue consubstantielle et ne démontrait quotidiennement son appétence pour les informations biaisées en fonction de l’idéologie de ses journalistes dont certains se laissent guider par leur volonté de puissance voire leur « héroïsme » de la désinformation militante. Il est vrai que toutes nos écoles de journalisme y compris notre chère Ecole des Sciences Politiques sont devenues, de leur aveu même et selon les résultats de toutes les enquêtes, des lieux de création, maturation et enseignement des nouveautés et des techniques de diffusion de la bien-pensance politico-sociale et culturelle ainsi que des avancées de la « modernisation » sociétale (le progrès !). Il n’est donc pas étonnant que tout ce qui en sort soit fortement teinté de gauchisme plus ou moins militant à l’exemple de nos petit-bourgeois révolutionnaires de 68, devenus maintenant bien ringards !
On comprend mieux pourquoi Le Figaro et Valeurs Actuelles sont souvent fustigés comme preuve de la turpitude morale ou intellectuelle voire de la perversité politique des gens qui y écrivent ou dont on parle et qui ont le front de ne pas penser ni agir comme le voudraient nos intégristes de la bien-pensance !
A part, ces deux publications qui s’affirment clairement de droite ou, plus exactement, rejettent absolument la bien-pensance de gauche, la plupart des autres publications et medias audiovisuels font preuve de la plus parfaite mauvaise foi dans la présentation de l’information jusqu’au militantisme politique le plus indécent … Le Monde, Libération, Le Nouvel Observateur, Marianne, Charlie Hebdo, etc …. mais aussi Arte, France 3, les chaines parlementaires etc … dont le ton, les sous-entendus et les prêches se veulent toujours « fashionable » et très « politically and socially correct » ! Les uns le font au nom de la « transparence » dont Mediapart s’est fait une spécialité au point que ses journalistes et le premier d’entre eux, Edwy Plenel, issu lui aussi mais démonté de la même écurie du Monde, en arrivent à se prendre pour des redresseurs de tort, justiciers de la bonne cause (le syndrome de Zorro ?). D’autres se croient une « mission de service public de l’information » comme ces journalistes de France Inter dont l’antenne devient maintenant l’asile de tous les gauchos bien-pensants en mal de micro. Nicolas Demorand ayant laissé sa place à Patrick Cohen, y trouve à nouveau refuge après avoir été viré de Libération et France Inter devient le terrain d’entraînement de nos « cultureux » radiophoniques à la suite de Pascale Clark ou de ces humoristes qui se succèdent avec plus ou moins de talent en confondant humour et dérision et tendent à transformer les media en guignol audio-visuel ! D'autres encore cherchent à nuire à une cause adverse ou à un "ennemi" politique en utilisant le bruit médiatique jusqu'à la médisance ou au pur mensonge pour faire triompher ce qu'ils croient être le bien ou plus médiocrement pour se faire connaître en "se payant" une personnalité, un ministre voire un Président ou un ancien Président n'hésitant pas pour cela à se mettre au service des oficines politiques qui aspirent au pouvoir ou cherchent à le conserver !
Parlant d’ailleurs de service public, n’est-il pas choquant que France Inter mais aussi la plupart des chaines de télévision se permettent ces dérives politiques quotidiennes dans l’information ou dans la façon de présenter leurs enquêtes alors que dans l’information comme dans n’importe quelle autre fonction, le service public est censé rester neutre et impartial ?
Que les journaux d’opinion opinent, rien de plus normal à condition qu’ils ne prétendent pas à l’objectivité (on pense au Monde !) mais que les journalistes du service public se permettent commentaires ou interprétations inspirés de leur préférence personnelle ou idéologique, est absolument inacceptable !
Il faudra donc envisager que le prochain gouvernement s’attelle au plus tôt à un recadrage sévère de la mission de service public de l’information. Il est vrai que le même laxisme a généré les mêmes dysfonctionnements dans le service public de la justice où, indépendamment de toute critique sur la désastreuse politique pénale mise en œuvre par Madame Taubira, notre actuel Garde des Sceaux, on a vu le Syndicat de la Magistrature afficher une profession de foi politique parfaitement incongrue qui a jeté le discrédit et une suspicion de politisation sur la façon dont la justice française était rendue !
Le même scandale éclabousse le service public de l’information où l’on n’a pas plus besoin de journalistes-justiciers qu’on n’a besoin en France de juges-justiciers !
Les journalistes doivent savoir :
…. d’une part, que leur opinion personnelle nous importe peu et que seulement nous intéressent les faits, éventuellement accompagnés des commentaires de leurs invités qui sont censés connaître le sujet et à qui on les prie de laisser la parole,
…. et d’autre part, que la presse n’est pas un quelconque quatrième pouvoir qui, malgré ses prétentions, aurait les compétences ni les capacités de se substituer au pouvoir politique régulièrement mis en place par le vote populaire.
Il est bon de le rappeler à ceux de nos journalistes qu’on pourrait appeler des « journaleux » du fait de leur prétention, de leur intellectualité plus mondaine que certaine et de leur irresponsabilité professionnelle. Il suffit de penser à ceux d’entre eux qui font maintenant des gorges chaudes des insuffisances et des maladresses du Président et du Gouvernement socialistes après en avoir été les plus ardents propagandistes en 2012 !
"... et vous tous, journaleux inconstants, qui vous prenez pour quelquechose alors que vous n'êtes rien et qui trahissez vos maîtres autant que vous les avez encensés ..." (Bossuet ou Bourdaloue ?)
On peut donc légitimement douter de leur fiabilité en matière d’information et donc d’éducation populaire pour nous sortir de cette bien-pensance de masse concoctée depuis la guerre par nos intellectuels et faiseurs d’opinion philodoxes qui se sont avérés bien loin d’avoir l’intelligence d’un monde désormais dominé par le modèle du petit-bourgeois boboïsant !