Puissance-pivot de l'Europe depuis le Royaume des Francs, la France en est devenue le bouffon (17 Octobre 2014)
… de l’incurie au vaudeville, la honte socialiste !
Le couple Sapin-Eckert qui vient de commettre le plus mauvais budget du quinquennat et donc du siècle fait gracieusement la danse du ventre devant la Commission et les allemands au Conseil européen des Ministres, le même Eckert qui voulait il n’y a pas si longtemps ajouter la valeur locative de la maison dans laquelle ils vivent à l’assiette de l’IRPP des propriétaires de ladite maison ou encore ajouter les œuvres d’art à la taxation de l’ISF (sales riches que la gauche caviar avait oubliés du temps de Mitterand !!).
Après les imbécillités étatisantes et déclarations incongrues de Montebourg, notre nouveau ministre Emmanuel Macron fait assaut de libéralisme et doit se défendre sur France Inter, la radio très gauchisante et bien-pensante du « service public », d’avoir été banquier.
Quant à Manuel Valls, notre Premier Ministre, on le verra sans doute postuler au MEDEF dès que son gouvernement aura sombré !
Pendant ce temps Marisol Touraine nous rassure sur l’éventuelle épidémie de fièvre ébola et les députés socialistes, les vrais, les durs, réclament au gouvernement la réduction des allocations familiales des riches ce que s’empresse d’approuver ledit Valls, soucieux de rester à gauche pour ne pas tomber trop vite à droite ! Manque de chance, la CGT, le PC et beaucoup de socialistes « durs » sont contre puisque la politique familiale n’est pas un outil de redistribution mais un principe d’application « universelle » même si c’est la droite qui l’a mis en place autrefois.
Ce gouvernement a déjà reculé sur la taxe poids lourds et Ségolène Royal fait le « buzz » avec sa proposition, hors de propos puisque hors de ses moyens, de rendre gratuits les autoroutes pendant les fins de semaine. Il a reculé aussi sur la réforme des professions réglementées à commencer par les taxis qui ne sont pas plus tendres que les routiers. On ne cite là que les deux derniers exemples car depuis l’arrivée au pouvoir de François Hollande, toute annonce d’une mesure un tant soit peu restrictive, est aussitôt rapportée ou bien vite diluée par une mesure contraire.
Nos socialistes de gouvernement à défaut de pouvoir aller plus loin côté « loi Taubira/mariage homo/PMA-GPA », s’occupent en revanche de façon très agressive de la « féminisation » des noms de métiers et fonctions et du « genrage » systématique des petits garçons et des petites filles dans l’Education Nationale!
C’est évidemment beaucoup plus important que mettre en œuvre les réformes qui permettraient à la France de rétablir son économie et reprendre sa marche en avant !
Tout cela est faux, inadapté voire délibérément mensonger et relève d’une incurie impardonnable. Le peuple le sent bien et commence à demander des comptes d'élection en élection et aussi dans la rue !
Alors ? Valls, Macron et leurs déclarations d’amour de l’entreprise et de dédication aux réformes, beaucoup de bruit pour rien ?
Sans doute pas car ils espèrent encore tromper ces « couillons » de la Commission et des Etats-partenaires qui ont l’inintelligence de ne pas croire en la doxa socialiste et le front de douter des si magistrales manœuvres de nos gouvernants. Prétention et arrogance vont toujours avec bêtise !
Nos petits malins cherchent à négocier un pacte ( Hollande adore les « pactes » qui n’ont pas de contenu et donc pas d’application concrète !) qui les exonérerait d’une saine gestion des dépenses publiques et leur permettrait de quémander un nouveau report à 2017 de ce qu’ils avaient promis de faire pour 2013 et par la même occasion de faire passer leur budget-bidon pour 2015 … tout cela contre quelques intentions de réforme dûment proclamées !!!
Un pacte honteux car ce n’est pas de Bruxelles ni de l’Allemagne ou du bon Dieu que dépend notre avenir mais de nous-mêmes !
Après un mauvais budget, un budget étriqué reflétant la médiocrité de ses concepteurs, un budget qui était la dernière chance de sauver un quinquennat désormais raté car irrattrapable ( voir article du 4 Octobre 2014 "Budget 2015, l'occasion perdue de sauver un quinquennat raté"), après tous les échecs, reculades et tartarinades de ce quinquennat, nos charlatans gouvernementaux vont-ils réussir à les tromper encore une fois … ou nos magiciens socialistes vont-ils exploser comme de jolies bulles de savon pour le plus grand bien du pays ?
Derrière les annonces ou bonnes intentions, si belles et si soudaines qu’on a du mal à y croire, on attend les actes : la réduction d’un secteur public administratif, économique et social, mammouthique, insuffisamment efficace et beaucoup trop inefficient, ramené à ses fonctions régaliennes et à un rôle d’initiative et d’impulsion sur les grands projets d’intérêt national ou européen ; une réduction en proportion des coûts et des dépenses publiques permettant d’alléger les charges des entreprises et les impôts des particuliers pour relancer l’investissement et la consommation ; une flexibilisation des conditions et rémunérations du travail de nature à placer les entreprises françaises dans des conditions de compétitivité favorables ; une réforme du système d’éducation nationale permettant de répondre aux critiques de « la fabrique des cancres » ; enfin, une remise en ordre de la « vie dans les quartiers » comprenant les aspects socio-économiques, éducatifs et sécuritaires et la mise en oeuvre d’un cadrage effectif du processus immigration-intégration-éducation jusqu’à assimilation et éventuelle naturalisation avec abandon des processus automatiques d’acquisition de la nationalité y compris si nécessaire le droit du sol. Bref, le contraire de nos socialistes de gouvernement qui pensent faux l’économique et le social mais se vautrent dans la bien-pensance sociétale, à contresens des réalités du monde actuel où le combat va être rude pour faire face aux défis ddu 21è siècle.
Au lieu d’être le moteur de l’Europe nous en sommes devenus le handicap ! Une France nulle et ridicule qui n’avance plus et entre progressivement en déliquescence économique, sociale, culturelle et sociétale, et bientôt humaine si les français ne se lèvent pas bientôt contre l’incurie de leurs gouvernants. Hollande et les socialistes devraient être condamnés à l’autoflagellation et à battre leur coulpe pour le reste de leur vie !
Bruxelles en effet ni l’Allemagne ni le Fonds Monétaire International ni les agences de notation ni les marchés ne peuvent nous imposer ce que nous ne voulons pas mais si nous ne le faisons pas de nous-mêmes, la France disparaitra puis l’Europe et la civilisation européenne !
L’Europe en effet, c’est la France et l’Allemagne, elle ne se fera ni à Bruxelles ni à Strasbourg, elle se fera par Paris et par Berlin ! (voir à ce sujet les articles « Dieu sauve la France et l’Europe » du 8 Juin 2014 et « La France peut-elle encore sauver l’Europe » » du 18 Juin 2014)
Comment en est-on arrivé à cette déliquescence nationale, à ce suicide ?
Nicolas Sarkozy et Angela Merkel ont sorti l’Europe de la crise dite « de l’euro » en s’accordant sur le TSCG (Traité de Stabilité, Coordination et Gouvernance) de Mars 2012 qui a stabilisé avec l’appui de Mario Draghi, le Président de la Banque Centrale, le vent de folie venant des Etats-Unis.
Les français au même moment, encore peu conscients des racines du mal, ont imprudemment voté pour celui qui leur mentait en leur proposant le moindre effort. Cette lâcheté encouragée par les tromperies des politiciens de cette gauche, angéliste ou jésuitique selon les cas, a déjà fait perdre plus de deux ans à la France et menace de lui faire perdre deux ans de plus car la politique française passe maintenant de l’incurie au vaudeville !
En Juillet 2012 à peine installé, François Hollande prétendait avoir « réorienté l’Europe vers la croissance » par un plan de relance européen financé par les reliquats des fonds européens non utilisés dont le couple Sarkozy-Merkel avaient déjà décidé l’utilisation depuis des mois !
Il a ensuite passé deux ans à promettre à nos partenaires européens le retour aux 3% de déficit budgétaire, aux français l’inversion de la courbe du chômage puis le retour de la croissance et à donner à tous des leçons de sérénité économique arguant qu’un réglage fin de l’économie permettrait au « modèle français » d’éclairer le monde ! (les socialistes français ont toujours eu du mal à « passer de l’ombre à la lumière » !)
Bref, comme Mitterand, il voulait donner du temps au temps sans prendre de risque ! Malheureusement les erreurs ou les lâchetés que Mitterand pouvait encore se permettre, Hollande n’en a plus le temps ni les moyens ni le peuple français l’envie ou la patience de les supporter !
Qu’a-t-il fait ? Il a commencé par supprimer ou diluer toutes les réformes et décisions prises par l’équipe Sarkozy-Fillon, réforme des retraites par l’introduction de la notion de « pénibilité » qui réduit potentiellement de moitié l’impact du passage aux 62 ans, annulation du transfert prévu des charges des entreprises sur la TVA (sociale !) prévue pour Octobre 2012, abandon de toute forme de « révision des politiques publiques », abandon du non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux, etc …
En revanche, il a lâché les vannes des « petits cadeaux » financiers ou sociaux, législatifs ou institutionnels à ses clientèles, les pauvres, les immigrés, les minorités sexuelles, les fonctionnaires, etc … pour la « justice sociale et par idiotisme de la bien-pensance et « des droits à … ».
Il a encore fait beaucoup de « bêtises socialisantes » pour montrer son gauchisme, il a déclaré sa détestation des riches et de la finance, ordonné puis retiré la taxation à 75 %, bref, il a beaucoup taxé tout le monde et se trouve maintenant au bout du rouleau fiscal … mauvaise image auprès du peuple français mais aussi des investisseurs étrangers … la risée de tous par ses excès !
Bref, Hollande dans la grande tradition socialiste, pense faux l’économique et le social mais il est bien-pensant dans le sociétal ! Il gouverne à contresens des réalités du monde !
Il n’a fait aucune réforme structurelle qui aurait permis à son gouvernement de réduire effectivement le poids monstrueux de la dépense publique qui pèse par l’impôt sur l’investissement des entreprises et la consommation individuelle. Ses économistes « de gauche » ( peut-on être économiste et « de gauche »?) ne cessaient de se lamenter sur « les inégalités croissantes » (Piketty), sur « l’austérité qui conduit au bocage » (Daniel Cohen et beaucoup d’autres « keynésiens » mal assimilés !).
Du coup, Hollande n’a rien fait à part deux demi-mesures : deux ans pour mettre en œuvre très partiellement les recommandations du rapport Gallois (CICE et pacte de compétitivité à peine ébauchés) d’une part, flexibilisation-sécurisation du temps de travail (toujours dans les limbes, l’aspect sécurisation ayant prévalu sur l’objectif de flexibilisation) d’autre part. Deux mesures prévues par le gouvernement Fillon dont ce gouvernement a compliqué à plaisir la mise en œuvre pour satisfaire les conditions mises par les syndicats à leur « acceptation »!
Tout le reste n’était qu’annonces politiciennes pour tromper « l’ennemi » à savoir les partenaires européens, le FMI, les marchés et les agences de notation d’une part, les entreprises et le bon peuple d’autre part. Des annonces jamais mises en œuvre ou aussitôt retirées qu’annoncées ou tout simplement diluées aussitôt par quelque contre-mesure … de peur que ledit peuple, les syndicats ou les corporations intéressées ne réagissent trop violemment !
Bref, ce gouvernement a peur. Il hésite, il papillonne et se trouve systématiquement en situation d’accusé ou se fait traiter de bouffon dans tout ce qu’il entreprend même quand il prend les bonnes décisions !
Du côté de nos partenaires internationaux et d’abord européens, Hollande et son gouvernement ont perdu toute crédibilité non seulement par leur incurie, leurs mensonges ou tentatives enfantines de tromperie mais aussi par leurs fanfaronnades et au-delà de toute éducation, leurs voyouteries.
A titre d’exemples : les mensonges sur les 3 % de déficit, les supercheries budgétaires dont on atteint l’apogée avec le budget 2015, les réflexions non autorisées de ministres sur les personnalités et les politiques de pays étrangers à commencer par cette « arrogante Allemagne » … les morceaux de bravoure de Montebourg, Duflot, etc … voire même le Président de l’Assemblée Nationale à propos par exemple de cette « austérité » si détestable sans parler des imbécillités des pointeurs maladroits du PS !
Ils auraient pu tout se permettre s’ils avaient au moins engagé mené au fond une de ces réformes qu’on appelle structurelles : révision des objectifs, missions, fonctions, moyens et procédures de l’ensemble des institutions du secteur public ; transfert des charges des entreprises et réforme fiscale ; révision au fond du droit du travail.
N’ayant pas cet acquis, ils sont sujets aux critiques répétées et peut être aux sanctions de la Commission Européenne, à celles du Président de l’Eurogroupe, de l’Allemagne, des partenaires européens du Sud qui ont fait les réformes que notre gouvernement se refuse à faire, du FMI, des agences de notation qui mettent en question notre sérieux en abaissant la note de la France … et ce qui serait beaucoup plus grave aux sanctions des marchés qui inspirent tant d’horreur et de mépris à nos socialistes inconscients et hors du temps présent.
L’incurie des gouvernements Hollande est d’autant plus criminelle que seule la France a une ambition pour l’Europe à la différence de l’Allemagne et de l’Angleterre qui se satisferaient de devenir une Grande Suisse bien gérée et bien prospère au cas où l’Europe ne se ferait pas.
Le redressement de la France et son retour au commandement du processus de construction de l’Europe est donc vital car sans Europe, la France, l’Allemagne, l’Angleterre et les autres nations européennes sombreraient bien vite dans l’oubli ou l’insignifiance face au surgissement du monde nouveau qui s’ébauche comme il est expliqué dans les articles déjà cités (« La France peut-elle encore sauver l’Europe ? » 18/06/14 et « Dieu sauve la France et l’Europe » 8/06/14)