Budget 2015, l'occasion perdue de sauver un quinquennat raté ! (4 Octobre 2014)
Blocage et aboulie à gauche, la droite se prépare !
Le gouvernement vient de confirmer qu’il allait prévoir quelques broutilles sociales en 2015. Ces aumônes saupoudrées au bon peuple vont coûter un peu plus à l’Etat pour rien de vraiment sérieux au niveau des familles, un peu moins d’impôt pour quelques-unes, un peu plus pour beaucoup d’autres. Ceci pour tenter de désarmer les socialo-socialistes qui regimbent sans avoir le courage de claquer la porte, attitude héritée d’une longue habitude marxisante de penser faux l’économique et le social !
Le CICE, la grande œuvre de ce gouvernement, révolutionnaire puisque conçu par des socialistes au profit des entreprises mais ovni bureaucratique mal défini, n’arrive pas à démarrer au bout de deux ans ! On s’y tient cependant au lieu de faire une vraie réforme de compétitivité, pour faire plaisir à un Président Hollande récemment converti au social-libéralisme sans bien en comprendre le fond.
Ce même gouvernement prétend toujours faire 50 milliards d’économies sur les dépenses publiques dont 21 milliards en 2015. Economies non pas réelles mais « en tendance » en espérant que la croissance escomptée par nos pythies gouvernementales viendra à temps ! La « tendance » est une invention commode de nos fonctionnaires des Finances pour qualifier d’économie une moindre hausse des dépenses sans cependant, bien savoir de quelles « économies » il s’agit ni où ni comment ? Quant à la « croissance », elle relève du wishful thinking de ces nouveaux adeptes de l’économie de l’offre et du rêve socialiste habituel ! On continue de faire du rabotage dans le même cadre budgétaire et on ne parle plus des réformes structurelles qui pourraient sauver le pays.
Peu importe que personne n’y croie à commencer par le « Haut Conseil des Finances Publiques » et la Cour des Comptes, cela permet aux Finances de bâtir ainsi un budget-bidon, de faire avaler par la fonction publique une moindre hausse des salaires et de tenter de tromper nos partenaires européens ! Embrouilles enfantines d’un gouvernement perdu dans sa bien-pensance politique et ses contresens économiques !
Au total, le déficit public 2015 malgré ces « économies », sera de 4,3 % et même supérieur au déficit 2014 ! Ceci pour faire plaisir aux marchés et retrouver notre crédibilité perdue !!!???
Il suffisait de contempler la mine poussive du couple Sapin-Eckert présentant le projet de budget pour se rendre compte que le gouvernement a perdu tout contrôle et se contente de brasser le vide ! (oui, il s’agit bien de ce Monsieur Eckert qui voulait imposer les propriétaires sur la valeur de location de leur logement en la considérant comme un revenu ! pourquoi ne pas taxer le simple fait d’exister ou respirer et rétablir par exemple la capitation ? … seulement pour les riches bien évidemment !!)
Le budget 2015 était pour Hollande (et pour Valls !) la dernière chance de sauver le quinquennat en engageant enfin des réformes structurelles de fond. On continue dans le « rabotage » budgétaire et les demi-mesures aussitôt rapportées ou diluées pour cause de justice sociale … ou de peur des récriminations clientélistes !
Hollande a claironné dans sa dernière conférence de presse, qu’il avait fait toutes les réformes possibles (sic !) et qu’il fallait en espérer quelques résultats, peut être en 2017 (sic !).
Désespérant, exaspérant et dangereux ! Le gouvernement joue avec l’avenir de la France !
La relève doit se faire au plus vite. La France ne peut plus attendre 2017 car la menace se précise d’un accident financier, politique ou social !
Voilà pourquoi la déliquescence avancée du pays au plan économique, social et sociétal et l’incapacité de notre non-Président et de son non-gouvernement à prendre les décisions opportunes et mener les actions nécessaires de redressement, ont conduit les principaux responsables de l’UMP à dévoiler en urgence leurs premières réflexions et propositions.
Ils s’alignent de manière générale, sur les mêmes lignes directrices, affutent leurs arguments et précisent leurs approches plus ou moins directes, plus ou moins « fortes » mais toutes orientées vers un même but : redresser la France sans perdre de temps après la crise des années 2008-2012 et l’impardonnable incurie hollandesque !
Les préoccupations et lignes d’action de la droite tournent donc autour de la suppression des « 35 heures » et de la flexibilisation-sécurisation des conditions et du contrat de travail (sans oublier cette fois, l’aspect flexibilisation !), l’âge et les conditions du départ à la retraite, l’adaptation du régime de la fonction publique, l’alignement des régimes spéciaux, la révision et le nettoyage des missions, fonctions et procédures du secteur public en général y compris naturellement le système de protection sociale (santé, retraites, chômage) et celui de la formation professionnelle, la réforme et l’équilibrage de la fiscalité entre justice fiscale et libération du capital pour l’investissement … le tout permettant d’alléger le poids qui pèse sur les entreprises et les particuliers afin qu’ils puissent produire, consommer et investir pour créer des emplois et enrichir le pays tout entier.
Voilà ce que la gauche n’a pas compris qu’il fallait faire et avait peur de faire en matière économique et sociale !
Mais la droite s’attache aussi à une autre mission tout aussi fondamentale pour l’avenir de la France, le cadrage du processus immigration-intégration-éducation-sanction dont le mal-fonctionnement met en péril la cohésion sociale et nationale du pays en permettant de fait, voire pire, en encourageant des populations immigrées de première, deuxième ou troisième génération à continuer de vivre « comme au pays » et même à refuser de s’intégrer (i-e respecter les lois et coutumes du pays d’accueil) puis de s’assimiler, à savoir se sentir et se déclarer français avant de mentionner toute autre allégeance nationale, ethnique ou religieuse ce qui est inadmissible dans la République française. Et c’est ici que la réforme de l’Education Nationale est la plus urgente et la plus nécessaire : instruire en donnant aux jeunes les points de référence qu’il est illusoire de croire qu’ils pourraient se donner eux-mêmes, rétablir la discipline à l’école sans craindre de traumatiser nos pauvres enfants et en évitant de confondre laxisme éducatif ou chahut et créativité ou expression de soi-même. C’est dans les écoles des quartiers les plus défavorisés en effet que se jouent l’intégration, l’assimilation et la cohésion sociale du pays.
La droite encore veut mettre un terme à cette obsession d’un modernisme qui voudrait faire des « a-normalités », la norme de notre société : « mariage » homo (pourquoi pas « union civile » ? … et qu’on ne nous parle pas de « droit à l’enfant » car ce sont les droits de l’enfant qu’il faut protéger contre les excès de la bien-pensance sociétale !), féminisme « révolutionnaire » et fantasme de l’indifférence du « genre », politique des quotas et discrimination positive en faveur des femmes, des homosexuels, des noirs ou autres minorités, des gosses de banlieue défavorisés, etc… comme si les femmes, les homosexuels, les noirs et enfants d’immigrés étaient incapables de se frayer un chemin par eux-mêmes dans la société française ! Quel mépris pour ceux d’entre eux qui en font véritablement l’effort comme l’ont fait depuis des siècles toutes les minorités immigrées qui ont contribué à faire la France ! C’est cela la récompense du mérite et la vertu républicaine dont notre gauche est si prolixe mais a perdu le sens depuis quelques décennies !
La droite enfin veut s’assurer d’une justice impartiale et a-politique après les dérives récentes du Syndicat de la magistrature (le « Mur des Cons ») et l’activisme à forte connotation politique de certains juges que le Garde des Sceaux, Mme Taubira, n’a pas très clairement condamnés. Elle veut aussi que ledit Garde des Sceaux, Ministre de la Justice, revienne aux réalités de la délinquance et cesse de toujours vouloir « excuser » les délinquants du fait de leur jeunesse, de leur mauvaise éducation, de leur pauvreté, de leur origine immigrée mal intégrée, etc … Une politique judiciaire, c’est la prévention mais c’est aussi la sanction pour remettre les égarés d’un soir dans le droit chemin et quand c’est nécessaire pour éliminer les « voyous durs » qui entraînent les autres dans la délinquance.
La gauche en effet, pense faux dans l’économique et le social mais elle est bien-pensante dans le sociétal … bref, elle est partout à contresens !
La droite aura donc beaucoup à faire après les insuffisances et les errements de notre gestion nationale du tournant du siècle, pour « réarmer » la France afin qu’elle puisse faire face aux défis du 21è siècle et reprendre son rôle de puissance-pivot dans la construction d’une Europe capable de devenir la puissance mondiale de référence.