FAUSSES VALEURS ET VRAIS PROBLEMES
Maîtriser la nature et les flux de l’immigration n’est pas immoral ni indigne mais nécessaire et juste pour mieux aider les immigrés qui en feront l’effort, à s’intégrer à la société européenne qui les accueille
Préserver la cohésion de la société européenne est primordial car il serait mortel de diluer son identité dans un magma socio-culturel indéfinissable ou pire encore, dans une Babel de communautarismes hostiles les uns aux autres ou même simplement séparés. L’immigration en effet, ne concerne pas que les quelques dizaines ou centaines de milliers d’immigrants légaux ou illégaux qui passent nos frontières chaque année, elle touche et perturbe lorsqu’elle est mal maîtrisée, les millions de gens qui les reçoivent chez eux.
Il est vital en effet, de donner à la société européenne la possibilité d’évoluer sans exploser face à des flux trop massifs ou mal réglés par rapport à ses besoins et à ses capacités d’absorption à court et à long terme. Or, les risques sont grands dans cette phase très tendue de transition économique et démographique de notre monde du 21è siècle : déséquilibres de population, différences de niveau de développement et de disponibilité de richesses naturelles ou encore ambitions de puissance avec les conflits qui peuvent s’ensuivre.
Il faudra donc durcir autant que nécessaire les accords de Schengen à l’égard de l’immigration extra-européenne et aussi limiter ou suspendre grâce à des clauses de sauvegarde, les flux en provenance de certains pays intra-européens mal gouvernés comme par exemple, la Roumanie et la Bulgarie qui tardent à « fixer » leurs « roms » malgré les admonestations et l’appui de l’UE. Les « printemps arabes » et l’éviction progressive des autocrates du tiers-monde réduiront-ils la pression des peuples qui souffrent ? Leurs nouvelles élites feront-elles proprement leur travail de développement interne ? Si ce n'était pas le cas, il conviendrait alors de préparer et mettre en oeuvre les dispositifs de contrôle les plus drastiques au niveau européen et au niveau national.
L’Europe en vérité, n’a pas un besoin massif de main d’œuvre ou de compétences immigrées malgré les déclarations farfelues de quelques membres du patronat qui y voient (grande vision !) une source d’économie sur le coût de la main d’œuvre et malgré les professions de foi de quelques belles âmes, chercheurs ou politiciens idéalistes y compris de beaucoup de responsables des institutions européennes, qui loin des réalités du terrain et tout à leur bien-pensance, prétendent que « l’immigration est une chance et une richesse » ! Cela pourrait être vrai dans un monde idéalement fluide mais tourne vite à la catastrophe quand le processus est mal maîtrisé. Les peuples, les cultures ou les civilisations se sont toujours enrichis et mélangés sans qu’on ait eu besoin pour cela de prôner comme une urgence, le métissage mondial généralisé !
L’Europe n’a pas besoin d’une immigration massive mais éventuellement d'une immigration choisie, donc contrôléeen fonction des compétences offertes, de l’attitude des pays d'origine qui acceptent ou non de respecter les accords de coopération et de la réalité des besoins de main d'oeuvre ou de compétences des différents secteurs d’activité.De fait, la France et l’Angleterre n’ont aucune raison démographique ni économique de favoriser l’immigration. Elles doivent au contraire la réduire en fonction de leurs besoins précis et en faisant l’effort suffisant et nécessaire pour intégrer définitivement les immigrés qui sont déjà là. L’Allemagne et d’autres pays européens peuvent s’inquiéter de la chute de leur natalité mais ils ont le droit de choisir qui ils veulent recevoir et, eu égard aux répercussions possibles sur les autres pays d’Europe qui sont leurs voisins et partenaires, le devoir de le faire dans la seule mesure de leurs besoins économiques et de leurs capacités d’accueil.
Il est temps que les Etats-Membres et l’Union coordonnent leurs politiques dans cet esprit et au besoin réforment le cadre Schengen, sans s’aveugler de bons sentiments et en tenant compte des réalités c'est-à-dire de l’urgence politique et économique, du niveau de pression des flux en provenance de l’extérieur et des besoins de l’Europe ainsi que de ses capacités d’intégration/assimilation.
L’Europe malheureusement et la France en particulier, en raison probablement de leurs antécédents des deux guerres mondiales et de leur ancienne domination coloniale sur de vastes parties du monde, sont devenues très perméables à cette bizarre vague de bien-pensance et de bons sentiments voire de culpabilisation post-coloniale qui depuis la guerre et plus encore à la suite des fantasmes soixante-huitards, voudrait les forcer à accueillir toute la misère du monde d’où qu’elle vienne et quoi qu’elle soit au nom des « droits de l’homme », de la « justice sociale » et de la solidarité entre les peuples. Les gouvernements de gauche et les institutions de l’Union Européenne ont été particulièrement touchés par ce complexe de générosité devenu obsessionnel et les gouvernements de droite en ont été contaminés au point que les immigrés, peu importe qu’ils soient légalement ou illégalement entrés sur le territoire, ont à leurs yeux un « droit naturel et sans limite » à tous les avantages sociaux et aides diverses matérielles ou financières des nationaux … et même un peu plus !
L’Europe et la France en particulier, étant connues pour être la zone du monde où les aides et avantages sociaux sont les plus généreux, on assiste depuis quelques décennies à un incroyable phénomène d’aspiration sociale des pauvres gens du monde entier qui rend maintenant ingérable et inefficace le processus d’intégration de populations immigrées excédant largement les capacités d’intégration sans même parler des besoins réels des pays européens.
Or l’Europe n’est pas en mesure de recevoir toute la misère du monde comme l’a souvent répété Michel Rocard (les belles âmes devraient mieux écouter leurs anciens pasteurs politiques, revenus de leurs utopies de jeunesse !!). Les pays européens ont tous atteint le point de saturation socio-démographique qui risque de les mener bientôt à l’explosion sociale et les grands discours concernant les bienfaits de la « diversité » deviennent tout simplement suicidaires.
L'expérience a en effet, suffisamment prouvé qu'ouvrir les vannes de l'immigration ne fait que multiplier le nombre des miséreux sans travail, empêcher l’intégration effective de ceux qui la voudraient et exacerber les tensions sociales au profit des extrémismes populistes d'un côté, des mafias et intégrismes divers de l'autre avec leurs dérives communautaristes voire terroristes.
L'Europe doit donc d’urgence définir une politique commune de organisant une immigration très fermement maîtrisée qui ne mette pas en danger ses équilibres sociaux à la différence du sympathique mais désastreux « désordre immigrationniste » qui règne depuis des années dans ce domaine.
Laissons aussi de côté les larmoiements sur le sort des immigrés et des sans-papiers. Ils sont dans la peine et beaucoup d’ONG s’en occupent, par charité le plus souvent, mais aussi trop souvent pour des raisons politiciennes. Le problème de l’immigration est beaucoup plus vaste et ne concerne pas que les quelques dizaines de milliers d’immigrés, légaux ou illégaux, mais aussi les millions d’européens qui les reçoivent et les gouvernements des pays dont ils sont les ressortissants. N’oublions pas cependant que leurs transferts d’argent permettent de soutenir leur famille au pays et constituent un formidable appoint à la balance des paiements des pays d’origine dont les dirigeants devraient faire un bien meilleur usage pour le développement économique de leur pays (par exemple Maroc, Algérie, Philippines, Amérique Centrale, Afrique, Asie du sud, etc…).
Les « printemps arabes » s’ils aboutissent comme il faut l’espérer, à l’émergence d’un véritable sentiment démocratique dans les pays concernés (et aux réformes constitutionnelles concernant l’organisation des pouvoirs en excluant la chari’a comme source du droit !), aideraient grandement à la régulation des flux en éliminant ceux qui relèvent de l’asile politique et en responsabilisant les nouveaux gouvernants sur leur ardente obligation de stabiliser leur population en servant l’intérêt général par le développement économique et social de leur peuple ! De même, l’éviction de Présidents autocrates, paranoïaques et criminels comme Laurent Gbagbo ou Omar Bachir en Afrique noire ou sahélienne, est un signal donné aux élites africaines de s’occuper de leurs peuples plutôt que de leurs intérêts propres, pour éviter que ces peuples aient à chercher ailleurs, leur avenir ! Attendons de voir et espérons car si ces mouvements n’aboutissaient pas au résultat espéré, il faudrait prendre des mesures autrement drastiques !
Un des objectifs de toute mesure de cadrage et contrôle de l’immigration visant à freiner l’appétence des populations du monde pauvre pour le miroir aux alouettes du monde riche, est aussi d’en finir avec les misères qu’endurent les immigrants dans leur parcours vers l’Eden européen … et du même coup avec les complaintes exaspérantes des chantres de l’immigration et des apôtres des sans-papiers que l’on entend régulièrement sur les media bien-pensants. Ceux-ci s’obstinent à alimenter par leur compassion impuissante et par leur sous-jacente apologie de l’immigration illégale, les misères qu’ils dénoncent.
Ainsi doit-on réentendre la grande prêtresse Aminata Traoré, ex-Ministre de la Culture du Mali, qui n’hésite pas sur les ondes de notre très bien-pensante radio du service public, France Inter, à faire directement l’apologie de l’immigration illégale. Et Aminata de reprocher aux européens de « forcer les émigrants d’Afrique à passer par des itinéraires dangereux comme Ceuta ou Melilla, à force de vouloir réduire les possibilités de passage » (elle a tout de même la pudeur de ne pas rajouter le mot de « clandestin » !). Non chère Aminata, personne ne « force » les africains ni aucun autre peuple à émigrer sinon à coup sûr, la misère qu’engendrent les turpitudes, inconséquences et erreurs de leurs élites dirigeantes incapables de conduire leur peuple sur la voie du développement. N’en rejetez pas la faute sur ces pauvres européens qui financent l’Afrique à fonds perdus et qui n’ont pourtant aucun besoin de ce type d’immigration ! Et tout cela se passe dans l’émission « Là-bas si j’y suis » du 27 mars 2012 dont l’animateur, avec son langage ringard hérité des slogans soixante-huitards, se comporte tout à fait comme les excités de la Théologie de la Libération sud-américains qui alimentaient leur haine des riches au penser-faux gauchiste en s’excusant auprès du bon Dieu en prétextant que c’était pour le bien des pauvres ! Mauvaise interprétation à la fois de l’amour chrétien et de la révolution sociale !
L’immigration n’est pas un droit, l’Europe n’a pas besoin d'une immigration massive et elle n’a plus les moyens de recevoir toute la misère du monde !
Au cas où les autorités religieuses ou culturelles et les dirigeants politiques des pays sources de l’émigration rechigneraient à mettre en oeuvre une politique de développement économique et social honnête et efficace et pratiquer une politique de coopération harmonieuse avec les pays d’accueil permettant de stabiliser leur population, de maîtriser les flux de migration et d’éviter la survenance de débordements incontrôlés,
Au cas où les autorités politiques des pays d’accueil ne prendraient pas les mesures qui permettraient de maîtriser les flux en cadrant les conditions d’entrée et en définissant clairement les « règles du jeu » de l’installation, de l’intégration et de l’éventuelle naturalisation des immigrants,
Au cas où les immigrants eux-mêmes ne feraient pas individuellement, spontanément et naturellement l’effort de s’intégrer complètement et sans restriction dans la société d’accueil des pays où ils ont choisi de vivre,
Ces pays seraient inéluctablement amenés à faire leur et appliquer strictement les principes qu’énonçait le Premier ministre travailliste australien, Julia Gillard, il y a peu sur ce sujet. Nous citons :
« LES IMMIGRANTS, DOIVENT S'ADAPTER. C’EST A PRENDRE OU A LAISSER .
Je suis fatiguée que cette nation ( l’Australie) s'inquiète de savoirsi nous offensons certains individus ou leur culture...
Notre Culture, s'est développée depuis plus de deux sièclesaprès tant de luttes, d'épreuves et de victoires par des millions d'hommes et de femmes qui ont recherché la liberté.
Nous parlons l'anglais et non pas l'espagnol, le libanais, l'arabe,le chinois, le japonais, le russe ou autre langage.
Donc, si vous voulez faire partie de notre société,APPRENEZ NOTRE LANGUE !!
La plupart des australiens croient en Dieu. Il n'est pas questionici de "droit chrétien" ou d' une quelconque pression politique, c'est un fait parce que les chrétiens hommes et femmes,avec leurs principes Chrétiens ont fondé cette nation.
Il est parfaitement approprié de les afficher sur les murs de nos écoles !
Dieu vous offense? Je vous suggère alorsd'envisager une autre partie du monde pour y vivre,car Dieu fait partie de notre culture.
Nous acceptons vos croyances sans vous poser de questions.
Tout ce que nous vous demandons, c'est de respecter les nôtres,de vivre pacifiquement et en harmonie avec nous.
CECI EST NOTRE PAYS, NOTRE TERRE ET NOTRE STYLE DE VIEet nous vous donnons l'occasion d'en profiter.
Mais à partirdu moment ou vous vous mettez à vous plaindre, à gémir età ronchonner à propos de notre drapeau, notre engagement, nos croyances chrétiennes ou notre style de vie, je vousencourage fortement à profiter d'une autre grande libertéAustralienne : "LE DROIT DE PARTIR "
Si vous n'êtes pas heureux ici, eh bien partez !!
Nous ne vous avons pas forcés à venir !
Vous êtes venus de vous-même, alors acceptez le pays qui vous a acceptés, tel qu'il est !»
Voilà un discours sur l’immigration, l’intégration et sa sanction éventuelle (départ ou expulsion) que ni la droite ni a fortiori la gauche française n’ont eu le courage de faire et encore moins de mettre en application. Il n’y a rien à y ajouter.
Tous les pays européens et occidentaux en général, sont en effet, des pays issus d’un long processus de métissage des peuples et des cultures qui a duré des siècles et a demandé beaucoup d’efforts et souvent des larmes et du sang. Il en sera certainement de même dans les siècles à venir mais nos peuples ont le droit d’exiger que cela soit fait sans larmes ni sang ! Rien n’autorise donc les nouveaux venus à vouloir imposer par la force, leur culture et leurs coutumes dont rien ne permet d’attester la supériorité puisqu’elles n’ont précisément pas subi le long processus de maturation permettant de les qualifier de civilisation moderne.
La civilisation européenne doit donc rester prééminente en Europe et les cultures importées s’y intégrer peu à peu obtenant ainsi le consensus de la société d’accueil. Les immigrants devront s’y adapter et non s’y imposer et s’ils ne se sentent pas à l’aise en Europe, ils devront partir.
Une politique d'intégration active doit notamment être conduite auprès des immigrés que l'on aura acceptés sur notre territoire et une politique ferme et systématique de reconduite à la frontière pour tous les clandestins et tous ceux qui ne respectent pas la loi du pays d’accueil.
Ne pas le faire créerait une injustice et un contre-exemple insupportables à l'égard des immigrés qui font les efforts nécessaires pour s'intégrer en tant qu'étrangers et plus tard, éventuellement devenir français.
Or on ne l'a pas fait au cours des quarante dernières années et ce laxisme politique à l'égard de l'immigration a dégénéré en malaise des banlieues et dissolution du tissu social entraînant des centaines de milliers de jeunes (français par la naissance) dans le laisser-aller, l'irrespect, le chômage et la délinquance.
Au contraire, poussés par les complexes existentiels de quelques belles âmes de gauche et de beaucoup d'associations bien-pensantes, nous nous sommes répandus en assistanat et culture de l'excuse en même temps qu'on se trouvait dans l'incapacité d'offrir à des jeunes trop nombreux et mal encadrés par leurs parents et par le système scolaire, suffisamment d'opportunités de travail. On a dans le sillage de cette fausse générosité, renoncé à exiger d'eux et de leurs parents un effort minimum de discipline civique et sociale, d'apprentissage à l'école et de recherche active d'emploi. Un exemple typique de cette façon de penser-faux, est le contre-sens commis récemment par l'ex-Ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, qui souhaitait « élargir les conditions d’acquisition de la nationalité française pour, disait-il, faciliter l’intégration des immigrés » ! C’est bien évidemment le contraire qu’il fallait faire à savoir n’octroyer la nationalité que lorsque le processus d’intégration est arrivé à son terme ! On aurait compris que Christiane Taubira commette une telle bêtise en raison des ses crispations idéologiques mais on est plus étonné que Manuel Valls, considéré à gauche comme un « dur », s’y soit laissé aller. La pensée socialiste, aveuglée par les bons sentiments et poussée par sa démagogie naturelle, est trop souvent à contre-sens de la marche du monde !
Le laisser-faire des autorités dégénérant en laisser-aller des populations puis en permissivité et finalement en délinquance, les quartiers sont devenus "sensibles" et certaines banlieues invivables voire hors la loi tandis que parallèlement, le Front National montait en puissance à mesure que l'exaspération grandissait devant l'incurie de nos gouvernants !
A l'inverse de la schizophrénie bien-pensante actuelle, il faudra donc désormais considérer qu'il est légitime et vital pour tous y compris les immigrés, de parler des problèmes créés par l’immigration et qu'on renforcera au contraire les "Droits de l'Homme" y compris ceux des immigrés, en définissant une politique globale et cohérente d’accueil et d’intégration qui précise très clairement les règles du jeu :
-limiter et contrôler l’immigration pour éviter l’afflux de gens qui n’ont que faire en France ni ailleurs en Europe et risqueraient de gripper la « machine à intégrer » qui n’a qu’une capacité limitée dans chaque pays,
- réintégrer les quartiers sensibles à la dérive et leurs "voyous" dans la communauté nationale.
Il faut en effet, donner la priorité à l’intégration de ceux qui sont déjà installés sur le territoire et dont les comportements même s’il ne s’agit que d’une minorité d’entre eux, menacent la cohésion sociale et nationale en braquant dangereusement la population qui les entoure contre les communautés dont ils font partie.
Cela a des implications politiques fortes en ce qui concerne l’approche de la sécurité et du maintien de l'ordre public quotidien, le rétablissement de la discipline à l'école et la réforme des méthodes et contenus pédagogiques, la mise en œuvre d’un dispositif efficace d'encadrement professionnel et social ainsi que la revitalisation économique des banlieues sans oublier évidemment, la répression du banditisme s’il y a lieu et l'éradication de l'intégrisme religieux lorsqu'il ne respecte pas les lois et coutumes de la République ...
Une telle politique de remise en ordre et de développement des « banlieues » implique une étroite concertation entre les institutions de l’Etat, d’abord la police et la justice mais aussi l’éducation nationale pour le plus long terme, les collectivités locales, les associations qui se fixeraient des objectifs concrets d’aide à l’insertion et au développement individuel ou collectif (et non celles qui entretiennent le désordre !) et bien entendu, les notabilités locales, religieuses ou autres.
Ainsi pourrait être élaboré et mis en œuvre en concertation entre toutes les parties prenantes et actives, un véritable « plan de pacification et développement des quartiers » avec le double but de recréer le lien entre la population et les autorités et de ranimer l’espérance des jeunes en une vie meilleure sans avoir besoin de recourir aux trafics et débrouilles diverses !
On peut gager que les "jeunes" participeront à cette politique de plus en plus volontiers pour devenir des hommes responsables au lieu de se comporter en petits "machos", sauvageons ou voyous de plus ou moins grand acabit !
En conclusion, l’objectif est de faire en sorte que les immigrés et ensuite, leurs enfants s’ils veulent vraiment s’installer en France, en arrivent à se sentir et se dire français avant de se sentir ou se dire arabe, africain, chinois voire musulman, sikh ou juif. Et puisqu’on ne peut forcer personne à se sentir « d’abord français », il faut d’une part, signifier à ceux qui ne se sentiraient pas tels et refuseraient de s’intégrer qu’ils peuvent toujours quitter le pays avant qu’on ne les y oblige, d’autre part, contrôler les flux pour éviter l’invasion de gens que la France n’intéresse pas vraiment et mettre de sérieux jalons de contrôle au processus d’intégration puis d’assimilation avant de procéder à leur naturalisation.
… écoutons maintenant Malika Sorel parler de ces sujets et en particulier du processus « immigration, intégration, nationalisation »
Ancien membre du Haut Conseil à l'intégration, elle résumait sa pensée en répondant à Charlotte d’Ornellas dans un article du Spectacle du Monde d’Octobre 2010 :
Elle explique que la question de l'immigration-intégration doit être traitée globalement et non plus de façon sectorielle, qu'il faut cesser d'octroyer la nationalité française à des personnes qui ne sont pas prêtes, psychologiquement et moralement, à l'assumer, et s'appliquer à faire respecter la loi française par tous, sans exception.
Elle affirme que la communauté française reste pour l'instant silencieuse car elle est bâillonnée par une bien-pensance généralisée, mais que, comme dans tous les pays du monde, elle n'est pas prête à accepter comme françaises des populations étrangères à son identité. Plus précisément, elle déclare sans ambages que lorsque les Français osent s'exprimer, on leur fait un procès en racisme ou en xénophobie alors qu'ils veulent simplement préserver leur identité. Elle ajoute : « Mes origines me permettent peut-être, de dire que la première et véritable victime de l'immigration est le peuple français » !
La décolonisation a conduit les élites bien-pensantes à se laisser enfermer dans la dialectique culpabilisation-victimisation. Le discours dominant ne parle que des « horreurs » de la colonisation or, transformer les Français de souche en bourreaux, n'a fait qu'injecter le poison de la haine dans le coeur des enfants issus de l'immigration. Une excuse facile qu'ils reprennent pour ne pas assumer leurs responsabilités. A partir du moment où l'on enferme des gens dans le rôle de victimes, on leur envoie le signal que tout leur est dû. Or, cela n'est pas vrai. Dans ces conditions, il est naturel qu'ils développent de moins en moins d'efforts pour respecter les normes collectives françaises. Ils sont convaincus que celles-ci vont changer pour s'adapter à eux.
Il fallait d'emblée être ferme et affirmer que nos valeurs fondamentales ne changeraient pas. On a fait l'inverse. « Notre comportement relève parfois de la psychiatrie! »
L'idée de « discrimination positive » est une escroquerie. L'intégration n'est pas un ascenseur automatique, mais un parcours semé d'obstacles ! C'est un engagement sur plusieurs générations, la famille entière doit s'engager autour du projet éducatif. Aujourd'hui, beaucoup d'élèves ne font plus rien. Il faut arrêter de les bercer de mensonges !
Pour réussir, il faut se prendre en main ! Et puis la « discrimination positive » est injurieuse pour les immigrés eux-mêmes : on part du principe que les gens issus de l'immigration n'y arriveront pas seuls. Or, pour devenir légitimes, les personnes issues de l'immigration doivent se plier aux mêmes exigences que les autres et c’est un effort personnel qu’il leur faut faire.
Malika Sorel se montre très critique sur la HALDE, Haute Autorité de Lutte contre la Discrimination et pour l’Egalité, organisme typiquement issu d’une certaine bien-pensance, qui exaspère les crispations au lieu de les calmer : il est absurde, dit-elle, de penser que les gens sont « victimes » de notre société alors qu’ils n’en connaissent tout simplement pas les codes sociaux et culturels que leurs parents et l’école rechignent à leur apprendre.
Le modèle d'intégration républicain fonctionnait très bien ! C’est le seul ! Les immigrés accueillis dans la communauté française doivent se plier à ses lois et coutumes et non l'inverse. Ils doivent respecter le système français et abandonner l’idée qu’ils garderont voire même imposeront leurs propres coutumes et habitudes.
Il faut être conscient, ajoute-t-elle, que dans les cultures maghrébines et africaines, le groupe prend possession de l'individu. Or, plus la société d’accueil est déstructurée, faible voire laxiste et permet des accommodements, plus les membres des groupes mieux structurés sont tentés de bafouer les règles françaises, qu'on peut défier à moindre risque. La culture de l'école de la République que les enfants ramènent à la maison est aussitôt rejetée parce qu'elle ne correspond pas aux normes culturelles d'origine.
Mais comment y parvenir quand on injecte 200 000 nouveaux entrants par an dans une société déjà en proie à des difficultés majeures ? C'est irresponsable, grave et fondamentalement dangereux. Si rien n'est fait pour y mettre un terme, la pression va devenir rapidement intenable.
Il faut se préparer à abandonner le principe des nationalisations automatiques et même le droit du sol qui conduit à de tels abus que la cohésion sociale et nationale risque d’en être très rapidement ébranlée d’ici une à deux décennies.
La déchéance de nationalité doit être mise en place. Il faut cesser de donner la nationalité française à tout le monde. Les gens qui risquent aujourd'hui la déchéance de nationalité n'auraient jamais dû l'obtenir.
L'intégration, c'est le fait d'assumer l'héritage du peuple français, de porter soi-même les valeurs et les principes des Français, de les transmettre à ses propres enfants. Il y a une forte dimension affective et morale. On ne peut pas exiger cette étape, elle est trop personnelle, trop intime. En revanche, l'insertion est absolument non négociable, c'est le respect des règles et lois de la société. Nombre de ces règles sont tacites. Elles ne sont pas nécessairement inscrites dans des lois. L'insertion dans la société française constitue une étape indispensable avant l'intégration dans la communauté nationale française. C'est ce que ne respecte pas le droit du sol.
Devenir français est un processus qui doit être personnel, car il faut être prêt à assumer d'inscrire ses propres descendants dans un nouvel arbre généalogique qui n'est pas celui de ses ascendants biologiques et culturels. Il y a là, une véritable rupture, très difficile à assumer. C'est pourquoi, aujourd'hui, pour une multitude de raisons, peu de gens ont le désir de devenir français. Ils prennent les papiers parce qu'ils savent que c'est le sésame avec lequel ils n'auront plus jamais faim. Ils sont honnêtes et l'avouent : - " je ne suis pas français, j'ai juste les papiers ! " C'est la classe politique, dans son ensemble, qui ment et occulte ce que signifie l'identité française
L'école de la République a un savoir à transmettre, qui crée un référentiel commun à tous les enfants. La langue est un passeport culturel pour naviguer dans la société française. On les a empêchés de pouvoir le faire en revoyant nos exigences sans cesse à la baisse. Pis, l'école s'est mise à verser dans le relativisme culturel, et même à leur transmettre des éléments de leur référentiel culturel alors que, c'est bien la seule chose que leurs familles leur transmettent.
Le racisme anti-blanc est une réalité. L'insulte suprême utilisée, c'est " céfranc ". Les professeurs nous le disent : être sérieux en cours, c'est déjà, pour certains, vouloir devenir français : une honte, car assimilé à une traîtrise. Les bons élèves sont, de ce fait, de plus en plus soumis à des pressions par les enfants issus de la même origine culturelle. Le fait que les institutions françaises, la police et l'école soient attaquées n'est évidemment pas anodin. Or , on continue à excuser les auteurs de ces attaques, à les déresponsabiliser en invoquant leurs conditions sociales.
Ces mêmes populations, avec des conditions sociales nettement inférieures, ne se comportent pas ainsi dans leur pays d'origine. C'est bien la preuve que l'attitude complaisante et permissive de notre société a joué un rôle déterminant dans l'apparition des problèmes que nous connaissons.
Sans compter qu'un enfant qui ne peut s'exprimer et se faire comprendre du fait de la pauvreté de son langage a une plus grande propension à devenir violent. Commençons donc par accentuer l'effort sur la maternelle et sur les premières classes de l'école primaire, en réduisant les effectifs par classe et en mettant l'accent sur la transmission de la langue.
Revoyons aussi le circuit des allocations. Il faut impérativement que cet argent aille, en priorité, au projet éducatif, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. A chaque rentrée scolaire, au lieu de remettre aux parents un chèque qui, souvent, sera envoyé dans le pays d'origine, donnons un cartable, des cahiers et des livres directement à l'enfant.
Malika Sorel conclut : Il faut vraiment que les politiques s'occupent de toutes ces questions très rapidement. Beaucoup, parmi eux, sont habités par la peur car les populations de l'immigration leur apparaissent comme ayant facilement recours à la violence. Il va pourtant falloir avoir le courage de traiter toutes les dimensions de ce sujet. C'est dans l'intérêt de tous. Notre société est chaque jour plus déstabilisée. C'est la cohésion nationale qui est désormais en jeu !
Malika Sorel a été longuement citée ici parce qu’elle a eu l’opportunité de penser en profondeur les problèmes d’immigration et d’intégration mais aussi parce qu’en tant que femme, algérienne et musulmane, elle les a directement vécus et a su les dominer pour devenir une citoyenne française à part entière.
On aurait également pu citer Jeannette Bougrab ou Rachida Dati qui ont appartenu au gouvernement de François Fillon ou encore Samia Ghali, sénateur socialiste, qui est née et vit toujours dans les « quartiers » Nord de Marseille, beaucoup d’autres encore. Toutes ont vécu des expériences similaires et ont exercé des responsabilités publiques éminentes.
C’est du côté des femmes en effet, que se situe le problème majeur des pays en développement et particulièrement des pays du monde musulman et des pays africains. Sans même parler de chari’a, les femmes y souffrent d’une situation juridique et publique pratiquement sinon officiellement inférieure en ce sens qu’elles sont par la coutume ou la religion, placées de fait sous la domination des hommes qui trop souvent, n’assument pas correctement leurs responsabilités familiales ou parentales. C’est donc par « l’égalisation » du statut de la femme pour ne pas employer l’expression galvaudée de « libération » de la femme, que se résoudront la plupart des problèmes d’adaptation de ces civilisations au monde moderne et donc d’intégration dans nos sociétés européennes (… a contrario, on rencontre des situations cocasses dans quelques sociétés africaines et musulmanes où règne le matriarcat : les femmes y ont l’argent et y gèrent la fortune familiale ce qui bloque évidemment les hommes dans leurs papillonnements amoureux ou polygamiques !!).
Leur discours confirme celui de Malika Sorel à savoir qu’il faut arrêter le processus en cours de déliquescence de notre société et de ses valeurs, et que si l’on veut continuer d’être une nation forte, dynamique et respectée, animée par la volonté de vivre ensemble de tous ses citoyens pour faire face ensemble aux défis du monde nouveau, il faudra :
- Maîtriser les flux d’immigration, y compris les flux intra-européens tant que la configuration de la future puissance européenne n’est pas définie ni stabilisée, ce qui pose la question du cadrage des accords de Schengen et des clauses de sauvegarde permettant de restreindre la libre circulation autant que de besoin … Maîtriser les flux impliquera aussi de revoir profondément la nature et le volume des avantages sociaux et aides diverses aux immigrés ainsi que leurs conditions d’octroi afin d’annuler l’effet « pompe aspirante » de cette fausse générosité qui transforme la France en eldorado aux yeux des pauvres du monde entier alors que le pays n’est pas même en mesure de leur offrir un emploi,
- Contrôler le processus d’intégration de ceux qui voudraient devenir français en n’accordant la nationalisation qu’au bout de ce parcours, abandonner la pratique des nationalisations automatiques de ceux qui sont nés sur le territoire français. Ce processus commence par l’insertion impliquant le respect scrupuleux des lois de la République et se poursuit avec l’assimilation qui conduit l’étranger à faire siennes les coutumes et habitudes de vie françaises ainsi que « l’Histoire de France ». L’aboutissement normal du processus est la naturalisation mais pour ceux qui ne voudraient pas s’y plier, il sera juste que les autorités se montrent inflexibles dans le contrôle de leur comportement jusqu’à l’expulsion systématique des étrangers qui ne respecteraient pas leur « contrat » d’accueil temporaire au sein de la société française.
- Refonder l’école en restaurant la discipline d’apprentissage et en en réformant les méthodes et les programmes pour la mettre en mesure d’éduquer les jeunes français actuels et éventuels, dans le respect des principes démocratiques et républicains et de leur inculquer les capacités morales et le savoir de base leur permettant de prendre en mains la conduite responsable de leur vie personnelle et familiale dans la société française.
C’est après cela seulement, que l’immigration pourra devenir une chance pour la France et pour l’Europe !
L’histoire récente nous montre que l’islam ajoute un élément identitaire supplémentaire qui rend l’intégration plus difficile pour les immigrés arabes ou africains musulmans que pour les immigrés arabes chrétiens d’Orient ou africains chrétiens. On le constate en France et dans tous les pays européens qui reçoivent ces deux types d’immigrants, Portugal, Suède, Allemagne, etc …
L’histoire plus ancienne nous apprend que la France et l’Europe de la Renaissance avaient déjà largement intégré la grande culture arabo-islamique des savants, penseurs et poètes arabes ou perses avec par exemple, l’introduction de l’algèbre indien et la transmission d’une large part de la culture gréco-romaine de Méditerranée orientale. Ces éléments de culture font maintenant partie de notre civilisation européenne depuis longtemps mais celle-ci s’est considérablement transformée et développée depuis lors. Elle s’est muée en une civilisation mondiale en devenir permanent sur laquelle se fondent les espoirs de progrès de tous les peuples émergents ou en développelent.
Les français et les européens en général, n’ont donc aucune envie ni la moindre nécessité de remplacer leur civilisation ni même de la « compléter » par une « sous-culture de banlieue crypto-arabo-islamique » qui n’a plus rien à voir avec la grande culture arabo-musulmane d’antan mais se limite à un sabir « franco-maghribi » très primaire et à des pratiques religieuses archaïques, faussement mises en avant comme un « commandement divin » par quelques prêcheurs intégristes qui instrumentalisent la religion par le biais d’interprétations littéralistes primaires du Coran ou de la Sunna pour imposer leur totalitarisme politique et leur folie du Jihad !
On se prend donc à douter de la santé d’esprit de nos gouvernants socialistes lorsqu’ils confient en 2012 une mission officielle mais plus ou moins cachée de recherche et réflexion sur les problèmes d’intégration, à quelques "experts" et conseillers ministériels, pour la plupart militants des associations gauchisantes des "droits de l’homme" ou "immigrationistes", anti-racistes, d'aide aux sans-papiers et clandestins, pour le droit de vote des immigrés, etc … qui tournent autour du PS.
Leur objectif principal, en phase avec les recommandations du très politicien « think tank » Terra Nova et conformément aux souhaits du gouvernement ordonnateur, était de grossir autant que possible la clientèle d’origine immigrée du « socialisme nouveau » en diluant la cohésion sociale et nationale par l’exaltation de la diversité et du relativisme culturel.
Leur rapport, un illisible charabia digne de nos « pédago » soixante-huitards, affirme donc qu’il faut « une refondation des politiques d’intégration » et que pour « faire France » ( ?), il lui faut « assumer la dimension arabo-orientale de son identité et sortir de son attitude post-coloniale » ! Il en ressort in fine et c’est ainsi que veulent le faire comprendre nos « faux penseurs bien-pensants », que le peuple français a le devoir de faire l’effort de s’attirer les bonnes grâces des immigrés en tolérant voire en incluant leurs us et coutumes dans cette nouvelle civilisation métissée qui s’ébauche et que ces derniers ont le droit d’exiger cela des français qui les ont tant fait souffrir !
Bref, on est en plein délire et notre Président et notre Gouvernement font encore une fois preuve de leur médiocrité de pensée et de leur parfaite mauvaise foi en reniant ce rapport publié à la mi-Décembre sur le site de Matignon (« ce n’est pas la politique du gouvernement ! »).
Ce « rapport » est cependant l’exacte expression de l’obsession rédemptrice de la gauche à l’égard des immigrés ex-colonisés, de leur haine de ce qui fait l’identité nationale française et en même temps un support de marketing électoral du nouveau PS !
Ce faisant la gauche là encore, démontre sa propension maladive à penser à l’envers et agir à contresens. Elle s’obstine à vouloir aller à l’accessoire aux dépens de l’essentiel et aux minorités aux dépens de l’intérêt du peuple tout entier.
Et si tout cela ne suffisait pas à convaincre les belles âmes qu’il n’y a ni incitation à la haine ou à la discrimination ni xénophobie ni indignité morale ou civique quelconque à parler d’identité nationale, de cohésion sociale et de l’ardente obligation des populations immigrées qu’elles fassent d’elles-mêmes l’effort nécessaire d’insertion voire d’intégration, citons le Général de Gaulle rapporté par Alain Peyrefitte :
« Si une communauté n’est pas acceptée, c’est qu’elle ne donne pas de bons produits, sinon elle est admise sans problème. Si elle se plaint de racisme à son égard, c’est parce qu’elle est porteuse de désordre. Quand elle ne fournit que du bien, tout le monde lui ouvre les bras. Mais il ne faut pas qu’elle vienne chez nous imposer ses mœurs ! »
Déjà en 1959, il confiait qu’il « était très bien qu’il y eût des français jaunes, noirs ou bruns », c’était la marque de l’ouverture et de l’universalité de la civilisation française mais « à condition qu’ils restent une petite minorité sinon la France ne serait plus la France ! Nous sommes avant tout un peuple européen de race blanche, de culture grecque et latine et de religion chrétienne »…
… et il concluait : « Ne nous racontons pas d’histoire ». Tout était dit et il engageait alors le processus qui allait conduire à la séparation d’avec l’Algérie pour, ajoutait-il en forme de boutade, « que Colombey les deux églises ne devienne un jour, Colombey les deux mosquées » !
Le Général de Gaulle n’était que l’on sache, ni raciste ni « anti-républicain » après avoir rétabli la République en 1945 contre les forces de la collaboration de droite comme de gauche, et en 1958 quand les « très républicains » politiciens et partis de la Quatrième l’avait amenée au bord du gouffre comme ceux de la Troisième vingt ans auparavant !
Cela devrait permettre de rappeler à nos « humanistes » de droite contaminés par la bien-pensance de nos grandes âmes de gauche, que les civilisations sont mortelles et qu’il est diabolique de persévérer dans l’erreur.
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On ne met pas l’Islam en cause quand on demande que chacun respecte la loi et les coutumes de notre pays … et cela s’applique à tous y compris naturellement les musulmans, français ou étrangers !
Voilà une évidence qu’il faut malheureusement rappeler de plus en plus souvent ! La religion relève de la sphère privée et il est inconvenant de tenter d’en imposer les signes extérieurs trop visibles et dérangeants à ses concitoyens sans même parler de vouloir leur imposer sa foi, ses pratiques religieuses ou ses coutumes par la force ou la pression morale ou sociale.
Il est donc logique qu’une telle attitude soit punie et les islamistes, c'est-à-dire les musulmans intégristes qui tenteraient de le faire par conviction « littéraliste » ou par affirmation politique, doivent être surveillés et punis comme les intégristes des autres religions juive, protestante (quelques sectes d’origine américaine en particulier) voire hindouiste ou bouddhiste qui pratiquent en certains endroits du monde un prosélytisme violent.
Deux faits récents ont attiré notre attention. Un certain Tarek Oubrou (imam de Bordeaux et membre de l'UOIF - elle-même proche de l’idéologie des Frères Musulmans - et récemment décoré par François Hollande après trente ans de prêche très « halal » !) aurait déclaré dans Libération du 23 Mars 2012 : "il faut que l'histoire de France soit réécrite à la lumière de la présence musulmane aujourd'hui" !
Un autre éminent musulman, Youssef Seddik, que le Figaro du 25 Janvier 2013 qualifiait de philosophe et anthropologue, déclare quant à lui que "les français ont intérêt à pacifier les choses" lorsque la journaliste lui demande de commenter un sondage indiquant que trois français sur quatre expriment leur désapprobation et certains leur exaspération à l'égard de certaines pratiques de ses coreligionnaires.
On croit rêver devant la prétention et la primarité (s'ils sont de bonne foi) ou la rouerie (s'ils se veulent des propagandistes de l'islam politique) d'un tel discours ! Discours aussi intolérable que les "jésuiteries" médiatiques d'un Tariq Ramadan ou de ses « Frères », compagnons de route de son grand père, Hassan el Banna, le créateur de la confrérie Al Ikhwane al Muslimine !
En ce qui concerne le premier de ces ardents propagandistes qui prônait de la révision de l'histoire à la "lumière de l'islam", rappelons-lui que la civilisation islamique a eu sa grandeur entre les 8è et 12è siècles mais que la civilisation européenne a largement pris le dessus à partir de la Renaissance et que c’est elle et non l’islam qui a éclairé la voie du monde moderne, notre monde ! Il est donc bien évident que les musulmans présents sur le sol français et plus largement sur le territoire européen n'ont pas à demander la "révision de l'histoire de la France ou de l'Europe" mais bien à faire l’effort de s'intégrer du mieux possible dans cette civilisation qu'ils aspirent à faire leur, et sans avoir la prétention de vouloir la changer ... et s'ils ne le veulent pas, qu'ils partent s'installer dans d'autres pays où ils pourraient pratiquer leur religion comme ils l’entendent au risque d’une profonde régression obscurantiste de la civilisation musulmane !
Quant à l’idée bienvenue de « pacification des choses » proférée par notre second gourou, c'est bien l'islam qu'il faut pacifier et ses excités qu'il faut calmer pour faciliter l'intégration des immigrants musulmans et éviter d'indisposer les français et les autres européens jusqu'à risquer de les braquer dangereusement contre l'islam ! C’est alors que pourrait véritablement naître un dangereux mouvement d’islamophobie !
C'est bien à l'islam et aux musulmans de se fondre dans la civilisation, la culture et les modes de vie européens s'ils veulent rester en France ou en Europe … et non l'inverse ! On ne peut plus tolérer en effet, que les musulmans et en particulier les autorités religieuses et les musulmans "évolués" comme ceux qu’on vient de citer, ne s'élèvent pas clairement et systématiquement contre les discours tendancieux et les crimes commis par leurs co-religionnaires au nom de Dieu, que ces discours et ces crimes soient commis en Europe ou dans les pays d'islam !
Ne nous laissons pas tromper ici par le raisonnement spécieux développé par certains sophistes de l’islam qui voudrait qu'un musulman puisse mentir à un "mécréant", le voler voire le tuer et ne commettre là qu'un péché véniel voire même plaire à Dieu en cas de jihad déclaré ! Tout cela est faux et relève d'une « taqiyah » primaire qu'aucune casuistique religieuse de l'islam ne saurait justifier ! ... et de toute façon, il s'agirait d'une folie que seule l'ignorance et le démon des hommes pourraient attribuer à Dieu !
Il est en conséquence vital pour la cohésion des sociétés européennes de ne pas céder aux tentatives des islamistes d’imposer dans la sphère publique, des pratiques ou des coutumes dérivées d’une chari’a qui varie d’ailleurs selon les différentes écoles, interprétations ou pratiques locales de l’Islam. Ne nous laissons pas endormir par les discours à double sens des socio-théologiens qui, comme Tariq Ramadan, prêchent auprès du public européen, la tolérance et le respect de la loi du pays d’accueil mais affirment en même temps qu’il faut « comprendre », donc « excuser » pour mieux « accepter » et pourquoi pas « justifier » et imposer ensuite ces fameuses pratiques au nom d’une tradition qui n’a le plus souvent rien à voir avec la « sunna ».
L’Islam doit évoluer, les ‘ulémas théoriser cette évolution, les imams la prêcher, … et les musulmans par exemple, prier chez eux lorsqu’il n’y a plus de place à la mosquée et en particulier, s’imprégner du fait que les femmes puissent vivre, penser et agir dans la société sans avoir besoin de chaperon mâle autoproclamé ni d’un cadre spécifique règlementant l’exercice de leurs droits … abandonner enfin, le concept du « dar el Islam » et la « dhimmitude » sans parler de la « chasse aux chrétiens » qu’on pratique dans beaucoup trop d’endroits !
La démocratie exige que chacun puisse penser, s’exprimer, se comporter, s’habiller, s’alimenter et agir comme il l’entend à condition de ne pas attenter aux bonnes mœurs ni à l’ordre public et sans distinction de race, de sexe, de religion, de nationalité, etc … Elle oblige chacun à limiter cette liberté où commence celles des autres c'est-à-dire à ne pas prétendre infliger aux autres ses propres pratiques dans la sphère publique et encore moins exiger des autres qu’ils les adoptent ! Elle implique par ailleurs, un système de gouvernement issu d’une majorité qui respecte les droits des minorités et remette son pouvoir régulièrement en jeu à l’occasion d’élections au suffrage universel.
Si l’islam s’astreint à respecter ces principes de vie en société, il pourra devenir compatible avec la démocratie.
C’est le souhait de l’immense majorité des musulmans installés dans les pays occidentaux qui souhaitent vivre en harmonie avec leurs concitoyens et voisins. De là, l’urgence que les penseurs et chefs religieux fassent barrage à l’islamisme c'est-à-dire à l’intégrisme sous toute ses formes, pour éviter l’exacerbation des tensions sociales et des réactions extrémistes voire racistes ou xénophobes dans ces pays.
Dans les pays du monde arabo-musulman au contraire, ce n’est encore le point de vue que d’une minorité de la population, sans doute mieux éduquée et plus ouverte, dont la masse reste très sensible à la propagande et au prosélytisme islamistes qui s’appuient sur la misère des peuples et l’incurie, la corruption ou l’incompétence des élites locales.
Ce combat contre les déviances doctrinales et les dérives criminelles de l’islamisme doit commencer par la condamnation systématique et publique de ces déviances et dérives. L’abstention des autorités religieuses et même des simples fidèles à cet égard, doit être considérée comme un acquiescement voire une complicité avec les prêches et les actes des islamistes et ce n’est plus tolérable dans la société moderne.
L’inaction voire la complicité et partant la duplicité, des chefs et penseurs religieux doivent donc être sévèrement condamnées comme potentiellement responsables des débordements ou troubles internes ou internationaux qui pourraient résulter de leur aveuglement. Pourquoi se refusent-ils par exemple, à prendre en considération les versets du Coran qui ouvrent la voie à une séparation du civil et du religieux (« laissez aux commerçants ce qu’ils savent mieux faire ») à l’instar des paroles du Christ qui préconisait de « rendre à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu » ? Est-ce par « islamisme » obtus ou par peur d’affaiblir une identité culturelle dont ils croient que la religion est le principal pilier ?
Il est faux de dire que l’islam et ses pratiques ne peuvent être adaptés sous prétexte que les « commandements » du Coran et les règles de la chari’a seraient intouchables parce qu’incréés ! Les docteurs de la loi connaissent bien les versets du Coran qui ouvrent des « dispenses » ou des « dérogations » pour les malades ou les voyageurs. Ils savent bien aussi que le droit musulman permet de hiérarchiser les obligations coraniques et donc de les adapter en fonction du contexte et de l’environnement dans lequel doit vivre le « fidèle » … Cela s’applique évidemment aux pays extérieurs au Dar el Islam (évitons ici de parler du Dar el Harb, le pays de la guerre !) c'est-à-dire les pays non musulmans (où aucun musulman n’a théoriquement le droit de s’installer !) et où les musulmans ont le devoir de respecter les contraintes de vie locales et les lois des pays d’accueil, ce que confirment toutes les grandes autorités religieuses du monde musulman en commençant par celles du Caire et de Jérusalem.
Toutes les religions ont souffert de l’intégrisme et du sectarisme … ils doivent être condamnés partout !
De quel droit en effet, un individu sain d'esprit pourrait-il donc se permettre de décréter qu'un de ses co-religionnaires est un mauvais fidèle et décider de le punir s'il ne pratique pas la religion selon les critères que, lui, juge bons ? Pire encore, de quel droit clamerait-il que sa religion est supérieure à celle des autres et entreprendrait-il en conséquence, de les convertir ou de les soumettre ? Rares sont les envoyés de Dieu, trop nombreux ceux qui se croient capables d'interpréter la parole de Dieu mais innombrables les fous qui prétendent parler et agir au nom de Dieu !
Le judaïsme naturellement, a son intégrisme comme toutes les religions. Sa longue et douloureuse histoire lui a appris à se défendre et à utiliser la ruse ou la violence quand ses adeptes considéraient que leur religion ou leur communauté était en danger. Ils ont condamné et sacrifié le Christ autrefois et se battent aujourd'hui avec férocité pour la survie d'Israël. Leurs intégristes sont aussi insupportables pour les autres juifs que pour les non-juifs. Ils s'arrogent des droits que les autres n'ont pas mais surtout, ils entretiennent depuis la création de l'Etat d’Israël, une confusion pernicieuse et dangereuse entre la religion juive et l'Etat.
Un point positif qui les différencie des autres religions du Livre : ils ne pratiquent pas le prosélytisme et ne cherchent pas à convertir les non-juifs. En revanche, leur obsession du "Grand Israël" les a conduits à une occupation devenue maintenant parfaitement illégale de la Palestine, qui dégénère peu à peu en une appropriation de fait totalement illégitime de ces territoires. En ce qui concerne les "colonies", cette occupation relève au mieux du rachat forcé à des conditions léonines et la plupart du temps, du vol pur et simple des terres et autres biens palestiniens avec la complicité des forces armées d'Israël. Une occupation militaire suivant une défaite comme beaucoup de pays et de peuples en ont connu de par le monde, est déjà difficile à vivre mais une dépossession perpétrée par des civils armés et protégés par la loi et les forces armées de l'occupant, vous fait perdre votre âme et votre raison d'être.
Et cela dure depuis près de cinquante ans ce qui nous amène bien sûr à la question de la responsabilité des occidentaux dans cette affaire et notamment celle des Etats-Unis. Ceux-ci sont empêtrés dans leur "israélophilie" et se refusent quel que soit leur gouvernement, à forcer Israël à faire la paix entretenant ainsi la détestation de l'Occident dans les masses arabes et musulmanes, terreau propice aux discours des prêcheurs islamistes et aux "vengeurs" terroristes. De Gaulle avait montré le chemin au lendemain de la guerre d'Algérie, à savoir renouer avec le monde arabe sur des bases réalistes et d'intérêt mutuel. Il est urgent et crucial pour la paix autour de la Méditerranée que les Etats-Unis en fassent autant.
L'Union Européenne soutient financièrement la Palestine depuis toujours et l'empêche ainsi de sombrer mais l'Europe n'aura pas le pouvoir de "forcer la paix" tant qu'elle ne se sera pas constituée en puissance. On le voit bien à considérer les trépignements ridicules et les indignations hors de propos de madame Ashton, la Haute-Représentante de l’Union Européenne, à l’égard des responsables militaires égyptiens qui ont très opportunément décidé d’agir au mois d’Août 2013, pour épargner à l’Egypte la dictature islamiste des Frères Musulmans. Bruxelles n’ayant rien compris à la problématique arabo-islamique du moment, aurait été capable de sacrifier l’avenir du pays et le progrès de son peuple à un légalisme bêtement qualifié de démocratique ! Il est vrai que les chancelleries européennes et américaines n’ont guère été plus brillantes sur le sujet.
Le processus de constitution de l’Europe-puissance est en cours sous l’impulsion de la France et de l'Allemagne mais il n'est pas suffisamment avancé pour qu’elle puisse prétendre résoudre directement le problème palestinien. L’Europe est donc en droit d’exiger des Etats-Unis qu’ils imposent à leur protégé israélien de faire la paix et de coopérer avec les arabes ce qu’ils refusent encore de faire plus de cinquante ans après les guerres arabo-israéliennes et une occupation de la Palestine qui ne se justifie plus !
Le christianisme aussi, bien que par essence, il ne célèbre pas un Dieu vengeur et conquérant mais prêche au contraire l'amour du prochain, a connu de fortes dérives à différents moments de son histoire. Avec les Croisades, il a voulu remettre la main sur les Lieux Saints que l'islam lui avait dérobés quatre siècles auparavant. Plus tard, il a mis en oeuvre une organisation "diabolique", la Sainte Inquisition, qui s'est arrogée le droit avec l'aval du Chef de l'Eglise, de décider que tel ou tel était un mauvais chrétien et devait de ce fait se ranger aux avis et pratiques de ladite Inquisition ou être puni, le plus souvent par la mort puisque, selon les juges, les non repentants restaient des suppôts de Satan.
Cette folie a duré deux siècles environ jusqu'à la guerre contre le protestantisme dont la rigidité et le sectarisme ont aussi par la suite, très souvent atteint des sommets, en particulier dans quelques sectes américaines dont le prosélytisme n'a rien à envier à celui de l'islam, bien qu'à une échelle beaucoup plus réduite et de façon très dispersée dans le monde.
Heureusement, les sociétés européennes ont évolué dans leur rapport à la religion en même temps que leur civilisation de progrès technique leur permettait de conquérir le monde et de répandre les nouvelles idées. Ces idées de progrès, de démocratie et de droits de "l'homme", de liberté de pensée, de religion, d'expression et d'égalité des droits entre tous les hommes et toutes les femmes sur cette terre, ont progressivement pris leur place dans la conscience des hommes à côté des religions et des cultures plus anciennes, guidant ainsi le formidable processus de développement du monde moderne qui voit émerger ou ré-émerger les grands blocs de civilisation qui feront le monde de demain.
A nous, désormais de choisir, soit le progrès de l'homme par une synthèse harmonieuse des idées et modes de vie anciens et nouveaux, soit la régression par le repli sur des pratiques et coutumes condamnées par l'évolution du monde.
Mais à nous aussi, d'éviter que notre civilisation ne se délite en confondant tolérance et permissivité, magnanimité et laxisme, doute et relativisme, liberté et libertarisme, égalité et égalitarisme, autorité et autoritarisme. Tout ne se vaut pas et chacun doit rester responsable au contraire de ce que prêchent intellectuels et belles âmes dont la "pensée complexe" s'égare à force de ratiocination sur une humanité hors des réalités de ce monde. Les concepts de "révolution et d'homme nouveau" en effet, ont toujours été des échecs sanglants comme, à l'inverse, ceux d'un humanisme béat prêchant l'extension indéfinie des droits au mépris des devoirs, ont toujours conduit à l'amollissement du caractère des hommes et à la déchéance des peuples. Ces intellectuels trop pressés ou trop avides de modernité et ces "belles âmes" pleines d'une incurable addiction aux bons sentiments n'ont pas vraiment prouvé qu'ils avaient l'intelligence du monde !
Le Pape Benoît XVI ne rappelait-il pas dans son discours du 12 Septembre 2008 au Collège des Bernardins à Paris que les générations à venir devront mener le combat à la fois contre "l'arbitraire subjectif" de notre égo et de nos désirs immédiats et "le fanatisme fondamentaliste" qui, l'un comme l'autre, sont la négation de la liberté ? A nous donc d’infirmer l’affirmation péremptoire attribuée à André Malraux, « le 21è siècle sera religieux ou ne sera pas », pour ne pas nous laisser aller à la « guerre des civilisations » !
L'islam à cet égard, s’il ne réagit pas très vite, mourra des excès de ses islamistes à qui revient sans conteste la palme de la régression mentale, ces islamistes fous qui refusent de reconnaître non seulement la validité mais aussi le droit d'exister d'une autre religion et veulent en conséquence étendre le "Dar el Islam" à toute la terre. Ils considèrent ainsi que les musulmans immigrés ont le devoir d'être le fer de lance de la "sainte religion" dans les pays d'immigration et que ces derniers ont vocation à passer tôt ou tard sous l'empire de la chari'a. L'islam est à l'heure actuelle sur la pente diabolique de l'Inquisition chrétienne autrefois et il régressera dans l'échelle des civilisations s'il continue de laisser faire ses extrémistes.
L’islamisme est la maladie actuelle de l’Islam comme l’Inquisition a été le cancer de l’Eglise Catholique !
Nous ne sommes plus en effet, au moyen âge et la dérive islamiste, devenue intolérable dans le monde actuel, doit être éliminée. L'islam devra s’adapter au monde moderne, à ses principes de démocratie, de liberté de pensée et d'expression ainsi que d'égalité entre homme et femme ou entre croyant et non-croyant.
Ce devoir "d'ijtihad", de réforme de soi-même, incombe aux musulmans eux-mêmes et d'abord à leurs autorités religieuses, docteurs, ulémas et imams dont on ne peut plus tolérer la passivité qui confine à la complicité avec ces fauteurs de troubles et criminels qui osent se réclamer d’un Dieu unique et miséricordieux. Musulmans sensés et responsables religieux doivent dorénavant condamner clairement et systématiquement toute déviance et a fortiori toute violence islamiste qu'elle se manifeste sous forme de pression familiale ou sociale, sous forme politique ou pire encore sous forme délictuelle voire criminelle, que ce soit à l'encontre des non-musulmans comme des musulmans eux-mêmes.
Un autre aspect que l'islam doit corriger est la confusion entretenue entre la religion et l'Etat. L'islam s'est développé à l'origine comme une religion totalitaire, entendant par là qu'elle pouvait peut être à l'époque prétendre régir tous les aspects de la vie privée comme de la vie publique parce que les choses étaient plus simples. Cela n'est plus possible aujourd'hui en raison de la complexité toujours croissante des inter-relations économiques, sociales, humaines et du rôle considérablement élargi de l'Etat moderne. Il existe pourtant dans le Coran des sourates et dans le droit musulman des biais, des dérogations ou des exceptions qui permettraient aux exégètes de prôner et pratiquer la séparation des deux sphères publique et privée de la même manière que le christianisme l'a fait ("rendez à César ce qui est à César et à Dieu ce qui est à Dieu !").
Il faut partout séparer la loi des hommes et celle de Dieu. Il y a urgence quand on voit les difficultés que les "réformateurs" éprouvent à faire passer dans les projets de constitution, la simple mention que la chari'a ne serait qu'une source du droit parmi d'autres et non la "source principale", sans même évoquer le fait de s'abstenir tout simplement d'y faire référence ce vers quoi il est impératif de tendre si on veut vraiment faire bouger les choses dans le monde musulman.
L'islam a été le creuset de grandes civilisations dans le monde arabe et dans les pays conquis du Proche Orient, du Maghreb, du Khorassan jusqu’à l'Asie méridionale. Les arabes et les musulmans en général ne devraient avoir aucun complexe à nourrir à cet égard. L'islam ne saurait donc être l'alibi ou le paravent de la frénétique quête d'identité voire de la frustration et d'un certain désir de revanche qui se manifestent de façon récurrente dans certains pays et à certains moments face à l'Europe ou plus largement à l'Occident. Le fait que l'Occident ait pu se montrer dominateur à son égard dans les deux derniers siècles ne saurait constituer une quelconque justification car il ne faut tout de même pas oublier que le monde arabo-musulman s'était révélé au moins aussi dominateur lorsqu'il a entrepris il y a maintenant 14 siècles, de soumettre par la force à sa foi et à sa culture, les pays alors tous chrétiens de la rive sud de la Méditerranée, région de naissance de Saint Augustin ... et qu'il a même essayé de le faire au nord d'où il a été rejeté une première fois par les francs de Charles Martel puis définitivement par les espagnols après les sanglantes batailles de la Reconquista !
Or dans l'état actuel du monde, il est patent que les islamistes n'hésitent pas à se servir de l'islam comme un outil de propagande politique et cherchent à exaspérer les frustrations anti-occidentales pour assouvir leurs complexes existentiels et mieux prêcher la haine et la terreur qu'ils baptisent du nom de "jihad" sachant que ce mot va droit au coeur de tout musulman avec cette connotation lyrique et épique datant des conquêtes des 7è et 8è siècles.
Ils exploitent par ailleurs systématiquement le mécontentement des peuples arabes et musulmans provoqué par l'incurie politique, économique et sociale de leurs élites et gouvernants, pour pénétrer le tissu social et tenter d'installer leur dictature comme on l'a vu en Iran ou en Algérie et plus récemment dans les retournements dramatiques des "printemps arabes", Tunisie, Egypte, Syrie, Libye ou plus insidieusement en Turquie où les islamistes appesantissent un peu plus chaque jour leur emprise sur le pays !
Les "Frères Musulmans", Al Ikhwane al Muslimine sont la plus puissante et la plus largement répandue des organisations islamistes. Elle est de ce type d'association ou confrérie mêlant politique et religieux comme il en a beaucoup existé au cours de l'histoire du monde arabo-islamique sur un mode plus romantique mais tout aussi criminel comme la légende du "vieux de la montagne" et la secte des 'hechachins" dans le Moyen-âge proche-oriental.
Le fondateur des "Frères", Hassan el Banna, avait une idée simple : "instaurer un Califat Islamique sur toute la terre" ! et une approche socio-politique encore plus simple : "interdire, surveiller et punir", préceptes que n'auraient reniés ni Béria ni Himmler ! Un théoricien plus fanatique encore, a pris le relais, Sayyid Qutb, qui voulait accélérer le mouvement d'extension du Dar el Islam en prônant le "jihad offensif", celui qui convertit de gré ou de force et détruit tout ce qui n'est pas conforme à la chari'a telle que les déviants intégristes de l'islam veulent bien la définir en ne retenant que les seuls textes "offensifs" et encore en les interprétant abusivement (c'est ainsi qu'ils légitiment par exemple, la destruction des monuments des saints ou marabouts de ces "mauvais musulmans" d'Afrique du Nord ou d'Afrique sahélienne !).
C'est de cette pensée un peu fruste même s'il en existe des gloses très complètes et compliquées, que s'inspirent les mouvements islamistes modernes qui justifient leur propagande et les crimes qu'ils perpètrent par le fait qu'ils sont pensés et commis au nom de Dieu ! C'est très simple et même simpliste comme l'étaient la propagande communiste et ses crimes commis pour le bien du peuple !
En résumé, il n'y a de Dieu que Dieu ce qui est acceptable mais il n'y aurait de loi que la chari'a ce qui n'est pas acceptable et doit donc être partout combattu et en tous temps ! Il faut être bien conscient et avertir le monde que les islamistes ne s'arrêteront jamais d'eux-mêmes, ils continueront de prêcher leurs déviances même s'ils pensent faux car ils croient follement parler au nom de Dieu et ils continueront le jihad tant qu'ils ne rencontreront pas de résistance ! Il faudra donc les arrêter !
Les arrêter, c'est d'abord à la communauté musulmane et en particulier aux autorités religieuses des différents pays et des différentes écoles de le faire en montrant la voie de la réforme et en condamnant fermement toute déviance doctrinale et tout acte répréhensible qui en découlerait.
C'est ensuite aux gouvernants des pays d'islam de clarifier le corpus constitutionnel, législatif et réglementaire de chaque pays et de réprimer les atteintes aux libertés et à la démocratie. Si le choix d'un pays devait aller à la dictature religieuse ou à une forme de religion d'état, libre à lui mais il devra être conscient qu'il aura pour limites à son action, le respect de ses obligations internationales et les préoccupations des autres Etats en matière de sécurité et de liberté individuelle.
C'est enfin aux Etats occidentaux et autres Etats hors du Dar el Islam, de faire respecter par tous et sans faiblesse leurs propres lois et coutumes sur leur territoire, de punir sévèrement toute atteinte à ces lois et ne tolérer aucune provocation. Faute d'être réprimées, ces faiblesses ouvriraient inéluctablement la voie au processus de délitement politique et moral qui se manifeste par des atteintes répétées à l'ordre public et dégénère en communautarisme hostile voire en confrontations entre populations de souche et populations "immigrées", troubles dont les islamistes sont friands pour favoriser leur pénétration dans les quartiers à forte proportion d’habitants de confession musulmane.
L'islamisme ayant la patience et l'habileté de pratiquer l'envahissement à petits pas dans les pays où l'islam est minoritaire, il faut absolument rejeter dès le départ, toute tentative d'immixtion des coutumes ou pratiques religieuses dans la sphère publique comme les prières de rue, le port du voile, la séparation des hommes et des femmes dans les lieux publics, les repas halal dans les écoles, les jours fériés musulmans, les cours en arabe dans les écoles, etc ... L'objectif unique doit être l'intégration culturelle, sociale et économique rapide et complète pour faire des musulmans immigrés et de leurs enfants des citoyens français à part entière qui se sentent "français d'abord" avant de se prétendre musulman ou de se revendiquer du pays de leurs parents immigrés !
Il faut reconnaître à cet égard que l’islam ajoute beaucoup à la complication du processus d’insertion puis d’intégration à la société française.
Il suffit de constater avec quelle relative facilité se fait en France comme dans les autres pays d’Europe, l’intégration des arabes chrétiens d’Orient et celle des africains chrétiens par rapport à celle beaucoup plus difficultueuse des arabes ou africains musulmans !
L’islam en effet, a été annoncé dès le 7è siècle alors que les modes de vie étaient beaucoup moins complexes et a surtout été théorisé par la suite et plus encore instrumentalisé depuis quelques décennies face à l’Occident, comme une religion « globalisante » pour ne pas dire totalitaire dont certains prétendent qu’elle doit embrasser et réguler tous les aspects de la vie privée et publique des individus, de la famille, du groupe social et de l’oumma tout entière.
Cette rigidité de l’islam que les islamistes exploitent habilement dans un but politique de conquête des esprits et des votes, rend plus difficile l’adaptation naturelle et progressive aux comportements et habitudes de vie de la société d’accueil et explique beaucoup d’échecs lorsque la vulgate islamiste/intégriste n’est pas contre-battue soit par les musulmans immigrés eux-mêmes et leurs autorités religieuses soit par les gouvernements des pays d’accueil.
On ne peut à cet égard, qu’être atterré par ce prétendu rapport sur l’intégration publié mi Décembre 2013 puis renié par le Premier Ministre et par le Président alors qu’ils l’avaient eux-mêmes commandé ! Il préconisait de métisser hic et nunc notre civilisation française et européenne avec les cultures de « toutes les immigrations » ! Rappelons à nos « faux-penseurs » de la bien-pensance immigrationiste que l’Europe et en particulier la France l’avaient déjà largement fait au moment de la Renaissance avec ce que pouvait leur apporter ce qui avait alors été une grande civilisation arabo-musulmane. Mais on leur fera remarquer que le problème se pose d’une toute autre manière lorsqu’on nous somme de mélanger notre civilisation qui couvre maintenant le monde entier, avec une « sous-culture de banlieue » faussement arabe, indienne, pakistanaise ou africaine (nos immigrés de 2è ou 3è génération ne parlent plus qu’un sabir franco-maghrébin assez basique !) et faussement musulmane parce que dangereusement déviante (un islam instrumentalisé par les prêcheurs de l’islamisme pour empêcher l’intégration de la communauté musulmane et tenter ensuite d’imposer leur totalitarisme religieux rétrograde dans l’espoir fou de faire bascule le pays d’accueil dans le Dar el Islam ! ).
Eviter le communautarisme, ferment de dissolution de la cohésion sociale voire de guerrilla inter-communautaire, exige donc de passer par un processus réussi et contrôlé d’intégration avant par exemple, d’octroyer permis de séjour et nationalité française contrairement à ce que fait le gouvernement socialiste car on ne ferait ainsi que renforcer "l'esprit de conquête" de l'islamisme triomphant par une acceptation trop facile (jugée par lui comme lâche et faible !) de l'obtention desdits permis de séjour ou nationalité française !
Les gouvernements démocratiques devront aussi définir un cadre précis de contrôle public de l’exercice de la religion islamique, de la formation des imams, de l’enseignement dans les universités ou écoles religieuses ainsi que de supervision des organisations religieuses et de leur financement.
Sauf à devoir instituer une dictature laïque à laquelle l'islamisme nous forcerait bientôt à recourir si on commençait à lui céder, la priorité dans les pays musulmans aussi bien que dans les pays d'immigration, est donc d'obtenir que les communautés musulmanes et leurs autorités religieuses condamnent sans équivoque et systématiquement tout discours ou acte de propagande islamiste et a fortiori tout crime commis "au nom de Dieu ou de la sainte religion" quel qu'en soit le motif ! Dans les pays d’immigration au surplus, les communautés musulmanes, collectivement et individuellement, ainsi que leurs autorités religieuses doivent faire la preuve incontestable de leur respect constant des lois et coutumes du pays d’accueil et pour ceux qui voudraient devenir français ou européen d’une autre nationalité, démontrer sans équivoque qu’ils font allégeance totale à leur citoyenneté future et donnent la priorité à leurs obligations nouvelles avant celles de la religion ou de leur pays d’origine .
Les évènements des mois de Juillet et Août 2013 en Egypte où l’armée a du reprendre les rênes du pays qui allait à vau l’eau ou plus exactement vers une dictature islamiste sous la conduite d’un gouvernement pourtant issu d’élections régulières, vient confirmer que la démocratie n’est pas plus compatible avec l’islamisme qu’elle ne l’a été avec le communisme, le fascisme ou le nazisme et qu’il faut systématiquement recourir à la force pour s’en débarrasser.
L’Algérie avait montré le chemin dans les années 90 en annulant des élections pourtant régulières pour éviter une prise de pouvoir par surprise des islamistes qui depuis plusieurs années avaient profité de l’incurie du pouvoir pour pénétrer la société et constituer leurs réseaux politiques par le biais des oeuvres sociales grâce auxquelles ils touchaient le peuple des villes et campagnes.
Les islamistes par le même biais, sont arrivés légalement au pouvoir en Turquie mais ce pays sera sans doute amené à opérer un brutal retour à la laïcité, probablement sous l’égide de l’armée comme l’Egypte vient de le faire. Nous préférons ne pas nous étendre sur les critiques des chancelleries occidentales et en particulier de la Commission Européenne qui viennent de démontrer encore une fois qu’elles n’avaient rien compris à la problématique arabo-islamique en se montrant prêtes à sacrifier la survie de l’Egypte au respect d’un légalisme obtus alors qu’elles n’hésitent pas en d’autres occasions à faire preuve de la plus basique « real politik » !
Le triomphe des islamistes en terre d'islam entraverait définitivement le progrès de l'homme musulman et mettrait en péril le progrès et la paix des civilisations, en particulier sur les deux rives de la Méditerranée. Ce n'est pas envisageable !
Le triomphe des islamistes dans les "quartiers" des villes européennes, ruinerait la cohésion sociale, entraînerait la population musulmane de ces quartiers dans une spirale difficilement contrôlable de régression économique, sociale et culturelle et amènerait inéluctablement des réactions violentes des populations autochtones de ces quartiers ou des zones alentour que dérangeraient par trop les pratiques ou exigences d'un groupe social devenu totalement allogène. C'est impensable !
C'est donc aux musulmans d’abord, de faire un gros effort d'adaptation de leurs pratiques religieuses, aux 'ulémas de théoriser cette adaptation de l'islam au monde moderne et aux imams de la prêcher !
Jihad ou Ijtihad, il faut que les musulmans et leurs autorités religieuses choisissent clairement … et sans restriction mentale. Dieu ne saurait être l’alibi de la bêtise ou des frustrations des prêcheurs fous ni des crimes des croyants égarés. Par ailleurs, les peuples et les Etats des pays d’accueil ne peuvent plus tolérer que les musulmans et leurs autorités religieuses continuent de se faire les complices des dérives islamistes en s’abstenant de les condamner systématiquement. Ils doivent réagir.
C’est une question de civilisation ! Il faut maintenant que le monde musulman choisisse entre la régression vers une vision archaïque de l’Islam et une interprétation littérale des textes à commencer par le Coran et la Sunna, en vertu du mythe de « l’incréation » comme si le monde, les hommes et leurs coutumes devaient rester ceux du 7è siècle ou un effort individuel et de l’ensemble de l’Oumma pour s’adapter au monde moderne et y faire définitivement entrer les peuples musulmans.
L'archaïsme ou plutôt la régression religieuse n'est certainement pas "la voie" du salut dans notre monde moderne, ni pour Israël face à "son" problème palestinien ni pour les pays d'islam face à "leur" problème de modernisation politique et culturelle.
Pas plus que les obsessions du modernisme occidental dans lequel règnent un laxisme de la pensée et un laisser-aller faits d’une exagération maladive des bons sentiments et d'une sensiblerie sublimée en une folle exaltation de "droits" dont on ignore les devoirs, ne sauraient être la « voie du salut » pour les peuples de l’Occident ! Ces excès n’aboutiront qu’à l’affaiblissement de leur caractère et risquent de les conduire à l’anéantissement s’ils ne réagissent pas.
La France et les pays européens ont mené de dures batailles pour la laïcité et la démocratie dans les deux derniers siècles, le monde musulman ne pourra s'épargner le même effort s'il veut entrer dans le monde moderne !
Personne ne veut la guerre. L’Europe ne cherche plus à dominer le monde musulman et encore moins à le convertir. Beaucoup d’autres pôles de puissance émergent dans le monde avec lesquels l’Europe et le monde arabo-musulman devront co-exister sans vouloir ni pouvoir les dominer ou les convertir.
Que l’islam et les musulmans en prennent acte et dépassant frustration et volonté de puissance, qu’ils se rapprochent de bon gré de ceux que l’histoire et la proximité géographique ont fait leurs partenaires naturels, les européens !
Pour convaincre les peuples, il vaut mieux en effet, prêcher la paix et l’amour du prochain que prêcher la guerre ou tenter de convertir par la force ou la duplicité ! Aucune pensée n'est supérieure à celle-ci et pour reprendre ce que disait Benoît XVI, aucun croyant, aucun prêcheur, aucun prophète n'a le droit de tenter de faire prévaloir son "arbitraire subjectif", son interprétation de la parole de Dieu. Dieu seul est juge, s'arroger ce pouvoir en Son nom, est la prétention du Diable auquel il faut renvoyer les "fanatiques fondamentalistes" !
Punir un délinquant n’est pas non plus une « indignité » quelles que soient les excuses qu’on puisse lui trouver … on ne devient pas nécessairement un voyou du seul fait qu’on soit « jeune », pauvre, immigré ou chômeur !
Trop de juges et de « criminologues » y répugnent après avoir été élevés au laxisme soixante-huitard de nos belles âmes et penseurs germanopratins, devenus les prêtres d’une bien-pensance qui engourdit nos sociétés développées. Chaque individu a les mêmes droits mais aussi les mêmes devoirs et un pauvre, un immigré, un jeune n’a pas plus de droits ni moins de devoirs du fait qu’il est pauvre, immigré ou jeune ! Un délinquant est d’abord un homme responsable avant d’être un « pauvre délaissé voire corrompu par la société ». Tous les pauvres ne sont pas des délinquants ni tous les « jeunes » de banlieue au chômage !
La répression bien sûr, il la faut pour les cas graves mais l’important est d’éviter qu’il y ait des fautes sans punition or, beaucoup trop de juges semblent avoir un problème avec la tolérance zéro ou la simple punition et refusent d’admettre la réalité de l’engrenage !
L’ « excuse » peut éventuellement jouer au premier délit pour en atténuer la sanction et redonner une chance à notre délinquant mais la récidive relève du redressement. Il faut donc s’en donner les moyens. Si l’on ne peut rétablir le service militaire pour tous qui était une vraie école de civisme et de citoyenneté par le mixage social et l’apprentissage de la discipline et de l’effort, les expériences de redressement/réinsertion des voyous volontaires dans des structures à encadrement de type militaire, s’avèrent positives dans la grande majorité des cas. L’esprit de responsabilité ne disparaît donc pas chez les voyous, il suffit souvent de les mettre en situation de recouvrer leur honneur d’homme et de leur montrer où il se situe.
Pour les voyous de plus de poids, il restera la prison … ou comme étape intermédiaire, pourquoi ne pas rétablir tel ou tel châtiment corporel administré en public donc au vu et su de tous, dont l’effet dissuasif serait certainement plus fort pour nos jeune machos et petits délinquants que la prison dont ils se targuent après coup auprès de leurs copains et des filles du quartier ?
Quant aux « irrécupérables », multirécidivistes et grands délinquants responsables de la plus grande part des crimes et délits, ils ne sont que quelques milliers disséminés dans le millier de zones sensibles répertoriées. La police les connaît fort bien et il suffirait que le gouvernement ait enfin la volonté de mettre en œuvre une répression ciblée et organisée que les juges seraient bien obligés d’accompagner sous l’avalanche des faits et des preuves, sauf à faillir à leur mission.
Bien sûr aussi, il faut remettre à niveau les conditions de vie et possibilités d’emploi ainsi que le fonctionnement des services publics, dans certaines zones mal servies (beaucoup a déjà été fait à cet égard par les « politiques de la ville » qu’il faut souvent recommencer après que les vandales soient à nouveau passés par là !).
L’emploi malheureusement ne se décrète pas : il dépend de l’activité économique générale mais aussi de la volonté des individus concernés d’en trouver un et/ou de créer dans les quartiers les conditions de sécurité et de convivialité qui peuvent attirer les créateurs d’emploi. Jeunes, associations et municipalités devraient pouvoir le faire sans tout attendre d’un Etat nécessairement plus lointain dont la première mission devrait être de les aider en éliminant les bandes délinquantes et les perturbateurs qui les empêchent de travailler et de vivre en harmonie.
La police en effet, n’a pas vocation à devenir la « nounou » ou la « copine » ni même le « grand frère » de nos « jeunes » de banlieue comme y tendait la fameuse police de proximité des années Jospin dont les locaux étaient d’ailleurs bouclés à la nuit tombée, c'est-à-dire au moment même où elle aurait dû faire acte de présence ! Elle doit en revanche, coordonner son action de maintien de l’ordre voire de répression avec les associations et institutions locales dont le rôle à l’inverse, est de mener des actions d’éducation et de prévention efficaces.
La prévention bien évidemment, est essentielle et il faut dans ce domaine, tout faire pour essayer de comprendre mais il faut aussi rester ferme et ne pas se laisser aller à un angélisme béat. C’est la condition première pour être crédible et respecté dans le milieu des voyous et au regard de l’idiosyncrasie qui prévaut dans les quartiers qualifiés de difficiles. Trop de nos théoriciens en criminologie et « délinquologie » et trop de nos juges se comportent en « militants du tout préventif » et répandent leurs excès dans les médias sans même se rendre compte qu’ils manquent à leur devoir non seulement vis-à-vis de la société mais également vis-à-vis des délinquants ou pré-délinquants qu’ils n’arriveront pas à réinsérer de la sorte. En effet, au nom de « l’excuse possible » et de la compassion pour les situations marginales et par peur d’être considérés comme d’affreux « sécuritaires », ils en arrivent à privilégier une politique de « bonnes œuvres » qui tourne à une complicité de fait en devenant une véritable incitation à la récidive. En conséquence, ils rejettent absolument toute politique de fermeté policière et judiciaire qui, dans le respect des lois et des principes du droit, permettrait de rompre enfin avec le cercle vicieux de l’irrespect et de la délinquance.
L'addiction du corps judiciaire au laxisme et à la culture de "l'excuse" vient d’être confirmée de façon éclatante mais aussi très inquiétante pour la crédibilité de notre institution judiciaire, par le scandale dit du "Mur des Cons" du Syndicat de la Magistrature. Les membres de ce syndicat avaient pris l’habitude d’exprimer sur un tableau leur aversion politique et intellectuelle pour des dizaines de personnalités politiques et journalistes de droite et même des victimes ou parents de victimes qui avaient eu le front de critiquer soit la mollesse et l'inefficacité globales des politiques judiciaires, soit certaines décisions, lenteurs, omissions ou comportements laxistes ou bêtifiants des juges à l'égard des délinquants qu'ils avaient eu à traiter.
Comment veut-on que, dans ces conditions, le peuple ne se mette pas à douter de la sincérité et de l'équité de notre justice ? Comment ne pas penser désormais qu'il puisse y avoir un biais politique dans les décisions rendues par les membres de ce syndicat qui s'affiche ainsi "à gauche" ? On savait bien sûr que ledit syndicat avait ses préférences et que le corps judiciaire n'était pas tout entier exempt de ces préférences mais qu'elles soient ainsi affichées porte un coup sévère à l'institution et incite à se poser la question d'une éventuelle politisation de notre justice. Car même si le Syndicat de la magistrature ne représente qu’une partie de nos magistrats, sa politisation affichée est en elle-même intolérable et porte à suspicion.
Et comme si cela ne suffisait pas, il se trouve que le journaliste par qui le scandale est arrivé, est sévèrement "mis en accusation" par ses confrères journalistes de France 3 et leurs syndicats, en particulier la CGT et le SNJ, qui demandent la tête de ce malheureux mais honnête journaliste à sa direction. Ce dernier confie même à Valeurs Actuelles du 30 Mai 2013 : "On m'aurait décerné la Légion d'honneur si j'avais filmé ces images dans les locaux d'un syndicat de droite !" .
Cette politisation du Syndicat de la Magistrature et la proximité pour ne pas dire la complicité ainsi démontrée de ce syndicat avec les principaux syndicats de journalistes rend beaucoup plus claire la façon dont sont traitées certaines affaires politico-judiciaires !
On savait que la grande majorité des journalistes et en particulier ceux du service public, avaient un penchant sévère pour la bien-pensance de gauche et que la plupart des étudiants des écoles de journalisme avaient "bien" voté lors des élections de 2012 (les sondages effectués à l'époque parlaient de 80 % de votants Hollande !) mais on a maintenant la confirmation que juges et journalistes mènent le "bon combat", celui de la bien-pensance et du penser faux !
Politisation de la justice, politisation des journalistes du service public (ici France 3 mais France Inter et France Culture sont aussi très en pointe à cet égard, et Arte plus insidieusement ), tout ceci est parfaitement inacceptable ! Les juges et les journalistes du service public ont une mission de service public. Ils devraient de ce fait, rester totalement neutres dans l'exercice de leur fonction de façon que personne ne puisse douter de leur impartialité ni de l'objectivité de leurs décisions ou de l’information qu’ils donnent au public. Ce n'est pas le cas et il convient d'y remettre bon ordre avec les intéressés et leurs représentants professionnels ou institutionnels. On peut d'ailleurs se poser la question de la nécessité et de l'utilité des syndicats dans ces deux métiers comme autrefois Foucault et Marcuse se posaient respectivement la question de la « nécessité de la révolution » et de « l'utilité des avant-gardes » !
Bref, peut-on compter sur Mme Taubira, Ministre de la Justice, et sur Aurélie Filipetti, Ministre de la Culture, pour faire le travail de remise en ordre de ces institutions publiques et corriger les dérives internes des « services publics de justice et d’information » ? Peut-on compter sur elles pour prendre les sanctions qui s’imposent ? On peut en douter et penser au contraire qu'elles seraient plutôt complices de ces malhonnêtetés intellectuelles et politiques, chacune dans leur domaine de compétence ministérielle.
Madame Taubira en effet, depuis son arrivée au Ministère de la Justice, se fait le chantre d’une telle « non-politique » avec ses références obsessionnelles à la « prévention », à « l’excuse sociale », au « vidage des prisons » et à la « non-exécution des petites peines » ( !) comme si elle n’arrivait pas à se défaire d’on ne sait quel traumatisme carcéral ou de l’empreinte de la figure tutélaire de la bien-pensance judiciaire que s’est construite Robert Badinter avec la suppression de la peine de mort il y a trente ans !
Et voilà qu’éclate l’orage du mois d’Août 2013 à propos de la grande réforme pénale voulue par C. Taubira, Ministre de la Justice, mais rejetée en bloc par Manuel Valls, Ministre de l’Intérieur, qui, appuyé par toute son administration, ne s’est pas gêné pour taxer de laxistes et inapplicables les propositions de sa camarade socialiste. L’idée de cette dernière, soufflée dit-on par quelques conseillers du Syndicat de la Magistrature, était de démanteler tout l’arsenal répressif visant à réduire le phénomène de récidive et de remplacer les « petites » peines (jusqu’à 5 ans ?) par des peines de « probation » dans le but de « vider » les prisons et d’éviter de les remplir à nouveau en dissuadant les délinquants de mal agir à l’avenir grâce à cette fameuse « probation » !
Attitude typiquement socialiste ! Malthusienne d’abord car on part de l’idée qu’il n’y a plus de place en prison et on en déduit qu’il ne faut plus y condamner (Mme Taubira suivant son raisonnement à contre-sens a donc logiquement annulé le programme de construction de prisons qui avait été engagé par le gouvernement précédent !). Angéliste ensuite car, déniant par principe toute vertu dissuasive ou éducative à la prison, on pense qu’un certain « cocooning » des délinquants sera plus efficace ! Malheureusement, le système judiciaire n’aura pas avant longtemps les moyens humains ni matériels de suivre ou aider les quelques milliers de délinquants « en probation » et il est à craindre que ces derniers n’aient en fait aucune vraie peine à subir et qu’un grand éclat de rire ne secoue les quartiers dits « sensibles » quand ces gadgets pénaux seront mis en place.
Heureusement, l’intervention bienvenue du Président de l’USM, l’Union Syndicale des Magistrats moins sévèrement atteinte par le virus de la bien-pensance pénale, a permis de sauver la grandiose idée ministérielle en la réduisant opportunément à peu de chose dans la rédaction du projet de loi qui en fin de compte, diffère assez peu du système actuel des peines de substitution. L’honneur est sauf pour Mme le Ministre. Quant à Manuel Valls et ses services, ils sont rassurés d’autant que l’examen dudit projet de loi est repoussé après les élections de 2014 ! Une bouffonnerie de plus de la part de ce gouvernement !
On constate donc en matière de délinquance, le développement du même phénomène qu’en matière d’éducation, une sorte de déliquescence du sens commun qui au nom des bons sentiments et d’une modernité bien-pensante, tend à confondre permissivité et éducation, chahut et créativité, délinquance et expression du mal social voire expression de soi-même ! C’est en effet, par l’éducation qu’il faut commencer pour prévenir effectivement la voyoucratie.
Il devient de plus en plus évident que dans ces deux domaines, délinquance et éducation, le « politique » doit reprendre la main et définir des politiques adaptées à la réalité des hommes et des faits et non aux (dé-)constructions intellectuelles de quelques penseurs en sciences sociales qui prennent la société pour un champ d’expérimentation de leurs lubies. C’est en effet, au Gouvernement et au Parlement de définir les orientations et les politiques. En démocratie, le « politique » décide et fait appliquer ses décisions par les techno-structures de la justice, de la police et de l’éducation nationale qui se doivent de mettre en œuvre les directives reçues sans discuter ni se répandre dans les media en semant le doute dans l’esprit de nos concitoyens. Encore faut-il que le « politique » ait le courage et la volonté de décider !
Les « banlieues » de nos villes et la Corse fournissent l’exemple le plus abouti de délitement du corps social et d’incurie de nos gouvernants en matière de sécurité et de traitement de la délinquance !
Personne ne nie qu'il y ait une âme corse comme il y en a une gasconne, basque, bretonne ou alsacienne. Personne ne nie non plus qu'il soit en train de se former une nouvelle "culture populaire de banlieue" intégrant beaucoup d'éléments culturels importés par l'immigration et donc différente de celle d'autrefois ! Tout le monde reconnait aussi qu'il existe des problèmes économiques et sociaux à résoudre et des situations à améliorer partout en France et peut-être un peu plus en Corse et dans les banlieues qu'ailleurs.
En Corse, on parle beaucoup "d'honneur" et en banlieue de "respect" ! La notion d'honneur des corses et celle de respect des banlieues, sert trop souvent d'argument à leurs voyous et aux défenseurs de ces derniers pour excuser des crimes et des délits qui n'ont rien à voir avec l'honneur et encore moins avec le respect.
Dans un pays démocratique, la loi n'est pas faite ni appliquée par chacun comme il l’entend mais par les autorités légalement élues ou nommées pour ce faire et qui tiennent donc leur légitimité du peuple. Personne n'a le droit de se substituer à la loi ni de lui désobéir et les crimes et délits doivent être punis ... ou alors, il n'y a plus de démocratie ! Il peut se faire qu'un jour, une majorité de corses veuille devenir indépendante (il pourrait en être de même dans les départements et territoires d'outre-mer !), cette majorité pourrait alors se donner les lois qu'elle veut et les faire appliquer comme elle l'entend ! Ce n'est pas le cas pour l'instant ni semble-t-il l'intérêt bien compris des uns ni des autres et l'immense majorité pour ne pas dire la quasi-totalité de la population de Corse comme des départements et territoires d’outre-mer se veut évidemment "française et républicaine" (espérons que ce ne soit pas seulement pour continuer à bénéficier des avantages sociaux généreusement accordés par le « modèle français » de ces crétins de « pinsuti » ou « métropolitains » !!!)
En attendant et en conséquence, les voyous corses comme les voyous de banlieues doivent être punis et les plus dangereux mis hors d'état de nuire, éventuellement en prison, dès qu'ils se mettent hors la loi. Leurs centaines de milliers ou millions de concitoyens ne peuvent continuer à vivre dans l'insécurité créée par ces quelques centaines ou milliers de voyous qui ont perdu le sens des responsabilités, de l'honneur et du respect à force de ne rencontrer aucun barrage sérieux à leurs envies et leurs pulsions primaires. Il faut en arriver à leur faire regretter les baffes et le dressage qu’ils n’ont pas reçus étant petits, à la maison ou à l’école !
La culture de l'excuse et le laxisme sociétal répandus par quelques intellectuels soixante-huitards qui pensaient faux, sont devenus un mal dont il faut débarrasser notre société car il affaiblit le corps social et mine sa capacité de faire face aux évènements et aux défis du monde nouveau ... et ces défis sont d'une autre importance pour l'avenir de notre pays, de l'Europe et du monde que les petits problèmes existentiels de nos voyous et de nos faux-penseurs !
François Mitterand et la gauche bien-pensante niaient qu'il y eût un problème et Jacques Chirac a trop longtemps refusé d'en parler ! C'était un sujet tabou et personne ne pouvait le traiter car il aurait fallu pour cela, identifier et mesurer les paramètres du mal et mettre en évidence les interrelations entre ses causes à savoir les liens étroits entre immigration désordonnée, carences du processus d’intégration et délinquance ce qui choquait les belles âmes ! La gauche rejetait avec indignation une telle approche et les "humanistes" de tous bords disaient qu'on y "perdrait notre âme" ! ... dès lors, le Front National avait la voie libre avec ses excès dans l'analyse comme dans la solution de problèmes qui empoisonnent la vie des banlieues et délitent la cohésion nationale ! Aujourd'hui, cela explose !
Agir requiert une approche complète combinant :
- la répression pour étouffer l'incendie en éliminant les quelques milliers de meneurs et de voyous les plus dangereux qui pourrissent la vie du millier de « quartiers sensibles » répertoriés et sont responsables ou initiateurs de la plus grande partie des crimes et délits commis sur le territoire. Pour cela, rejeter absolument la culture de l'excuse et le laxisme judiciaire qui ont délité l'esprit de responsabilité et le respect de l'autorité …. sachant qu’il faudra construire autant de nouvelles prisons que nécessaire et en réformer la gestion pour y rétablir l’ordre laïc et républicain là où les voyous font la loi parce qu’on n’a pas donné au personnel pénitentiaire les moyens matériels ou juridiques de le faire !!
- la prévention et la réinsertion avec l’aide des associations compétentes pour éviter aux plus jeunes de « tomber » et aux petits délinquants de récidiver, nonobstant le fait que toutes les mesures prises contre la récidive et tout récemment la possibilité de peines substitutives de prison par travaux d’intérêt général viennent d’être abolies par « angélisme taubirien » ! Il faudra donc concevoir et mettre en place un dispositif cohérent et surtout systématique de suivi rapproché.
- une réforme profonde de l'école pour apprendre aux jeunes le respect des autres, l'effort et la discipline sociale en rétablissant l'autorité des maîtres et en enseignant le civisme et la solidarité en liaison avec celles des associations qui ne sont pas encore tombées dans le piège de la bien-pensance et du laisser-faire sans parler de celles qui sont devenues des activistes du désordre !
- le rejet absolu des méthodes inefficaces d’apprentissage et des programmes d'enseignement politiquement orientés afin que les enfants sortent du primaire en sachant lire, écrire et compter, et plus tard du collège ou du lycée avec un bagage intellectuel et/ou une formation qui leur permette de trouver du travail, se débrouiller dans la vie sans devoir être assistés et surtout, de réussir leur intégration définitive dans le corps social français.
Mme Taubira et Mr Peillon sont en première ligne, la première pour éteindre l'incendie en sommant la justice d'appuyer fermement le travail des policiers au lieu de le ruiner par un laxisme malvenu, le second pour ranger définitivement au placard les élucubrations soixante-huitardes en matière de méthodes pédagogiques et de programmes inadaptés aux réalités du temps présent.
Peut-on leur faire confiance ? Et à supposer qu’ils en soient capables, le voudraient-ils puisque cela va contre leurs réflexes idéologiques et leur doxa politique de base ?
Quant à Mr Valls, Ministre des cultes, il devra faire un effort supplémentaire pour obtenir de la communauté musulmane, en particulier de ses 'ulémas qu'ils adaptent les règles et les pratiques de l'islam au monde moderne, et de ses imams qu'ils prêchent le respect des lois du pays d'accueil et qu'ils condamnent tous les excès de nature islamiste ou fondamentaliste c'est à dire tout ce qui est "hors la loi républicaine et démocratique" ... et ceci sans arrière-pensée, sous-entendu ni restriction mentale. L'islam au cours de l'histoire a comme les autres religions, prouvé qu'il pouvait se montrer civilisé : qu'il le fasse encore une fois en se refusant à céder aux facilités de la régression et de l'archaïsme qui ne sont à l’heure actuelle, que l’expression primaire d’une quête obsessionnelle d’identité face à une occidentalisation du monde considérée comme le mal, à défaut de savoir s’adapter soi-même à l’évolution dudit monde.
Affirmons enfin que si les outils dont disposent actuellement ou dont pourraient disposer à l’avenir les institutions publiques, policières, judiciaires et pénitentiaires ne suffisaient pas pour assurer le calme et la sérénité dans l’ensemble du corps social et protéger le pays contre les nouvelles menaces « d’entrisme » ou de « terrorisme » physique, culturel ou « civilisationnel », il ne faudrait pas hésiter à mettre en œuvre un système de juridictions d’exception avec ses procédures propres. Celles-ci garantiraient la « sûreté de l’Etat » ou même la simple sécurité publique en tenant compte des critères d’urgence et d’efficacité dans le traitement des affaires criminelles ou délictuelles que la justice ordinaire ne peut satisfaire en raison de ses contraintes procédurales actuelles et du carcan intellectuel qui s’est peu à peu imposé à l’esprit et au jugement du corps judiciaire.
L’école et l’éducation vont à vau l’eau. Ils sont les outils premiers du progrès économique et social, de la cohésion nationale et de l’intégration des populations immigrées … encore faudrait-il que les parents éduquent et que les enseignants enseignent !
Dans les quartiers bourgeois des villes comme dans les banlieues ou dans les campagnes, on n’y apprend plus le « respect » (c’est pourtant la première chose que réclament nos jeunes voyous pour eux-mêmes !) ni la discipline ni la relation entre droits et devoirs et on n’y enseigne même plus convenablement à lire, écrire et compter.
L’école n’est pas faite pour faire du « cocooning » ou laisser les enfants « s’exprimer » en rêvant qu’ils « auto-construiront ainsi leurs propres savoirs » en vertu des théologies pédagogiques qui confondent permissivité et éducation, chahut et créativité voire injures ou violence et expression de soi-même ! L’école est faite pour leur donner des points de référence à partir desquels, plutôt que de flotter au gré de leurs fantasmes et des modes ou lubies passagères, ils pourront plus tard organiser eux-mêmes leur pensée et leur action pour affronter la compétition féroce du monde nouveau. L’école n’assure plus cette fonction essentielle et préfère laisser les jeunes esprits se former au gré du vent et de leur fantaisie au nom de lubies éducatives qui au-delà de leur inefficacité, ont définitivement prouvé leur nocivité. Or ces points de référence culturels et de comportement qui sont au centre de toute éducation, deviennent d’autant plus indispensables pour les jeunes générations que notre nouvelle « civilisation du tweet, du mail et du web », les place d’emblée dans un monde où une information fragmentée, multiple et foisonnante les incite plus à la dispersion et à la superficialité qu’à la concentration et à l’approfondissement de la pensée.
Il y a là en effet, de quoi s’indigner car, depuis quarante ans, les parents n’osent plus éduquer et tout a été fait pour détruire la discipline à l’école en cassant l’autorité des maîtres et des professeurs au nom d’idéologies éducatives dérivées des élucubrations de nos faux-penseurs pré- et post-soixante-huitards et de nos belles âmes de la bourgeoisie germanopratine, judiciaire ou enseignante. Pour eux, la responsabilité de l’individu est secondaire et ils enseignent que « l’enfant doit se construire lui-même » en évitant toute contrainte « traumatisante » (la simple notation est trop « brutale » et les punitions sont désormais bannies de l’école … ce sont plutôt les maîtres qu’on punit !) et que « le délinquant doit être excusé parce qu’il est probablement un individu que la société est coupable de ne pas avoir convenablement traité ni éduqué » ! Nous y voilà ! … et la boucle est bouclée !
La « transmission » du savoir étant réputée directive et (qui sait ?) peut être totalitaire, ne faudrait-il pas apprendre aux jeunes à s’éduquer et à se corriger eux-mêmes en fonction de leur expérience et de leurs échecs ? Hélas, il y faudrait une morale d’où honneur, fierté, sens des responsabilités et droiture ne seraient pas bannis or, enseigner une morale est évidemment inacceptable pour nos faux-penseurs de la pédagogie. Du coup les échecs ne sont pas surmontés et nos jeunes, abandonnant toute fierté, finissent par éprouver un profond dégoût pour une société qui ne les comprend pas et à laquelle ils ne participent pas depuis que Sartre leur a enseigné que « l’enfer c’est les autres ! » et qu’on leur a dit qu’ils devaient « s’autoconstruire » en refusant de leur donner (trop directif !) les points de repère et le manuel de « guidage » de cette « autoconstruction » !
Pour illustrer la persistance de ces billevesées éducatives et la profondeur du mal, il suffit d’écouter nos intellectuels, journalistes et responsables politiques pérorer sur l’école et l’éducation. Sur France Inter par exemple, le 21 Mars 2013, Marcel Gauchet vient cautionner les « changements d’horaires » du ministre Peillon formant ainsi avec le journaliste de France Inter, un trio infernal du penser-faux et des poncifs éducatifs hérités des « principes » » soixante-huitards :
- « l’enfant doit être au centre » : bien sûr mais il ne doit pas être nécessairement le « patron », à savoir le décideur de ce qu’il « veut » apprendre,
- « l’enfant doit être « accompagné » : bien sûr, mais il doit aussi être « instruit » ce que n’aiment pas entendre nos « pédagogistes » bien-pensants qui aussitôt, voient derrière ce mot, de l’autoritarisme voire du « fascisme »,
- « et pour faire tout cela, il faut bien sûr plus « d’accompagnateurs » (des maîtres d’école ?), mieux payés avec plus de moyens (on reconnaît cependant que l’ordinateur ou la tablette ne remplacera pas l’enseignant et nécessitera un certain apprentissage de la « quête de l’information »).
Nous restons donc dans le délire angéliste et la doxa pédagogiste et ce ne sont pas les propositions Peillon de changements d’horaires hebdomadaires ou de calendrier annuel (d’ailleurs contestées par les enseignants, syndicats, parents et collectivités territoriales) qui vont faire croire qu’il s’agit là de « LA » Réforme de l’Education Nationale qu’on attend depuis cinquante ans ! France Inter devrait à ce sujet, inviter SOS Education plutôt que ces intellectuels (Marcel Gauchet n’est cité ici qu’à titre d’exemple !) ou syndicalistes pétrifiés dans leurs lubies libertaires qui ont amené le niveau scolaire des jeunes français au-dessous même des pays européens les moins développés.
Résultat : beaucoup de voyous, riches autant que pauvres, et surtout beaucoup de « paumés » dont seuls les plus forts pourront résister à l’absence des repères de base que leurs parents et professeurs omettent désormais de leur donner. Bref, nos pédagogues, psychologues, sociologues et autres « penseurs de l’éducation » auront été la catastrophe de la deuxième moitié du 20è siècle en ruinant l’efficacité de l’enseignement et l’esprit de responsabilité des jeunes par leur pusillanimité et leur laxisme éducatifs. Ils ont réussi à pervertir leur enthousiasme naturel en esprit revendicatif, leur sens de la justice en égalitarisme imbécile et leur esprit de compétition en jalousie et frustration. Les lycéens et les étudiants sont là pour apprendre et non pour contester ce qu’on leur enseigne ni pour gaspiller leur avenir sans parler de l’argent de l’Etat et celui de leurs parents.
Ils auront seulement réussi à massifier l’enseignement en galvaudant le niveau des diplômes grâce au refus de « l’infâme » sélection, à l’application de méthodes qui forment des ignorants jusqu’à l’université et au rejet de l’autorité, produisant ainsi des électrons libres qui devront apprendre les dures réalités de la vie sans qu’on leur ait inculqué auparavant la moindre notion de responsabilité et de discipline.
Le dérèglement de l’école s’avère particulièrement grave dans les quartiers où se concentrent les populations immigrées parce que l’intégration s’y fait mal. Les taux d’échec scolaire, de chômage et de délinquance montent alors à des niveaux hors de proportion avec ceux du reste du pays, au point de devenir un grave problème national (voir à ce sujet les études du Haut Conseil à l’Intégration).
S’il est un domaine où les pays en développement pourraient nous donner des leçons, c’est bien celui de l’éducation et de la discipline à l’école : les enfants écoutent, les étudiants étudient … ils respectent leurs maîtres et leurs parents … bref ils apprennent à vivre en société et à ne pas se croire le centre du monde ! Il suffit de voir par exemple, l’ardeur des étudiants chinois au travail ou les petits africains qui apprennent leurs leçons à la lueur des lampadaires publics quand ils n’ont pas l’électricité ou sont trop nombreux à la maison. Ils luttent pour la vie et ils savent que c’est leur unique chance. Prenons garde qu’ils ne rattrapent trop vite nos gosses de riches pour qui les mots effort et discipline n’ont plus aucune réalité.
Le problème de fond n’est pas le manque de moyens (le manque de profs !) mais bien l’indiscipline à l’école d’une part, la folie des méthodes pédagogiques d’autre part. La baisse générale du niveau des élèves et la détérioration du classement de nos écoles, collèges, lycées et universités ne tient pas au nombre de maîtres d’écoles ou professeurs mais bien au fait que lorsque quelques uns chahutent, jouent avec leur portable ou bavardent en classe voire injurient leur « prof » au lieu d’écouter et de travailler, ils n’apprennent rien et empêchent les autres d’apprendre. L’autre cause du délitement de notre « éducation nationale » est l’application obtuse notamment à l’école primaire, de méthodes pédagogiques que l’on sait parfaitement inefficaces. On retrouve ainsi à l’université une proportion invraisemblable non pas d’illetrés (ceux-ci ont déjà quitté l’école sans diplôme depuis longtemps !) mais d’étudiants incapables d’exprimer clairement une idée oralement ou par écrit (et il ne s’agit pas là des simples fautes d’orthographe ou de grammaire qui fleurissent leurs copies !).
Rendre leur autorité aux maîtres et professeurs, rétablir la discipline au travail des élèves, organiser les moyens humains et matériels en fonction de l’offre d’enseignement et des besoins d’apprentissage, définir les contenus et méthodes des enseignements, est la tâche du Ministre c'est-à-dire du « politique ». C’est à lui seul de décider après consultation (et non aval !) des principaux acteurs, ce que doivent être les contenus et les méthodes ainsi que le cadre et les conditions de l’enseignement. Il doit donner les ordres et faire appliquer les instructions. Les fonctionnaires quant à eux, doivent obéir à quelque niveau hiérarchique qu’ils se situent. Les syndicats ne sont pas là pour co-diriger le Ministère mais seulement pour défendre les intérêts de leurs mandants, en tant que fonctionnaires employés de l’Etat ou des collectivités locales mais pas en tant que « corporation ». La mission d’enseignement est de la responsabilité du Ministère, pas des syndicats !
La Cour des Comptes confirme dans son rapport tonitruant de fin Mai 2013 que l’Education Nationale à tous les niveaux et dans toutes les régions, souffre d’une mauvaise organisation du travail, d’une sous-utilisation des moyens enseignants et d’une trop grande dispersion de l’offre d’enseignement.
Elle conclue contrairement aux litanies proférées par la communauté enseignante et la hiérarchie ministérielle depuis des décennies :
1.il n’y a pas de pénurie de moyens mais une mauvaise utilisation de ces derniers par rapport aux besoins de formation auxquels la Nation doit faire face,
2.cette mauvaise utilisation des moyens disponibles est l’explication première du recul de l’école et de l’université françaises, dans les classements mondiaux.
Les difficultés qu’a rencontrées le Ministère ces dernières années, pour prendre et faire appliquer dans l’enseignement de la lecture et de l’écriture, la décision de passer aux méthodes syllabiques et d’abandonner les méthodes globales ou mixtes qui ont définitivement prouvé leur nuisance, est l’exemple parfait du manque d’autorité sinon de volonté et de courage des « décideurs » politiques face à l’inertie de la communauté enseignante et de son encadrement ministériel voire même à la désobéissance active de certains enseignants, abusés par leurs meneurs syndicaux et leurs « élucubrateurs pédagogistes ».
Le processus est encore loin d’être achevé malgré toutes ces années d’hésitations et de discutailleries : cela est évidemment inadmissible tant du point de vue des principes de saine gestion d’un service public essentiel de la nation que du point de vue de l’efficacité de notre système éducatif qui ne fabrique pas que des crétins mais beaucoup trop de gens d’un niveau de plus en plus médiocre.
L’Education Nationale coûte cher au contribuable et elle est censée former la jeunesse donc préparer l’avenir du pays, il faut donc qu’elle soit efficace.
Au-delà de l’Education Nationale, l’ineffectivité du secteur public dans son ensemble, n’est pas un problème de moyens mais de définition des missions et d’efficacité dans l’utilisation de ces moyens … l’allergie à la réforme, le conservatisme syndical et la gauche à contre-sens !
Comme l’éducation nationale, la police, la justice, les hôpitaux et les services sociaux et de manière générale, tous les services publics ou para-publics, souffrent du même mal. La France n’est pas un pays sous-administré mais pléthoriquement donc mal administré où chacun s’évertue à créer son petit cocon ou sa grande forteresse bureaucratique aux dépens du bon fonctionnement de l’ensemble ! Il y a bien assez d’agents publics pour assurer le service au niveau qui leur est demandé mais ils sont mal distribués et leur travail est mal organisé. Il y a par ailleurs des rigidités de statut et des pratiques qui vont à l’encontre de l’efficacité. Il est bien évident qu’il est plus agréable de faire ses 35 heures assis sur sa chaise qu’à patrouiller dans les quartiers, qu’il est bien agréable de pouvoir compléter ses congés statutaires avec quelques arrêts maladie, qu’il est devenu normal et syndical de « récupérer » travail de nuit ou du dimanche au double du temps travaillé ces jours là ! etc… , etc… Quant à la débauche de recrutements injustifiés et de clientélisme politique à laquelle on assiste dans les collectivités territoriales, elle va bien au-delà des besoins de personnel liés aux transferts de compétences et de charge de travail du programme de décentralisation … et les suppressions de postes correspondant aux fonctions transférées des administrations centrales ou déconcentrées, ne sont pas vraiment une priorité de nos Ministères !
Le Gouvernement avait donc engagé en 2008, un travail courageux, abandonné depuis par le gouvernement Hollande, de réaménagement des cartes scolaire, hospitalière, judiciaire, policière et militaire pour mieux adapter les moyens aux besoins qui évoluent selon le temps et le lieu et améliorer ainsi le rapport coût/efficacité des services publics : il est normal par exemple, de supprimer des classes où il y a moins d’élèves et d’en rajouter où la population augmente, de rationaliser l’utilisation des équipements et du personnel hospitalier entre le niveau local et le niveau régional, de faire patrouiller des policiers dans les quartiers plutôt que de leur faire garder des locaux inutiles, de cordonner l’action des services sociaux nationaux et municipaux pour quadriller plus efficacement les quartiers et mieux prévenir les problèmes scolaires et la pré-délinquance , etc…). Naturellement, les syndicats et « la gauche » dont la fonction publique est un gros client, ont crié au crime de « lèse-service public » car ce faisant, on bousculait trop d’habitudes bien ancrées et un agréable confort de gestion fort répandu dans l’administration nationale et territoriale.
Cette démagogie primaire prévaut dans l’ensemble du service public civil et se transforme en une déviance catastrophique de la conception du service public. Il n’est pas la propriété des syndicats ni des agents à qui les gouvernements successifs ont beaucoup trop cédé de prérogatives. Il est la propriété de la Nation dont le Gouvernement est le seul représentant légitime en matière de service public. Il se doit donc d’être efficace en termes de volume et de qualité des services rendus aux citoyens et à la collectivité nationale comme en termes de coût car il est payé par l’impôt du peuple tout entier. Il n’est pas fait pour donner du travail aux fonctionnaires ni devenir un exutoire au chômage ou aux cas sociaux qui sont traités par ailleurs.
Ce dévoiement du service public vers le corporatisme accompagné d’un phénomène de bureaucratisation et de socialisation progressives n’est bien sûr, pas propre à la France. La Commission en est un exemple flagrant au niveau européen et tous les pays européens souffrent d’une certaine pesanteur de leur administration. Mais la France dans ce domaine, se distingue par l’acuité du phénomène qui la frappe d’autant plus que l’importance du secteur public et le niveau de protection sociale dont bénéficient les français, sont assez nettement supérieurs à la moyenne européenne sans parler des Etats Unis ou du reste du monde. Ce haut niveau de « socialisation » de la société française serait idéal dans l’hypothèse d’une efficacité optimale du service public mais il devient un sérieux handicap lorsque son coût s’avère alors hors de proportion avec les services rendus et qu’il se révèle trop pesant pour s’adapter comme il convient à l’évolution du monde.
Personne n’« attaque » le service public, on cherche au contraire à le sauver et il faut en finir avec la paranoïa syndicale ! Les services publics sont en effet, la colonne vertébrale d’un Etat digne de ce nom et leur absence ou leur insuffisance est la cause première du sous-développement d’où l’importance des considérations égrenées tout au long du présent ouvrage sur la « gouvernance » et les problèmes d’hommes lorsqu’on parle de développement. Ceci étant dit et réaffirmé, il s’agit tout simplement de les rendre plus efficaces et moins coûteux pour la communauté nationale. Celle-ci ne l’oublions pas, se trouve maintenant en concurrence directe et donc en compétition de production et d’emploi non seulement avec les autres pays développés mais aussi avec les économies du monde en développement beaucoup moins exigeantes humainement.
Dans cette situation, il n’est pas admissible de ne rien vouloir changer dans la gestion des services publics. Il faudra nécessairement remettre en cause certains droits acquis ou plutôt certaines habitudes confortables mais coûteuses contractées « de haute lutte » par nos fonctionnaires et employés publics à l’encontre de gouvernements trop faibles et timorés. Rappelons quand même, que ces agents bénéficient statutairement d’une solide garantie de l’emploi. Dans ces conditions, il ne serait aucunement « injuste » de « flexibiliser » leurs conditions de travail et avantages sociaux en les alignant progressivement sur ceux du secteur privé dont les salariés ne bénéficient pas de la même garantie !
Dans tous les domaines en effet, les statuts de la fonction publique et des « régimes spéciaux » s’avèrent outrageusement plus avantageux que ceux des salariés du secteur privé : niveau de salaires et primes qui continuent d’augmenter toujours plus que l’inflation quand ceux du privé en sont loin mais plus encore, conditions de départ en retraite (nombre d’années de cotisation, âge moyen de départ, période de référence -les derniers 6 mois- pour le calcul des pensions, taux de remplacement, montant des pensions de réversion, etc …), protection de l’emploi qui s’apparente à une garantie de l’emploi à vie (Mme Lebranchu par exemple, Ministre de la Fonction publique et de la Réforme (sic !) de l’Etat vient de réduire encore un peu plus les possibilités de congédier un employé public dont le travail ne donnerait pas satisfaction !), etc …
Or, ces avantages conquis « de haute lutte syndicale » au cours des décennies passées, ne sont plus aucunement justifiés (s’ils l’étaient !) par une quelconque pénibilité ou dangerosité du travail et concourent, profitant de la lâcheté des gouvernements qui n’osent pas les remettre en caause, à la sclérose grandissante de la fonction et du secteur publics et par conséquent à l’inefficacité croissante des politiques publiques et à l’anémie de l’économie française.
Il est par ailleurs, évident que l’amélioration permanente du fonctionnement et de la réactivité des services sera le meilleur garant à long terme, de la satisfaction de leurs usagers et par là, de leur pérennité et de leur capacité à assurer un service public pour tous.
Tout le monde le sent bien mais certains, obnubilés par la peur du changement, par tel ou tel fantasme politico-institutionnel ou tout simplement pour la simple défense de leurs intérêts propres (on pense ici à quelques « combats » syndicaux suicidaires), refusent de l’admettre et n’hésitent pas à faire supporter leur entêtement stérile à leurs camarades ainsi qu’à leurs administrés, usagers ou clients. On en a l’illustration la plus claire dans la série des manifestations et grèves orchestrées et soutenues en France depuis des années et jusqu’en pleine crise par quelques syndicats, associations et partis qui prétendent « défendre le service public », au risque de faire capoter les efforts de redressement ! Cette attitude irresponsable met en relief la contradiction ainsi niée entre droit de grève et continuité du service (deux principes à égalité dans l’ordre constitutionnel), entre coût du service et capacité de financement de la communauté nationale, sans même parler des simples problèmes de coût/efficacité dont on refuse d’admettre qu’une meilleure organisation du travail pourrait les résoudre aisément. La solution pour eux, c’est toujours plus de personnel, plus d’équipements et plus d’argent sans trop se préoccuper de leur utilisation optimale, et l’idée ne les effleure pas que la qualité et la continuité du service pourraient éventuellement dépendre d’abord, d’un changement de leur propre comportement !
Rappelons que la crise qui a sévi depuis 2008, nous fait une ardente obligation de réduire les couts du service public en général donc ceux de l’administration et de tous les organismes qui dépendent de l’Etat, des collectivités territoriales et bien entendu de tous les organismes de protection sociale étatiques ou paritaires.
Cela implique quoi qu’on veuille de mener à terme et à fond les RGPP (revues générales des politiques publiques) ou MAP (actions de modernisation de l’action publique) comme on voudra les appeler et prendre toutes les mesures nécessaires de révision des missions, fonctions et procédures ainsi que de réalignement des statuts et avantages tant des fonctionnaires de l’administration que des agents des régimes dits particuliers devenus beaucoup trop lourds et coûteux au point d’handicaper gravement la compétitivité de l’économie française et donc l’emploi .
Il est en effet, indispensable d’améliorer les performances du secteur public ne serait-ce que pour le sauvegarder voire le développer là où il est le plus efficace. Quant aux faux prétextes de la qualité opposée à la productivité, bornons nous à rappeler que l’amélioration permanente du couple qualité/productivité est une obligation vitale du secteur privé : elle doit impérativement le devenir du secteur public pour éviter que son poids ne mette notre économie hors du jeu mondial.
Il est vrai que cette faiblesse conceptuelle s’explique par l’idiosyncrasie de l’administration puisqu’un « administrateur » est censé administrer l’existant selon des règles (bien ?) établies, et non pas le changer … sauf siune volonté politique forte s’empare du sujet et oblige les autorités administratives à prendre les décisions qui s’imposent.
L’administration éprouve donc une forte allergie à la réforme : il est vrai qu’elle n’est pas faite pour gérer le changement, encore moins pour le penser et l’initier. Il faudra donc le faire pour elle ! Elle a tendance en attendant, à s’appuyer sur la « gauche » dont elle est le socle électoral, pour freiner ou bloquer tout processus qui irait dans ce sens !
Le gouvernement en effet, même de gauche, sait bien que la réforme, c’est la vie ! … mais la « bien-pensance » réagit et les intérêts électoraux s’interposent pour que rien ne change ! Est-ce bien digne ?
Le gouvernement de F. Fillon a mis en œuvre fin 2010 une réforme des retraites qui languissait depuis vingt ans et qui pour la première fois, remet en cause sans contrepartie, un « avantage acquis », octroyé par François Mitterand en 1982 à contre-courant de l’évolution du monde.
La France comme souvent, a eu droit à l’occasion de cette réforme des retraites, à un de ces « happenings » dont son peuple, trop gâté, a le secret, guidé et abusé par ses « bêta bloquants » habituels : quelques sections syndicales archaïques ou « révolutionnaires » (ex-admirateurs de Staline, trotzkistes ou ex-trotzkistes, gauchistes divers et anarchistes ) ont entraîné dans le mouvement, leurs unions, fédérations ou confédérations presque à leur corps défendant ; les éternels groupuscules du « révolutionnarisme brownien » ont un peu cassé (toujours plus qu’ils ne sauraient construire !) ; et bien sûr, la bien-pensance socialisante et des droits de l’homme (à la manière des bonnes sœurs tant moquées du 19è siècle) a mis en avant les droits des pauvres gens tout en poussant de façon irresponsable mais très politicienne, les « jeunes » » dans la rue pour brailler leurs slogans réclamant toujours plus de « cocooning » et d’assistanat, au lieu de les encourager à l’effort.
Beaucoup d’associations et ONG (Organisations Non Gouvernementales) aux vocations de toutes sortes et souvent assez indéfinies, étaient bien sûr de la partie comme elles le sont toujours dès qu’un sujet sociétal est dans la rue. De la part de certaines cela n’est pas très étonnant …elles sont de simples relais politiques du Parti Socialiste ou de la mouvance gauchiste comme SOS Racisme, Droit au Logement, Attac, UNEF, syndicats de lycéens, beaucoup d’associations éducatives ou de parents d’élèves, associations de défense des immigrés … et même associations de sans papiers ! etc…
En conséquence et comme toujours, le gros des manifestants était composé de fonctionnaires ou para-fonctionnaires confortablement installés dans leur emploi « sécurisé » et parmi eux, une majorité d’enseignants dont les slogans très primaires n’étaient pas dignes du niveau de leurs études.
Cela devait ouvrir la voie à d’autres réformes urgentes, en particulier la réorganisation des structures et l’amélioration de la gestion des systèmes de santé, le rétablissement de la discipline dans les établissements scolaires et l’abandon des utopies de « l’autoconstruction des savoirs » et enfin, la remise en ordre des services publics en général dont le coût s’avère hors de proportion avec le volume et la qualité des services qu’ils rendent. Les derniers budgets (2011-2012) et le gouvernement socialiste s’efforce de faire de même pour 2013 et 2014, prévoient d’ailleurs, un gel global des dépenses de l’Etat et de ses subventions aux collectivités territoriales dont les dépenses (hyper-inflation de personnel, obsession de « communication », appétence pour les investissements somptuaires et les subventions socialement correctes, ….) se sont accrues sans commune mesure avec le poids de leurs missions en raison de la « générosité » et du clientélisme des élus locaux dont il va falloir sérieusement cadrer les fantaisies.
Las ! le programme du candidat socialiste devenu Président refusait d’évoquer le problème de la fonction publique et Madame Lebranchu a bien vite confirmé en paroles et en actes que son ministère était plutôt celui du retour aux « avantages acquis » des fonctionnaires que celui de la « réforme de l’Etat » ! Elle a néanmoins annoncé en 2012 qu’elle allait mettre en place une commission de réflexion qui étudierait le problème et pourrait « éventuellement avancer quelques pistes de réflexion » vers la fin de l’année 2013 !
On attend toujours et il serait bon de rappeler à Madame Lebranchu que compte tenu de la situation, la réforme du secteur public et la réduction des dépenses de l’Etat, c’est maintenant et pas dans quelques années même si Bruxelles a eu l’imprudence d’accorder un sursis de deux ans à ce gouvernement procrastinateur pour atteindre l’objectif d’un déficit inférieur à 3 % de PIB !
En conséquence, seules les forces armées, muettes en l’absence de syndicats qui pourraient les défendre, font effectivement l’objet d’une réforme en diminution du dispositif sans que pour cela on songe à réduire en proportion leurs missions ! Bel exemple de courage réformateur de la part d'un gouvernement qui ne s’attaque qu’à ceux qui ne peuvent rien dire !
Ce gouvernement autiste reste même sourd aux objurgations de la Cour des Comptes pourtant présidée par un des leurs. Une Cour des Comptes qui ne cesse de fixer le cap de la réforme et de la réduction des dépenses du secteur public que François Hollande n’a pas le courage d’imposer à sa clientèle électorale ni à ses troupes, persuadées que la dépense et les faux emplois publics sont la solution au chômage et à la crise. Il est vrai que beaucoup d’économistes « de gauche » les y poussent en invoquant leur cher Keynes dont les « recettes » ne sont malheureusement pas adaptées à la situation présente de notre économie.
La Cour n’évoque même plus la MAP (Modernisation de l’Action Publique) qui a théoriquement, remplacé la RGPP (Revue Générale des Politiques Publiques) que le précédent gouvernement avait lancée à l’occasion de la refonte des diverses cartes administratives judiciaire, hospitalière ou militaire qu’il a révisées.
La Cour des Comptes ne cesse de rappeler au gouvernement qu’il faut poursuivre et approfondir l’effort en révisant les missions, fonctions et procédures des divers secteurs ministériels … mais rien ne se passe et le temps passe !
Le gouvernement de François Fillon avait de plus, organisé à la mi-Janvier 2012 une conférence avec les partenaires sociaux pour évoquer les meilleurs moyens de rendre compatibles les idées de sécurisation et de flexibilisation de l’emploi pour mieux suivre les aléas de la conjoncture et des carnets de commande des entreprises. Ces réflexions devraient aboutir à des décisions rapides en espérant que les blocages syndicaux habituels ne se reproduisent pas au détriment de la compétitivité de nos entreprises et donc de l’emploi. Las ! les élections sont survenues en Mai 2012 et le nouveau gouvernement socialiste plus enclin à la procrastination qu’à l’action, s’est finalement décidé après des mois d’hésitation à reprendre le processus engagé pour aboutir en Janvier 2013 à un accord patronat-syndicats dit de « sécurisation-flexibilisation » où la gauche a compris « sécurisation » plutôt que flexibilisation ! Une année de perdue pour la compétitivité française en espérant que l’application dudit accord dans les entreprises se fasse sans heurt ni blocage de la part des syndicats « réac », CGT et FO qui ont refusé de le signer !
L’accord flexibilisation-sécurisation s’applique au secteur privé. On espère que le gouvernement mettra rapidement en œuvre les mêmes principes dans le secteur public où il n’y a plus grand chose à faire en matière de « sécurisation » (le fameux grain à moudre du camarade Blondel !) mais tout à faire en matière de « flexibilisation » !
C’est espérons-le néanmoins, le début de la remise à flot compétitive de l’économie du pays après les contresens socio-économiques des divers gouvernements socialistes et les hésitations d’une droite trop souvent paralysée par le penser-faux de nos belles âmes plus enclines à théatraliser leurs bons sentiments qu’à se colleter avec les réalités du monde.
« La gauche » en effet et ses « penseurs » s’évertuent à prouver chaque jour, dans la rue et dans les media (et malheureusement aussi quand ils gouvernent, retraite à 60 ans, 35 heures, « toujours plus » social, etc…), qu’ils n’ont de culture économique que très sommaire. Ils l’ont confirmé avec leurs ébauches de programme et plus encore avec leur procrastination systématique dans toutes les mesures économiques et sociales de compétitivité : on peut selon leur dialectique assez simpliste , gagner plus en travaillant moins ! il suffit que l’Etat dépense, augmente les salaires et distribue aux pauvres en prenant aux riches … on dynamise ainsi la consommation en faisant le bonheur des gens et « on crée de la croissance » ! peu importe si la productivité s’effondre et si l’investissement s’arrête, peu importe la concurrence grandissante du reste du monde, peu importe si les entreprises ferment et s’il n’y a plus personne pour « produire de l’argent … on le fabriquera » ! puis on fermera les frontières et l’Etat investira à la place des capitalistes !
Ce fut le discours d’Arnaud Montebourg, le « démondialisant anti-capitaliste », pendant ses premiers mois de délire au gouvernement tandis que Hollande, Ayrault et Moscovici, comprenant assez vite qu’ils allaient dans le mur en appliquant leurs mauvaises recettes, essayaient de faire croire que les socialistes français allaient peu à peu revenir aux réalités ! Cela a culminé avec le « discours-hommage de François Hollande au SPD allemand et aux mesures Schroeder des années 2000 », à l’occasion du cent cinquantième anniversaire de ce parti.
On aurait pu croire que Hollande était en train de pousser son parti, le PS, à faire son Bad-Godesberg pour ne pas dire son Canossa idéologique si d’autres évènements n’étaient venus semer le trouble dans nos espérances ! Au même moment en effet, le Parti Socialiste « déclarait la guerre à l’Allemagne et à Angela Merkel, trop dure et trop rigide » et quelques économistes dont Daniel Cohen évidemment, se sont répandus dans les media pour dire qu’il fallait « cesser de faire de l’austérité » mais au contraire « faire de la relance, du keynésianisme et de la croissance par l’Etat », bref un discours du siècle dernier comme si le monde n’avait pas bougé depuis la crise de 29 , comme si l’Europe et l’Amérique étaient toujours seules au monde !
Et comme si l’Esprit Saint était à l’écoute des incantations de nos rêveurs de gauche, la Commission Européenne au mois de Mai, octroie généreusement à la France un délai supplémentaire de deux ans jusqu’en 2015, pour atteindre la barre fatidique des 3 % de déficit public ! Lâche soulagement du côté du Gouvernement dont on peut redouter qu’il n’en profite pour délayer encore les mesures du redressement compétitif de l’économie française. Il ne décide jamais de telles mesures qu’à contrecœur et quand il ne peut plus faire autrement car elles sont électoralement et idéologiquement difficiles à prendre !
Des rappels désagréables en effet, sont rapidement venus aussi bien du côté de la présidence de l’Eurogroupe que de la Commission Européenne devant laquelle François Hollande a du s’incliner comme un domestique pris en faute pour dire qu’il ferait tout pour remplir les conditions du sursis obtenu à propos des fameux 3 % : diminution des dépenses publiques bien sûr mais aussi flexibilisation du marché et du droit du travail, réforme du secteur public, réforme du système de protection sociale en commençant par celle des retraites, etc …
Le président de la France s’inclinant devant un aréopage de fonctionnaires internationaux … nommés par les Etats ! la honte !
La honte pour la France qui a perdu sa part du leadership européen en s’étant montrée incapable de fixer le cap de ses propres réformes, perdant ainsi toute crédibilité aux yeux de ses partenaires !
La honte pour l’Europe car on sait très bien que la construction de l’Europe en tant que puissance mondiale du 21è siècle ne passera pas par la Commission de Bruxelles mais bien par les Etats sous l’impulsion du « directoire » franco-allemand où la France malheureusement, ne tient plus sa place depuis Mai 2012 !
Le sociétal contre le social ... quand l'accessoire noie l'essentiel ! Cyniques, ils amusent le peuple ! Incompétents, ils papillonnent au lieu d’aller au but !
De grâce, arrêtez les expérimentations sociétales, elles délitent l’esprit public, diluent notre sens des responsabilités, attentent à notre identité et ridiculisent notre culture. Elles ne touchent ou n'intéressent que quelques minorités et indisposent la majorité de nos concitoyens. Elles sont accessoires mais aguichent les media qui, à leur tour, excitent le peuple en lui faisant oublier l'essentiel, à savoir la survie de notre civilisation et l'avenir de notre continent dans le tourbillon des rapports de force mondiaux qui changent à toute allure !
Le gouvernement agite-t-il ces amusettes et ces faussetés pour cacher son insuffisance ou est-il vraiment inconscient des réalités du monde ?
Les sujets de « genre » font tellement l'actualité qu'on en est à évoquer la possible homosexualité d'Hergé et de Tchang ! ... et voilà Tintin embrigadé dans le cirque de la bien-pensance anti-discriminatoire et des "droits à ..." ! Mme Taubira pour les minorités d'outre-mer, les immigrés légaux ou illégaux et "ses" chers délinquants, Najat V. Belkacem pour les quotas en faveur des femmes et la punition des consommateurs de sexe (en revanche comme notre ministre de l'éducation, elle trouve ringard qu'on punisse la consommation de drogue !). Mr Peillon encore et ses "penseurs" pédagogistes veulent aussi faire préciser dans les manuels scolaires qui de nos grands hommes et femmes célèbres, était homosexuel comme si cela était d'une importance quelconque pour comprendre ce qu'il y a de grand dans l’histoire de France et dans celle du monde !!!???
Ce sont des récidivistes après avoir déjà envisagé de faire enseigner à l'école la théorie dite du "gender" où les parts masculine et féminine de chacun se combattraient ou s'harmoniseraient au point que, même physiquement homme ou femme, chacun devrait pouvoir malgré cela choisir son sexe car ce sexe ne serait, dit-on au bout d'une "abracadabrantesque" réflexion sur l'état actuel de notre société, qu'une "détermination sociale" ! Entre Judith Butler et Simone de Beauvoir, on ne sait qui peut revendiquer la (pa)maternité de cette ineptie ! L'intellectualisme structuraliste continue de faire ses ravages et nos "pédagogues" de l'Education dite Nationale s'obstinent dans l'erreur depuis des décennies !
Bientôt, on trouvera normal et juste de réclamer des quotas d'homosexuels dans les conseils d'administration, sur les listes électorales etc ... etc ... !!! Donnera-t-on alors à l'INSEE le droit de les distinguer et les dénombrer ce qu'il n'a pas le droit de faire pour les immigrés et les origines nationales, ethniques ou religieuses des gens en vertu de nos bons principes républicains et pour la plus grande opacité de nos études socio-économiques.
La bien-pensance a ainsi formaté les esprits de telle façon que l'aberrant principe de discrimination positive n'a pas encore fait l'objet du procès qu'il mériterait en injustice, inégalitarisme et anti-constitutionnalité sans même parler du mépris dans lequel on tient ainsi les "positivement discriminés" qui sont implicitement supposés ne pouvoir accéder que par "favoritisme" aux positions qui leur seraient réservées ? Ah, justice sociale, que de "bourdieuseries" ne dit-on pas en ton nom ?
Arrêtons ces farces et venons-en au "mariage" des homosexuels. Pourquoi donc s'obstiner à l'appeler "mariage" puisque cela choque la majorité de nos concitoyens ? Il y a bien d'autres termes dans notre langue pour qualifier une union amoureuse ! Pourquoi en effet, ne donnerait-on pas aux « époux » homosexuels exactement les mêmes droits et devoirs qu'aux époux hétérosexuels pour ce qui concerne leurs intérêts respectifs et ceux de l'un à l'égard de l'autre (statut, héritage, droits sociaux, etc ...) ? Arrêtons néanmoins de choquer le bourgeois en voulant l’appeler « mariage » : d’ailleurs, les seuls qui veuillent se marier maintenant sont les homos et les seuls qui veuillent les marier sont les gauchistes à la façon de Noël Mamère ! Une contradiction de plus à gauche !
En revanche et cela est autrement plus grave, dès qu'il s'agit d'adoption et plus encore de "procréation médicalement assistée" ou de « gestation pour autrui », le sujet n'est plus "l'époux" mais "l'enfant". Or, il n'y a pas de "droit à l'enfant" comme il peut y avoir un droit à tel ou tel bien ou service ! Ce n'est pas parce qu'on s'aime ni parce qu'on en aurait envie qu'on aurait nécessairement le droit d'avoir un enfant. Beaucoup de gens en effet, aimeraient avoir beaucoup de choses qu'ils ne peuvent avoir et qu'ils n'auront jamais ! Le problème est le même pour les couples homosexuels ! La nature est ainsi faite que nous sommes tous différents et que nous devons vivre avec cette différence : deux hommes ou deux femmes ne peuvent procréer, ... il y faut la complémentarité d'un homme et d'une femme, c'est ainsi !
Par ailleurs, l'adoption est un processus déjà difficile pour un couple hétérosexuel qui présente pourtant le maximum de garantie pour la construction psychique de l'enfant avec un père et une mère bien identifiés. On prend évidemment beaucoup plus de risque à cet égard avec deux adoptants du même sexe. Quant à la procréation assistée et la gestation pour autrui, le risque pour le psychisme futur de l'enfant est encore plus grand puisqu'un des parents restera inconnu !
Il est tout de même étonnant de constater que ceux qui réclament à cor et à cris l'application du "principe de précaution" en toutes choses, sont aussi ceux qui militent le plus pour le "mariage homosexuel" et ses prétendus droits dérivés concernant l’enfant avec tous les risques et difficultés inhérents ! Une contradiction de plus dans la capricieuse pensée de gauche sans même parler de la « marchandisation » inéluctable de l’enfant transformé en produit de consommation qu’on achèterait en rayon … horreur capitaliste qu’on promeut ainsi !
A vouloir créer à tout propos des "droits à ... ", pourquoi certains n'en viendraient-ils pas un jour à réclamer le droit d'épouser leur chien ou leur cheval "au motif qu'ils les aiment" ou encore, le droit d'épouser plusieurs femmes ou plusieurs hommes ? Non, ceci n'est pas compatible avec notre civilisation.
La gauche cherche encore à « amuser le peuple » aux dépens de l’essentiel en promouvant une série de foucades non nécessaires ni urgentes voire totalement ineptes :
- Dépénalisation du cannabis et salles de "shoot" ! Les signaux envoyés ne vont pas vraiment dans le sens d'une société saine et responsable dans la mesure où l'on admet qu'il y a suffisamment de vices sur terre pour ne pas en faciliter d'autres et où l'on sait que ces produits sont fortement nocifs sur le plan de la santé individuelle et créent beaucoup de problèmes sociaux. Un peu plus de permissivité ne permettra pas de mieux contrôler les trafics mais bien de les développer sauf à mettre toutes les drogues possibles et imaginables en vente libre ! Il n'y aurait alors plus de trafic mais il faudrait vite reconvertir les trafiquants avant qu'ils ne trouvent eux-mêmes d'autres jobs plus à leur main !
- Droit de vote des étrangers non-européens aux élections locales : là aussi, pourquoi rejouer encore le meilleur numéro de la comédie mitterandesque ? Les étrangers qui vivent depuis longtemps en France et ont fait l'effort de s'intégrer, ont vocation à devenir des français à part entière et non des sous-citoyens « locaux » ! De même pour les européens qui votent aux élections locales en vertu d'une décision européenne farfelue inspirée par le même "penser-faux" de nature communautariste qui préside à la revendication socialiste ... à moins que ce ne soit tout simplement une jésuiterie politique permettant au PS de gagner quelques voix supplémentaires (le think-tank Terra Nova en effet, a réorienté le PS 2012 vers la recherche de clientèles éparses et « diverses » à défaut de pouvoir mener les politiques archaïques du socialo-communisme d’antan !).
- Naturalisation des étrangers : elle est l’aboutissement d’un processus progressif (et qui devrait être contrôlé) d’intégration, à l’inverse de ce que vient de proposer Manuel Valls (pourtant Ministre de l’Intérieur !) qui prétend au contraire « faciliter l’intégration en élargissant les possibilités d’acquisition de la nationalité française ». On croit rêver devant tant d’angélisme bébête et un tel contresens intellectuel ! Une nouvelle contradiction de ce qu’on n’ose plus qualifier de pensée de gauche !
Le socialisme 2012 se complaît dans la bien-pensance, là où commence le penser-faux ... et dans les sophismes même quand ils vont contre le bon sens !
Ces sujets sont mineurs et n'ont absolument aucune priorité dans la situation actuelle du pays et de l'Europe. Ils sont simplement utiles au Président et au Gouvernement pour cacher leur difficulté à avancer sur les vrais problèmes. Ils leur permettent de tromper le peuple en lui cachant les efforts et sacrifices à faire pour qu'il ne se soulève pas trop vite ! Et comme rien ne va plus normalement à la tête de l'Etat, tous ces projets pourtant déclarés de première importance, ont été reportés à plus tard (sauf le « mariage gay » que le gouvernement a néanmoins tronqué en lui enlevant PMA et GPA !) ... procrastination et longueur de temps sont les deux mamelles de ce gouvernement !
Les vrais sujets de société en effet, sont les banlieues et la cohésion culturelle, sociale et nationale mise en danger par une immigration incontrôlée, une intégration qui ne se fait plus et un islam toujours plus agressif et revendicateur d'un côté, par une délinquance croissante, une éducation parentale à la dérive et une école gangrenée par les lubies éducatives soixante-huitardes de l’autre. On reviendra naturellement aussi sur la priorité des priorités, la compétitivité de l'économie et la gestion des dépenses publiques ... mais tout cela n'a évidemment qu'une importance relative aux yeux de nos dirigeants, hésitants quand ils ont du mal à distinguer les priorités ou cyniques quand ils n’ont pas le courage de les expliquer au peuple !
Bien-pensance et penser-faux ... verts-bobos et verts-fachos, l'écologisme contre l'écologie
Un célèbre rapport, dit du Club de Rome, reprenant des raisonnements d’un malthusianisme très « basique », voulait nous alerter sur les effets environnementaux d'une consommation effrénée et l’épuisement inéluctable des ressources naturelles. C'était dans les années 70 et il avait donné naissance aux sectateurs de la "croissance zéro" voire de la "décroissance" qui ne se recrutaient pas seulement parmi les écolos mais comptaient aussi quelques politiques qui se voulaient à la page. Heureusement, l'étude Interfuturs de l'OCDE dirigée par Jacques Lesourne au tournant des années 80 avait contrebattu le pessimisme des "décroissants" en mettant en avant les éléments qui permettaient de penser que, le génie humain n'étant a priori pas encore épuisé, il pourrait trouver des solutions aux problèmes évoqués dans ledit rapport et loin de mettre en péril le devenir de l'humanité, l'emmener au contraire vers un progrès plus juste, plus durable et plus humain !
Qu'en est-il aujourd'hui ? Les anarcho-gauchistes, premier fond de sauce des écolos, se sont pour la plupart embourgeoisés après avoir beaucoup crié et ont engendré des enfants "bobos". Ces derniers se veulent modernes et s'avèrent très perméables à tout ce qui est "fashionable", "correct" aussi bien écologiquement que socialement ou politiquement mais ils sont tout aussi soucieux de leur confort domestique et facilement "inquiétables" sur l'avenir de leurs enfants. On peut probablement considérer cet état d'esprit petit-bourgeois comme un progrès par référence aux imbécillités que proféraient leurs parents soixante-huitards qui tout en prétendant faire "la révolution", prêchaient le libertarisme et la jouissance sans entrave !
On remarque néanmoins quelques excités (avatars ramollis des mouvements criminels du type Action Directe, Brigate Rosse ou Rote Armee Fraktion) parmi les plus en vue des manifestants conspuant les réunions internationales de nos Chefs d'Etat (G 7 ou 8, G 20 voire même Sommets Climatiques) ou s'opposant à tel ou tel projet nucléaire (filière de retraitement La Hague-Gorleben par exemple) ou aéroportuaire (Nantes en ce moment).
Les violents restent minoritaires et font figure d’arrière-garde un peu ringarde des combats d’il y a trente ans mais le danger vient surtout des générations plus jeunes qui font de l’entrisme bon chic-bon genre et répandent la bonne parole un peu partout à coup de réglementations plus ou moins adaptées au problème de ce qu’ils appellent le « durable » ! La Commission Européenne et les administrations occidentales sont peu à peu contaminées par leurs obsessions qui nous ramènent à la fameuse apostrophe du Président Pompidou : « arrêtez d’emmerder les français ! ».
Les écologistes ne sont pas encore en mesure politiquement de prendre le relais de la dictature du prolétariat mais le sectarisme de certains d’entre eux nous oblige à rester vigilants. Surveillons en particulier, les "passionnés du réchauffement climatique" pour qui la catastrophe finale est inéluctable si on n'interdit pas tout, tout de suite !
Le principe de précaution est en effet, un concept qui permet de tuer dans l'oeuf toute innovation qui déplairait à nos grands prêtres de l'écologie théorique. Baignant dans une ambiance de conformité globale et de bien-pensance tous azimuts qui incite nos petit-bourgeois à la grégarité des chemins où le risque est banni, le principe de précaution est d'une efficacité redoutable aussi bien en économie, que dans le domaine social, la santé et bien entendu l'environnement.
Au contraire, dans le "culturel" et les comportements individuels, la permissivité est totale : dans l'art où règne la maxime de Duchamp "un pet d'artiste, c'est de l'art", à l'école où ce sont les professeurs qu’on punit plutôt que les élèves qui "s'expriment" par l'insolence ou la violence, dans la rue où les voyous sont « excusés » parce qu’ils sont sans emploi ou mal-éduqués par leurs pauvres parents, dans le "mariage homosexuel" où après l'adoption et pourquoi pas la procréation assistée ou la gestation pour autrui, on n’hésite pas à multiplier les risques pour la construction psychique de l'enfant déjà difficile dans un couple "normal", etc ... , etc ... C'est la soupape du "sociétal" avec lequel on amuse le peuple pour lui faire oublier les priorités économiques ou sociales !
Curieux mélange d'écologie intransigeante et de permissivité sociétale (parée du beau vocable d'humanisme), devenu l'idéologie de reconversion des anciens trotskistes, maoïstes et autres anarcho-gauchistes déboussolés mais aussi malheureusement, de nombre de nos "penseurs" parmi lesquels on peut citer au vu de leurs productions récentes, Pierre Rosanvallon, Edgar Morin ou son complice Stéphane Hessel et beaucoup d’autres « bien-penseurs » qui même s’ils n’ont pas eu le courage de l’avouer très clairement, ont eu malgré tout l’intelligence de revenir de leur longue errance marxisante.
Au nom de ce fameux principe de précaution auquel on ne donne plus de limite on renonce à des recherches cruciales pour l'avenir en biologie, médecine, agriculture ... ce qui donne par exemple, l'occasion à José Bové, Noël Mamère et leurs acolytes de faire leurs désastreuses pitreries à propos des OGM tandis que le gouvernement, tout pétri de "correctitude" et peu sensible à sa propre incohérence, ne voit rien de contradictoire à prendre des risques avec l'adoption d'enfants ou la procréation assistée en faveur des couples homosexuels dont la gauche bien-pensante fait une obsession mais refuse d'autoriser ne serait-ce que la recherche sur l'extraction du gaz de schiste qui, elle, est d'intérêt national !
En ligne encore avec les fantasmes "écolo" et la vulgate du réchauffement climatique, on exige d'EDF qu'elle subventionne les énergies dites renouvelables avec l'argent gagné en compétitivité industrielle grâce à l’énergie nucléaire alors que ces énergies sont pour la plupart non-compétitives sur le long terme et exigent du fait de leur intermittence, un soutien massif de centrales polluantes aux hydrocarbures !
Partant d'hypothèses qui restent à vérifier (degré de responsabilité de l'activité humaine dans le réchauffement climatique par rapport aux autres causes possibles) et d'une vérité économique (le renchérissement normal des énergies fossiles à la mesure de leur difficulté croissante d'extraction), les écologistes se sont mis à affoler les populations en faisant beaucoup de "com" sinon de « pub » (le GIEC, Nicolas Hulot, Al Gore, etc...) et en embarquant journalistes en mal de copie et quelques politiques bien-pensants dans leur croisade avec la complicité de beaucoup de nos intellectuels et penseurs en mal de reconversion idéologique
Ils ont ainsi réussi à faire de "l'écologisme" un nouveau pilier de la bien-pensance occidentale en prônant des solutions fausses et des principes contestables qu'ils agitent comme des hochets à tous les vents :
- première ineptie, l'anti-nucléaire : au niveau de la quatrième génération et plus encore de la fusion, le nucléaire est et restera la seule énergie bon marché, largement disponible et non-émettrice de gaz à effet de serre pendant les décennies à venir, les "renouvelables" ne pouvant être que des compléments coûteux dont l'intermittence devra être compensée par autant de centrales polluantes (voir l'exemple de l'Allemagne où le coût de l’énergie flambe à contretemps des pics de besoins quand les énergies renouvelables ne répondent pas et où la pollution explose depuis sa renonciation au nucléaire !)
- deuxième inconséquence : le réchauffement climatique doit être traité au niveau mondial dans la mesure où la pollution provient maintenant majoritairement des pays en développement ou émergents auxquels il serait très mal-pensant de contester le "droit à se développer" et dont le développement passe au mieux par le nucléaire mais sûrement pas par le "renouvelable" seul ! Les écologistes devraient essayer de les convaincre de faire des économies d'énergie et de choisir les filières les moins polluantes plutôt que d'enquiquiner les européens avec leurs prêches écolo alors que l’Europe et en particulier la France sont déjà largement en avance dans le domaine de la propreté énergétique !
- troisième contradiction : la pensée écolo est fondamentalement malthusienne et nie l'idée de progrès partant du principe que tout est "fini", qu'il faut "partager" et qu'il faut "se restreindre" ! Ils dénient à l'intelligence humaine la possibilité d'ouvrir d'autres horizons permettant de croître tout en trouvant des solutions aux problèmes que l'humanité rencontre. Cette attitude pessimiste est étonnante de la part de gens qui se revendiquent de gauche alors que la gauche revendiquait encore récemment l'idée de "progrès" qui semble maintenant passée à droite !
… et ils y ajoutent leur fameux principe de précaution que certains illuminés voudraient d’ailleurs "constitutionnaliser" et qui permet de bloquer tout progrès au nom d’une sécurité illusoire, fantasmée ou restant à démontrer dans tous les secteurs où il faudrait prendre quelques risques pour pouvoir progresser (énergie, médecine, biologie, agriculture, etc …)
Les écologistes ont choisi la vision pessimiste du socialisme ... ils ont fait le mauvais choix de la même manière que les socialistes se sont trompés en pensant que l'Etat pouvait être un moteur plus puissant que l'énergie cumulée des individus.
Il y a en effet dans l’écologisme, une volonté de régression parfaitement illustrée par les propos de Frédéric Lenoir sur France Inter (23 décembre 2012) qui regrettait que Descartes ait fait accomplir une mutation dramatique à l'humanité en la dotant d'une "raison progressiste" ayant pour ambition de dominer la nature au lieu de laisser faire les évolutions et équilibres naturels d'antan. On retrouve là les odes à la terre-mère des peuplades anciennes et à la nature infiniment bonne de nos écolos post-soixante-huitards dont se sont imprégnés les penseurs de nos Ecoles Normales ou de Sciences Sociales revenus des désastres du marxisme appliqué mais qui voulaient lui trouver un substitut dans un indéfinissable mélange d'écologie, de droit de l'hommisme et de structuralisme socio-écologique !
L’écologisme devient donc une religion dont l’autoritarisme n’a rien à envier à l’islamisme. Tous deux prônent la régression du genre humain en rejetant absolument toute idée de progrès et de transformation du monde par la raison et le génie humains, et sont prêts à imposer leur dictature, l’un au nom du « sauvetage de la planète », l’autre au nom du respect littéral des commandements de « Dieu ».Après avoir vécu la dictature du « prolétariat » dans un certain nombre de pays et l’horreur des crises et des tueries de la dictature islamiste dans d’autres, le monde ne veut ni de l’une ni de l’autre !
L'avenir du monde passe certainement par l'écologie mais pas par les écologistes !
Le monde occidental arrive à saturation et la crise qu’on vient de connaître est le résultat le plus évident de sa maladive gloutonnerie à crédit ! Et même si le propre d’une civilisation de progrès est d’inventer chaque jour de nouveaux produits à consommer, on ne voit pas très bien comment nos petit-bourgeois déjà largement repus pourront consommer beaucoup plus. Le rythme de croissance va donc ralentir dans le monde développé. Nous consommerons sans doute mieux et des produits d’une autre nature, probablement à plus forte valeur ajoutée et moins générateurs de nuisances mais pas forcément en moins grande quantité. Il ne s’agit pas de reprendre les poncifs de la « croissance zéro » voire de la « décroissance » dont quelques pessimistes ou mauvais prophètes ont fait leur credo parce qu’ils n’ont pas su se projeter hors du cadre de ce qui existe actuellement ni fait suffisamment confiance au génie créatif de l’homme.
A l’inverse le monde en développement et d’abord les « émergents » connaissent ou vont à leur tour, connaître leurs « trente glorieuses » avec un impact sur l’environnement planétaire qui sera considérablement plus important et potentiellement dangereux que celui de la croissance occidentale des deux siècles passés si rien n’est fait pour le rendre écologiquement acceptable. Les masses de population qui s’ouvrent depuis trois ou quatre décennies au développement technologique moderne sont en effet dix fois plus importantes que les populations européennes et nord-américaines des 19è et 20è siècle qui ont initié le processus ! C’est le fond du problème qui fait l’objet des discussions menées dans les forums internationaux sur l’environnement et l’évolution du climat. Il ne s’agit pas de montrer du doigt les uns ou les autres car il est légitime d’une part, que les peuples moins avancés veuillent rejoindre le niveau des plus avancés mais il faut bien reconnaître d’autre part, que cela ne sera possible que grâce précisément aux avancées intellectuelles et techniques de ces derniers. Il s’agit donc de trouver une solution commune avec les moyens et les technologies que nous avons ou que nous inventerons dans la mesure où notre « monde fini » n’offre plus d’échappatoire spatial ni temporel et requiert donc la coopération de tous.
L’économie écologique doit en conséquence, devenir la norme et même une ardente obligation non seulement morale mais vitale pour l’ensemble de l’humanité. Ses objectifs majeurs seront de réduire la consommation des produits émetteurs de gaz à effet de serre et l’usage des produits nocifs pour l’environnement aquatique et terrestre en augmentant leur efficacité unitaire (chauffage, processus industriels, moteurs …) ou en les remplaçant par des produits neutres pour l’environnement, existants (nucléaire de fission, énergies renouvelables à condition de réduire les coûts exorbitants de ces dernières) ou à développer (nucléaire de fusion, moteurs à hydrogène, moteurs électriques, etc ….) . On résoudra ces problèmes d’autant plus vite et plus efficacement que nos peuples et leurs dirigeants reconnaîtront la nécessité et l’urgence de mettre en œuvre les solutions envisageables. Certains projets concrets vont déjà dans ce sens, Iter par exemple pour l’énergie nucléaire de fusion. Le G 20 et les réunions internationales sous l’égide de l’ONU devraient permettre d’habituer les peuples et les Etats à mieux partager leurs idées et à mettre en commun leurs moyens de façon plus rapide et plus effective pour réaliser des programmes d’action concrets.
Mais de grâce, cessons de nous laisser embobiner par les grands prêtres des lubies écologistes de la fin du monde ! Ils en viendraient bientôt à vouloir le retour dans les cavernes et à exalter de nouveau le mythe du bon sauvage ! Ils sont déjà passés à une approche quasi-religieuse du problème en obtenant l’interdiction dans certains domaines cruciaux, de la recherche et de l’innovation qui sont pourtant les seules voies du salut.
Arrêtons-les dans leurs élucubrations sans lendemain et revenons à une approche plus raisonnable et plus humaine des problèmes du développement mondial.
Des riches et des pauvres, l’inégalité est dans la nature des choses … hélas ! nos sociétés modernes ont engendré le « petit-bourgeois normalisé » chez qui triomphe l’égalitarisme des médiocres !
La plupart des religions (sauf peut être les Mormons) tiennent le riche en suspicion mais elles ne le condamnent pas et dans leur sagesse, se bornent à lui recommander la charité chrétienne, l’offrande bouddhique ou la zakat islamique.
L’inégalité est en effet, dans la nature des choses. Les plus riches sont généralement aussi les plus intelligents, les plus actifs, les plus efficaces … ou les plus forts ou les plus malins, et ce sont eux quoi qu’on veuille, qui font bouger la société. Et s’ils s’enrichissent, tant mieux pour eux et pour ceux qu’ils entraînent dans leur sillage et à qui ils procurent du travail et des revenus !
Mais pour éviter que ces derniers n’abusent par malhonnêteté ou par un usage excessif de la force brutale et ne nuisent au bout du compte à l’ensemble, ladite société s’est dotée d’institutions de direction et de contrôle dont la mission est d’établir et faire respecter le droit ou la simple équité sans bloquer la dynamique de progrès c-à-d l’initiative des plus intelligents et des plus actifs.
Dans nos sociétés évoluées, démocratiques et respectueuses des droits de l’homme, ces institutions se sont efforcées avec plus ou moins de bonheur, de réduire les inégalités naturelles en faisant en sorte que le fruit du travail commun soit réparti le plus équitablement possible en fonction des apports de chacun à la production commune et que la solidarité entre les groupes et les individus soit organisée de telle sorte que chacun puisse subvenir à ses besoins de base économiques, sociaux et culturels.
Notre civilisation européenne aura été l’exemple même de la recherche de cet équilibre difficile entre progrès et justice, entre production et distribution en veillant à ce que l’un de ces termes ne prenne le pas sur l’autre au risque de ruiner l’ensemble.
Elle n’y aura pas toujours réussi ni partout mais il faut lui reconnaître le mérite (ou l’erreur) d’avoir transformé nos paysans et mousquetaires des 16è et 17è siècles en bourgeois et prolétaires des 18è et 19è siècles avant d’en faire une synthèse discutable pendant la seconde moitié du siècle dernier sous la forme du petit-bourgeois d’aujourd’hui.
Tout le monde en effet, vit maintenant à peu près la même médiocrité au sein de notre nouvelle classe dominante convenablement repue et largement protégée. La gauche qui crie au scandale des inégalités ne fait que souligner le fait que nos nouveaux riches actuels ont simplement pris la place des mondains des anciennes élites qui ne remplissaient plus leur office. Et obnubilée par le biais franco-français ou européo-européen de ses élucubrations intellectuelles et de ses luttes sociales, elle ne se rend même pas compte de l’indécence qu’il y a de se plaindre et de réclamer toujours plus alors que les trois quarts de l’humanité souffrent encore de la faim pour beaucoup et de la pauvreté pour la majorité, … et pendant ce temps nos petits-bourgeois occidentaux continuent de récriminer, inconscients qu’ils sont d’avoir enfoncé le monde dans la crise par leur gloutonnerie massive et à crédit !
L’égalité est un rêve agréable mais c’est un rêve qui ne pourrait devenir réalité que dans le monde des « parfaits » ! Il y aura toujours des inégalités entre les peuples et les individus car il y aura toujours quelqu’un qui court plus vite, qui comprend mieux les choses, plus inventif, plus actif ou tout simplement plus intelligent ou plus fort que les autres ! Il y aura toujours des peuples, des groupes ou des communautés mieux organisés ou plus enclins à l’aventure que d’autres.
Ainsi se créent les hiérarchies, les castes ou les classes qui naissent et meurent en fonction des services qu’elles rendent ou ne rendent plus aux sociétés dont elles font partie.
Elles ne se reproduisent qu’un temps, celui où elles restent utiles et nécessaires avant que l’histoire ne les emporte et que d’autres hiérarchies ne prennent la place des premières ! En revanche, au risque de déplaire aux sectateurs de la doxa bourdieusienne, c’est une erreur intellectuelle totale que de vouloir faire le bonheur du peuple, avec ou malgré lui, en « égalitarisant » de force les situations et les rapports sociaux ! Cela a donné les crimes contre l’humanité et les échecs fondamentaux des Soviets puis de Mao et d’Ho Chi Minh pour finir par les folies délirantes de Pol Pot au Cambodge, des Kim de Corée du Nord et des groupuscules trotskistes, maoïstes ou castristes qui ont ensanglanté l’Amérique Latine, l’Asie et l’Afrique sans parler des guerres qui ont ravagé l’Europe au milieu du siècle passé pour la seule raison que les uns voulaient établir le communisme et les autres répondre à la provocation communiste en l’éradiquant.
Il est tout de même intéressant de noter que la plupart de ces grands criminels qui prétendaient forger l’homme nouveau, s’étaient largement inspirés d’un romantisme dégénéré de la Révolution française ne retenant que sa partie la plus sombre, celle de la dictature de la Terreur, au lieu de s’inspirer des principes démocratique et des Droits de l’Homme qui en avaient été à l’origine !
L’égalitarisme est donc une imbécillité à laquelle malheureusement, la masse moyenne européenne est devenue trop sensible, et en particulier le petit bourgeois français depuis la Révolution qui en a été le géniteur. Les partis de gauche bien évidemment, ne manquent pas de ressortir ce poncif bêtifiant à chaque élection, à commencer par le parti socialiste français bien qu’il sache parfaitement que ses rêveries se heurteront au mur des réalités mais il aura encore une fois réussi à tromper ses électeurs ! Un poncif que le couple Hollande-Ayrault vient de moderniser en le rebaptisant « justice sociale », nouvelle appellation devenue l’inspiration et le cache-sexe de leur impuissance. On pardonne aux mouches et aux papillons de se laisser abuser par la lumière et de se heurter toujours à la vitre sans comprendre que la voie vers la lumière exige de faire un petit détour par la droite … mais on s’étonne tout de même que le PS et ses dirigeants aient le cynisme de persévérer dans une telle malhonnêteté intellectuelle et politique, et plus encore que ses électeurs continuent bêtement à voter pour lui après qu’il les ait trompés aussi systématiquement !
Ajoutons à cela que l’égalitarisme est non seulement une erreur économique fondamentale mais qu’elle conduit aussi à une injustice majeure quand elle justifie et déclenche une frénésie redistributrice qui peut aller jusqu’à prendre aux « riches » non pas ce qu’ils auraient volé aux pauvres ( ? !) mais ce qu’ils ont créé par leur intelligence et leur activité, cassant par là le mécanisme qui, à partir de la prise de risque de quelques-uns, conduit au processus investissement-emploi-profit-investissement au bénéfice de tous et du pays tout entier.
La gauche ne semble toujours pas avoir compris ce principe d’évidence si l’on en croit les discours que François Hollande, Président de la République, et Jean-Marc Ayrault, Premier Ministre, (pourtant loin d’être des « fous furieux d’un socialisme intégriste » !) viennent de faire pour tenter de faire passer leurs séides du poncif de l’égalité au slogan plus moderne de « justice sociale » ! A défaut de pouvoir « faire de l’égalité », leur programme se contentera donc de « faire de la justice sociale » … au détriment de tous puisque la priorité donnée à la redistribution risque de bloquer la machine à investir et à produire dans la mesure où l’ordre normal des choses veut que l’on investisse et produise avant de distribuer ! Il semble maintenant admis par tous sauf peut être quelques esprits plus obtus, qu’il ne peut y avoir de progrès social sans progrès économique mais on a trop souvent vu le socialisme penser et agir à contre-sens pour ne pas se méfier des évidences !
Faire passer les riches à l’échafaud de la fiscalité, conduit inexorablement à ne laisser que des pauvres à l’exemple de ce qui s’est passé dans les pays ex-socialistes-soviétiques et de ceux qui les ont copiés … ou que des pieux comme dans les monastères du Moyen Age, … ou alors, nous vivrons en communautés autarciques comme il y a encore peu de temps les « bons sauvages » des Andes, d’Amazonie et quelques autres endroits reculés d’Afrique ou d’Asie … ou encore comme les hippies des années 60. Est-ce souhaitable ? Ce n’est sans doute pas cela le genre humain ni probablement ce que veut le peuple !
Simone Weil prise entre l’idée d’absolu et la nécessité des valeurs temporelles, ne disait-elle pas : « il ne faut priver aucun être humain de ces biens relatifs et mélangés (foyer, patrie, traditions, culture, etc…) qui réchauffent et nourrissent l’âme et sans lesquels, en dehors de la sainteté, une vie humaine n’est pas possible ». Son approche de la pauvreté était il est vrai, assez différente de celle de nos bien-pensants socialisants !
L’égalitarisme, une niaiserie de leur doxa que nos partis de gauche incluent systématiquement dans leur catéchisme, et une notion complice de l’hypocrisie relativiste, pilier de la bien-pensance. Il est bien évident que les hommes, les cultures et les civilisations ne se valent pas. Ils ne sont ni égaux ni semblables même si nos valeurs occidentales voudraient idéalement qu’ils le soient et qu’ils évoluent vers cet idéal. Il suffit pour s’en convaincre de recenser les pays et les peuples qui se sentent concernés par les Droits de l’Homme (libertés individuelles, libertés publiques, statut des femmes, etc…) sans même parler des pays qui prétendent les appliquer ni de ceux qui les appliquent vraiment ! En attendant la concrétisation de cette belle « utopie civilisationnelle mondiale », reconnaissons aux vrais pauvres, ceux du tiers-monde, et à eux seuls qui n’ont ni assurance-chômage, ni sécurité sociale ni retraite ni même d’emploi régulier, le droit de se plaindre … or ils ne se plaignent pas à la différence de nos « petit-bourgeois indignés » qui le font sans pudeur alors qu’ils ont tout cela, et même pour les plus protégés d’entre eux, la garantie de l’emploi !!
A l’approche de chaque élection, « les inégalités » reviennent donc en force dans les discours. Contrairement à ce dont on nous rebat les oreilles, elles ne s’accroissent pas globalement malgré les quelques « très riches » trop voyants qui excitent les jalousies et les frustrations … et dont au surplus, « l’élimination fiscale » ne résoudrait en rien, bien au contraire, le problème des « très pauvres » : ce serait trop facile ! Ces derniers heureusement, sont de moins en moins nombreux au fil des décennies grâce au filet de protection sociale qui les couvre de mieux en mieux dans nos sociétés développées et que les pays en développement s’efforcent de mettre en place progressivement.
Nos sociétés européennes et la française en particulier, peuvent en effet, s’honorer d’avoir développé un modèle combinant efficacité économique et protection sociale qui a permis de transformer les masses pauvres d’antan en une vaste classe quasi-unique au mode de vie assez homogène d’employés, ouvriers, techniciens, cadres et professions indépendantes qui regroupe de nos jours, l’essentiel de la population …
Elles ont ainsi considérablement amoindri les écarts de richesse, de niveau de vie et de culture mais, en façonnant de la sorte le petit-bourgeois universel, il faut reconnaître qu’elles n’ont pas facilité le travail de ceux de leurs gouvernants qui chercheraient à hisser l’homme européen sur les hauteurs !
Refusons cependant, de désespérer car on a déjà vu que les circonstances pouvaient transformer les médiocres et les aider à transcender leur pensée et leur action !