L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle)

Immigration-islam … « auto-discipline républicaine » ou cadrage et contrôle de l’Etat ? (18 juin 2015)

Debout la droite … soyez fermes en 2017 ou vous tomberez en 2022 !

« Quand une communauté se plaint de racisme, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits et crée du désordre … ceux qui donnent de bons produits, on les accueille à bras ouverts ! » De Gaulle renvoyait ainsi à leurs contradictions les (déjà !) bien-pensants qui confondaient la légitime exaspération d’un peuple qui reçoit chez lui des étrangers dont trop d’entre eux se comportent mal, avec un sentiment quelconque de xénophobie, racisme ou islamophobie !

La France a un problème de long terme : reprendre son rôle séculaire de puissance-pivot en Europe pour faire de cette dernière la puissance de référence mondiale du 21è siècle. La droite, seule à même d’y réussir au vu de l’incapacité politique de la gauche, peut se donner un horizon de 10 ans pour y parvenir mais il lui faut d’abord reprendre les rênes du pays et pour cela faire face à l’urgence qui est d’assurer la cohésion sociale et nationale en réglant l’hypothèque que fait peser sur la France, le problème d’une immigration et plus particulièrement d’une immigration musulmane, mal cadrée.

Plus particulièrement l’immigration musulmane ? Parce que l’islam est une religion « totalitaire » en ce sens qu’elle n’est pas encore parvenue à séparer le spirituel du temporel et qu’elle exerce de ce fait une pression extrêmement forte sur ses adeptes au plan social, familial et individuel par le biais des plus intégristes d’entre eux et en particulier des imams et des ulémas rigoristes qui culpabilisent leur communauté en affirmant pratiquer le «seul vrai islam » qui serait d’application littérale des textes jusqu’à mettre in fine, la chari’a au-dessus de toute autre loi. Cette dérive islamiste bloque alors tout processus d’intégration dans les sociétés d’accueil sans même parler d’assimilation pour ceux des musulmans qui souhaiteraient prendre la nationalité de leur pays d’adoption.

Or, tout le monde sent bien maintenant et la plupart des intellectuels et savants musulmans savent bien que l’idjma’, le consensus religieux, qui s’est imposé entre les 7è et 9è siècles n’est plus et ne peut plus être d’actualité au début du 21è siècle. Un nouveau consensus doit être élaboré qui permettra aux musulmans du monde de revenir dans l’histoire et de vivre normalement dans la modernité actuelle. Beaucoup de penseurs et même quelques ulémas éclairés avaient évoqué le sujet au cours des siècles sans être entendus par la masse des ulémas qui se cramponnait à l’interprétation convenue et refusait obstinément d’adapter la pratique et certaines parties du dogme sans même qu’il s’agisse de remettre en cause quoi que ce soit de la parole de Dieu. Aujourd’hui et depuis une centaine d’années, les intellectuels, juristes et ulémas sont de plus en plus nombreux à envisager des changements et des réformes qu’ils savent inéluctables … et de nombreux ouvrages y font maintenant référence. Il ne reste plus qu’à matérialiser le nouvel idjma’ et le formaliser par le consensus des autorités islamiques qui savent parfaitement quels sont les sources ou même les biais qui permettraient de mettre au point et appliquer concrètement « La Réforme » ! On pourrait sans doute commencer par les pays d’accueil et en premier lieu la France où les musulmans seraient a priori plus directement conscients du problème et les bénéficiaires immédiats du processus de modernisation de leur religion … quitte à étendre le processus le moment venu et le contexte évoluant, au reste du monde arabo-musulman.

La question cruciale est en effet, de savoir si les autorités religieuses de l’islam vont en prendre l’initiative puis suivre « le chemin » et quand ?

… ou dans le cas où ils ne le feraient pas, du moins dans un délai satisfaisant et donc nécessairement assez bref compte tenu de l’urgence du monde, de confier aux autorités de l’Etat des pays d’accueil la mission de cadrer le processus immigration-intégration-assimilation et ceci d’autant plus strictement que la composante islamique continuerait de rechigner à aller dans ce sens voire combattrait ledit processus par la voie détournée de cette très pernicieuse « taqiyya » que les textes permettent face à « l’ennemi » ( ???) ou même en créant le désordre et l’insécurité qui dégénérerait bientôt en guerre civile condamnant par là même toute intégration et assimilation de l’immigration et la cantonnant alors dans un désastreux apartheid, c’est à dire une situation analogue à celle des dhimmis dans le monde musulman !!!

Les autorités de l’Etat, pour garantir la paix sociale et la cohésion nationale, devraient alors 

… assurer un contrôle serré des flux d’immigrationen les limitant aux seuls besoins nationaux et à ce que le pays peut supporter matériellement et culturellement et donc engager une politique globale incluant une coopération-développement correctement cadrée avec les « pays d’émission », revoir le système d’aides sociales aux immigrés pour réduire le phénomène d’aspiration, revoir les conditions d’octroi des différents bénéfices sociaux aux travailleurs étrangers, systématiser le contrôle de régularité de l’entrée et du séjour, sanctionner les contrevenants et les expulser sur le champ,

… mettre en œuvre une politique globale de cadrage et contrôle du processus d’intégration des immigrés et de leurs enfants incluant le strict respect de la loi républicaine, les aspects sécurité et sanction systématique de toute délinquance jusqu’à l’expulsion des auteurs, cadrage des pratiques religieuses avec séparation des sphères privée et publique, suivi et contrôle des manifestations et prêches publics ainsi que de la formation des prêcheurs et du financement intérieur ou extérieur des lieux de culte et enfin, rétablissement de la discipline à l’école et dans tous les lieux d’enseignement en particulier dans les quartiers à forte proportion de population immigrée,

… revoir le processus d’acquisition de la nationalité française et abandonner l’idée d’automaticité avec pour objectif de ne l’octroyer qu’à ceux qui auront démontré par leurs « œuvres » et par leur comportement qu’ils « se sentent français d’abord » avant de se réclamer de toute autre allégeance nationale, ethnique ou religieuse et ne retenir des principes du « sol » et du « sang » que ce qui favorisera cette approche.

Quant à l’islam, s’il veut que l’islamisme ne le tue pas aux yeux des musulmans eux-mêmes, il devra faire en sorte que les autorités religieuses engagent la réforme et s’accordent sur un idjma’ adapté à la vie et au contexte mondial du 21è siècle. Il y a urgence car l’islam constitue un frein majeur à l’intégration dans la mesure où le consensus religieux en reste à la conception des premiers siècles dont le « littéralisme » donne prise à toutes les dérives intégristes ou pire islamistes que l’on a vu dégénérer peu à peu dans le monde depuis le wahhabisme jusqu’aux folies actuelles de l’Etat Islamique en passant par les Frères Musulmans et leurs théoriciens du « djihad actif ».

Cela n’est évidemment plus tolérable et les autorités religieuses des pays d’accueil européens, en particulier celle de France doivent arrêter de tergiverser entre rejet (encore très insuffisamment ni très clairement exprimé !) des dérives islamistes, tentatives très « jésuitiques » d’explication par la tradition ou la coutume qui aboutissent en fin de compte à la justification de l’injustifiable, voire franche « taqiyya » comme si les musulmans de France pouvaient se considérer comme dans le « Dar el Harb » !!!

Non, les ulémas et penseurs religieux de France et d’Europe doivent d’urgence se consacrer à la mise au point et à la mise en oeuvre de « LA REFORME » et y soumettre les imams et autres prêcheurs. Ils sont directement en prise avec les problèmes des musulmans de France et d’Europe et ils savent fort bien comment les aborder et les résoudre au plan théologique. Les intellectuels et penseurs musulmans sont suffisamment nombreux depuis un siècle à leur montrer le chemin. Qu’ils y courent car les musulmans de France sauf les quelques milliers d’excités qu’on doit mettre sous contrôle, veulent vivre dans le pays qu’ils ont choisi à la manière du 21è siècle et en harmonie, en paix avec leurs concitoyens !

Commençons donc par l’islam de France et d’Europe ! Les autorités religieuses du « Dar el Islam » suivront plus tard … et elles suivront nécessairement car on ne peut pas vivre au 21è siècle avec les lois et coutumes du 7 è siècle même dans un contexte islamique !!! Cela devient évident pour tous dans l’Oumma du monde arabo-musulman et plus encore dans celle des pays d’émigration même si on constate ici ou là quelque résurgences violentes sous forme d’un islamisme régressif de nature pathologique.

Alors mettons-nous à la tâche et encourageons les autorités religieuses de nos pays à s’y plonger d’urgence et complètement pour le bien de nos peuples !

Le traitement de la problématique globale immigration-islam et des problèmes sociaux et sociétaux qui en dérivent est devenu vital pour l’avenir de la France et des pays d’Europe. Leur cohésion sociale en dépend d’autant que le peuple français ni les autres peuples européens n’ont l’intention de céder sur ce qui fait leur identité nationale sur quoi est fondée la civilisation européenne.

Or ce traitement requiert une politique forte et une main qui ne tremble pas. La négligence électoralement intéressée de la gauche, le laisser-aller de la droite et la pusillanimité du centre à cet égard, ont fait le lit du Front National depuis près de trente ans.

Le problème de la droite aujourd’hui n’est plus de savoir quelle politique mener pour redresser le pays en matière économique, sociale et de finances publiques ni quelle politique de réforme à commencer par celle du secteur public. L’inertie et l’inconséquence de la gauche à cet égard, nous montre suffisamment le chemin et tous les responsables de droite sont d’accord à ce sujet.

Le problème à droite est celui du niveau de conscience du danger de « chienlit » et du degré d’implication des différents responsables susceptibles de prendre les rênes du pays, dans le traitement des problèmes de l’immigration et de l’islam. Il ne s’agit pas seulement en effet, de renvoyer le PS en 2017 ce que tout le monde est désormais capable de réussir face à l’incurie de ce Non-Président et de son Non-Gouvernement ! Il s’agit bien au-delà, de mettre en œuvre la politique qui « réduira » définitivement le Front National.

Le candidat de droite devra donc être élu sur une politique forte à cet égard pour avoir les mains libres. S’il était élu sur une sorte de complicité pour une politique médiocrement consensuelle, acceptable par la gauche et agréable au centre, il aurait les mains liées et ne réussirait ni le redressement socio-économique du pays ni la reconstitution du tissu social mis à mal par trente ans de négligence !

… et le Front National continuerait de monter et deviendrait inéluctablement le pôle de rassemblement national pour la présidentielle suivante !

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