Une aide au développement sous contrôle, une immigration maîtrisée, un islam recadré (20 Mai 2015)
Cohésion nationale …..... bloquer les flux, cadrer le processus d’intégration, réformer l’idjma’ !
La France veut rester la France et prend conscience qu’elle doit affronter le grand défi du 21è siècle, celui des millions d’individus qui poussent à sa porte et à celle de l’Europe !
Elle est la puissance-pivot de l’Europe depuis la conversion de « l’immigré Clovis » à la culture latine et à la religion chrétienne. Elle le doit au caractère de son peuple, à la conformation de son territoire et surtout à la volonté continue d’unification de ses gouvernants mérovingiens, carolingiens, capétiens jusqu’à notre Vè République.
A la grandeur en tant que puissance qu’elle s’est forgée au cours des siècles, elle a profité des « Lumières » et de la « Révolution » pour ajouter à son capital national l’idée universelle des droits de l’homme donnant ainsi corps aux principes de liberté et d’égalité, et mettre en œuvre dans les dernières décennies l’idée de solidarité nationale qui, déviant vers un « assistanat » excessif fait plus que satisfaire au principe de fraternité puisqu’il en arrive à effacer ceux de responsabilité et de mérite.
En effet, à mesure que le peuple s’enrichissait grâce au progrès technique et que la démocratie s’installait, les français se sont laissé aller à beaucoup de facilité et une grande confusion a envahi les esprits mêlant principes et application des principes. Beaucoup qui croyaient bien penser se sont mis à penser faux en confondant liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme au nom de droits de l’homme qui dégénéraient peu à peu en « droit-de-l’hommisme » sans contrôle et à prôner une justice sociale activiste que l’Etat et à défaut, les associations bien-pensantes et les individus auto-organisés pour le bien du pauvre monde, devraient prendre en charge au nom de la fraternité sans bien préciser où l’Etat devrait s’arrêter ni comment les individus pourraient articuler leurs desiderata voire leurs obsessions ou leurs fantasmes d’assistanat tous azimuts, avec le bien commun. Certains de nos penseurs après leurs errements marxisants et les horreurs communisantes à l’origine même des catastrophes du 20è siècle, sont revenus à l’idée plus humaine de « civilisation de l’individu » mais d’autres bien vite repris par leur frénésie de créativité intellectuelle et dépassant le bête humanisme de nos anciens, sont passés à un « humanitarisme » puis à un « écolo-boboïsme » beaucoup plus « modernes » et se sont mis à vanter une nouvelle « civilisation de l’humanité » au tournant du millénaire ! Vaste programme aurait dit De Gaulle ! C’est beau, c’est grand, c’est généreux … mais est-ce bien raisonnable ? Est-ce même « humain » ?
Revenons aux réalités comme disait Simone Weil moquant nos penseurs hors sol ! La problématique du début de ce siècle tient à une population du tiers-monde dont le nombre a quadruplé ou quintuplé depuis les « indépendances » et qui a réussi à ne pas mourir de faim ou de maladie malgré le peu d’efficacité de l’aide internationale au développement et l’effarante corruption des élites dirigeantes des pays en développement. Les pauvres du monde ne sont pas plus pauvres qu’avant car le progrès des techniques de production leur a permis de survivre mais ils sont plus nombreux et toujours pauvres. Ils cherchent donc dans les pays riches, l’eldorado que leur font miroiter les media bien-pensants et les belles âmes qui, de façon très irresponsable, les incitent à y venir et les aident à y répandre leur misère et leurs problèmes sachant pertinemment que ni la France ni l’Europe ni l’ensemble des pays riches ne peuvent accueillir chez eux « toute la misère du monde ». Les flux deviennent tels que la situation est près d’échapper au contrôle des autorités des pays d’accueil et qu’il en va de la paix civile, de la cohésion sociale et de l’identité même de chacun de ces pays. Qu’ils s’effondrent et les immigrés qui avaient cru à la « terre promise », se retrouveront dans une situation pire que dans leur pays d’origine, entraînant les populations des pays d’accueil dans la tourmente !
Cela on ne le veut ni pour les immigrés déjà installés dans notre pays qui avaient retrouvé l’espoir d’une vie meilleure ni pour les français qui croient que la France se doit à son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe ni pour les européens qui doivent suivre la France dans son ambition de faire de l’Europe, la puissance mondiale de référence du 21è siècle ! Là est le chemin ou alors, le monde continuera sans nous … et ailleurs qu’en France ou en Europe !
D’abord, maîtriser les flux d’émigration-immigration pour assurer l’avenir et garantir l’ordre public au présent …
… Pour l’avenir, c’est réduire la pauvreté par une politique d’aide au développement à moyen et long terme, à condition qu’elle soit sévèrement mise sous contrôle grâce à un système de suivi serré de la mise au point et de la mise en œuvre des « plans nationaux de développement » et bien entendu, de co-décision et de co-direction des projets financés par l’aide internationale ainsi qu’il est expliqué en détail sur http://eurocooperation-contreregard.org. Les besoins de développement des peuples sont tels et le niveau de « mal-gouvernance » des Etats si élevé (corruption, incompétence ou inefficacité bureaucratique, choix d’investissement et de politiques erronés ou biaisés) qu’on ne peut plus se permettre de mal utiliser les ressources, aussi bien celles du pays aidé lui-même que celles des bailleurs de fonds qu’il s’agisse de prêts ou plus encore de dons. Le niveau de mise sous contrôle pourra bien entendu être modulé selon le degré de confiance avéré entre les partenaires contractants mais il ne faudra pas reculer devant les critiques de paternalisme ou de néo-colonialisme qui ne manqueront pas d’être brandies par nos « bien-pensants » plus encore que par les dirigeants des PVD qui connaissent bien leurs propres défauts, devant une telle approche du développement !!!
Que les belles âmes sachent que l’aide internationale est faite pour les peuples et non pas pour les gouvernements en tant que tels et encore moins pour les élites locales et leurs intérêts particuliers. Toutes les belles idées « de s’inscrire dans le cadre des politiques nationales » et de « laisser aux gouvernements nationaux la responsabilité de décider et conduire leurs projets » sont des billevesées bien-pensantes auxquelles les institutions multi- et bilatérales d’aide au développement se sont laissé prendre et qui ont prouvé leur totale inefficacité voire même leur contre-productivité au cours des décennies passées.
… Pour le présent, l’urgence est de contrôler voire bloquer les frontières en adaptant notre dispositif légal et réglementaire pour ne laisser effectivement entrer que les « immigrés choisis » selon la politique d’immigration définie par les pays d’accueil et raccompagner à leur point de départ, au besoin par la force, les personnes rejetées, aussi bien les gens qui tentent de forcer le passage que les illégaux trouvés dans la rue et les demandeurs d’asile déboutés … et ce, nonobstant les criailleries des ONG ou associations diverses de « défense » des immigrés qui utilisant les avantages et aides diverses de nos généreux pays, se font les promoteurs et complices de cette immigration illégale et non souhaitée qui sème le désordre en France et en Europe ! Il est par ailleurs bon de rappeler à tous que la France contrairement à beaucoup d’autres pays européens, n’a aucun besoin d’immigration du fait de sa situation démographique. Elle a donc le droit mais aussi la possibilité de choisir qui elle souhaite recevoir chez elle et à qui elle voudrait éventuellement octroyer la nationalité française ! La France doit le décider pour elle-même et au besoin l’imposer à « l’Europe de Bruxelles ou de Strasbourg » qui s’abîme dans une bien-pensance « circulationniste » et « droit de l’hommiste » devenue insupportable dans nos pays.
Quant à l’immigration dérivant des guerres étrangères, tribales ou religieuses dont les pays d’émigration sont le théâtre, il importe de se tenir prêt à y rétablir l’ordre et en finir avec la terreur d’une manière ou d’une autre, directement ou indirectement, pour tarir les flux de réfugiés et les assister du mieux possible dans leur pays même ou dans les pays avoisinants comme sait très bien le faire le Haut Commissariat aux Réfugiés de l’ONU. Il est urgent de s’y atteler sérieusement dans les cas libyen et sahélien d’un côté, syrien et proche-oriental de l’autre ! Nous le pouvons et le devons car il est de notre responsabilité de garder et pacifier si besoin, les « marches » de l’Europe avec le concours des Etats arabes de la région. Nous avons en effet, une histoire et un destin communs qui nous y autorise. Nous attendons donc de nos gouvernements qu’ils prennent leurs responsabilités en étroite collaboration avec nos partenaires du Sud de la Méditerranée !
Ensuite, intégrer correctement les immigrants et leurs enfants lorsque la France aura accepté de les recevoir
… c’est les accueillir et conclure avec eux un pacte qui détermine clairement quelles sont les conditions et modalités de contrôle de leur admission en France, de leur installation et de leur éventuelle naturalisation ainsi que celle de leurs enfants, conditions économiques, sociales, familiales et sociétales, droits notamment en matière d’aide sociale et devoirs notamment en matière de travail, d’éducation des enfants et de comportement et sanctions pour non-respect de ces droits et devoirs jusqu’à l’expulsion et la déchéance éventuelle de nationalité
… c’est aussi la « tolérance 0 » pour le non-respect des lois et des coutumes du pays d’accueil, d’autant plus légitime que la France n’est pas demandeur. Il doit être clair pour tous que l’effort d’intégration est à faire par les demandeurs. Ceux-ci doivent se fondre dans l’idiosyncrasie française sans attendre et encore moins exiger que les français et encore moins la « République » française fassent droit aux lois et coutumes des pays dont ils sont originaires !
… c’est encore la réforme du processus d’acquisition de la nationalité française ! On ne doit plus pouvoir devenir français par mégarde et sans avoir démontré par son comportement de tous les jours qu’on est parfaitement assimilé à savoir qu’on se sent « français d’abord et à part entière » sans plus se réclamer d’une autre obédience nationale, sociale ou religieuse qui viendrait balancer voire prévaloir sur la francité réellement ressentie de l’impétrant. Le droit du sol n’est à cet égard, pas une garantie suffisante d’une assimilation satisfaisante et il faudra même prévoir que le bon déroulement de la scolarité des enfants d’immigrés soit une des références majeures à prendre en compte pour la décision d’octroi de la nationalité française car l’expérience prouve que c’est là que pèche le plus souvent le processus d’intégration et d’assimilation.
… c’est enfin renvoyer dans son pays d’origine sans délai autre que réglementaire ou judiciaire selon le cas, tout individu qui ne se conformerait pas aux principes de vie en commun ainsi édictés et éventuellement sa famille s’il y a trouble familial, social ou à l’ordre public. Si les immigrés préfèrent appliquer d’autres lois ou pratiquer d’autres mœurs, libre à eux mais qu’ils aillent le faire ailleurs !
Enfin, bien faire comprendre au monde que la religion islamique est bienvenue dans la République à condition …
… de se conformer aux lois et coutumes de notre pays sans prétendre privilégier tel ou tel principe du Coran, telle ou telle recommandation des hadith ou tel ou tel avis des différentes écoles ou multiples exégètes des textes sacrés. Ces textes ne sont pas plus sacrés que les autres pour les pratiquants des autres religions ni pour les décideurs ou les juges de la République ! L’Islam donc comme les autres religions de France, peut et doit se pratiquer en privé et ne pas déborder sur la sphère publique. Lui aussi doit s’intégrer dans l’idiosyncrasie française sans prétendre lui imposer ses pratiques, ses fêtes ou ses coutumes et encore moins ses « lois » !
… de réformer l’islam afin que nul intégriste ne puisse, en France du moins, formuler un avis religieux contraire aux principes énoncés ci-dessus et qu’aucun criminel se réclamant du jihad, ne puisse y trouver de justification à son faux combat. L’idjma’ du 7è siècle en effet, ne peut prétendre régir la situation et les comportements des musulmans du 21è siècle et le conservatisme voire l’obsession du respect de « règles » dépassées depuis des centaines d’années, ne peuvent servir de justification à la sclérose de pensée et d’interprétation dans laquelle restent plongés les différents collèges de ‘ulémas du monde arabo-musulman sunnite comme chiite.
Tous les penseurs musulmans cependant, ont depuis longtemps et au cours de tous les siècles depuis le 8è siècle, identifié les sources qui permettraient d’adapter l’islam à l’évolution du monde et de renvoyer à leurs ténèbres intellectuelles et théologiques, ceux qui prônent le jihad offensif et justifient la perpétration des pires crimes au nom d’un Dieu qui les réprouve absolument, en s’appuyant sur quelques versets ou hadith s’appliquant à des situations particulières. On trouvera dans les livres de Abdelwahab Meddeb ou de Rachid Benzine entre beaucoup d’autres, l’indication de tous les penseurs, écrivains, poètes et religieux qui au cours des siècles, n’ont cessé de répéter que l’islam devait cesser de confondre le détail avec l’essentiel, en allant au fond de l’effort d’interprétation.
C’est d’un puissant effort d’ijtihad que viendra le salut du monde musulman et, s’adaptant au monde actuel, il sauvera du même coup la paix du monde en éliminant d’un côté les « fous d’Allah » et en rendant de l’autre le consensus islamique nouveau compatible avec les principes universels que sont devenus la démocratie et les droits de l’homme.
Les autres religions monothéistes ont fait cet effort quand elles se sont trouvées dans des impasses où la bureaucratie des églises et le sectarisme religieux les empêchait d’avancer. L’islam à son tour doit s’y soumettre au lieu de tolérer la régression par facilité et par lâcheté voire de la prêcher par peur de l’islamisme !
Pouvons-nous alors suggérer à toutes les autorités religieuses du monde arabo-musulman de se mettre à la tâche sans délai et à nos gouvernements démocratiques d’aider de leur mieux les autorités de l’islam de leur propre pays à faire ce travail et à tout le moins, de les y pousser de façon pressante car il y va de la paix sociale et de la cohésion nationale .
On peut regretter à cet égard que les autorités islamiques françaises se soient montrées si frileuses lors de la manifestation d’unité nationale du 11 janvier 2015 même si cette manifestation mérite la critique sous beaucoup d’autres aspects tenant au comportement des autorités françaises.
On est en droit d’attendre des musulmans de France, de leurs organisations et de leurs autorités religieuses qu’ils manifestent de façon beaucoup plus explicite leur francitude … et ceci sans taqiyya c'est-à-dire sans dissimulation car il s’agit de paix et non de guerre !
Déclaration du Bureau Politique des Républicains du 19 mai 2015
Et pour que chacun comprenne bien ce que veut le peuple français, ceux qui veulent renvoyer la gauche à ses rêves inconsistants et à ses contresens qui conduisent le pays à la déliquescence mais qui refusent néanmoins malgré leur exaspération, d’aller vers les partis extrémistes dont les promesses conduiraient bien vite à la catastrophe, citons la Déclaration du récent Bureau Politique des Républicains. Elle énonce les principes d’action qui permettront de redresser le pays après le pitoyable intermède socialiste hollandesque et le replacer à la tête du mouvement pour la construction de cette Europe-puissance fondée sur le lien franco-allemand initié par le Général de Gaulle et magistralement repris par le couple Sarkozy-Merkel pour affronter les crises de 2008-2012 :
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La République, c’est la liberté, ce n’est pas la contrainte. La République, c’est l’autorité, ce n’est pas le laxisme. La République, c’est le mérite, ce n’est pas le nivellement. La République, c’est l’effort, ce n’est pas l’assistanat. La République, c’est la laïcité, ce n’est pas le prosélytisme et l’intégrisme. La République, c’est l’unité, ce n’est pas l’addition de communautarismes. La République, c’est un combat permanent, ce n’est pas un recul de tous les jours. La République c’est la France, la République c’est la Nation.
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Donc effort et responsabilité demandés à tous les français d’où qu’ils viennent et sans distinction de race, de sexe, de religion etc … !!!