L'action, ce sont des hommes au milieu des circonstances ! (Charles de Gaulle) ... (6 Août 2015)
Debout la droite … La gauche a failli ! Il faut redresser la France encore une fois ... l'an 2017 !
La gauche à contresens, cela remonte loin ! Dans les années 50 à 80, en même temps que le peuple français reconstruisait et s’enrichissait, nos intellectuels de la gauche germanopratine à commencer par ceux de la rue d’Ulm et de nos écoles en sciences sociales et politiques, s’évertuaient à « dé-construire » le socle de valeurs sur lequel s’était bâti la renaissance de la France après les désastres des IIIè et IVè Républiques. Ce socle de discipline sociale et de solidarité nationale d’un côté, de responsabilité et d’effort individuel de l’autre, n’était pas de gauche, du moins de cette gauche marxisante devenue la pensée normalisée et le catéchisme politique de l’époque. Il devait donc être détruit même si nos obsédés de l’intellectualisme « modernisant » ne savaient déjà plus très bien quoi « re-construire » à la place puisque les premiers désastres du communisme appliqué leur sautaient déjà à la figure.
La première attaque significative du processus de déliquescence date de 1968-69 quand Edgar Faure avait imprudemment laissé pénétrer à l’école et dans les universités le virus du laxisme pédagogique et de « l’auto-gestion » des savoirs et des structures d’enseignement. Il s’est étendu par la suite au secteur économique, social, sociétal et culturel par le biais des erreurs insensées du premier septennat de Mitterand, du laxisme badintérien en matière de politique pénale, des innovations cultureuses tous azimuts (« tout est art ! » disait-il) du tourbillonnant Jack Lang et enfin, de la mise en place irresponsable d’une politique délibérément immigrationiste qui n’était déjà plus justifiée par des besoins économiques mais par la seule raison que le PS voulait soigner ses complexes anti-colonialistes et que le pouvoir socialiste voulait favoriser la montée du Front National pour contrer la droite ! Le processus de déliquescence nationale s’est accéléré à la fin des années 90 grâce aux contresens du trio infernal Jospin-Aubry-Strauss-Kahn, réduction du temps de travail et renforcement d’une protection sociale déjà excessive, au moment même où tous les pays concurrents décidaient de faire le chemin inverse !
Et puis l’incroyable est arrivé ! Jacques Chirac prisonnier de ceux qui l’avaient élu au centre et à gauche en 2002, s’est laissé aller à une politique molle au lieu de réformer le pays. Quelques demi-réformes sur les retraites avec alignement plus que partiel de quelques régimes sociaux, recul désastreux sur le CPE promu par Dominique de Villepin comme on avait reculé sur les réformes Juppé en 1995 mais surtout, et la faute est lourde, rien de solide en matière de cadrage « immigration-islam » à part l’interdiction du voile dans les lieux publics tout en laissant au contraire la voie libre au Front National sur ces thèmes sensibles qui exaspéraient le peuple de plus en plus fortement !!
La France donc prenait du retard et après la crise 2008-2012 heureusement surmontée en France et en Europe grâce au courage et à l’opiniâtreté du Président Sarkozy et de la Chancelière Angela Merkel, il devenait vital que le pays s’adapte d’urgence aux défis économiques, démographiques et culturels ainsi qu’aux défis de puissance que lui lançaient ses concurrents et les nouvelles puissances du monde qui émergeait. Sarkozy avait mis en œuvre les premières réformes (retraites, TVA « sociale », réforme ISF, flexibilisation travail-salaires, remplacement des fonctionnaires …) mais Hollande élu Président par accident, mû par quelque sentiment diabolique ou tout simplement par le déni des réalités ou un réflexe de démagogie gauchisante, a tout remis en cause et perdu trois ans pour, à contrecœur et sous la pression des faits, ne pas même arriver au dixième du potentiel des mesures que Nicolas Sarkozy avait décidées !
Hollande a failli ! Il a laissé le pays s’enfoncer dans la déliquescence politique, économique, sociale et culturelle tout en ayant le front de proclamer (discours de Carcassonne) qu’il avait fait le nécessaire et qu’il ne ferait rien jusqu’en 2017 qui puisse fâcher sa clientèle électorale …le Front National continue donc de monter en même temps que le chômage et l’insécurité publique.
La droite donc, doit d’urgence reprendre les rênes pour réveiller le peuple, lui redonner confiance et rétablir la France dans son rôle de puissance-pivot en Europe.
Redonner confiance au peuple … résister et agir !
… Rétablir la discipline à l’école et lui rendre sa mission d’instruction publique pour donner à tous les enfants les points de référence, les repères qui leur permettront ensuite de se construire eux-mêmes et de construire leur vie sur des bases solides … une nécessité pour l’intégration puis l’assimilation correctes dans la société française des enfants d’immigrés donc pour la cohésion sociale et nationale du pays et la préservation de l’identité française. Abandonner donc les lubies « pédagogistes » post-soixante-huitardes qui prônent l’inverse et ne produisent que des jeunes paumés ignorants, mal dans leur peau, sans force de caractère et incapables de se conduire en société quand ils ne s’y comportent pas comme des bêtes sauvages.
… Remettre de l’ordre dans le système judiciaire civil et aussi bien qu’administratif où une certaine politisation semble s’installer ou tout au moins des influences politiques prévaloir dans certaines décisions comme l’ont révélé le scandale dit du « Mur des Cons » impliquant le Syndicat de la Magistrature et certaines décisions récentes du Conseil d’Etat (nominations récentes sous influence politique à la tête de l’AFP !) sans même évoquer un activisme douteux de quelques juges en liaison avec certains journalistes dans les mises en cause très discutables de certains hommes politiques … en particulier de l’opposition ! Il serait souhaitable que notre justice ne dérive pas dans les sens d’une « justice-justicière » à la façon de ce « journalisme-justicier » qui se répand sur nos ondes et dans nos journaux, en particulier ceux du « service public de l’information » qui contrevient ainsi à sa mission d’une information objective et neutre. Il faudra aussi veiller à ce que ne se développent pas dans notre pays les excès d’un embryon de gouvernement des juges comme le laissent entrevoir les appétits et discours de certains membres du Conseil Constitutionnel. La souveraineté en effet, appartient au peuple qui la délègue au Président de la République et au Parlement. Le Conseil doit donc éviter tout blocage intempestif du fonctionnement des pouvoirs publics par trop de formalisme juridique. Nous sommes déjà allés très loin dans la défense des libertés publiques et de la liberté individuelle … il ne serait pas bon de devoir modifier la Constitution à chaque fois qu’un problème se poserait, par exemple de sécurité publique ou de sûreté de l’Etat !
… Rétablir l’autorité de l’Etat de telle sorte que personne pas plus les écolo-gaucho-alternatifs que les voyous des banlieues, ne puisse se croire autorisé à troubler l’ordre public quand l’envie lui prend à l’occasion de tel ou tel projet qui lui déplairait ou de tel ou tel évènement sportif, politique ou religieux qui ne se serait pas déroulé selon ses souhaits. A cet égard, il faut sérieusement envisager un processus de « reconquête » donc de rétablissement des services publics dans les banlieues ou quartiers que les autorités ont au cours des trente dernières années, lâchement abandonnés aux mains des voyous. Reconquête par la force si nécessaire jusqu’à mettre en œuvre au besoin, un régime d’exception donnant à la police et à la justice les moyens juridiques pour faire face dans l’urgence à toute situation mettant en danger la sûreté de l’Etat ou portant gravement atteinte à l’ordre public. Et s’il le faut intervention de l’armée pour « boucler » les quartiers et « ratisser » les voyous, la drogue et les armes comme le suggérait de façon très non-politiquement correcte une Sénatrice socialiste de Marseille qui connaît bien son environnement !
… Définir et mettre en œuvre un cadrage strict du processus immigration-intégration incluant d’une part le cadre d’exercice de la religion islamique tenue pour une composante essentielle du problème de l’immigration et d’autre part, le cadre dans lequel pourra se dérouler à l’avenir le processus d’octroi de la nationalité française. Cela lèvera toute ambiguïté aux yeux des populations d’accueil comme des immigrés sur les conditions dans lesquelles ces derniers pourront s’installer sur le territoire français et éventuellement devenir français. Ce n’est que grâce à une politique claire pour tous et strictement respectée (ou sanctionnée selon le cas) qu’on obtiendra une immigration apaisée et qu’on pourra parler de « vivre ensemble » ! La République ne saurait s’accommoder de la chienlit actuelle ni d’ailleurs la grande masse des immigrés ou enfants d’immigrés qui veulent vivre en paix en France en en respectant les lois et les coutumes jusqu’à les faire entièrement leurs lorsqu’ils voudront devenir français à part entière. La France est une et indivisible territorialement mais aussi socialement et sociologiquement. Elle ne saurait être pluraliste et encore moins communautariste. Elle refuse de devenir le grand « melting pot » des sous-cultures des banlieues du monde entier et ne saurait se satisfaire de ce métissage culturel sans âme ni caractère qui est en train de s’instituer dans quelques pays d’Asie et d’Amérique latine où la « civilisation coca-hamburger » des Etats-Unis sert malheureusement de modèle ! La France devra tout faire pour que l’Europe suive la même voie.
… Concernant l’exercice de la religion islamique, il doit être convenu avec les autorités musulmanes de France et clair pour tous les musulmans : 1. Que la religion doit rester dans la sphère privée et ceci quel que soit le nombre ou la qualité des lieux de prière ou mosquées disponibles sur le territoire et 2. Qu’il y a en France une séparation totale de l’Eglise et de l’Etat et que la loi civile et pénale française a le pas sur toute autre prescription, commandement, pratique ou tradition religieuse, philosophique ou morale. C’est pourquoi il faudra sans s’immiscer dans les aspects purement théologiques, que les autorités de l’Etat français s’attachent à obtenir que les ‘ulémas redéfinissent l’idjma’, le consensus religieux dans un fond et une forme qui soient compatibles avec le cadre de vie et le contexte de la France du 21è siècle. Obtenir ensuite que les imams le prêchent … et ceci en toute loyauté à l’égard du pays d’accueil et sans « taqiya » car la France n’est pas un pays ennemi même si elle n’est pas dans le Dar el Islam (autre notion à revoir mais au niveau de l’Islam mondial !).
… Pratiquer avec les pays d’émigration une politique de coopération globale incluant à la fois les aspects de développement pour freiner l’émigration économique voire culturelle ou politique à condition bien évidement que l’usage de l’aide apportée soit dûment contrôlé, les conditions de retour ou de renvoi des nationaux du pays dont la France ne voudra pas ou ne voudra plus et enfin, pour les pays musulmans, l’information aux populations de ce qui est acceptable en France en matière d’exercice de la religion musulmane … afin que nul n’en ignore !
… Cesser de penser et agir « cocooning, bisounourseries et assistanat » ! On a sous les yeux en France, en Europe et dans la société occidentale en général, les dégâts psychologiques et sociétaux que crée la déresponsabilisation des individus par un assistanat social débridé et une « culture de l’excuse » hors de propos en matière pénale. L’Etat n’est pas chargé de compenser toutes les misères du monde ni de faire des écoles, des services sociaux ou des prisons, de belles et généreuses nurseries pour assistés irresponsables. C’est à l’individu d’abord, de veiller sur lui-même et d’entretenir sa famille. Il est responsable de ses actes et ne peut pas être ou devenir l’éternel assisté dont rêvent nos belles âmes dans leur monde irréel ! Concernant les allocations versées aux immigrés, elles devront être revues dans la mesure où les immigrés, tout au moins les « demandeurs d’asile », bénéficient souvent d’allocations plus élevées que celles attribuées aux « pauvres de souche » ce qui crée un violent sentiment d’injustice dans la population française. Allocations à revoir aussi pour la raison qu’étant largement connues « au pays », elles constituent une puissante incitation à l’émigration économique dans les villages et banlieues d’origine. Une allocation de 500, 1.000 euro ou plus constitue en effet un mirage dangereux pour quelqu’un qui dans les villages ou banlieues d’Amérique latine, Asie ou Afrique gagne de 1 à 5 euro par jour et encore de façon très aléatoire !!! Les associations activistes qui au-delà de la simple assistance aux immigrés, poussent à l’immigration sont à cet égard criminelles car elles alimentent et grossissent une immigration dont la France n’a aucun besoin et créent in fine de la mendicité, de la pauvreté et de la délinquance. Il faudra donc revoir le système des aides pour supprimer définitivement ce caractère de pompe aspirante qu’elles jouent sur l’immigration et les réserver aux seules catégories d’immigrés acceptées et contrôlées.
… Cesser de se laisser emporter dans le courant fou de cette obsession de « modernisme » qui excite tant nos belles âmes boboïsantes et les conduit à vouloir renier nos racines jugées ringardes mais aussi les simples idées et comportements que le bon sens commande et à révérer à leur place des fantaisies, des caprices ou des lubies qu’elles veulent ériger en normes nouvelles, valeurs éternelles et droits imprescriptibles ! Cela se traduit par un vacarme sidérant autour du mariage homosexuel et de ses dérivés, la PMA et la GPA, qui prétendent dans le sillage de la « politique du genre », nier le fait que l’homme et la femme ne soient pas égaux c’est à dire hermaphrodites ( !) et créer un « droit à l’enfant » aux dépens des « droits de l’enfant » pour satisfaire des caprices affectifs d’adultes égocentriques et irresponsables. Obsession égalitariste aussi au sujet des « politiques de discrimination positive » qui ne sont que mépris ou condescendance pour ceux qu’on voudrait aider et injustice pour les autres. Citons encore cette lubie moderniste issue de la peur du progrès et d’un écologisme aussi obtus que la Bible des Quakers ou l’Islam intégriste, ce « principe de précaution » qui appliqué sans discrimination, aboutirait à bloquer toute recherche en médecine et biologie, agronomie et OGM, intelligence artificielle et transhumanisme, sources d’énergie nouvelles ou améliorées … et ce principe dans l’excitation générale a été institué en principe constitutionnel !!!
… Oui, le secteur public et para-public devra travailler plus, plus souplement et plus efficacement, moins pratiquer l’absentéisme, partir à la retraite plus tard, changer de poste ou de fonction selon les besoins du service, augmenter les cadences et l’intensité de son travail et produire plus de résultats ! Oui, il faut revoir les missions, fonctions, procédures et moyens de l’ensemble du secteur public et bousculer en conséquence la fonction publique et para-publique !
C’est la mère de toutes les réformes et le fondement du redressement national : pertinence des missions, efficacité des fonctions, efficience des moyens et par conséquent souplesse du temps de travail et des rémunérations, redéfinition et amélioration permanente des postes de travail, polyvalence et interchangeabilité des postes, production en flux continu … et pour cela « flexibilisation » et mise en cohérence des statuts avec alignement des « régimes particuliers » sur le régime général pour tous les droits ( congés, chômage, maladie, retraite, indemnités de licenciement et bien entendu cotisations personnelles ou patronales, etc …). En parallèle redéfinition du droit syndical et du droit de grève avec interdiction ou limitation pour toutes les fonctions de souveraineté (armée, police, justice, sécurité aérienne, services sociaux d’urgence …) et cadrage des mouvements de grève en fonction des critères d’intérêt public majeur, de sécurité publique et d’ordre public.
On ne doit plus voir des gens partir à la retraite à 50 ou 55 ans avec le même niveau de pénibilité effective de leur travail que d’autres qui y accèdent à 62 ou à 65 ans ! Finis les taux d’absentéisme deux ou trois fois plus élevés dans la fonction publique ou para-publique que dans le secteur privé ! Plus d’ambiance « belle au bois dormant » ou « club de bavardage à la machine à café » avec sureffectifs éhontés et charge de travail inexistante dans les administrations régionales ! Plus de pilotes d’Air France ou de contrôleurs aériens qui mettent en péril, les uns la compagnie nationale et les autres la sécurité des vols européens ! Plus de Syndicat de la Magistrature qui décrédibilise la justice française en affichant ses allégeances ou préférences politiques ! Plus de « grève CGT » à but essentiellement politique ou pire encore à but de défense corporatiste alors que les problèmes invoqués peuvent être réglés par le dialogue social ordinaire !
… Une fois l’opération secteur public menée à bien, on pourra alors et alors seulement, procéder à la réduction de la dépense publique qu’elle soit de nature administrative, économique, sociale … ou financière avec le service de la dette !
La santé de l’économie du pays en dépend et donc sa capacité à générer richesse et sécurité sociale sans vouloir parler de cette belle idée de nos gentils économistes onusiens un peu rêveurs qui parlent de « bonheur ou de bien-être national » … qu’il soit brut ou net !!! L’équation est facile à comprendre pour qui, même inculte, a du bon sens mais elle est difficile à assimiler par nos « économistes de gauche » (bel oxymore !) et totalement étrangère à tout esprit formaté et obscurci par l’idéologie dans laquelle patauge la gauche française depuis le milieu du siècle passé à savoir le marxisme (appliqué ou non !) absorbé au cours des trois dernières décennie par cette « pensée complexe » ou plutôt cette bouillie intellectuelle faite de christianisme social, de marxisme amolli et d’écolo-droit de l’hommisme composée par nos intellectuels de gauche et penseurs sociaux quand ils se sont aperçus qu’ils allaient droit dans le mur avec le marxisme et ses désastreux avatars. Cette gauche est désespérément bien-pensante mais elle pense faux et agit à contresens ! Elle aura donc bien du mal à comprendre l’équation du bon sens :
Réforme du secteur public (actuellement 54 % du PIB !!!) = diminution des coûts publics = diminution de la dépense publique = allègement des charges des entreprises et/ou des impôts des particuliers = diminution des coûts de production et augmentation de la compétitivité , augmentation de la capacité d’épargne des entreprises et des particuliers et/ou augmentation de la capacité de consommation = augmentation de l’investissement et de la consommation = augmentation de la production et des exportations = augmentation de l’emploi et meilleures rentrées fiscales = augmentation de la capacité d’investissement public stratégique et de sécurisation sociale
… et la roue tournera à l’endroit au lieu de tourner à l’envers ! L’économique tirera l’investissement, l’emploi et le social au lieu que le social et l’administratif étouffent l’économique !
Rétablir la France dans son rôle de puissance-pivot en Europe
Rien en Europe depuis Clovis, n’a pu se faire sans la France, la « Grande Nation » comme l’appelaient révérencieusement et parfois par moquerie ou jalousie les pays voisins, amis ou ennemis : Clovis envahisseur païen s’assimilant au milieu gallo-romain et ancrant la France nouvelle dans la chrétienté par sa conversion solennelle, Charles Martel bloquant la vague arabo-musulmane, la France pivot de l’Empire européen de Charlemagne, la conquête et la colonisation de l’Angleterre alors saxonne, les Croisades et la guidance de la chrétienté militante, la mise au pas des féodaux par Saint Louis et Louis XI en passant par Philippe le Bel puis la guerre de Cent ans contre les héritiers des Plantagenet, François Ier et le triomphe européen de la Renaissance italienne, Henri IV mettant fin aux guerres de religion, Louis XIV dont on parlait en Europe en disant « Le Roi », la Révolution et l’Empire napoléonien, la naissance de l’Italie moderne et de l’Allemagne par la grâce de nouvelles victoires et défaites de la France, les guerres mondiales du suicide européen par les volontés de puissance antagonistes de la France et de l’Allemagne … sans oublier l’accouchement des Etats-Unis par notre bon roi Louis XVI et la succession des deux empires coloniaux français, celui des Compagnies des Indes franchisées par les Rois des 16è et 17è siècles puis celui de la IIIè République laïque et sociale au nom de la mission civilisatrice de la France !
La France reste toujours la puissance-pivot en Europe même si l’Europe a du laisser la main aux Etats-Unis depuis 1945 et n’est plus « le centre du monde » comme elle l’était depuis la Renaissance. Cette position, elle la doit à une conjonction de facteur, la force d’une population nombreuse déjà fort instruite dans la culture gallo-romaine mais aussi la situation géographique et stratégique du pays au croisement des routes européennes et enfin cette accumulation de victoires et de défaites, de réussite et d’échecs qui forgent le caractère d’une nation et lui confèrent cette volonté de puissance sans laquelle, aucun peuple, aucun pays ni aucune civilisation ne peut naître, se développer ni durer !
La deuxième guerre mondiale a sonné le glas de la puissance européenne et de chacune de ses nations et a laissé aux Etats-Unis le « leadership » mondial en raison de l’inversion du rapport de forces entre les deux côtés de l’Atlantique mais aussi par nécessité de défense contre « l’Ours soviétique » et de reconversion des empires coloniaux en un tiers-monde au développement en devenir.
La France et sa République quant à elles, deux fois parties en déliquescence politique et institutionnelle et deux fois relevées par le Général de Gaulle en 1945 puis en 1958, ont pu grâce à lui, effacer les traumatismes laissés par la guerre et le peuple français reprendre confiance pour continuer d’avancer sur le chemin de sa longue histoire.
La situation aujourd’hui est malheureusement très similaire à celle des erreurs et des troubles des années « trente » qui nous ont entraînés dans une guerre perdue parce que mal pensée, non préparée et désastreusement dirigée ou à celle de l’instabilité politique et des mouvements populaires des dernières années de la IVè République qui ont failli mener la France au coup d’Etat ! La France et son peuple en effet, sont emportés dans ce processus lent mais continu de déliquescence économique, sociale, sociologique et culturelle décrit plus haut, né des extravagances intellectuelles de nos faux-penseurs des années 50-60, enclenché par les lubies soixante-huitardes et nourri abondamment de l’immobilisme et du laisser-aller de nos gouvernants à partir du premier septennat de François Mitterand jusqu’au néant politique et aux contresens hollandesques en passant par l’impardonnable « benign neglect » de Jacques Chirac.
Nicolas Sarkozy a bien essayé d’arrêter ce processus dévastateur par quelques réformes de fond mais il a du donner la priorité à la résolution de la crise 2008-2012 qu’il a magistralement maîtrisée avec la complicité active d’Angela Merkel et de Mario Draghi, Président de la Banque Centrale.
Mais le processus a repris avec François Hollande dont l’incurie manifeste entraîne le pays dans les abîmes après qu’il a annulé toutes les mesures prises par le tandem Sarkozy-Fillon avant d’en reprendre certaines a minima (et donc sans résultat), d’en déduire qu’il avait fait le nécessaire et qu’il ne déciderait désormais d’aucune réforme jusqu’en 2017 (discours de Carcassonne de mai 2015) … sans ajouter cependant que cette inertie n’était justifiée que par le souci de ne pas mécontenter ses diverses « clientèles » !
Il s’agit donc pour la droite, en reprenant les rênes, de rétablir la crédibilité de la France quant à sa capacité de se réformer pour reprendre l’initiative en Europe et jouer pleinement à nouveau son rôle de puissance-pivot :
… pour que la France ne continue pas de se déclasser dans la hiérarchie de la puissance et de la richesse des nations alors que les siennes diminuent faute de décider et d’agir quand celles des autres augmentent parce qu’ils ont eu la volonté et l’opiniâtreté de mettre en oeuvre les réformes qu’il fallait. L’Angleterrre, l’Allemagne, l’Espagne, le Portugal, l’Irlande en Europe mais aussi le Canada, l’Australie, etc …. y sont parvenues mais la France continue de traîner malgré les exhortations de la Cour des Comptes. Hollande ne veut rien voir et rien entendre. L’incurie ne devrait-elle pas être érigée en crime de haute trahison ou tout au moins déclarée passible d’un référendum de renvoi d’un Président incapable ?
… pour que la France soit le point de cristallisation des initiatives de construction de la nouvelle Europe sachant que seule la France a réellement une ambition pour l’Europe quand l’Allemagne et plus encore l’Angleterre se contenteraient médiocrement de devenir une Grande Suisse confortable et bien gérée. Ce n’est pas l’ambition de la France.
« L’Europe, c’est la France et l’Allemagne ! » disait de Gaulle. La France face à l’évolution du monde, ne peut en effet poursuivre sa longue histoire qu’à travers l’Europe mais une Europe qui soit européenne et autonome.
Demandons à ses héritiers ou ceux qui se proclament tels de ne pas le trahir et d’œuvrer pour que le rapprochement franco-allemand soit créateur de puissance et de grandeur pour notre bien à tous, français, allemands et européens … et pour que notre civilisation française et européenne n’en vienne à s’effacer de la scène mondiale !
Il faut donc reprendre d’urgence le processus d’harmonisation de nos politiques respectives de façon à constituer un front commun solide devant lequel il sera évidemment difficile pour nos partenaires européens de ne pas suivre et pour n’importe quelle autre puissance, Etats-Unis, Chine, Russie ou autre, de résister ou de prétendre imposer ses vues.
L’objectif est de faire de l’Europe, la puissance mondiale de référence du 21è siècle ! … et dans ce but il est nécessaire de ranimer notre volonté de puissance en menant à terme les réformes et les actions qui permettront le redressement économique, social, culturel et sociétal de la France et assureront pour le 21è siècle sa cohésion nationale et sa grandeur face aux bouleversements du monde.
Voilà la tâche qui attend notre futur Président et son gouvernement. Le programme est vaste mais la route est belle même si elle sera dure ! Il y faudra une droite forte qui n’aie pas peur de mettre en oeuvre une politique forte.